Comps-sur-Artuby — Wikipédia

Comps-sur-Artuby
Comps-sur-Artuby
La chapelle Saint-André.
Blason de Comps-sur-Artuby
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Dracénie Provence Verdon agglomération
Maire
Mandat
Alain Barale
2020-2026
Code postal 83840
Code commune 83044
Démographie
Population
municipale
339 hab. (2021 en diminution de 10,32 % par rapport à 2015)
Densité 5,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 39″ nord, 6° 30′ 34″ est
Altitude Min. 736 m
Max. 1 178 m
Superficie 63,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Flayosc
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Comps-sur-Artuby
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Comps-sur-Artuby
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Comps-sur-Artuby

Comps-sur-Artuby [kɔ̃ps syʁ aʁtybi] est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Rose des vents Le Bourguet
Brenon
Bargème Rose des vents
Trigance N
O    Comps-sur-Artuby    E
S
Montferrat Bargemon Seillans
Vue aérienne de Comps-sur-Artuby.

Entre le mont Clare (1 267 m) et le mont Lague (1 109 m), se creusent les vallées du Jabron, du Verdon, le canyon de l'Artuby et les clues de la Bruyère.

Comps est située à 900 mètres d'altitude, autour du rocher qui supporte l'église Saint-André. L’ancien village fortifié se trouvait autrefois sur le rocher.

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 21, D 71 et D 955.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune bénéficie du réseau de transports en commun Tedbus[1] de la Dracénie Provence Verdon agglomération et du réseau régional de transports en commun Zou ![2] (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont par ailleurs mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD).

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Les aéroports les plus proches sont :

Ports[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Commune membre du Parc naturel régional du Verdon. La commune est composée de nombreux hameaux hors du bourg comme Oribau (Avelan), Saint-Bayon, Chardan, Cuiros, Don, Doureisse, Endosse, Guent, Jabron, Sauvechane et la Souche. Plus de la moitié du territoire de la commune dont les hameaux de Chardan, Saint-Bayon, Sauvechane ou Dourässe est dans le camp de Canjuers, le camp militaire le plus vaste d'Europe (35 000 hectares).

D'après Achard, au XVIIe siècle, la vigne y était si abondante que les curés prélevaient la dîme en vin et non en foin.

Le périmètre de protection autour de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence a été étendu au territoire des communes de Bargème, Le Bourguet, Châteauvieux, Comps-sur-Artuby, La Martre et Trigance (Var)[3].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :

  • rivière le Jabron (affluent du Verdon),
  • rivière l'Artuby,
  • rivière Bruyère (Artuby),
  • vallons des Rouvières ; de la Montade ; des Graus de Comps ; de Villegrasse ; de Don ; de l'Avelan ; Saint-Laurent ; de l'Amandier ; du Clot de Guillon ; de Pra-Batailler ; de Fontenouille ; de Léruy.

Protection de l'environnement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une station d'épuration de 1200 équivalents habitants[5].

Sismicité[modifier | modifier le code]

Il existe trois zones de sismicité dans le Var :

  • Zone 0 : risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du Centre-Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
  • Zone 1a : risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel ;
  • Zone 1b : risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.

La commune de Comps-sur-Artuby est en zone sismique de faible risque 1b[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 024 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 010,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,6 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Statistiques 1991-2020 et records COMPS-SUR-ARTUBY (83) - alt : 892m, lat : 43°39'31"N, lon : 6°28'16"E
Records établis sur la période du 01-07-1997 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,8 −1,1 1,4 4,3 8,1 11,7 13,7 13,5 10,1 6,9 2,5 0 5,9
Température moyenne (°C) 3,8 4,1 6,8 9,6 13,6 17,7 20,3 20,3 16 12 7 4,5 11,3
Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,3 12,2 15 19,1 23,7 26,8 27 21,9 17,1 11,6 9 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−10,9
29.01.05
−12,4
06.02.12
−11,3
01.03.05
−4,3
08.04.21
0
07.05.10
3,4
01.06.06
6,5
16.07.00
5,6
23.08.07
1,8
18.09.01
−4,7
21.10.07
−9,2
23.11.1998
−12,6
20.12.09
−12,6
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
22,9
28.01.08
20,8
21.02.16
22,8
21.03.02
24,7
07.04.11
29,8
12.05.12
37,2
28.06.19
34,8
18.07.23
35,9
05.08.17
31,6
04.09.1997
28,3
12.10.11
22
05.11.04
21,1
31.12.21
37,2
2019
Précipitations (mm) 71,8 61,8 74,5 93,4 89,5 81 28,5 43 72,1 126,1 166,8 101,7 1 010,2
Source : « Fiche 83044003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,4
−0,8
71,8
 
 
 
9,3
−1,1
61,8
 
 
 
12,2
1,4
74,5
 
 
 
15
4,3
93,4
 
 
 
19,1
8,1
89,5
 
 
 
23,7
11,7
81
 
 
 
26,8
13,7
28,5
 
 
 
27
13,5
43
 
 
 
21,9
10,1
72,1
 
 
 
17,1
6,9
126,1
 
 
 
11,6
2,5
166,8
 
 
 
9
0
101,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Comps-sur-Artuby s'écrit Coumbs en provençal selon la norme mistralienne et Comps d'Artubi selon la norme classique. En ancien provençal, le nom de la commune était écrit Comps[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

Panorama de Comps-sur-Artuby.

Plusieurs sites du territoire témoignent d'une présence humaine aux époques chalcolithique et de l'âge du fer. Autrefois lieu de passage et marché important, le vieux bourg de Comps était construit sur la hauteur et son église Saint-André le dominait du haut de son rocher[14].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1342, la communauté de Bargème est rattachée à la viguerie de Castellane (actuel département des Alpes-de-Haute-Provence) par le comte de Provence[15].

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Puis, Aix se soumet en , ce qui précipite le ralliement des carlistes, dont le seigneur de Comps, André de Comps. Alors qu’il soutenait Charles de Duras depuis plusieurs années, il rejoint le camp angevin et obtient un « chapitre de paix » de Marie de Châtillon le et prête hommage à Louis II d'Anjou, âgé de dix ans[16]. La communauté villageoise soutient Charles de Duras, et même au-delà de 1386[17].

Pendant les guerres de succession de la reine Jeanne, le village et ses remparts furent détruits par Charles de Duras ; les habitants s'établirent alors dans la campagne où ils bâtirent neuf hameaux : Saint-Bayon, Chardan, Don, Douraïsse, Guent, Jabron, Sauvechane et la Souche. La paix revenue, le village fut reconstruit en amphithéâtre sur le penchant du rocher qu'il occupe aujourd'hui[14].

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Les Templiers de la maison de Ruou (voir Villecroze) y possédaient une importante commanderie qui devint après l'abolition de l'Ordre en 1312, chef-lieu d'une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, jouissant de très importants revenus[14].

Au début du XVIe siècle, les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem devinrent seuls seigneurs de Comps en acquérant la part de seigneurie qui avait été inféodée en en faveur de Fulco de Pontevès, et qui dépendait précédemment du comté de Provence[14].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Lors de la guerre de Succession d'Autriche, une armée austro-sarde envahit la Provence et occupe Comps en . Elle est repoussée par une offensive des troupes franco-espagnoles les et [18].

Héraldique[modifier | modifier le code]

De gueules, à un monde croisé d’or, accompagné de trois besants du même.

Ces armoiries témoignent du retour des croisés compsois après leurs pérégrinations en Palestine et de la présence des Hospitaliers et des Templiers à Comps[19].

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Il subsiste l'élevage des ovins, les cultures céréalières et de pommes de terre[20].

Tourisme[modifier | modifier le code]

À l'heure actuelle, l'économie est essentiellement basée sur le tourisme, vu la proximité des gorges du Verdon : hôtel-restaurant.

Commerces et services[modifier | modifier le code]

Commerces de proximité[21] : boulangeries, épicerie, restaurants, salon de coiffure, bureau de poste, maison médicale, station service carburants, DAB,

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 ? Bienaimé Constant Bagarre
(1898-1976)
SFIO Cultivateur
Années 1970 1973 Raoul Meynard SE Conseiller général
1973 2018 André Gaymard SE Décédé le 16 avril 2018, en cours de mandat
juin 2018 en cours Alain Barale    

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Comps-sur-Artuby fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-communauté d'agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[22] de 110 014 habitants en 2017[23], créée le 31 octobre 2000. Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Comps-sur-Artuby est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[24],[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[29].

Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) arrêté par le préfet le 11 juillet 2002 épouse le périmètre de la communauté d’agglomération dracénoise qui en a donc la charge[30]. La commune d'Ampus dépend donc du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie[31].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Terres arables hors périmètres d'irrigation 1,8 % 118
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 7,3 % 467
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,7 % 173
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,0 % 64
Forêts de feuillus 18,7 % 1193
Forêts de conifères 16,3 % 1043
Forêts mélangées 9,3 % 597
Pelouses et pâturages naturels 19,1 % 1220
Landes et broussailles 5,0 % 319
Végétation sclérophylle 8,2 % 525
Forêt et végétation arbustive en mutation 7,7 % 494
Végétation clairsemée 2,8 % 179
Source : Corine Land Cover[32]

L'occupation des sols montre une nette prédominance de la forêt et des milieux semi-naturels sur les territoires agricoles: 87,2 % contre 12,8 %. La forêt, qui occupe 44,3 % de la surface communale, est constituée à proportion à peu près égale de feuillus et de conifères.

Budget et fiscalité 2019[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :

  • total des produits de fonctionnement : 713 000 , soit 1 844  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 516 000 , soit 1 333  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 264 000 , soit 681  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 269 000 , soit 695  par habitant.
  • endettement : 595 000 , soit 1 537  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 9,67 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,01 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 78,44 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 350 [34].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

La commune comptait 205 habitants en 1371, 190 en 1471 et 650 en 1698[35].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

En 2021, la commune comptait 339 habitants[Note 3], en diminution de 10,32 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
755739729809858839907900875
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
827775810802810780942724613
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
609622584444454406396344299
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
282242206271272280320315328
2014 2019 2021 - - - - - -
376328339------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[40] :

  • École maternelle à Trigance,
  • École primaire[41],
  • Collèges à Castellane, Figanière,
  • Lycées à Draguignan.

Santé[modifier | modifier le code]

  • Professionnels de santé : médecin, kinésithérapeute[42].
  • Hôpitaux, centres hospitaliers[43] :
    • Maison Santé Pluriprofessionnelle[44],
    • L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 31 km[45],[46]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[47] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
    • Hôpital local de Castellane, à 54 km.
  • Pharmacie à Bargemon[48].

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique, paroisse Sainte-Philomène, diocèse de Fréjus-Toulon[49].

Lieux et monuments[50][modifier | modifier le code]

L'église Saint-André[modifier | modifier le code]

Construite au XIIe siècle, par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, elle possède une abside en cul-de-four et une nef à deux travées d'ogives sans collatéraux.

Le clocher latéral date du XIIIe siècle, avec une cloche de 1529 et l'autre de 1669. Depuis la plate-forme de la chapelle s'ouvre un vaste panorama sur les gorges de l'Artuby et du Verdon. Elle est classée depuis la fin du XIXe siècle[51].

Les cloches de 1529[52] et de 1668[53] sont classées au titre des objets mobiliers.

La chapelle Saint-Jean (inscrite depuis 1926)[modifier | modifier le code]

À la sortie est du village. Cette chapelle romane construite par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[54].

La chapelle Saint-Didier (inscrite depuis 1926)[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Didier, à 800 m du village, à gauche de la route de Castellane. Art roman provençal. Construite par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[55].

L'église Sainte-Philomène de la fin du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Elle conserve un tableau du XVIIe siècle représentant « la vision de saint Dominique »[56]. Les murs de cette église contiennent une représentation de l'arche d'alliance, de grande taille[57] ; ainsi que celle de la table des propositions des pains[58].

La chapelle Notre-Dame[modifier | modifier le code]

Chapelle Notre-Dame.
  • Maintenant dans le camp militaire de Canjuers ;
  • Dite de « la galine grasse » en raison des volailles qui étaient autrefois dégustées lors de la nativité de la Vierge.

L'unité Jean Bosco[modifier | modifier le code]

Unité Jean Bosco.

Accueil 83, Service des Jeunes, Unité Jean Bosco, Prêtre Salasien, 1er éducateur des jeunes en difficulté.

Le monument aux morts[modifier | modifier le code]

Monument aux morts.

Près de l'école communale[59]. Conflits commémorés : 1914-1918 ; 1939-1945 ; Indochine ; guerre d'Algérie[60].

Le mauvais pont, sur l'Artuby[modifier | modifier le code]

Le moulin ex-Chauvet[modifier | modifier le code]

Le four à chaux dans la forêt du Siounet[modifier | modifier le code]

Un témoin des usages et du savoir-faire entièrement réhabilité[66],[67].

La bonne fontaine[modifier | modifier le code]

Source et fontaine médiévale, récemment restaurée.

Le hameau de Jabron[modifier | modifier le code]

  • Toujours actif ;
  • A donné son nom à la rivière ;
  • De la route du Bourguet, la D 52 franchit le Jabron au pont des Trois Évêchés.

Le hameau de L'Avelan[modifier | modifier le code]

La ferme de l'Avellan, ruinée par l'E.D.F.
  • Maintenant dans le camp militaire de Canjuers ;
  • Entièrement en ruines.

Le hameau de Chardan[modifier | modifier le code]

  • Maintenant dans le camp militaire de Canjuers ;
  • Assez bien conservé ;
  • Petite chapelle détoiturée, dédiée à la Sainte-Trinité ;
  • Autrefois alimenté par un aqueduc depuis l'Artuby toute proche.

Le hameau de Don[modifier | modifier le code]

  • Hors camp militaire ;
  • Persiste sous l'appellation Haut-Don et Bas-Don.

Le hameau de Douraïsse[modifier | modifier le code]

  • Maintenant dans le camp militaire de Canjuers ;
  • Peu de traces.

Le hameau de Guent[modifier | modifier le code]

  • Maintenant dans le camp militaire de Canjuers ;
  • Entretenu et utilisé par l'armée.

Le hameau de Saint-Bayon (XVIe siècle)[modifier | modifier le code]

  • Maintenant dans le camp militaire de Canjuers ;
  • Détruit par l'armée ;
    • Chapelle dédiée à saint Jacques le Mineur (ruines).

Le hameau de Sauvechanne[modifier | modifier le code]

  • Maintenant dans le camp militaire de Canjuers ;
  • Au sud-est de Saint-Bayon, voisin de Guent ;
  • Entièrement en ruines.

Le hameau de la Souche[modifier | modifier le code]

Pont dit romain, construit au XVIIe siècle.

Manifestations et traditions[modifier | modifier le code]

  • Selon Achard (1787), Comps honorait comme saints patrons au travers de processions ou roumagavi (étymologiquement : le chemin de Rome) :
    • le  : saint Didier, évêque de Langres, martyr. L'instauration d'une foire ce même jour ne s'est pas vraiment perpétuée ;
    • le  : Saint-Jean-Baptiste.
  • Et, de la même manière :
    • le  : Notre-Dame (de Saint-Restitut) de la Galline Grasse, dont l'évêque de Fréjus était le collateur et à laquelle on fait offrande de gallinacés.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Plan du réseau Tedbus
  2. Réseau régional de transports en commun
  3. Arrêté préfectoral n°89-527 du 15 mars 1989
  4. L'eau dans la commune
  5. Description de la station
  6. Sismicité du Var sur le site de la préfecture
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Comps-sur-Artuby » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Comps-sur-Artuby » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. « Comps • Tresor dóu Felibrige - Dictionnaire provençal-français », sur lexilogos.com (consulté le ).
  14. a b c et d M. Achard, Description Historique, Géographique et Topographique... de la Provence, P.J. Calmen, imprimeur du roi, 1787, Aix-en Provence
  15. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Histoire de la Sous-Préfecture de Castellane », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
  16. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 408 (note 33).
  17. Geneviève Xhayet, op. cit., cartes p. 417-418 et p. 419.
  18. Pierre Grillon, « L'invasion et la libération de la Provence en 1746-1747 », Provence historique, volume 12, no 50, 1962, p. 354.
  19. Artuby Verdon : Comps-sur-Artuby, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  20. Activités agricoles
  21. Commerces de proximité
  22. Comps-sur-Artuby en Dracénie
  23. Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var
  24. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. PLU, sur Géoportail de l'urbanisme
  30. Le SCOT de la Dracénie : Diagnostic et enjeux
  31. Schéma de cohérence territoriale, État d’avancement dans le département du Var Périmètre SCOT Dracénie
  32. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  33. Les comptes de la commune
  34. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  35. Magnaudeix I. : Comps-su-Artuby : inventaire microtoponymique, 2001, chez l'auteur
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Établissements d'enseignements
  41. École maternelle et élémentaire
  42. Professionnels de santé
  43. Hôpitaux, centres hospitaliers
  44. Maison Santé Pluriprofessionnelle
  45. Centre hospitalier de la Dracénie
  46. Professionnels et établissements de santé
  47. « Département de l’Information Médicale », sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
  48. Pharmacies les plus proches
  49. Paroisse Sainte-Philomène
  50. Brun J.P. : Carte archéologique de la Gaule, Le Var 83/1, Fondation Maison des Sciences de l'Homme, Paris, 1999, p. 346-8.
  51. « Chapelle des Templiers (ancienne) », notice no PA00081581, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. Notice no PM83000198, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1529 de la chapelle Saint-André
  53. Notice no PM83000199, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1668 de la chapelle Saint-André
  54. « Chapelle Saint-Jean », notice no PA00081583, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « Chapelle Saint-Didier », notice no PA00081582, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. Notice no PM83000196, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture tableau : la Vision de saint Dominique
  57. Notice no PM83002789, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture peinture monumentale : L'Arche d'Alliance
  58. Table des propositions des pains
  59. Monument aux morts
  60. Monument aux morts Liste des morts
  61. « Pont franchissant l'Artuby », notice no PA00081781, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. Pont de la Souche
  63. Le pont de la Souche à Comps-sur-Artuby, Revue du Conseil départemental, no 4 Hiver 2017-2018, p. 71.
  64. Vue partielle : roue du moulin
  65. Le moulin de Comps-sur-Artuby, Auteur(s) : Josette Rosier-Chauvet, avec l’aide de l’association Petra Castellana. Postface de Jean-Yves Royer
  66. Le four à chaux à Comps-sur-Artuby, Revue du Conseil départemental du var, no 4, Hiver 2017-2018, p. 69.
  67. Une charbonnière ... et maintenant un four à chaux

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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* Photothèque Archéologie :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]