Rugby club nîmois — Wikipédia

RC Nîmes
Logo du RC Nîmes
Généralités
Nom complet Rugby Club nîmois
Surnoms RCN
Noms précédents Rugby Club nîmois
Rugby Club Camargue Nîmes Gard
Rugby Club Nîmes Gard
Fondation 1963
Statut professionnel SASP
Couleurs Rouge et vert
Stade Stade Nicolas Kaufmann
(5 000 places)
Siège 492 Chemin Pont des Iles
30000 Nîmes
Championnat actuel Nationale 2 (2023-2024)
Président Steeve Calligaro
Entraîneur Guillaume Aguilar
Jean-Baptiste Poulon (adjoint)
Site web Site officiel
Palmarès principal
National[Note 1] Challenge de l'Espérance (3)
Championnat Honneur (1)
Championnat Nationale B2 et Fédérale B (3)

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Nationale 2 2023-2024
0

Le Rugby Club nîmois, couramment abrégé en RCN ou en RC Nîmes, est un club français de rugby à XV domicilié à Nîmes et fondé en 1963. Le Rugby Club nîmois date en réalité de 1923, naissant de la fusion de plusieurs clubs corporatistes, mais disparaîtra en 1928 pour renaître sous le nom de Stadoceste nîmois qui lui-même ralliera le XIII en 1938, soit le Gallia XIII.

Histoire[modifier | modifier le code]

À défaut d'avoir connu les honneurs d'un titre de champion de France ou d'une victoire en Challenge Yves Du Manoir, le Rugby Club Nîmes Gard peut se targuer de faire partie des clubs historiques français.

Création du Club (1963)[modifier | modifier le code]

La création du Rugby Club nîmois date de 1963 sous l'impulsion de Nicolas Kaufmann qui deviendra Président et dont le stade porte le nom. L'ascension est fulgurante, saison après saison jusqu'en 1967, le club gravit les marches des séries.

Lente ascension vers l'élite du rugby français[modifier | modifier le code]

Championnat de France Honneur (1968)[modifier | modifier le code]

L'homme providentiel, Louis Gagnière arrive de l'AS Béziers en qualité d'entraineur-joueur en 1968. Le RCN devient champion de France Honneur, seul titre glané, à ce jour en championnat, par l'équipe première. Le RCN joue en troisième division pendant 5 ans jusqu'en 1973 avec des fortunes diverses.

Montée en deuxième division puis en première division[modifier | modifier le code]

Avec l'appoint de l'international Paul Dedieu, le club monte en deuxième division en 1974 puis en première division la saison suivante après une victoire sur Langon 12-10 en 1975. Louis Gagnière devient président et le restera pendant 28 ans.

Fruit du travail en profondeur, avec des joueurs formés au club, il aura suffi de 12 saisons pour atterrir en championnat de France groupe B à partir de là saison 1975-1976. Entre 1976 et 1978, le club se situe en milieu de tableau. En 1979, le RCN termine deuxième de sa poule, échouant ainsi de peu à la montée en groupe A.

Montée en première division groupe A (1980)[modifier | modifier le code]

Le club monte en championnat de France groupe A en 1980 au cours d'un match mémorable de ¼ de finale contre La Voulte des frères Gilles et Didier Camberabero. Le RCN joue désormais dans la cour des grands et l'ovale et s'implante durablement dans la cité romaine languedocienne puisque restera près de 20 ans dans l'élite.

L'année suivante, le club progresse et termine sixième de sa poule avec notamment un succès de prestige contre l'AS Béziers 18-15 (au stade Kaufmann). Qualifié en 1/16e de finale, Nîmes est ensuite éliminé par l'USA Perpignan.

En 1982 et en 1983, Nîmes echappe de peu à la relégation, neuvième seulement de sa poule de 10 puis se rapproche du milieu de tableau les deux années suivantes.

En 1986, Le RCN est invaincu à domicile au stade Nicolas-Kaufmann, on parle des Nîmois en terme élogieux mais l'AS Béziers reste intouchable en 1/8e de finale aller-retour0. La tribune principal du stade est inauguré offrant enfin des installations dignes des résultats sportifs du RCN.

Vice-champion de France de première division groupe B (1988)[modifier | modifier le code]

En 1987, la saison est décevante, quelques bons résultats acquis dans la douleur n'empêchent pas le club de terminer à la dernière place de sa poule.

L'année suivante le Championnat championnat est porté à 80 clubs groupés initialement en seize poules de cinq. Les deux premiers de chaque poule (soit 32 clubs) forment alors le groupe A et se disputent le Bouclier de Brennus. Les autres forment alors le groupe B et après une première phase de brassage, le club 3e de son groupe est relégué en championnat de France groupe B.

Le RC Nîmes devient vice-champion de France groupe B après avoir perdu la finale contre Rumilly 12-10.

Vainqueur du Challenge de l'Espérance 1988[modifier | modifier le code]

Le RCN remporte le Challenge de l'Espérance en 1988 après avoir battu l'US Marmande en finale sur le score de 15-13[1].

Composition de l'équipe

1. Jean-Jacques Sauveterre 2. Didier Max 3. Christophe Rouchausse

4. Thierry Devergie 5. Christian Bousquet

6. Éric Tissot 8. Michel Castello 7. Jean Cazaute

9. Alain Macabiau 10. Bernard Vivies

11. Pierre Fra 12. Alain Gozioso 13. Marc Andrieu 14. Éric Lassale

15. Bernard Monnier

En 1990 le RCN est stoppé en 1/8e de finale par le Stade toulousain.

En 1991 : le RCN est classé 7e club français grâce à des leaders comme l’international Thierry Devergie ou l’ancien toulonnais Jérôme Bianchi. Le club sort Biarritz en 1/8e de finale mais l'obstacle de l’AS Béziers reste insurmontable en 1/4 de finale. Qu'importe, le RCNG est reconnu comme un grand club de l'Ovalie.

Vainqueur du Challenge de l'Espérance 1991[modifier | modifier le code]

Le RCN remporte le Challenge de l'Espérance en 1991 après avoir battu l'US Colomiers des futurs internationaux Fabien Galthié et Jean-Luc Sadourny en finale sur le score de 27-12.

Composition de l'équipe

1. Hervé Chabowski 2. Hervé Guiraud 3. Dimitri Chipreo

4. Yannick Bocquenet 5. Thierry Devergie

6. Michel Castello 8. Thierry Tescari 7. Thierry Bertrand

9. Gilles Culie 10. Bernard Vivies

11. Jean-Claude Langlade 12. Marc Andrieu 13. Yacine Belkhous 14. Alain Gozioso

15. Bernard Monnier

En 1992, le RCN obtient le titre officieux et honorifique de champion d'automne mais l'équipe nîmoise finit finalement deuxième de sa poule derrière le Stade toulousain mais s'incline dès les 1/16e de finale face à Toulon.

En 1993, si l’équipe échoue à se qualifier en championnat, elle est admise en Challenge Yves du Manoir où pour une première participation, elle se voit reverser dans une poule difficile mais termine finalement deuxième derrière Les mammouths de Grenoble avant de se voir éliminer par l'US Dax en barrage.

En 1994, si les Juniors Reichel deviennent vice-champion de France face au Stade toulousain, l'équipe première échoue à se qualifier tant en championnat qu'en challenge du Manoir.

En 1995 le RC Nîmes obtient sa qualification pour le Top 16. Le demi de mêlée du club Frédéric Dupont[2] est sélectionné avec l'équipe de Côte d'Ivoire lors de la coupe du monde 1995[3].

En 1996 le club recrute l'ouvreur landais Hervé Labat, un des buteurs les plus prolifiques[4] de sa génération[5]. Après avoir débuté le championnat par deux victoires, le club termine finalement 7e de sa poule et perd en barrage de maintien contre Périgueux[6]. Finalement, le RCN est sauvé sur tapis vert à la suite du refus d’Argelès dont les dirigeants doivent refuser la montée[7] pour des raisons financières[8]. Le nouvel international Hervé Guiraud quitte alors le club pour le RC Narbonne.

Déclin du RC Nîmes[modifier | modifier le code]

Relégation en groupe A2 (1997)[modifier | modifier le code]

En 1997, en terminant 9e sur 10 de sa poule, le club est cette fois ci rétrogradé en groupe A2 mais atteint la même année les quarts de finale de la coupe de France.

Remontée en groupe A1 (1998)[modifier | modifier le code]

En 1998, le club meilleur battu des 1/4 de finale profite de l’élargissement de l’élite à 24 club et du dépôt de bilan du Montpellier RC pour remonter dans l’élite et ce pour 2 ans en 1999 et 2000.

Relégation en Élite 2 (2000)[modifier | modifier le code]

Le club évolue en Élite 2 lors de la saison 2000-2001.

Relégation en Nationale 1 (2001)[modifier | modifier le code]

En 2001 c'est une nouvelle rétrogradation que le club subit cette fois-ci en Nationale 1.

Le club joue les premiers rôles du championnat amateur sans pouvoir aller au bout de ses ambitions entre 2002 et 2008.

Relégation en Fédérale 2 (2009)[modifier | modifier le code]

Par décision de la DNAGC, le club est relégué en 2009 en Fédérale 2. Dans l'urgence et des conditions difficiles (notamment un passif financier qu'il convient de résorber), Claude Pontaud est élu Président avec l'ambition d'amener le club à sa place.

Montée en Fédérale 1 (2011)[modifier | modifier le code]

En 2011 le club retrouve sa place en Fédérale 1 à la suite d'une saison fantastique avec notamment 14 succès en 14 matchs à domicile et un quart de finale contre Rodez qui restera dans les annales pour son suspens.

Double relégation en Fédérale 3 (2012)[modifier | modifier le code]

2012 restera comme une année noire pour le RCNG. Sportivement d'abord, avec seulement 4 victoires au compteur le RCNG ne parviendra pas à se maintenir. Financièrement ensuite, avec un budget en déficit, la DNACG condamnera le RCNG à jouer en Fédérale 3.

Prenant la sanction de la DNACG comme une chance, le RCNG souhaite renaître de ses cendres. Le Conseil d'Administration demande dès le mois de juillet la mise en redressement judiciaire afin de poursuivre l'activité du club en Fédérale 3 pour la saison suivante. Sportivement les premières sorties des équipes du club sont plus qu’encourageantes en 2013.

Montée en Fédérale 2 (2014)[modifier | modifier le code]

Nîmes accède à la Fédérale 2 en 2014.

Qualifié en championnat de France de fédérale 2 le RC Nîmes succombe (13-19) contre l'AS vauréenne, futur vice champion de France en 2015. Promu sur le terrain, le RC Nîmes se voit refuser l'accession en Fédérale 1 par la DNACG[9]

Montée en Fédérale 1 (2016)[modifier | modifier le code]

Le club monte enfin en Fédérale 1 en 2016.

Montée en Nationale 2 (2022)[modifier | modifier le code]

Nîmes est promu en dans le nouveau championnat de Nationale 2 en 2022.

Steeve Calligaro président du Rugby Club Nîmois et le président du Groupe Bastide, Vincent Bastide, signe une convention de partenariat pour la saison 2023/2024, renouvelable[10].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Couleurs et maillots[modifier | modifier le code]

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Palmarès[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant récapitule les performances du Rugby Club Nîmes Gard dans les diverses compétitions françaises.

Compétitions nationales Compétitions de jeunes
Championnat de France première division
  • Quart-de-finaliste : 1991
Challenge de l'Espérance (3)
Championnat de France groupe B
  • Vice-champion : 1988
Challenge Yves du Manoir
  • Quart-de-finaliste : 1997
Championnat de France Honneur (1)
Championnat de France Nationale B2 et Fédéral B (3)
  • Champion : Nationale B2 en 1995, Fédérale B en 2002, 2004 et 2010
Championnat de France juniors Reichel
Coupe Alamercery
  • Demi-finaliste : 2004
National moins de 18 ans

Les finales du club[modifier | modifier le code]

Compétition Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Challenge de l'Espérance RC Nîmes 15 – 13 US Marmande Stade Armandie, Agen 1 179
Groupe B FCS Rumilly 12 – 10 RC Nîmes Stade Battandier-Lukowiak, La Voulte-sur-Rhône
Challenge de l'Espérance US Colomiers 18 – 15 RC Nîmes Stade municipal, Villefranche-de-Lauragais
Challenge de l'Espérance RC Nîmes 27 – 12 US Colomiers Stade Sabathé, Montpellier
National -18 RC Nîmes 21 - 7 Rassemblement bassin de l'Adour Stade municipal, Revel 700

Personnalités du club[modifier | modifier le code]

Joueurs emblématiques[modifier | modifier le code]

Les capitaines[modifier | modifier le code]

Les entraîneurs[modifier | modifier le code]

Les présidents[modifier | modifier le code]

Effectif de l'équipe première[modifier | modifier le code]

Effectif actuel du RC nîmois
Nom Poste Naissance Nationalité sportive Sélections Club précédent Arrivée au club
Revazi Tsiklauri Pilier (27 ans) Drapeau de la Géorgie Géorgie - RC Suresnes 2022
Marco Ciccioli Pilier (28 ans) Drapeau de l'Argentine Argentine - Club Atlético San Isidro 2021
Elias Nouri Pilier (30 ans) Drapeau de la France France - Formé au club -
Paul Oliver Pilier (34 ans) Drapeau de la France France - Rugby olympique agathois 2018
Maxime Barbet Pilier (23 ans) Drapeau de la France France - Stade montois rugby 2021
Thomas Duprat Pilier (26 ans) Drapeau de la France France - Racing Club narbonnais 2021
Alexandre Nierat Pilier (33 ans) Drapeau de la France France - Formé au club -
Baptiste Phalip Talonneur (29 ans) Drapeau de la France France - CS Bourgoin-Jallieu 2022
Mathieu Marra Talonneur (32 ans) Drapeau de la France France -
Maxence Boissière Deuxième ligne (24 ans) Drapeau de la France France - Blagnac Rugby 2023
Rémy Sellan Deuxième ligne (23 ans) Drapeau de la France France - Stade aurillacois 2022
Dorian Gely Deuxième ligne (28 ans) Drapeau de la France France -
David Gonzalez Deuxième ligne (30 ans) Drapeau de l'Espagne Espagne
Arthur Vernier Deuxième ligne (29 ans) Drapeau de la France France - Formé au club -
Rynardt van Wyk (en) Troisième ligne (33 ans) Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud - AS Mâcon 2022
Tom Llabres Troisième ligne (29 ans) Drapeau de la France France - US Carcassonne 2016
Mathieu Roca Troisième ligne (36 ans) Drapeau de l'Espagne Espagne Stade Rodez Aveyron 2019
Baptiste Sparano Troisième ligne (23 ans) Drapeau de la France France - Formé au club -
Paul Cuny Troisième ligne (25 ans) Drapeau de la France France - Stade rochelais 2020
Valentin Tonin Troisième ligne Drapeau de la France France - US Carcassonne 2016
Benjamin Barnerias Troisième ligne (26 ans) Drapeau de la France France - Stade Rodez Aveyron 2019
Kyle Bowman Demi de mêlée (26 ans) Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud - Ikey Tigers (en) 2022
Justin Phillips (en) Demi de mêlée (29 ans) Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud - SO Chambéry 2022
Damien Pichard Demi de mêlée (25 ans) Drapeau de la France France - Formé au club -
Pierre Chastaing Demi d'ouverture (26 ans) Drapeau de la France France - RC Aubenas Vals 2022
Nathan Sabbia Demi d'ouverture (23 ans) Drapeau de la France France - Stade aurillacois 2022
Thomas Roche Centre (23 ans) Drapeau de la France France - C' Chartres 2022
Robin Demars Centre (22 ans) Drapeau de la France France - Montpellier HR 2022
Romain Darmon Centre (31 ans) Drapeau de la France France - Montpellier HR
Rémy Pichard Centre (27 ans) Drapeau de la France France - Formé au club -
Charles Robbe Centre (31 ans) Drapeau de la France France - Formé au club -
Pierre-Gilles Lakafia Ailier (37 ans) Drapeau de la France France à 7 US Tours 2022
Junior Ngandu Ailier (23 ans) Drapeau de la France France - RC Suresnes 2022
Mathias Fages Ailier (22 ans) Drapeau de la France France - Montpellier HR 2022
Mickaël Chiker Ailier (33 ans) Drapeau de la France France - SA XV Charente 2016
David Chipot Ailier (32 ans) Drapeau de la France France - RC Aubenas Vals 2023
Mathieu Roucoux Ailier (29 ans) Drapeau de la France France - RC Châteaurenard 2020
Hugo Sassolat Ailier Drapeau de la France France - Formé au club -
Antoine Bonnet Arrière (24 ans) Drapeau de la France France - Formé au club -
Samuel Roche Arrière (27 ans) Drapeau de la France France - Provence rugby 2019

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « CHALLENGE DE L'ESPÉRANCE 1987-1988 ».
  2. « Fiche Joueur sur http://en.espn.co.uk », sur en.espn.co.uk.
  3. « Frédéric Dupont », sur rugby.ci.
  4. « Le Métro-Racing cherche buteur », sur leparisien.fr.
  5. « Dax 25-20 Montferrand », sur cybervulcans.net.
  6. « Souvenons-nous : il y a 25 ans ».
  7. Jean-Bernard Marie Moles, « La professionnalisation du rugby français : pouvoir économique et lien social », sur corpset culture.revues.org, Corps et culture, no 3, 1998, p. 5.
  8. Le club dispose alors d'un budget de 2,5 millions de francs (l'équivalent de 494 000 euros en 2013). Pour accéder à l'élite, il lui faudrait au moins 1,5 million de plus (297 000 euros en 2013). « Argelès pourrait refuser la montée », sur liberation.fr, avec AFP, 30 avril 1996.
  9. Rugby : la DNACG refuse l'accession en Fédérale 1 du RC Nîmes sur .midilibre.fr
  10. « Rugby : Bastide Médical entre dans la mêlée et devient sponsor du RC Nîmes », sur midilibre.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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