Élections régionales de 2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur — Wikipédia

Élections régionales de 2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur
123 sièges du conseil régional
et
Type d’élection Élections régionales
Corps électoral et résultats
Votants au 1er tour 1 831 007
51,94 % en augmentation 7,1
Votants au 2d tour 2 126 066
60,31 % en augmentation 8,1
Christian Estrosi – LR
Voix au 1er tour 469 884
26,47 %
en diminution 0,1
Voix au 2e tour 1 073 485
54,78 %
Sièges obtenus 81 en augmentation 51
Marion Maréchal – FN
Voix au 1er tour 719 746
40,55 %
en augmentation 20,3
Voix au 2e tour 886 147
45,22 %
Sièges obtenus 42 en augmentation 21
Christophe Castaner – PS
Voix au 1er tour 294 398
16,59 %
en diminution 9,2
Sièges obtenus 0 en diminution 45
Sophie Camard – EÉLV
Voix au 1er tour 116 125
6,54 %
en diminution 10,5
Sièges obtenus 0 en diminution 27
Liste en tête par département
Carte
Composition du conseil régional
Diagramme
Président du conseil régional
Sortant Élu
Michel Vauzelle
PS
Christian Estrosi
LR

Les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur ont lieu les et afin de renouveler les 123 sièges du conseil régional.

Au premier tour, le Front national, conduit par Marion Maréchal, arrive largement en tête (40,6 %), devant la liste de droite de Christian Estrosi (26,5 %). La liste socialiste de Christophe Castaner recueille 16,6 %, mais décide de se retirer du second tour, ce qui permet à Christian Estrosi de l'emporter face au Front national. Avec 45,22 % des voix, la liste conduite par Marion Maréchal réalise cependant le meilleur score jamais obtenu par une liste FN dans une région.

La droite remporte ainsi la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur alors que la gauche était majoritaire dans la région depuis 1998 avec comme président le socialiste Michel Vauzelle, qui ne se représentait pas pour un quatrième mandat.

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Le mode de scrutin est fixé par le code électoral. Les conseillers régionaux sont élus pour six ans[1] : Les conseillers régionaux sont élus au scrutin de liste à deux tours sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation. Chaque liste est constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la région[2].

Si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, le quart des sièges lui est attribué. Le reste est réparti à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. Une liste ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés ne peut se voir attribuer un siège[2]. Sinon on procède à un second tour où peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10 % des suffrages exprimés[2]. La composition de ces listes peut être modifiée pour comprendre les candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés et ne se présentent pas au second tour[3]. À l’issue du second tour, les sièges sont répartis de la même façon[2].

Les sièges étant attribués à chaque liste, on effectue ensuite la répartition entre les sections départementales, au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département[4].

Listes et candidats[modifier | modifier le code]

Têtes de liste[modifier | modifier le code]

Liste Alpes-de-Haute-Provence Hautes-Alpes Alpes-Maritimes Bouches-du-Rhône Var Vaucluse
Isabelle Bonnet LO Nathalie Malhole Frédéric Kechra Danièle Bartoli François Roche Renée Defrance Olivier Josué
Sophie Camard EELV-PCF-PG-E! Colette Charriau Thierry Baud Cécile Dumas Nathalie Lefebvre Jean-Laurent Félizia Emmanuel Sérafini
Jean-Marc Governatori AEI Michel François Marcelle Buchlin Jean-Marc Governatori Ahmed Azouaou Olivier Lesage Michel Ricodeau
Cyril Jarny ND Hubert de Pourquery Valérie Mouette Dominique Manigand-Gorzala Remy Duthérage Patrick Boulet Nicolas Stortz
Christophe Castaner PS-MRC-UDE Christophe Castaner Christophe Pierrel Patrick Allemand Christophe Madrolle Cécile Muschotti Christine Lagrange
Christian Estrosi LR-UDI-MoDem Éliane Bareille Chantal Eymeoud Christian Estrosi Renaud Muselier Philippe Vitel Julien Aubert
Daniel Romani UPR Paul-Henri Tartanson Judicaël Rougon Éric Boizet Daniel Romani Nathalie Eymard Murielle Hermier
Noël Chuisano DLF Marie-Anne Baudoui-Maurel Catherine Mellan Gaël Nofri Noël Chuisano Érik Tamburi Didier Gaulon
Marion Maréchal-Le Pen FN Jeannine Douzon Amaury Navaranne Olivier Bettati Stéphane Ravier Marc-Étienne Lansade Marion Maréchal-Le Pen
Jacques Bompard LS Michel Blume Olivier Baudry de Vaux Lydia Schénardi Laurent Comas Michel de Maynard Jacques Bompard

Europe Écologie Les Verts et Front de gauche[modifier | modifier le code]

Entre le 20 et le 24 avril, les adhérents d'Europe Écologie Les Verts votent pour élire un homme et une femme (Jean-Yves Petit et Sophie Camard sont désignés) puis, le 10 mai, le conseil national décide des têtes de liste dans l'ensemble des régions dans le respect de la parité : c'est Sophie Camard qui est choisie pour être la candidate écologiste[5].

Le , il est décidé à l'issue d'un vote qu'EELV mènera une liste autonome du PS lors des régionales[6]. Comme dans d'autres régions, EELV forme finalement une alliance avec le Parti de gauche et Ensemble ![7]. Sophie Camard déclare être également en discussion avec le Parti communiste[8] qui a nommé Jean-Marc Coppola, vice-président sortant de la région, comme chef de file. Finalement, le , une liste commune EELV-Front de gauche est annoncée[9],[10] et présentée le 30 septembre.

Front national[modifier | modifier le code]

Après le retrait de Jean-Marie Le Pen, Marion Maréchal-Le Pen, députée de Vaucluse, est la tête de liste du FN.

Jean-Marie Le Pen, ancien président du Front national et déjà tête de liste en 2010, annonce en qu'il sera la tête de liste du parti[11].

Toutefois, le , il réitère sa phrase selon laquelle les chambres à gaz du génocide des Juifs sont un « détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale »[12]. Sa fille et nouvelle présidente du FN, Marine Le Pen, se déclare « en profond désaccord sur la forme et le fond » mais la polémique se poursuit lorsque Jean-Marie Le Pen lui réplique dans Rivarol, ajoutant des propos sur le maréchal Pétain et s'interrogeant sur l'« attachement réel » de Manuel Valls « à la France » car il est immigré[13].

Finalement, Jean-Marie Le Pen annonce ne pas être candidat et, le , propose la candidature de sa petite-fille députée de Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen[14]. Celle-ci confirme sa candidature le 14 avril, ainsi que Bruno Gollnisch[15]. Ce dernier se retire finalement le et Marion Maréchal est investie le lendemain[16],[17].

En octobre 2015, après avoir un temps menacé de présenter une liste dissidente[18], Jean-Marie Le Pen appelle à voter pour sa petite-fille mais certains soutiens locaux de celui-ci affirment leur intention de rejoindre la liste d'extrême droite conduite par Jacques Bompard[19].

Abel Mestre et Caroline Monnot affirment que Marion Maréchal-Le Pen, « beaucoup moins présente dans les médias que Florian Philippot », « tente avant tout de se construire un fief, une base arrière en Provence-Alpes-Côte d'Azur, sans doute le meilleur moyen d'échapper à l'omnipotence de sa tante »[20]. Au fil des mois, elle obtient le ralliement de plusieurs élus de droite, notamment d'Olivier Bettati, conseiller municipal divers droite à Nice, qui est désigné tête de liste FN dans les Alpes-Maritimes[21], mais aussi de personnalités de la mouvance identitaire[22].

Parti socialiste[modifier | modifier le code]

Michel Vauzelle, président sortant, et Christophe Castaner, tête de liste PS.

Le , Michel Vauzelle, président sortant du conseil régional, annonce qu'il ne se présentera pas à un quatrième mandat[23],[24]. Le , les adhérents du PS de la région votent pour désigner leur tête de liste parmi[25] :

Investiture interne de la tête de liste du PS[26]
Candidats Résultats
%
Christophe Castaner 54,32 %
Patrick Allemand 31,44 %
Elsa Di Meo 14,24 %

C'est donc Christophe Castaner qui est la tête de liste du Parti socialiste.

Le , Christophe Castaner annonce avoir conclu un accord avec le Mouvement républicain et citoyen[27],[28]. Le , Christophe Madrolle du Front démocrate est annoncé comme tête de liste dans les Bouches-du-Rhône[29] dans le cadre d'un accord avec l'Union des démocrates et des écologistes[30]. La liste est également soutenue par le Partit occitan, qui soutenait précédemment EELV[31].

Les Républicains et UDI[modifier | modifier le code]

Christian Estrosi tête de liste pour LR et Renaud Muselier son adjoint.

Parmi les candidats évoqués pour Les Républicains se trouvent initialement Valérie Boyer (députée des Bouches-du-Rhône et maire du Sixième secteur de Marseille), Renaud Muselier, député européen, et Éric Ciotti (député et président du conseil départemental des Alpes-Maritimes)[32],[33]. Ce dernier apporte toutefois son soutien à Christian Estrosi (député des Alpes-Maritimes, maire de Nice et président de la métropole Nice Côte d'Azur)[34].

Dans un communiqué du , l'UMP annonce finalement avoir investi Christian Estrosi[35].

Le , l'UDI désigne Sophie Joissains et Rudy Salles comme « chefs de file » dans le cadre d'une « liste d'union » avec l'UMP[36].

Autres partis[modifier | modifier le code]

Panneaux électoraux.

Le député Jacques Bompard présente une liste d'extrême droite avec son parti, la Ligue du Sud[37], et le soutien du Parti de la France[38].

Isabelle Bonnet est la tête de liste du parti d'extrême-gauche Lutte ouvrière[39].

Noël Chuisano, secrétaire départemental de Debout la France dans les Alpes-de-Haute-Provence, est la tête de liste du parti de Nicolas Dupont-Aignan[40]. Gaël Nofri est la tête de liste départementale pour les Alpes-Maritimes[41].

Jean-Marc Governatori mène une liste de l'Alliance écologiste indépendante.

Cyril Jarny est la tête de liste de Nouvelle Donne[42].

Daniel Romani conduit une liste pour l'Union populaire républicaine[43].

Campagne[modifier | modifier le code]

Premier tour[modifier | modifier le code]

La campagne est marquée par la question du score du Front national et, en particulier, par l'attitude de la gauche qui part divisée et dont les sondages prédisent qu'elle serait distancée au premier tour. Le Premier ministre socialiste Manuel Valls juge qu'il faut « tout faire » pour empêcher le FN de gagner une région jusqu'à évoquer une fusion des listes PS avec celle de droite au second tour[44]. Localement, Christophe Castaner est plus circonspect et dénonce « des gens qui comme Christian Estrosi ont souvent des propos, des thèses, des attitudes qui vont au-delà même du Front national »[45].

Le chef de file des républicains est en effet coutumier de prises de position très à droite, notamment sur l'immigration, les musulmans ou les Roms[46]. Christian Estrosi mène d'ailleurs en partie campagne sur ces thèmes[47], mettant notamment en avant la sécurité[48].

Marion Maréchal-Le Pen mène également campagne sur les questions identitaires et d'immigration, thèmes de prédilection du Front national[49], qui ne sont pas dans la compétence des régions[50]. Elle se prononce pour la fin des subventions régionales au Planning familial, dénonçant une « banalisation de l'avortement »[51]. Mais elle tente également de donner au FN une image plus crédible sur les questions économiques, proposant par exemple de « soutenir les entreprises faisant face à des difficultés de trésorerie passagères » tout en soutenant le développement d'un patriotisme économique régional en donnant la priorité aux entreprises régionales pour les marchés publics[52].

Second tour[modifier | modifier le code]

Propagande électorale dans les boîtes à lettres à Marseille

Pour la campagne du second tour, alors que Marion Maréchal-Le Pen est arrivée largement en tête du premier tour, Christian Estrosi bénéficie du retrait de la liste menée par Christophe Castaner qui appelle à le soutenir pour battre le FN. Le retrait de la liste de gauche eu lieu le soir du premier tour mais suscita plusieurs critiques de militants socialistes[53],[54]. Estrosi met de côté sa campagne du premier tour et choisit de mettre en avant la « Résistance » au parti d'extrême droite en appelant au rassemblement[55]. Il propose notamment la mise en place d'un organe de concertation afin que les listes qui se sont retirées après le premier tour puissent être représentées à la région.

Sondages[modifier | modifier le code]

La marge d'erreur de ces sondages est de 4,5 % pour 500 personnes interrogées, 3,2 % pour 1000, 2,2 % pour 2000 et 1,6 % pour 4000[56].

Premier tour[modifier | modifier le code]

Institut Date Échantillon LO PCF-PG-E! EELV ND PS-PRG AEI MoDem LR-UDI DLF UPR FN LS
Bonnet Coppola Camard Jarny Castaner Governatori Estrosi Chuisano Romani Maréchal-Le Pen Bompard
Ipsos 20 au 29 novembre 1 733 1 7,5 (Camard) 1 16 1,5 30 (Estrosi) 2 0,5 40 0,5
Ifop 25 au 27 novembre 907 0,5 8 (Camard) 2 18 1,5 29 (Estrosi) 1,5 <0,5 39 0,5
BVA 17 au 23 novembre 2015 808 1 8 (Camard) 0,5 16 2 28 (Estrosi) 1 0,5 42 1
Ipsos 19 au 21 novembre 830 1 8 (Camard) 1 16 1 30 (Estrosi) 2 0,5 40 0,5
Ifop 17 au 20 novembre 919 0,5 8,5 (Camard) 2 19 1 30 (Estrosi) 1,5 - 37 0,5
Ifop 13 au 17 octobre 2015 915 0,5 11,5 (Camard) 1,5 18 - 32 (Estrosi) 1,5 - 34 1 %
Opinionway 10 au 12 novembre 2015 833 1 8 (Camard) 1 18 2 31 (Estrosi) 2 - 37 -
Odoxa 12 au 16 octobre 2015 927 1,5 10 (Camard) 2 18 - 30 (Estrosi) 2 0,5 35 1
BVA 6 au 15 octobre 2015 798 1 10 (Camard) 2 16 - 32 (Estrosi) 2 - 36 1
Ifop 23 au 26 juin 2015 905 1 7 7 - 17 - 5 29 2 - 32 -

Second tour[modifier | modifier le code]

Institut Date Échantillon PS-PRG-EELV-PCF LR-UDI-MoDem FN
Castaner Estrosi Maréchal-Le Pen
BVA 8 au 10 décembre 2015 828 - 51 49
Ifop 8 au 9 décembre 2015 1 182 - 52 48
Harris Interactive 7 au 9 décembre 2015 1 000 - 51 49
TNS Sofres 7 au 8 décembre 2015 803 - 54 46
Odoxa 6 au 8 décembre 2015 1 299 - 52 48
Ipsos 20 au 29 novembre 2015 1 733 25 34 41
Ifop 25 au 27 novembre 2015 907 27 34 39
Ipsos 19 au 21 novembre 2015 830 25 34 41
BVA 17 au 23 novembre 2015 808 25 32 43
- 50 50
Ifop 17 au 20 novembre 2015 919 29 33 38
Opinonway 10 au 12 novembre 2015 833 27 35 38
43 - 57
- 52 48
Ifop 13 au 17 octobre 2015 915 28 36 36
Odoxa 12 au 16 octobre 2015 927 29 34 37
BVA 6 au 15 octobre 2015 798 27 36 37
Ifop 23 au 26 juin 2015 905 32 35 33

Résultats[modifier | modifier le code]

Au premier tour, le liste Front national arrive largement en tête avec 40,6 % des voix. Marion Maréchal-Le Pen réalise en Provence-Alpes-Côte d'Azur le second meilleur score national du FN lors de ce premier tour, après celui de Marine Le Pen en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Il s'agit également du meilleur score du FN réalisé en PACA, qui correspond selon le chercheur Joël Gombin à un « élargissement de l’électorat » du parti d'extrême droite[57].

La liste d'union de la droite et du centre de Christian Estrosi arrive deuxième avec 26,5 % des voix, un score identique à la liste UMP-NC en 2010. La liste PS réalise quant à elle 16,6 % des voix, soit 10 points de moins qu'en 2010. Ce résultat pousse Christophe Castaner à retirer sa liste pour le second tour, conformément à la décision prise par le bureau national du PS. La liste EELV-FG recueille 6,5 % des voix, soit un recul de 10 points par rapport au score cumulé des écologistes et du Front de gauche en 2010.

Au second tour, dans un contexte de participation en forte hausse, la liste FN de Marion Maréchal-Le Pen progresse de plus de 160 000 voix mais la liste LR-UDI de Christian Estrosi — soutenue explicitement par le PS alors qu'EELV et le Front de gauche appellent à battre le FN[58] — réussit à la devancer de près de presque 10 points. Avec plus de 45 % des voix, Marion Maréchal réalise toutefois le meilleur score du FN lors d'une élection régionale.

Résultats régionaux[modifier | modifier le code]

Résultats des élections régionales de 2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Tête
de liste
Liste Premier tour[59] Second tour Sièges +/-
Voix % Voix %
Marion Maréchal-Le Pen FN 719 716 40,55 886 147 45,22 42 en augmentation 21
Christian Estrosi LR-UDI-MoDem 469 882 26,48 1 073 485 54,78 81 en augmentation 51
Christophe Castaner PS-PRG-MRC-UDE[28] 294 396 16,59 Retrait 0 en diminution 72
Sophie Camard EELV-PCF-PG-E! 116 125 6,54 0
Jean-Marc Governatori AEI 71 896 4,05 0 en stagnation
Noël Chuisano DLF 34 599 1,95 0 en stagnation
Isabelle Bonnet[60] LO 26 278 1,48 0 en stagnation
Jacques Bompard[61] LS-PDF-BI 19 889 1,12 0 en stagnation
Cyril Jarny[62] ND 11 275 0,64 0 en stagnation
Daniel Romani[63] UPR 10 752 0,61 0 en stagnation
Suffrages exprimés 1 774 808 96,93 1 959 632 92,17
Votes blancs 35 938 1,97 115 046 5,42
Votes nuls 20 261 1,09 51 388 2,41
Total 1 831 007 100 2 126 066 100 123 en stagnation
Abstentions 1 694 271 48,06 1 399 209 39,69
Inscrits / Participation 3 525 278 51,94 3 525 275 60,31

Par département[modifier | modifier le code]

Alpes-de-Haute-Provence[modifier | modifier le code]

Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # %
Jeannine Douzon FN 24 083 34,91 30 370 44,06 1
Eliane Barreille LR-UDI-MoDem 13 158 19,07 38 551 55,94 3
Christophe Castaner PS-PRG-MRC-UDE 20 467 29,67 Retrait
Colette Charriau EELV-PCF-PG-E! 5 127 7,43
Michel François AEI 2 367 3,43
Marie-Anne Baudoui-Maurel DLF 1 447 2,10
Nathalie Malhole LO 1 035 1,50
Michel Blume LS-PDF 478 0,69
Hubert De Pourquery ND 454 0,66
Paul-Henri Tartanson UPR 370 0,54
Inscrits 125 778 100,00 125 774 100,00  
Abstentions 54 170 43,07 47 004 37,37
Votants 71 608 56,93 78 770 62,63
Blancs 1 493 2,08 6 390 8,11
Nuls 1 129 1,58 3 459 4,39
Exprimés 68 986 96,34 68 921 87,50

* Président sortant

Hautes-Alpes[modifier | modifier le code]

Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # %
Amaury Navarranne FN 19 250 32,58 23 341 38,77 1
Chantal Eymeoud UDI-LR-MoDem 14 500 24,54 36 858 61,23 3
Christophe Pierrel PS-PRG-MRC-UDE 13 597 23,01 Retrait
Thierry Baud EELV-PCF-PG-E! 5 569 9,43
Marcelle Buchlin AEI 2 617 4,43
Catherine Mellan DLF 1 192 2,02
Frédéric Kechra LO 934 1,58
Olivier Baudry de Vaux LS-PDF 513 0,87
Valérie Mouette ND 499 0,84
Judicaël Rougon UPR 411 0,70
Inscrits 108 920 100,00 108 915 100,00  
Abstentions 47 187 43,32 39 585 36,34
Votants 61 733 56,68 69 330 63,66
Blancs 1 669 2,70 6 336 9,14
Nuls 982 1,59 2 795 4,03
Exprimés 59 082 95,71 60 199 86,83

* Président sortant

Alpes-Maritimes[modifier | modifier le code]

Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # %
Christian Estrosi LR-UDI-MoDem 148 835 37,91 258 975 58,58 19
Olivier Bettati FN 148 802 37,90 183 088 41,42 9
Patrick Allemand PS-PRG-MRC-UDE 47 481 12,09 Retrait
Cécile Dumas PCF-PG-E!-EELV 16 961 4,32
Jean-Marc Governatori AEI 14 562 3,71
Gaël Nofri DLF 6 933 1,77
Danièle Bartoli LO 3 881 0,99
Lydia Schénardi LS-PDF 1 700 0,49
Dominique Manigand Gorzala ND 1 932 0,43
Eric Boizet UPR 1 537 0,39
Inscrits 761 575 100,00 761 579 100,00  
Abstentions 358 915 47,13 292 828 38,45
Votants 402 660 52,87 468 751 61,55
Blancs 6 261 1,55 18 901 4,03
Nuls 3 775 0,94 7 787 1,66
Exprimés 392 624 97,51 442 063 94,31

* Président sortant

Bouches-du-Rhône[modifier | modifier le code]

Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # %
Stéphane Ravier FN 259 612 39,87 320 802 43,97 16
Renaud Muselier LR-UDI-MoDem 147 352 22,63 408 854 56,03 31
Christophe Madrolle UDE-PS-PRG-MRC 121 344 18,63 Retrait
Nathalie Lefebvre PCF-PG-E!-EELV 56 939 8,74
Ahmed Azouaou AEI 27 113 4,16
Noël Chuisano DLF 13 267 2,04
François Roche LO 11 819 1,81
Laurent Comas LS-PDF 4 943 0,76
Rémy Dutherage ND 4 541 0,70
Daniel Romani UPR 4 295 0,66
Inscrits 1 350 579 100,00 1 350 551 100,00  
Abstentions 677 668 50,18 555 783 41,15
Votants 672 911 49,82 794 768 58,85
Blancs 14 123 2,10 45 025 5,67
Nuls 7 563 1,12 20 087 2,53
Exprimés 651 225 96,78 729 656 91,81

* Président sortant

Var[modifier | modifier le code]

Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # %
Marc-Étienne Lansade FN 175 115 44,57 212 726 49,14 10
Philippe Vitel LR-UDI-MoDem 108 364 27,58 220 194 50,86 17
Cécile Muschotti PS-PRG-MRC-UDE 53 164 13,53 Retrait
Jean-Laurent Félizia EELV-PCF-PG-E! 18 470 4,70
Olivier Lesage AEI 16 147 4,11
Erik Tamburi DLF 8 106 2,06
Renée Defrance LO 5 287 1,35
Michel de Maynard LS-PDF 3 515 0,89
Nathalie Eymard UPR 2 615 0,67
Patrick Boulet ND 2 133 0,54
Inscrits 780 011 100,00 780 002 100,00  
Abstentions 375 446 48,13 313 869 40,24
Votants 404 565 51,87 466 133 59,76
Blancs 7 502 1,85 22 522 4,83
Nuls 4 147 1,03 10 691 2,29
Exprimés 392 916 97,12 432 920 92,87

* Président sortant

Vaucluse[modifier | modifier le code]

Tête
de liste
Liste Premier tour Second tour Sièges
# % # %
Marion Maréchal-Le Pen FN 92 884 44,23 115 820 51,28 5
Julien Aubert LR-UDI-MoDem 37 675 17,94 110 053 48,72 8
Christine Lagrange PS-PRG-MRC-UDE 38 345 18,26 Retrait
Emmanuel Serafini EELV-PCF-PG-E! 13 059 6,22
Michel Ricodeau AEI 9 095 4,33
Jacques Bompard LS-PDF 8 740 4,16
Didier Gaulon DLF 3 655 1,74
Olivier Josué LO 3 323 1,58
Nicolas Stortz ND 1 717 0,82
Muriel Hermier UPR 1 524 0,73
Inscrits 398 416 100,00 398 454 100,00  
Abstentions 180 901 45,41 150 140 37,68
Votants 217 515 54,59 248 314 62,32
Blancs 5 060 2,33 15 872 6,39
Nuls 2 438 1,12 6 569 2,65
Exprimés 210 017 96,55 225 873 90,96

* Président sortant

Composition du conseil régional[modifier | modifier le code]

Liste Parti 04 05 06 13 83 84 Total
Christian Estrosi LR 2 2 14 17 14 6
55  /  123
UDI 3 6 3 1
13  /  123
DVD 1 1 1 6
9  /  123
MoDem 1 2 1
4  /  123
Marion Maréchal-Le Pen FN 1 1 9 16 10 5
42  /  123

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Art. L336 du Code électoral.
  2. a b c et d Art. L338 du Code électoral.
  3. Art. L346 du Code électoral.
  4. Art. L338-1 du Code électoral.
  5. « Régionales 2015 : Tête de liste EELV, pour une Région Coopérative », sur Carnets d'élue en Région Provence Alpes Cote d'Azur, (consulté le ).
  6. « Régionales : une liste autonome pour EELV », sur LaProvence.com, (consulté le ).
  7. « Rencontre avec Sophie Camard, tête de liste d’EELV aux élections régionales de 2015 », sur paca.eelv.fr (consulté le ).
  8. « Med’in Marseille - Rencontre avec Sophie Camard, tête de liste d’EELV aux élections régionales de 2015 », sur med-in-marseille.info (consulté le ).
  9. « Accord entre le Front de gauche et EELV pour les régionales en PACA », sur France Bleu, .
  10. « Régionales : EELV et Front de Gauche scellent l’union en Paca », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  11. « Pas de trêve qui tienne pour le FN », sur Libération, .
  12. « « Détail de l’histoire » : Marine Le Pen en « désaccord profond » avec son père », sur Le Monde, .
  13. « Jean-Marie Le Pen réplique à sa fille dans « Rivarol » », sur Le Monde, .
  14. « Jean-Marie Le Pen renonce à être tête de liste en PACA aux régionales », sur lemonde.fr, .
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  19. « Régionales PACA: Jean-Marie Le Pen se rallie à sa petite-fille », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
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  21. Olivier Faye, « Régionales : un ancien adjoint d’Estrosi investi tête de liste du FN dans les Alpes-Maritimes », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
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  31. « Région Paca : Le "Partit Occitan" soutient C.Castaner », sur Alpes 1, .
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  34. « PACA: Ciotti appelle à la candidature d'Estrosi », sur L'Opinion, .
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  54. « Paca : les socialistes de Briançon renvoient leur carte après le retrait de Castaner », sur Le Figaro,
  55. « Christian Estrosi, la victoire en flippant », sur Marsactu, .
  56. Quelle est la marge d’erreur d’un sondage ?.
  57. « On est bien face à un élargissement de l’électorat FN », sur Marsactu, .
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  61. « Régionales : Jacques Bompard va présenter une liste concurrente d'extrême droite », sur liberation.fr.
  62. La Marseillaise, « Cyril Jarny tête de liste Nouvelle Donne en Paca - Journal La Marseillaise », sur lamarseillaise.fr.
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Lien externe[modifier | modifier le code]