Ernest Guiraud — Wikipédia

Ernest Guiraud
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Ernest Guiraud

Naissance
La Nouvelle-Orléans, Louisiane,
Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (à 54 ans)
Paris 9e, Drapeau de la France France
Activité principale Compositeur, professeur
Maîtres Barbereau, Jacques Fromental Halévy
Élèves Paul Dukas, Erik Satie, Claude Debussy, André Gedalge
Récompenses prix de Rome (1859)
Distinctions honorifiques Académie des beaux-arts

Ernest Guiraud, né à La Nouvelle-Orléans le et mort à Paris le , est un compositeur et professeur de musique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Il revient en France pour réparer les insuccès que son père Jean-Baptiste, compositeur et professeur, avait connus lors de concerts et de représentations théâtrales : Prix de Rome en 1827, l'amertume l'avait fait émigrer en Amérique. Au Conservatoire, il obtient le 1er prix de piano en 1858. Élève de Marmontel, Barbereau et de Jacques Fromental Halévy, il obtient en 1859, comme son père en 1827, le prix de Rome[1] à l'unanimité, ce qui semble un exemple unique pour l'obtention de ce prix.

Il donne à l'Opéra-Comique Sylvie (1864), En prison (1869), Le Kobold (1870), Piccolino (1876), Galante aventure (1882). À l'Athénée, Madame Turlupin (deux actes qui eurent un grand succès en 1872). À l'Opéra, le ballet Le Forgeron de Gretna Green (1873).

Sa Première suite d'orchestre, exécutée en 1872 aux Concerts populaires, est bien accueillie, et la dernière partie, Carnaval, est parfois jouée. Il s'était lié d'une vive amitié avec Georges Bizet. Dans ce domaine, il enrichit l'opéra Carmen par des récitatifs en remplacement des dialogues originaux ; il en écrivit les deux suites symphoniques (ainsi d'ailleurs que la 2e suite tirée de L'Arlésienne). De même, il achève l'orchestration des Contes d'Hofmann de Jacques Offenbach. Son opéra Frédégonde (1895) est terminé par Camille Saint-Saëns[1].

Il nommé professeur d'harmonie en 1876 puis de composition au Conservatoire en remplacement de Victor Massé en 1880. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1891 et Son enseignement était très apprécié et reconnu. Il a eu une influence bénéfique sur Claude Debussy — publication des notes prises au cours de discussions amicales par Maurice Emmanuel dans son livre consacré à Pelléas et Mélisande.

Paul Dukas, Erik Satie, Claude Debussy et André Gedalge ont été ses élèves. Il avait une compétence reconnue au niveau de l'harmonie et de l'orchestration.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (82e division)[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 1, Les Hommes et leurs œuvres. A-K, Paris, Bordas, , 1232 p. (ISBN 2-04-010721-5), p. 456
  2. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 186

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