Séranon — Wikipédia

Séranon
Séranon
Vue du village depuis la route Napoléon.
Blason de Séranon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Grasse
Maire
Mandat
Claude Bompar
2020-2026
Code postal 06750
Code commune 06134
Démographie
Gentilé Séranonnais
Population
municipale
535 hab. (2021 en augmentation de 9,86 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 30″ nord, 6° 42′ 08″ est
Altitude Min. 1 018 m
Max. 1 712 m
Superficie 23,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Grasse-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Séranon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Séranon
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Voir sur la carte topographique des Alpes-Maritimes
Séranon
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Séranon
Liens
Site web www.seranon.fr

Séranon est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Séranonnaises et les Séranonnais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune membre du Parc naturel régional des Préalpes d'Azur, desservie par la route Napoléon (RN 85), au centre d’une région touristique, 57 km de Cannes, 40 km de Grasse (la cité des Parfums).

Hameaux de la commune[modifier | modifier le code]

  • Rouaine
  • La Clue
  • Bas Asinas
  • Haut Asinas
  • Le Village
  • La Grange de Verdet
  • Aco de Caille
  • Villaute
  • La Doire
  • Les Baux
  • Le Logis du Pin

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Sommets environnants :

Sismicité[modifier | modifier le code]

La commune se situe en zone de sismicité moyenne[1],[2].

Hydrographie et eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

  • rivière l'Artuby ;
  • ruisseau le rieu tort ;
  • ravin de la péguière ;
  • vallon des roumariniers ;
  • torrent des bonnes fonts.

Séranon dispose de deux stations d'épuration :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Mas », sur la commune du Mas à 15 km à vol d'oiseau[8], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 236,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 32,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Séranon est une commune rurale[Note 2],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,1 %), prairies (6,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[19].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Commune desservie par la route national 85 entre Saint-Vallier-de-Thiey 26 km et La Martre 11 km.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Village desservi par la ligne 40 du réseau Sillages[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Séranon (castellis Saranonis, cité en 1060) est issu d’une base oronymique (toponyme se rapportant à la montagne) *sar-[21].

Notre-Dame-de-Gratemoine (citée comme Sancta Maria de Grade Camunne, en 1060) tire son déterminant d’un oronyme désignant une courbure, qui a ensuite été modifié par un « scribe facétieux témoignant d’un manque de respect évident envers le clergé régulier »[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , Gabriel de Salvagiis était seigneur de Séranon. Ce seigneur était certainement le chambellan de Jeanne Ire de Naples, comtesse de Provence et reine de Naples, en 1348[23].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’abbé Daniel Goens de nationalité belge, est envoyé à Séranon comme prêtre de montagne en 1939. Il transforme le presbytère de l'église Notre-Dame en maison d’altitude pour enfants. Il y accueille des enfants et adolescents considérés comme difficiles, et y cache aussi de jeunes juifs envoyés par le réseau Marcel[24]. Il est arrêté le . De jeunes enfants juifs sont déportés en Estonie, en Lituanie et à Auschwitz. Sept de ces enfants et adolescents âgés de 5 à 22 ans, sont morts en déportation. En 1998, une plaque du souvenir a été érigée devant le presbytère[25].

Hameau de Rouaine[modifier | modifier le code]

Le hameau de Rouaine est situé au bas du col de Valferrière. Il est donc le premier hameau en entrant sur la commune par la route Napoléon depuis Grasse. Ce n'est pas pour autant le hameau le plus à l'Est. Dressé sur les contreforts de l'Adrech de Rouaine et exposé plein sud. C'était auparavant le chemin de Fayence qui arrivait directement au hameau. Il y avait une petite communauté qui se chargeait de contrôler les enceintes de Cornet. Ce hameau est situé en hauteur, comme s'il avait pour mission de garder et surveiller les différentes arrivées sur la commune avant leur passage par le Pas de la Clue.

Les plus anciens documents connus sur Rouaine remontent à 1678 évoquant Honorade Funel. À partir de 1728, c'est sur les traces de la famille Rebuffel que nous nous retrouvons. En 1872, il ne restait plus que quatre habitants et aujourd'hui plus personne n'habite dans ce hameau. C'est le seul hameau de la commune qui n'est pas habité.

Hameau de La Clue[modifier | modifier le code]

Le hameau de La Clue, celui le plus à l'Est de la commune, a la particularité d'être composé de pas moins de quatre petits quartiers portant tous le nom de La Clue.

Ce hameau bien exposé et positionné sur les contreforts de la montagne de l'Audibergue est bordé de vastes étendues à vocation agricole et traversé par l'ancienne route Napoléon.

Le premier quartier est le plus éloigné de la route Napoléon actuelle. En entrant par le petit passage étroit entre la grande bâtisse et la petite bergerie, la route s'ouvre et laisse découvrir la jolie petite place de ce quartier ainsi que le bassin qui se trouve quelques mètres plus loin. Les plus lointains souvenirs nous dirigent vers Clément et Ernestine Rebuffel, parents de Marie, Suzanne et Ernest qui fut maire de la commune de 1977 à 1983 après de longues années passées au conseil municipal. Les dates les plus anciennes qui témoignent encore actuellement de l'ancienneté des lieux sont les inscriptions sur les encadrements des portes mentionnant les dates de 1860 et 1865.

Le second quartier est celui du « milieu » ou le deuxième hameau. Il se situe au milieu du chemin de La Clue. Auparavant, il était le seul quartier de ce hameau à abriter une chapelle comme Marie Coste et sa mémoire d'acier le rappelaient. Ce quartier était habité par deux grandes familles : la famille Funel dont Jean était forgeron et Étienne facteur. L'occasion de parler aussi du fils d'Étienne, un certain Léon, membre actif du Comité des Fêtes Séranon l'Adrech par le passé. La seconde grande famille à résider dans ce joli quartier était celle de Marie Coste.

Nous arrivons désormais au troisième quartier. Il est le plus proche de la route Napoléon actuelle mais aussi le plus haut en altitude des trois quartiers. C'est sûrement le quartier qui est le plus représentatif encore aujourd'hui de la vie d'hier à Séranon. C'est dans ce quartier que l'on retrouve la vie paysanne et agricole avec les us et coutumes des générations précédentes. Aujourd'hui, Raymond Rebuffel et son épouse travaillent toujours dans la ferme familiale et possèdent le dernier troupeau de vaches du village. Comme vous l'aurez compris, c'est un quartier de plus dont le nom de famille Rebuffel était omniprésent.

Passons maintenant au dernier quartier et celui qui est le plus atypique du fait de sa position géographique et de sa composition. Ce quartier n'était composé que d'un seul et unique bâtiment : la glacière. Il se trouvait dans l'ubac du hameau de La Clue. Comme son nom l'indique, ce bâtiment était dédié à l'exploitation de la glace. Les températures observées dans ce lieu par le passé ont mené les habitants à construire cet édifice qui permettait de conserver la glace tout au long de l'année. Cette glace était descendue l'été par des charrettes vers les grandes villes de la côte afin de les alimenter.

N'oublions pas non plus la grande bâtisse baptisée aujourd'hui « Bastide Napoléon » qui est désormais composée de chambres d'hôtes.

Les habitants de La Clue sont aussi les premiers à avoir vu traverser la commune le mythique Napoléon un certain . Il était accompagné lors de son passage des muletiers de Caille qui avaient été réquisitionnés.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de Séranon
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1817 André Sassy    
1817 1823 André Rebuffel    
1823 1848 Jean Augustin Rebuffel    
1848 1852 Jean Funel    
1952 1963 Joseph Alexandre Bauchiere    
1863 1895 Jean-François Rebuffel    
1895 1897 Daniel Sassy    
1897 1912 Auguste Rebuffel    
1912 1919 Joseph Rebuffel    
1919 1944 Léon REBUFFEL    
1944 1977 Paul Chiris SE  
1977 1983 Ernest Rebuffel SE  
1983 2014[26] Thierry Gueguen UMP Retraité ingénieur des ponts et chaussées et instituteur, conseiller général du canton de Saint-Auban
mars 2014 En cours Claude Bompar UMP-LR Gérant Immobilier

Conseil municipal 2020 - 2026[modifier | modifier le code]

Maire : Claude Bompar

1er Adjoint : Michel Charabot

2e Adjointe : Nadia Tensic

3e Adjoint : Gilles De Oliveira

4e Adjoint : Alain Buselli

Conseillers municipaux : Sandrine Elias, Florence Dalmasso, Zoé Lebard, Nicole David, Sarah Spataro-Ghiglione, Michel Saladin, Daniel Madre, Adrien Chiapelli, Mickaël Berge, Damien Matteoli.

En avril 2022, Monsieur Michel Charabot démissionne de ses fonctions de 1er Adjoint au Maire mais reste cependant sur les bancs du conseil municipal.

Conseil municipal 2014 - 2020[modifier | modifier le code]

Maire : Claude Bompar

1er Adjoint : Michel Charabot

2e Adjointe : Séverine Belcio

3e Adjointe : Florence Bezos

Conseillers municipaux : Sarah Spataro, Nadia Tensic, Sandrine Lepleux, Michel Girone, Michel Saladin, Didier Demandolx, Gérard Rebuffel

Conseil municipal 2008 - 2014[modifier | modifier le code]

Maire : Thierry Gueguen

Adjoints et Conseillers municipaux : Danièle Appolonie, Marie-Christine Larroque-Charitat, Félix Lepleux, Marion Luigi, Valérie Presi, Auguste Rebuffel, Daniel Rebuffel, Gérard Rebuffel, Thierry Renaldo, Sarah Spataro

Conseil municipal 2001 - 2008[modifier | modifier le code]

Données manquantes

Conseil municipal 1995 - 2001[modifier | modifier le code]

Maire : Thierry Gueguen

1er Adjoint : Jean-François Finelli

2e Adjoint : Daniel Rebuffel

3e Adjoint : Félix Lepleux

Conseillers municipaux : Albert De Oliveira, Auguste Rebuffel, Jean-Noël Rebuffel, Georges Roux, Danièle Appolonie, Marie-Christine Larroque-Charitat, Eric Sassy

Conseil municipal 1989 - 1995[modifier | modifier le code]

Maire : Thierry Gueguen

1er Adjoint : Jean-François Finelli

2e Adjoint : Yves Appolonie

3e Adjoint : Félix Lepleux

Conseillers municipaux : Daniel Rebuffel, Georges Laugier, Georges Roux, Auguste Rebuffel, Claude Bompar, Albert De Oliveira, Jean-Noël Rebuffel

Conseil municipal 1983 - 1989[modifier | modifier le code]

Maire : Thierry Gueguen

1er Adjointe : Nadine Carlavan

2e Adjoint : Émile Rebuffel

3e Adjoint : Yves Appolonie

Conseillers municipaux : Paul Charabot, Georges Chiris, Albert Sassy, Jean-François Finelli, Honoré Marin, Daniel Rebuffel, Félix Lepleux

Conseil municipal 1977 - 1983[modifier | modifier le code]

Maire : Ernest Rebuffel

1er Adjoint : Émile Rebuffel

2e Adjoint : Honoré Marin

Conseillers municipaux : Paul Charabot, Georges Chiris, Albert Sassy, Yves Appolonie, Jean-Claude Bernard, Georges Ferrier, Daniel Rebuffel

Conseil Municipal 1971 - 1977[modifier | modifier le code]

Maire : Paul Chiris

1er Adjoint : Germain Rebuffel

Conseillers municipaux : Charles Bompar, Honoré Marin, Celestin Rebuffel, Paul Charabot, Roger Funel, Josette Charitat, Constant Martin, Emile Rebuffel

Budget et fiscalité 2019[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :

  • total des produits de fonctionnement : 712 000 , soit 1 391  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 605 000 , soit 1 181  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 194 000 , soit 379  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 249 000 , soit 486  par habitant ;
  • endettement : 509 000 , soit 995  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 8,54 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 7,48 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 20,36 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 440 [28].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 535 habitants[Note 3], en augmentation de 9,86 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
338366352370400401398391380
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
381377371384357331348325306
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
299284272230219202219182224
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
241231241272280317432462489
2018 2021 - - - - - - -
545535-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[33] :

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[35] :

Ostéopathe : Monsieur Cyrille CLAUS

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture-élevage[modifier | modifier le code]

  • Le Haras de Séranon[37]
  • Ferme Rebuffel

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Gîtes équestre[38].
  • La Bastide Napoléon, Hôtel ** "Le Relais de l'Artuby"[39]
  • Restaurants[40].

Commerces et services[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[41].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Chapelle Notre-Dame-de-Gratemoine.
Chapelle Notre-Dame-de-Gratemoine.
  • Église Saint-Blaise de la Doire.
  • Église Saint-Michel de Séranon.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Gratemoine[42] est située le long de la route Napoléon. C'est le vestige d'un prieuré qui relevait de l'abbaye de Lérins. Le prieuré était cité en 1060[43]. De la construction romane du XIe siècle, il ne subsiste que la dernière travée de la nef. Elle devait avoir à l'origine trois travées. Les deux premières travées ont peut-être été détruites à la suite des guerres de Religion : il en subsiste un pan de mur en avant de la façade du XVIIe siècle. Le cartulaire de l'abbaye de Lérins indique que le prieuré et ses dépendances lui appartenaient au XIIe siècle. L'abbaye les vendit en 1646 à Arnaud de Romans, seigneur de Séranon. Au XVIIIe siècle, elle fut utilisée provisoirement comme église paroissiale car celle de Séranon était ruinée. L’abside est ornée de sept arcades aveugles. L’ensemble a été restaurée à la fin du XXe siècle[44].
  • Le Vieux Séranon est un village fortifié des XIIe et XIIIe siècles, avec le château et l'église Saint-Étienne de style gothique et datant du XVe siècle, dont il reste des ruines[45]. Le village a été abandonné au XVIIIe siècle.
  • La bastide de Broundet[46] est un château campagnard dans lequel dormit pendant trois heures Napoléon Ier, le , remontant vers Paris après son débarquement à Golfe-Juan. Le château appartenait alors à Jean-Paul II de Lombard, marquis de Gourdon, maire de Grasse.
  • Chapelle Sainte-Brigitte[47], sur le chemin de Vieux-Séranon. Elle date du XVIe siècle.
  • Monuments commémoratifs :
    • En 1998, la municipalité de Séranon et les autorités religieuses et civiles ont inauguré une plaque du souvenir devant le presbytère Notre-Dame[24].
    • Monument aux morts[48],
    • Plaque commémorative Fernand Bagarry[49],
    • Stèle commémorative Clément Rebuffel.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Séranon Blason
D’azur à la comète de seize rais d'or[50].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. [PDF] Le risque sismique dans les Alpes-Maritimes
  2. Zonage administratif (ancien nouveau)
  3. L'eau dans la commune
  4. Description de la station Séranon-village
  5. Description de la station Séranon-villaute
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Séranon et Le Mas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Le Mas », sur la commune du Mas - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Le Mas », sur la commune du Mas - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. PLU
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  20. Village desservi par le réseau Sillages
  21. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 32.
  22. Fénié & Fénié, op. cit., p. 65.
  23. AD du 13, série B3f11v
  24. a et b Presbytère Notre-Dame durant la Seconde Guerre mondiale
  25. « Daniel Goens, prêtre de montagne (1939/1944), Médiavenir, hors-série no 1, 2003-2004, p. 9.
  26. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  27. Les comptes de la commune
  28. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Établissements d'enseignements
  34. École maternelle et élémentaire
  35. Professionnels et établissements de santé
  36. Paroisse Sainte-Marie-des-Sources
  37. Pension de chevaux
  38. Le haras de Séranon
  39. hôtels & hébergement
  40. Restaurants
  41. Commerces et services de proximité
  42. Chapelle Notre-Dame-de-Gratemoine
  43. La chapelle Notre-Dame de Gratemoine, donnée par le sieur Pons Arbert au prêtre Isnard d’Auriol, fut citée pour la première fois en 1060, dans une charte de l’abbaye de Lérins
  44. Robert Bailly, Chapelles de Provence : Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Vaucluse : Origines, Architecture, Croyances, Le-Coteau, Horvath, 1988, (ISBN 2-7171-0565-4), p. 61
  45. Les ruines de Séranon
  46. Bastide Napoléon
  47. Chapelle Sainte-Brigitte
  48. Monument aux morts Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
  49. Monument aux Morts
  50. Dominique Cureau, « Les Monts d'azur : Séranon », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  51. Portrait de Daniel Goens : prêtre de montagne (1939/1944), page 9

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]