Benoît de Jorna — Wikipédia

Benoît de Jorna
Benoît de Jorna le 8 décembre 2023
Fonctions
Supérieur général
District de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (d)
depuis le
Directeur
Séminaire d'Écône
-
Michel Simoulin (d)
Bernard de Lacoste-Lareymondie (d)
Supérieur général
District de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (d)
-
Pierre-Marie Laurençon (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (72 ans)
Nationalité
Activité
Autres informations
Ordre religieux

Benoît de Jorna, né le , est un prêtre catholique traditionaliste, membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, supérieur du district de France depuis le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Benoît de Jorna appartient à une ancienne famille catholique dont l'origine se trouve en Provence.

Il fait ses études au séminaire d'Écône de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. Le , il est ordonné prêtre par Marcel Lefebvre.

Après avoir exercé son ministère à Paris et après avoir été professeur au séminaire Saint-Curé-d'Ars à Flavigny-sur-Ozerain, il devient supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X en 1994[1].

En 1996, il est nommé directeur du séminaire d'Écône, en Suisse. Professeur de dogme et de philosophie, il est un admirateur de Saint Thomas d'Aquin et du père Réginald Garrigou-Lagrange. Il est aussi un détracteur des philosophies modernes, attaquant notamment le mariage pour tous et définissant l'homosexualité comme « une ignominie[2] ».

En 2009, il est choisi pour être membre la délégation de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X chargée des discussions doctrinales avec le Saint-Siège[3].

Le , il devient à nouveau supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X à la suite de l'abbé Christian Bouchacourt[4].

Abus sexuels[modifier | modifier le code]

La Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X a refusé d’ouvrir ses archives auprès des historiens de la commission Sauvé. Benoît de Jorna indique : « Je n’approuve pas ce que les évêques de France ont fait, parce qu’ils auraient dû travailler en interne sans demander une collaboration extérieure : c’est à eux de régler le problème ». De même, il refuse d'envisager une réparation auprès des victimes à travers la Commission reconnaissance et réparation mise en place par la Conférence des religieux et religieuses de France[5],[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X » [archive du ], sur laportelatine.org, (consulté le )
  2. « Entretien avec l’abbé Benoît de Jorna, directeur du séminaire d’Ecône (VS) », Faut pas croire, Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, RTS Un, Radio télévision suisse « mariage pour tous »,‎ (lire en ligne [vidéo])
    Cf. minutage → 00:46 à 01:15.
  3. « Négociations secrètes entre le Vatican et les intégristes », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Maurice Page, « Benoit de Jorna, nouveau supérieur du district de France de la FSSPX », cath.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Antton Rouget et Mathieu Périsse, « Pédocriminalité : l’incurie des évêques », Mediapart.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Pierre Jova, « Abus sexuels : La lente libération de la parole au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X », La Vie,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]