Théodore de Lameth — Wikipédia

Alexandre Théodore Victor de Lameth
Théodore de Lameth

Naissance
Paris
Décès (à 98 ans)
Osny (Val-d'Oise)
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de camp
Années de service 17711815
Hommages Officier de la Légion d'honneur
Autres fonctions Député du Jura
Député de la Somme
Famille Famille de Lameth
Tombe des frères Lameth au cimetière du Père-Lachaise.

Alexandre-Théodore-Victor de Lameth[1], dit Théodore de Lameth[2] né à Paris, paroisse Saint Sulpice, le et mort au château de Busagny (Osny, Val-d'Oise) le , est un général et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Théodore de Lameth est issu d'une très ancienne famille de noblesse d'épée dont l'origine connue remonte au XIIIe siècle. Antoine Ier de Lameth, premier écuyer de Charles le Téméraire, se mit au service du roi de France après la mort de ce dernier, en 1477. Il devint conseiller et chambellan de Louis XI. Il avait épousé, en 1460, Jacqueline d'Hénencourt. La seigneurie d'Hénencourt passa ainsi à la famille de Lameth.

Il est le fils de Louis Charles, comte de Lameth, mestre de camp d'un régiment de cavalerie de son nom, et de Marie-Thérèse de Broglie. Cette dernière est la fille de François Marie de Broglie, 1er duc de Broglie, maréchal de France.

Théodore de Lameth a deux frères puînés, Charles et Alexandre, et un frère aîné, Augustin.

Resté célibataire, il est sans descendance.

Avant la Révolution[modifier | modifier le code]

Comme ses frères, il a pour précepteur l'abbé Jean-Baptiste Massieu, futur conventionnel et régicide.

Il participe à la guerre d'Indépendance américaine et devient officier de marine[Quand ?]. À son retour en France, il devient colonel du régiment de cavalerie Royal-Étranger.

Sous la Révolution[modifier | modifier le code]

D'une nature plus pondérée que ses frères, il se tient au début à l'écart de la Révolution. Malgré cela, il se fait élire député à l'Assemblée législative en 1791 par le département du Jura, où il siége à droite. Il défend de toutes ses forces la monarchie et il fait partie des sept députés qui votent contre la déclaration de guerre à l'Autriche en . Il proteste contre les massacres de Septembre 1792. Il est relevé de son commandement de général le . Décrété d'arrestation, Théodore de Lameth s'enfuit en Suisse.

Sous le Consulat et le Premier Empire[modifier | modifier le code]

Rentré en France après le Coup d'État du 18 brumaire an VIII ( ), il ne brigue aucune fonction, sauf son élection à la Chambre des Cent-Jours par le département de la Somme en 1815.

Sous la Restauration[modifier | modifier le code]

Sous la Restauration, il reste à l'écart de toute vie politique.

Plus réaliste que ses deux jeunes frères, Théodore de Lameth comprit rapidement qu'en sapant la monarchie, la noblesse se condamnait elle-même à une mort politique certaine.

Il est enterré dans la 28e division du cimetière du Père-Lachaise.

Ecrits[modifier | modifier le code]

  • Mémoires, publiés avec introduction et notes par Eugène Welvert, 1913, Paris, Fontemoing, XXIII-329 pages, lire en ligne
  • Notes et Souvenirs, publiés par Eugène Welvert, 1914, Paris, Fontemoing, VI-445 pages ;
  • Observations relatives à des notices qui se trouvent dans la biographie universelle sur ses frères Charles et Alexandre, 1843, Paris, 76 pages.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Six 1934, p. 46.
  2. Son frère Alexandre porte les mêmes prénoms que lui.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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