Vermand — Wikipédia

Vermand
Vermand
La mairie.
Blason de Vermand
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Saint-Quentin
Intercommunalité CC du Pays du Vermandois
Maire
Mandat
Jean-Pierre Boniface
2020-2026
Code postal 02490
Code commune 02785
Démographie
Gentilé Vermandois [1]
Population
municipale
1 101 hab. (2021 en augmentation de 2,04 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 52′ 36″ nord, 3° 09′ 02″ est
Altitude 95 m
Superficie 15,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Quentin-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vermand
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Vermand
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Vermand
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Vermand
Liens
Site web http://www.vermand.fr

Vermand est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Vermandois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap.
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.
Carte topographique.
Avec les communes environnantes.
Avec les communes environnantes.
Vue de la commune.
Vue de la commune.
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes ; 5 : vue de la commune.

Vermand est un bourg picard, qui fut au haut Moyen Âge la capitale du Vermandois, auquel il a donné son nom.

Il est situé à 11 km au nord-ouest de Saint-Quentin, 16 km au sud-est de Péronne et à 33 km au sud de Cambrai, et est traversé par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029), qui contourne le secteur urbanisé de la commune.

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Vermand
Bernes Vendelles
Pœuilly Vermand Maissemy
Caulaincourt Attilly Holnon

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par les multiples bras de l'Omignon, un affluent en rive droite du fleuve côtier picard la Somme, ainsi que par ses étangs et zones humides.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Clercs à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 683,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vermand est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,8 %), forêts (7,8 %), zones urbanisées (6,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[14].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première mention connue de Vermand remonte à 1131 sous la forme Virmandi[15] ; Viromandis ; Castrum Viromandensium ; Vermant (1160) ; Vermans (1200) ; In territorio de Vermando (1222) ; Sainte-Marguerite-de-Vermand (1672)[16].

Ce nom provient de celui de la tribu gauloise des Viromanduens dont l'oppidum de Vermand était très certainement le chef-lieu avant la conquête romaine. Remplacée par Augusta Viromanduorum, c'est-à-dire l'Auguste des Viromanduens (actuelle Saint-Quentin), fondée au Ier siècle et nommée ainsi en l'honneur d'Auguste, premier empereur romain. Vermand redevient probablement la capitale pour un moment au IVe siècle, à la suite de la ruine de Saint-Quentin. C'est la période où le nom initial de la civitas est remplacé par celui du peuple (c.f. Lutecia des Parisii > Paris). On ignore l'ancien nom que devait porter Vermand avant la substitution.

Frise avec légionnaires du camp de Vermand, 1877, dessin de Édouard Fleury.

Les Viromanduens ont également laissé leur nom au Vermandois et à Vermandovillers dans la Somme, ainsi qu'à Villemandeur dans le Loiret[17].

On reconnait dans le nom des Viromandui les termes gaulois viro et mandus. Ce dernier signifie cheval, poney, mais le premier a deux sens différents : homme ou vrai[18]. Les Viromandui sont donc soit les hommes-chevaux (les Centaures), soit les vrais-chevaux. Le premier sens semble plus vraisemblable pour le nom d'un peuple, d'autant que le thème des chevaux à tête humaine est très fréquent chez les Celtes (notamment sur les monnaies de l'ouest de la Gaule)[19], avec une référence guerrière très probable.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Panneau informatif présentant l'oppidum.

À l'époque de la conquête romaine, les Gaulois de la région se nommaient les Viromandui qui appartenaient au groupe des Belgae, les Belges. Ceux-ci étaient issus d'une vague d'immigration celte du IIIe siècle avant notre ère et étaient principalement installés dans le Nord de la Gaule. César signale la combativité et la bravoure des Belges. Il affronte la coalition des Nerviens (Bavay - Hainaut), Atrebates et Viromanduens près de la rivière Sabis (localisation discutée), au cours d'une bataille difficile où les Romains finirent par l'emporter.

L'oppidum de Vermand est le seul qui soit connu pour les Viromanduens. Sur le panneau informatif ci-contre, les quelques marches visibles en arrière-plan et le pignon de la maison derrière le talus permettent une estimation de sa hauteur. Il semble probable qu'il constituait leur place forte principale. En tout cas, c'était vraisemblablement le chef-lieu de ce peuple dans les années qui suivirent la conquête, jusqu'à la fondation d'un nouveau chef-lieu à Saint-Quentin : Augusta Viromanduorum.

Ce changement n'empêcha pas le développement à Vermand d'un vicus gallo-romaine prospère, centre d'une importante production de poterie[20]. Un grand ensemble religieux comprenant plusieurs temples a été révélé par les prospections aériennes à Marteville.

Au Bas-Empire, à la fin du IIIe ou au début du IVe siècle, il semble que Vermand soit redevenue le chef-lieu des Viromandui, en raison de la ruine d'Augusta[21]. C'est ce qui explique son nom qui signifie « chez les Viromandui » (formé sur le nom du peuple, à l'ablatif pluriel, à sens locatif, cas de la langue indo-européenne qui survivait encore dans le latin). À cette époque, beaucoup de chefs-lieux changèrent de nom : ils prirent celui du peuple dont ils étaient la ville principale. Il est donc probable que les premiers évêques du Vermandois résidaient dans cette ville avant le transfert du siège épiscopal à Noyon au VIe siècle.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'église en 1869.
Dessin de Joachim Malézieux (1851-1906).

Le sort de Vermand durant l'époque mérovingienne n'est pas établi avec certitude : restait-elle la capitale du Vermandois, ou Saint-Quentin, qui bénéficiait du pèlerinage sur le tombeau de son célèbre martyr, l'avait-elle déjà supplantée ? Au IXe siècle, la situation s'éclaire : les comtes de Vermandois résident à Saint-Quentin et Vermand a perdu toute importance. Ce n'est plus qu'un village.

Toutefois, à cette époque, elle conserve une certaine importance : son école est une des rares citées par Grégoire de Tours[22].

Au IXe siècle, une communauté religieuse est installée par l'évêque de Noyon ; au XIIe siècle, elle devient l'abbaye de Vermand, de l'ordre des Prémontrés, supprimée à la Révolution.

La seigneurie était partagée principalement entre les évêques de Noyon et les comtes de Vermandois (puis le roi de France, qui la céda en 1291 au chapitre de Saint-Quentin).

Autrefois, il existait un pèlerinage à saint Blaise pour les maux de gorge.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Aux XVIe et XVIIe siècles, les Espagnols envahirent le Nord de la France. Le Vermandois connut une période d'instabilité avec le passages des armées françaises et espagnoles.

Carte de Cassini[modifier | modifier le code]

Carte de Cassini du secteur vers 1750.


La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Vermand était une paroisse située sur la rive droite de l'Omignon.
Des étangs ont été aménagés sur la rivière grâce a des barrages pour permettre la pêche. L'ancien moulin à eau, siège actuel du musée, était en activité à l'époque dans le bas du village.
L'abbaye des moines bénédictins, fondée au VIIIe siècle et qui fut détruite à la Révolution française, est représentée sur la carte.
Les trois hameaux de la commune, Villecholes, Bihécourt et Soyécourt (Soyaucourt) figurent sur cette carte ainsi que trois moulins à vent en bois aujourd'hui disparus.
La route pavée venant de Saint-Quentin s'arrêtait alors au niveau de l'abbaye. Elle fut prolongée par la suite au nord du village pour rejoindre celle allant vers Amiens.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle, arrivée du chemin de fer[modifier | modifier le code]

De 1880 à 1970, Vermand comptait deux gares ; celle de Bihécourt, qui est de nos jours une habitation, et celle située rue de la Gare dans le hameau de Marteville et qui est aujourd'hui à l'état d'abandon. Elles étaient situées sur la ligne de chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin, qu'on dénommait en picard « 'ch'tiot Vélu », qui appartenait à la Compagnie des Chemins de fer du Nord. Ouverte en 1880, cette ligne a fonctionné jusqu'au pour le trafic voyageurs et au pour le fret.

À une époque où le chemin de fer était le seul moyen collectif rapide de déplacement, cette gare était très utilisée par les habitants pour se rendre à Roisel ou Saint-Quentin et servait aussi au transport de marchandises, notamment des betteraves jusqu'à la râperie de Montigny.

La guerre de 1914-1918[modifier | modifier le code]

Le , moins d'un mois après la déclaration de guerre, Vermand voit l’arrivée des premiers Allemands[23] après la retraite de l'armée française. Un grand nombre de Vermandois fuient devant l’ennemi, mais reviennent chez eux quelques jours plus tard.

Pendant 30 mois, le village se trouve en arrière du front allemand qui est stabilisé à une vingtaine de kilomètres à l'ouest, vers Péronne. Pendant cette période, les habitants connaissent la dure loi des occupants. Vermand est classé « zone des armées », une kommandantur s'installe en novembre 1914. Des milliers d'Allemands passeront ou s'installeront à Vermand, logeant chez l'habitant ou dans les édifices publics. Métaux, cuivres, argenterie, matelas, armes, céréales, animaux, tout est réquisitionné par l'occupant. Des arrêtés de la kommandantur obligent, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, la population à fournir sous peine de sanctions : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. La commune doit verser 9 500 F tous les trois mois comme impôt de guerre. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien. Voici des extraits d'un arrêté de la kommandantur d'Holnon valable pour 25 communes de la région : « Holnon le 22 juillet 1915. Tous les ouvriers et les femmes et les enfants de quinze ans sont obligés de faire travaux des champs tous les jours aussi dimanche de quatre heures du matin jusque huit heures du soir… Après la récolte les fainéants seront emprisonnés six mois. Les femmes fainéantes seront exilées à Holnon pour travailler. Après la récolte, les femmes seront emprisonnées six mois… Les enfants fainéants seront punis de coups de bâton. De plus le commandant réserve de punir les ouvriers fainéants de vingt coups de bâton tous les jours… Les ouvriers de la commune Vendelles sont punis sévèrement[24] ».

En février 1917, le général Hindenburg décide de créer une ligne défense à l'arrière du front ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages devaient être détruits pour ne pas servir d'abris aux troupes franco-anglaises. Le 15 février, les habitants furent conduits à la gare de Vermand, installés dans des wagons à bestiaux, emmenés à Saint-Quentin et dispersés dans des lieux occupés, jusqu'en Belgique. En mars 1917, avant le retrait des troupes allemandes sur la ligne Hindenburg, le long du canal de Saint-Quentin, toutes les maisons sont pillées et incendiées, le village est détruit. L'église, la mairie, les écoles et toutes les habitations sont dynamités et les arbres sciés à 1 m de hauteur

Le village est pris le par les troupes britanniques[25], mais par la suite, il change plusieurs fois de camp : ce n'est que le que Vermand est définitivement libérée par les Britanniques[26].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[27]. Après l'Armistice, nombre d'habitants ne reviennent pas s'installer à Vermand, mais, grâce aux indemnités pour dommages de guerre, commencent une nouvelle vie en d'autres lieux. Pour les autres commence une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes. De 1 224 habitants en 1911, Vermand n'en comptait plus que 988 en 1921.

Le , vu les souffrances endurées par la population pendant les trois années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune se voit décerner la Croix de guerre 1914-1918[28]..

Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 36 soldats de Vermand morts pour la France et de 7 civils[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne[30].

Elle était depuis 1790 le chef-lieu du canton de Vermand[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Quentin-1[30]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne[32].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Vermand est membre de la communauté de communes du Pays du Vermandois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Il est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1876 après 1877 Émile Désiré Célestin Baquet[34]    
avant 1954[35]   Arthur Leclanc    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Hervé Pinchon    
mars 2008[36] En cours
(au 27 février 2021)
Jean-Pierre Boniface LR Agriculteur
conseiller départemental de Saint-Quentin-1 (2015 → 2021[37])
Réélu pour le mandat 2020-2026[38],[39]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

Une association de jardins ouvriers permet depuis l'après-guerre aux habitants de disposer de parcelles à cultiver[40].

La commune a offert en 2019 aux habitants des poules, leur permettant de réduire l'importance des déchets alimentaires et de disposer d’œufs frais[41].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

En 2021, la commune comptait 1 101 habitants[Note 4], en augmentation de 2,04 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0009691 1251 1121 2001 2771 2551 2781 286
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3121 3461 3021 2381 2471 2501 2641 2691 265
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2351 2701 2249881 1951 0641 0829521 029
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9981 1351 1651 1631 1181 0691 0441 0361 076
2018 2021 - - - - - - -
1 0971 101-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique concentré qui regroupe 8 communes (Vermand, Attilly, Le Verguier, Jeancourt, Vendelles, Maissemy, Pontru, Pontruet) dans une école située à Vermand et dotée en 2020-2021 de dix classes de la maternelle au CM2[45],[46] ainsi qu'une cantine[47]. Ils continuent leur scolarité au collège Marcel-Pagnol, construit au début des années 1970, qui accueille en 2019-2020 335 élèves et qui est en rénovation en 2020-2021[48],[49].

Pour les tout petits, l'intercommunalité a mis en place en 2018 un espace multi-accueil, la Grenouille Verte, qui accueille des enfants de deux mois et demis à trois ans[50].

Culture[modifier | modifier le code]

La commune dispose notamment dune médiathèque[51] et d'une école de musique intercommunale[52].

Sports[modifier | modifier le code]

A Vermand se trouvent notamment une école de football, un judo-club[53], un club cycliste[54] et un centre équestre[55].

Un city-stade a été aménagé en 2019 près de la structure petite enfance La Grenouille Verte et de la salle des fêtes municipale[56].

Économie[modifier | modifier le code]

Un marché fermier organisé par la communauté de communes du Pays du Vermandois se tient à Vermand une fois par mois, le vendredi après-midi de mai à octobre[57],[58].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Site néolithique[modifier | modifier le code]

Site archéologique, Groupe de Villeneuve-Saint-Germain, Néolithique ancien[59].

Atelier de taille de bifaces acheuléens ;

Camp romain[modifier | modifier le code]

Camp romain classé monument historique en 1840[60], Oppidum des Viromanduens, propriété de la commune : enceinte de type éperon barré, protégée par une levée de terre datant de l'âge du fer réoccupé pendant l'Empire romain (visitable).

Autres sites gallo-romains[modifier | modifier le code]

  • Ville romaine, ateliers de potiers ;
  • Ancienne voie romaine dite chaussée Brunehaut ;
  • Quartier culturel de Marteville : plusieurs temples et nombreux bâtiments ;
  • Plusieurs cimetières du Bas-Empire (plus de 800 tombes fouillées), avec riche sépulture d'un chef d'auxiliaires germaniques [1] (fin IVe - début Ve siècle).

Musée du Vermandois[modifier | modifier le code]

Le Musée du Vermandois dans l'ancien moulin dont les origines remontent au XIIe siècle[61]. Collections :

  • collections de minéralogie, de paléontologie et de préhistoire ;
  • collection archéologique avec les objets mis au jour dans une nécropole datant de la fin du IVe siècle sur le territoire de Marteville et de Vermand ;
  • collection d'art religieux : avec des habits sacerdotaux, des objets de culte et de piété : baptême, communion solennelle, autel...
  • collection d'uniformes de soldats, officiers et civils, de 1870 à nos jours ;
  • reconstitution de métiers d'antan : ateliers du maréchal-ferrant, du menuisier, du forgeron...

Église Sainte-Marguerite[modifier | modifier le code]

Église Sainte-Marguerite, reconstruite après la Première Guerre mondiale[62]. Elle contient des fonts baptismaux du XIIe siècle[63] ainsi que des vitraux de Paul Charavel[64],[65].

Autres monuments religieux[modifier | modifier le code]

  • Chapelle des Saints-Cœurs-de-Jésus-et-de-Marie à Villecholles.
  • Chapelle Saint-Blaise, qui datait au moins du XVIIe siècle et a été détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle a été reconstruite à l’identique par les soins de madame Saudry-Trocmé, et fut bénie en 1928[66].
  • Croix de chemin.
  • Le petit monastère des sœurs clarisses, qui accueille en 2020 six sœurs[67].

Monuments aux morts et cimetières militaires[modifier | modifier le code]

  • Monument aux morts de 1870.
  • Monument aux morts de 1914-1918 et 1939-1945.
  • Monument des guerres d'Algérie 1952-1962.
  • Petit carré militaire français au cimetière communal.
  • Vermand Communal Cemetery, le carré militaire britannique entretenu par la Commonwealth War Graves Commission, avec les tombes de plus de quarante soldats britanniques.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Eugène Rigaut, homme politique né le à Vermand (Aisne) et décédé le à Paris.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Vermand Blason
Échiqueté d'or et d'azur ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[68].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Devise
Civitas viromandis
Détails
Armes des comtes de Vermandois auxquelles fut ajouté, après la bataille de Bouvines et l'annexion du Vermandois au domaine royal en 1215, un chef de France ancien (semé de lys) qui devint en 1376 un chef de France moderne, qui est la forme actuelle.

Adopté par la municipalité.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Coquelle, La mémoire de Vermand, 2 t., Alençon : Dalmanio, 1985 et 1989, (BNF 34303379).
  • Jacques Coquelle, Vermand et Vermandois dans les siècles des siècles : l'album des millénaires : deux millénaires d'histoire en plus de 700 illustrations, Amiens, J. Coquelle, , 427 p. (BNF 38975155).
  • Jacques Coquelle, Livre d'or, livre de larmes, Vermand à travers les guerres, Paris, J. Coquelle, 2014 pages totales=173 (BNF 43903954).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Aisne », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Les horaires des lignes » Lignes du réseau Trans'80 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur trans80.hautsdefrance.fr).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Vermand et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Quentin - Roupy » (commune de Fontaine-lès-Clercs) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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