André Gattolin — Wikipédia

André Gattolin
Illustration.
André Gattolin en 2017.
Fonctions
Sénateur français

(12 ans et 1 jour)
Élection 25 septembre 2011
Réélection 24 septembre 2017
Circonscription Hauts-de-Seine
Groupe politique ECO (2011-2017)
LREM (2017-2020)
RDPI (depuis 2020)
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Bourgoin-Jallieu (France)
Nationalité Française
Parti politique EÉLV (2009-2017)
LREM (depuis 2017)
Diplômé de IEP de Paris

André Gattolin, né le à Bourgoin-Jallieu (Isère), est un universitaire et homme politique français. Membre d'Europe Écologie Les Verts (EÉLV) puis de La République en marche (LREM), il est sénateur des Hauts-de-Seine de 2011 à 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

André-Jean Gattolin naît le à Bourgoin-Jallieu[1]. Il est père de cinq enfants[2].

Études[modifier | modifier le code]

Après des études secondaires effectuées à Lyon (Lycée Jean Perrin), il est diplômé de Sciences-Po Paris en 1984. L'année suivante, il obtient un DESS en études de marchés et d'opinion de Sciences-Po Paris, puis un DEA d'histoire sociale à l'École des hautes études en sciences sociales. En 2011, il devient docteur en science de l'information à l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, sa thèse étant intitulée L'acte canularesque médiatique : dispositifs, procédés et enjeux communicationnels (Europe et Amérique du Nord, 2004-2008)[3].

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

De 1988 à 1996, il est maître de conférences en information et communication à Sciences-Po Paris. Il reprend à partir de 2006 une activité d'enseignement en science de l'information à l'université Paris-Diderot et à l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3[4]. Aujourd'hui[Quand ?], il enseigne toujours à l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Entre 1985 et 1995, il assure des fonctions de direction dans les départements politiques de différents instituts de sondage. Il est ainsi chargé de la coordination des enquêtes eurobaromètres à l'Institut Gallup pendant trois ans avant de devenir, en 1988, directeur des études politiques du CSA. Il sera nommé, en 1990, directeur des études marketing TV-Presse d'Ipsos, institut qu'il quitte en 1995.

En 1996, il devient directeur marketing du journal Libération. Il y travaille jusqu'à 2006, date à laquelle il y occupait le poste de directeur des études et du développement. Depuis 2006 jusqu'à son élection au Sénat, il travaille en indépendant comme conseil aux associations.

André Gattolin fut également journaliste au mensuel Actuel jusqu'à 1990.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

À partir de 1981, il s'implique dans le Mouvement fédéraliste européen et participe aux actions du Parti radical italien avec entre autres Marco Pannella. En 1989, il est élu secrétaire fédéral du Parti radical transnational. En 1998, il organise la campagne de Daniel Cohn-Bendit pour les élections européennes. À partir de 2007, il participe avec des eurodéputés verts à la réflexion qui aboutit à la création d'Europe Écologie. En 2009, il intègre le comité exécutif de ce mouvement puis en devient délégué national adjoint.

Lors du renouvellement de la moitié du Sénat le , il est le premier écologiste issu des Hauts-de-Seine à être élu parlementaire. Il siège dans le Groupe écologiste du Sénat. C'est un des rares parlementaires écologistes à avoir voté pour la ratification du traité de stabilité budgétaire européen[5].

Pour l'élection présidentielle de 2017, il parraine Daniel Cohn-Bendit, pourtant pas candidat[6], puis soutient Emmanuel Macron et son parti La République en marche. Il siège ensuite au sein du groupe parlementaire La République en marche au Sénat[7], ce qui provoque la disparition du groupe écologiste fin juin car Jean-Vincent Placé, membre du groupe écologiste avant sa nomination au gouvernement, a décidé de ne pas revenir au sein du groupe écologiste en allant siéger au groupe socialiste lors de son retour au Sénat[8].

Investi par La République en marche, il se présente aux élections sénatoriales de 2017 alors que le parti majoritaire ne dispose pratiquement d’aucun grand électeur dans les Hauts-de-Seine. Parvenant malgré tout à rassembler 218 suffrages sur les 2 304 votants, il est ainsi réélu sénateur le [9].

Pendant son second mandat, il revendique une liberté de vote sur de nombreux sujets et se distancie régulièrement du gouvernement. En juillet 2018, il soutient par exemple un amendement visant à inscrire dans la loi l’interdiction du glyphosate en France, estimant que cela permettrait « à notre pays d’être à la pointe dans ce secteur »[10].

En novembre 2020, il s’exprime sur BFMTV contre l’article 24 du projet de loi sécurité globale, qui prévoyait d’instaurer un délit de « provocation à l'identification » des membres des forces de l'ordre, et demande son retrait[11].

Il regrette en 2020 que le parti LREM soit « totalement affilié au président de la République ». Tout en renouvelant son soutien à ce dernier, il prévoit une « mort lente et annoncée de La République en Marche »[12].

Pour la présidentielle de 2022, il parraine Emmanuel Macron[13]. En janvier 2023, il annonce qu'il ne sera pas candidat aux élections sénatoriales de septembre, et donc à un troisième mandat[14].

Travaux parlementaires et prises de position[modifier | modifier le code]

Europe et Droits de l'Homme[modifier | modifier le code]

André Gattolin et le Dalaï Lama, le 21 mars 2016 à Dharamsala.
André Gattolin et le Dalaï Lama, le 21 mars 2016 à Dharamsala (Inde)

Membre de la Commission des affaires européennes du Sénat depuis son élection en 2011, André Gattolin en devient vice-président en 2014.

Pour cette commission, il est l’auteur de plusieurs rapports parlementaires marquants[réf. nécessaire], parmi lesquels :

  • Arctique : préoccupations européennes pour un enjeu global[15] ;
  • le Groenland, un carrefour entre l'Europe et l'Arctique[16] ;
  • Union européenne et Arctique : pour une politique ambitieuse et étoffée[17] ;
  • Europol et Eurojust : perspectives d’avenir[18] ;
  • quelles protections pour les consommateurs européens à l’ère du numérique[19] ;
  • politique spatiale 2021-2027 : l’Europe sur le pas de tir[20] ;
  • intelligence artificielle : l’urgence d’une ambition européenne[21] ;
  • l’État de droit en Hongrie, encore affaibli par la Covid-19[22].

Il est également président du groupe d’amitié France-Europe du Nord.[réf. nécessaire]

Marco Pannella avec André Gattolin, Matteo Angioli et Laura Harth à Paris, manifestation du 11 janvier 2015
Marco Pannella avec André Gattolin, Matteo Angioli et Laura Harth à Paris, lors de la manifestation du 11 janvier 2015 à la suite des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher.

La défense des droits humains à l’échelle transnationale est aux fondements de l’engagement politique d’André Gattolin, depuis ses débuts dans la vie publique en Italie.

En 2014, il déclare à l’occasion de la commémoration des 25 ans de l’attribution du prix Nobel de la paix au Dalaï Lama : « nous avons mille façons de vouloir changer le monde, mais il en est une seule qui soit viable si nous voulons conserver la nature : la non-violence ». À ce titre, il estime qu’aux fondements de son engagement se trouvent la « désobéissance civile » théorisée par David Thoreau et la non-violence politique de Gandhi.

Ces dernières années, il a notamment accueilli, au Palais du Luxembourg, les colloques suivants :

  • Raisons d’État contre État de droit, avec Marco Pannella (mars 2015) ;
  • Situation de la minorité ouïgoure en Chine (juillet 2015) ;
  • Pour la reconnaissance du droit de savoir, avec le GCRL (juin 2017) ;
  • Situation de la minorité Khmer-Krom du Vietnam, avec l’UNPO (juin 2018) ;
  • Disparitions forcées au Laos[23], en présence de Shui Meng, compagne de l’activiste disparu Sombath Somphone ; et de Sam Rainsy, co-président du parti du salut national du Combodge, en exil en France.

En mars 2016, il est membre de la mission d’observation des élections des représentants du Tibet en exil, à Dharamsala[24].

Relations avec la Chine[modifier | modifier le code]

Membre du Groupe d'information sur le Tibet au Sénat[25], il en devient vice-président en 2015[26].

En avril 2016[27], il est le tout premier parlementaire à alerter le gouvernement français sur l’attribution du statut d’économie de marché à la Chine, qui pourrait selon lui induire la disparition de milliers d’emplois en Europe.

En juin 2020, il est nommé co-président de l'Alliance parlementaire sur la Chine (IPAC), groupe international multipartite de législateurs travaillant à la réforme de la manière dont les pays démocratiques abordent la Chine. En avril 2023, avec 80 parlementaires de ce groupe, il appelle dans une tribune publiée dans Le Monde Catherine Colonna, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères à déclarer l’ambassadeur de Chine populaire, Lu Shaye, persona non grata en France, après sa déclaration remettant en cause la souveraineté des États issus de l'éclatement de l'URSS[28].

Il signe en octobre 2019 dans Libération, avec la députée Laurianne Rossi, un appel à ce que la France s'engage contre le prélèvement forcé d'organes dans le monde, et notamment en Chine[29].

En octobre 2021, il est l'auteur d'un rapport visant à Mieux protéger notre patrimoine scientifique et nos libertés académiques[30], dans lequel il analyse les ingérences de la Chine dans le monde universitaire français, notamment au travers du maillage des Instituts confucius. Détaillant la forme que prennent ces ingérences, il a estimé au micro de France Inter que "l’autocensure est devenue sur certains sujets le mode dominant"[31].

En décembre 2021, constatant des preuves de « génocide et de crimes contre l’humanité dans la région ouïghoure », il appelle au boycott diplomatique des Jeux olympiques d'hiver de 2022 à Pékin[32].

Médias, communication et publicité[modifier | modifier le code]

gattolin-FranceCulture-2015
Moment d’échanges hors-antenne avec des journalistes de la rédaction de France Culture, le 30 mai 2015

En 2015, il est co-auteur d'un rapport sur le financement de l'audiovisuel public[33], qui préconise une ambitieuse réforme visant à créer une "holding", France Médias, regroupant les entités de l'audiovisuel public à l'horizon 2020 : cette proposition sera retenue pour la présidentielle de 2017 dans le programme d'Emmanuel Macron[34]. Ce rapport préconisait aussi d'élargir l'assiette de la redevance audiovisuelle pour abaisser son montant, en faisant une "contribution forfaitaire universelle sur le modèle allemand" ; de réduire la place de la publicité sur les antennes de France Télévisions tout en instaurant une "publicité raisonnée" ; ou encore mutualiser les forces de l'audiovisuel public sur le numérique pour créer une "plateforme numérique commune".

Il s'exprimera à plusieurs reprises en faveur d'une baisse du montant de la redevance audiovisuelle, comme sur RMC le 30 janvier 2019[35] : "la Cour des comptes a montré que de 2009 à 2016, elle a augmenté de 18%, rien à voir avec l'inflation ! Les gens sont-ils satisfaits des programmes ? Beaucoup de chaînes ne répondent pas à des missions de service public".

Dès le début de son premier mandat, André Gattolin constate l'échec de l'auto-régulation dans le domaine de la publicité destinée aux enfants : "c'est au service public, propriété d'abord de tous les Français, qu'il appartient de retrouver l'exemplarité qui fait partie de ses missions de service public, en cessant de diffuser des messages contraires à ses valeurs : informer, cultiver, distraire", écrit-il en janvier 2016[36].

À ce titre, il est à l'initiative d'une proposition de loi visant à supprimer la publicité dans les programmes jeunesse de la télévision publique[37], adoptée par le Sénat le [38], par l'Assemblée Nationale le [39] puis définitivement adoptée par le Sénat, en seconde lecture, le [40]. La loi est promulguée par François Hollande le [41].

Invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC le 1er février 2018[42], il réagit à l'éviction de Mathieu Gallet de la présidence de Radio France, estimant que "le CSA est à la fois juge et partie".

Il défend à cette occasion une réforme, au travers d'une proposition de loi qu'il a déposé en décembre 2017 pour réformer le mode de nomination des présidents des sociétés de l'audiovisuel public[43], estimant que "les précédentes nominations ont été marquées par une procédure complexe et opaque, un manque évident de transparence et de multiples critiques émanant de divers acteurs impliqués dans ce processus, parfois même exprimées publiquement". Ce texte confère aux conseils d'administration des chaînes concernées cette faculté, actuellement attribuée au CSA, et renforce l'indépendance de ces conseils d'administration en y réduisant le nombre des représentants de l'État et en y supprimant la présence de parlementaires.

Institutions[modifier | modifier le code]

En prévision des élections européennes de 2019, il estime que "aucune des huit circonscriptions créées en 2003, exception faite de l'Île-de-France, n'avait de cohérence", et propose à ce titre[44] d'instaurer une circonscription unique pour la métropole, avec une circonscription à part pour l'Outre-Mer. C'est finalement un projet de loi du gouvernement en ce sens qui sera adopté le 23 mai 2018.

Estimant "injuste et incohérent" qu'on puisse être candidat à n'importe quelle élection dès 18 ans, mais qu'il faille attendre 23 ans pour se présenter aux élections sénatoriales[45], il dépose une proposition de loi organique pour abaisser à 18 ans l'âge d'éligibilité au Sénat. En séance publique, le 21 novembre 2018, le texte reçoit le soutien du gouvernement, dans une prise de parole de Laurent Nuñez, mais il ne sera pas adopté par le Sénat[46].

Distinction[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Reprenons la Bastille, avec Ariel Kyrou, Balland, 1988.
  • La France blessée : une radiographie politique, codirigé avec François Miquet-Marty, Denoël-collection Médiations, 2003.
  • L’idéal et le réel : Enquête sur l’identité de la gauche, avec François Miquet-Marty et Bernard Spitz, Plon/Fondation Jean-Jaurès, 2006.
  • Que Faire ? Entretiens avec Daniel Cohn-Bendit, Hachette Littérature/Tapage, 2009. Réédition Fayard/Pluriel, 2010.
  • Grandeur, candeur et malheur de l'écologie politique en France, avec Daniel Cohn-Bendit, Revue Ecorev', 2015
  • Avec Richard Werly, Europe : rallumer les étoiles, éditions Nevicata, coll. « L'âme des peuples », , 126 p. (ISBN 978-2875231420, lire en ligne).

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Au Sénat[modifier | modifier le code]

Fonctions politiques et associatives[modifier | modifier le code]

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

  • Membre du conseil d'administration de la chaîne parlementaire Public Sénat (depuis 2016)[52].
  • Membre titulaire de la commission de modernisation de la diffusion audiovisuelle (depuis le ).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sa fiche sur le site du Sénat
  2. Interview sur LaCroix.fr le 07/12/2016
  3. HAL Thèses en ligne - André Gattolin, L'acte canularesque médiatique : dispositifs, procédés et enjeux communicationnels (Europe et Amérique du Nord, 2004-2008)
  4. Université Paris 7, master 1 Spécialité Journalisme scientifique
  5. Traité européen : les écologiqtes divisés au sénat. Public Sénat, 24 septembre 2012.
  6. « Liste des parrainages validés du 18 mars 2017 », sur conseil-constitutionnel.fr (consulté le ).
  7. « Lelab Europe1 - le meilleur de l’actualité politique sur le web », sur lelab.europe1.fr (consulté le ).
  8. Jean-Vincent Placé est de retour au Sénat, mais au sein du groupe socialiste - AFP
  9. Résultats des sénatoriales 2017 sur le site du Sénat
  10. Compte-rendu des débats en hémicycle du 2 juillet 2018
  11. [1]
  12. « André Gattolin : « C’est le début d’une mort lente et annoncée de La République en Marche » », sur www.frequenceesj.com,
  13. Présidentielle 2022 : quel candidat vos élus ont-ils parrainé dans les Hauts-de-Seine ?, Le Parisien, 7 mars 2022
  14. Le Parisien Hauts-de-Seine, 15 janvier 2023.
  15. Le rapport sur le site du Sénat
  16. La page du rapport sur le site du Sénat
  17. Rapport d'information numéro 499, fait au nom de la commission des affaires européennes
  18. Rapport d'information numéro 477, fait au nom de la commission des affaires européennes
  19. Rapport d'information numéro 326, fait au nom de la commission des affaires européennes
  20. Rapport d'information numéro 636, fait au nom de la commission des affaires européennes
  21. Rapport d'information numéro 279, fait au nom de la commission des affaires européennes
  22. Rapport d'information numéro 146, fait au nom de la commission des affaires européennes
  23. Le colloque sur les disparitions forcées en vidéo, publié le 16 octobre 2018
  24. Communiqué de presse : Élection des institutions tibétaines en exil, publié le 18 mars 2016
  25. Jean-François Humbert, André Gattolin, N'oublions pas le Tibet !, Le Monde, 26 avril 2012
  26. (en) Dalai Lama’s 80th birthday marked in French Senate, 11 juillet 2015, Tibetan Review
  27. Question d'actualité au gouvernement n° 0575G de M. André Gattolin publiée dans le JO Sénat du 02/10/2015 - page 9063
  28. « Guerre en Ukraine : on vous résume "la crise" diplomatique créée par l'ambassadeur de Chine en France après ses propos sur la Crimée et des pays de l'ex-URSS », sur France Info, (consulté le )
  29. La France doit s'engager contre le prélèvement forcé d’organes, Libération, 2 octobre 2019
  30. Le page de la mission d'information sur le site du Sénat
  31. André Gattolin et l'ingérence chinoise : "L'autocensure est devenue sur certains sujets le mode dominant", France Inter, 6 octobre 2021
  32. Un sénateur des Hauts-de-Seine appelle au boycott des Jeux Olympiques de Pékin 2022
  33. Pour un nouveau modèle de financement de l'audiovisuel public : trois étapes pour aboutir à la création de « France Médias » en 2020 (avec Jean-Pierre Leleux)Le dossier complet sur le site du Sénat
  34. Audiovisuel public : une réforme sans fin ?, France Culture, 14 décembre 2017
  35. André Gattolin invité de Jean-Jacques Bourdin dans "Bourdin Direct", le 30 janvier 2019 (extrait)
  36. Libérons nos enfants des chaînes de la publicité, Huffington Post, 14 janvier 2016
  37. Europe 1, La fin des pubs "pour les enfants" sur le service public ?
  38. Le Monde, Le Sénat vote la suppression de la publicité des programmes pour enfants sur France TV
  39. La Croix : La fin de la publicité dans les programmes jeunesse de France Télévisions
  40. Les Echos, 08/12/2016, Bye Bye la publicité jeunesse sur France Télévisions
  41. JORF no 0296 du 21 décembre 2016, texte no 1
  42. André Gattolin invité de Bourdin Direct, le 1er février 2018 (extrait vidéo)
  43. Proposition de loi n°153, enregistrée à la présidence du Sénat le 10 décembre 2017
  44. Proposition de loi n°39, enregistrée à la présidence du Sénat le 23 octobre 2017
  45. Manifeste pour un Sénat accessible dès la majorité, Mediapart Blogs, 21 novembre 2018
  46. Résultats détaillés du scrutin public n° 23 - séance du 21 novembre 2018
  47. Décret du 29 décembre 2023 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur (lire en ligne)
  48. Bureau de la commission des affaires européennes - site du Sénat
  49. La commission des affaires européennes du Sénat désigne son Bureau, communiqué de presse du Sénat du jeudi 5 octobre 2017
  50. « Liste des membres du Conseil de La République En Marche ! | En Marche ! », La République En Marche !,‎ (lire en ligne, consulté le )
  51. Composition du Bureau du Mouvement-Européen-France
  52. Communiqué de presse du Sénat du 28 avril 2016

Liens externes[modifier | modifier le code]