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DeutschChampionnat de France de rugby à XV 1992-1993 — Wikipédia
| Sport | rugby à XV |
|---|---|
| Organisateur(s) | FFR |
| Édition | 94e |
| Lieu(x) | France métropolitaine |
| Date | du au |
| Nations |  France |
| Participants | 32 équipes (Gr. A) 64 équipes (Gr. B) |
| Hiérarchie | 1er échelon |
|---|---|
| Niveau inférieur | 2e division 1992-1993 |
| Vainqueur | Castres olympique |
|---|---|
| Finaliste | FC Grenoble |
| Demi-finalistes | SU Agen RC Toulon |
| Relégué(s) | RC Chalon, US Tyrosse, US Cognac, CO Le Creusot |
| Meilleur(s) marqueur(s) | Frédéric Vélo (11 essais) |
| Meilleur(s) réalisateur(s) | Laurent Labit (303 pts) |
Navigation
Le Championnat de France de rugby à XV 1992-1993 oppose 32 clubs répartis en quatre poules. Le championnat démarre le et se termine par une finale disputée le au Parc des Princes. À l'issue d'une première phase qualificative, les équipes placées aux quatre premières places de chaque poule sont qualifiées pour disputer un Top 16 composé de quatre poules de quatre équipes. Les huit équipes classées aux deux premières places de chaque poule du Top 16 disputent ensuite une phase finale sur trois tours à élimination directe.
Contrairement aux saisons précédentes, les équipes du groupe B ne peuvent pas atteindre les phases finales du Groupe A en cours de saison. Dans les faits le Groupe B devient le 2e échelon du rugby français, mais le vainqueur remporte le titre de Champion de France Groupe B, différent du Championnat de France de 2e division. En 1995, le statut sera éclairci et le titre de Champion de France Groupe B supprimé. Lors de cette saison, également durant trois ans, la Coupe André Moga réunit en seconde partie de saison (en « consolante ») les équipes non-qualifiées pour le Top 16.
Le Castres olympique remporte le titre de champion après avoir battu 14 à 11 le FC Grenoble en finale à la suite d'un essai non valable accordé sur une erreur d'arbitrage[1]. C'est le troisième bouclier de Brennus obtenu par l'équipe castraise, le précédent datant de 1950.
À l'issue de la saison, quatre clubs sont relégués dans le Groupe B : le RC Chalon, l'US Tyrosse, l'US Cognac et le CO Le Creusot. Ils sont remplacés par le CA Périgueux, le Stade dijonnais, le Lyon OU et le FC Lourdes. Les équipes de Digoin, SC Tulle, US Pontet, SA Saint-Sever, US caracassonne, AS Macon, US bressane, Stade lavelanétien, US Coarraze Nay, Saint-Céré Sports sont réléguées en 2e division.
Groupe A[modifier | modifier le code]
Les équipes sont listées dans leur ordre de classement à l'issue de la première phase qualificative. Les quatre premières équipes de chaque poule sont qualifiées pour le Top 16.
Phase de groupes[modifier | modifier le code]
| Poule 1 Poule 3 | Poule 2
Poule 4 |
Top 16[modifier | modifier le code]
Les équipes sont listées dans leur ordre de classement. Les deux premières équipes de chaque poules sont qualifiées pour les quarts de finale.
| Poule 1 Poule 3 | Poule 2 Poule 4 |
Phase finale[modifier | modifier le code]
Tableau[modifier | modifier le code]
| Quarts de finale | Demi-finales | Finale | ||||||||
| le au Stade Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand | le au Parc des Princes, Paris | |||||||||
| FC Grenoble | 19 | |||||||||
| Stade toulousain | 17 | |||||||||
| FC Grenoble | 21 | |||||||||
| SU Agen | 15 | |||||||||
| SU Agen | 33 | |||||||||
| CA Brive | 16 | |||||||||
| FC Grenoble | 11 | |||||||||
| Castres olympique | 14 | |||||||||
| Castres olympique | 71 | |||||||||
| RC Narbonne | 54 | |||||||||
| Castres olympique | 17 | |||||||||
| RC Toulon | 16 | |||||||||
| RC Toulon | 10 | |||||||||
| USA Perpignan | 9 | |||||||||
Quarts de finale[modifier | modifier le code]
| SU Agen | 33 – 16 | CA Brive | | |
| FC Grenoble ---- 1 Philippe Tapié - 2 Gilbert Brunat (Fréderic Aimard, 48e) - 3 Franck Capdeville 4 Olivier Merle - 5 Olivier Brouzet 6 Gregory Kacala - 8 Džoni Mandić - 7 Hervé Chaffardon  (Patrice Vacchino, 60e) 9 Franck Hueber (Dominique Mazille, 53e) - 10 Patrick Goirand 11 Brice Bardou - 12 Frédéric Vélo - 13 Willy Taofifénua - 14 Philippe Meunier (Xavier Cambres, 87e) 15 Cyril Savy ---- | 19 – 17 a. p.[2] (8 – 6) | Stade toulousain | Stade Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand 3 037 spectateurs Arbitre : Joël Dumé | |
| Essai(s) : Vélo (53e), Bardou (97e); Pénalité(s) : Hueber 2 (14e, 38e) Drop(s) : Savy (42e) | Essai(s) : Ougier (5e) Pénalité(s) : Ougier (12e), Marfaing 3 (44e, 58e, 92e) | |||
| RC Toulon | 10 – 9 | USA Perpignan | | |
| Castres olympique | 71 – 54[3] | RC Narbonne | | |
Demi-finales[modifier | modifier le code]
| FC Grenoble ---- 1 Philippe Tapié - 2 Éric Ferruit - 3 Franck Capdeville 4 Olivier Merle - 5 Olivier Brouzet 6 Gregory Kacala - 8 Džoni Mandić (Patrice Vacchino, 76e) - 7 Hervé Chaffardon 9 Dominique Mazille (Franck Hueber, 93e) - 10 Patrick Goirand 11 Brice Bardou (Xavier Cambres, 96e) - 12 Frédéric Vélo - 13 Willy Taofifénua - 14 Philippe Meunier 15 Cyril Savy ---- | 21 – 15 a. p.[4] (0 – 6) | SU Agen | Stade de la Méditerranée, Béziers Arbitre : M. Thomas | |
| Essai(s) : Goirand (99e), Cambres (106e); Transformation(s) : Hueber (99e) Pénalité(s) : Vélo (41e), Savy (80e) Drop(s) : Hueber (97e) | Pénalité(s) : Montlaur 5 (16e, 30e, 82e, 95e, 101e) | |||
| Castres olympique | 17 – 16 | RC Toulon | | |
Finale[modifier | modifier le code]
(mt : 3 – 5)
le au Parc des Princes, ParisPoints marqués :
- Castres : 1 essai de Whetton, 2 pénalités de Labit, 1 drop de Rui
- Grenoble : 1 essai de Vélo, 2 pénalités de Savy et Hueber
Évolution du score :
Arbitre : Daniel Salles
Spectateurs : 45 658[5]Résumé
Un essai d'Olivier Brouzet est refusé aux Grenoblois[6],[7] et l'essai décisif de Gary Whetton est accordé par Daniel Salles, l'arbitre de la rencontre, alors que le Grenoblois Franck Hueber a aplati au préalable le ballon dans son en-but[1],[8]. Cette erreur d'arbitrage permet au Castres olympique de remporter le titre. Toutefois, l'arbitrage vidéo n'existait pas à l'époque. Jacques Fouroux en conflit avec la Fédération crie au complot[9],[10], mais le FC Grenoble ne dépose pas de réclamation auprès de la Fédération française de rugby au sujet de l'arbitrage[11]. Salles reconnaît treize ans plus tard qu'il a commis une faute d'arbitrage ce jour-là, privant ainsi les Grenoblois du titre[12],[13]. Cette finale est aujourd’hui considéré comme une des plus sombres affaires du rugby français[14] et le sentiment d’injustice des Grenoblois est encore 20 ans après toujours bien présent[15].
| Castres olympique Titulaires | FC Grenoble Titulaires |
Coupe André Moga[modifier | modifier le code]
Poule 1[modifier | modifier le code]
| Poule 2[modifier | modifier le code]
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Poule 3[modifier | modifier le code]
| Poule 4[modifier | modifier le code]
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| Qualification pour les demi-finales (no 1). | |
| Relégation en Groupe B (no 4). |
Phase finale[modifier | modifier le code]
- Demi-finales : Auch-Racing 39-19
- Rumilly-Graulhet
Finale[modifier | modifier le code]
(mt : 0 - 23)
au Stade André-Moga, BèglesPoints marqués :
- Rumilly : 5 essais de Géraci (2), Michard, Y.Perillat et Lugier, 5 transformations et 3 pénalités de Hasagic
| FC Rumilly Titulaires | FC Auch Titulaires |
Groupe B[modifier | modifier le code]
Phase de groupes[modifier | modifier le code]
Groupe B1[modifier | modifier le code]
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Groupe B2[modifier | modifier le code]
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Seconde phase[modifier | modifier le code]
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Phase finale[modifier | modifier le code]
Seizième de finale[modifier | modifier le code]
Quarts de finale[modifier | modifier le code]
Les équipes dont le nom est en caractères gras sont qualifiées pour les demi-finales
| Équipe 1 | Équipe 2 | Résultat |
|---|---|---|
| CA Périgueux | Stade rochelais | 27-21 |
| FC Lourdes | Paris université club | 40-32 |
| Stade dijonnais | Stade saint-gaudinois | 18-15 |
| Lyon OU | Valence sportif | 14-9 |
Demi-finales[modifier | modifier le code]
| Équipe 1 | Équipe 2 | Résultat |
|---|---|---|
| CA Périgueux | FC Lourdes | 24-18 |
| Stade dijonnais | Lyon OU | 15-12 |
Finale[modifier | modifier le code]
(mt : 6 – 6)
au Stade de la Vallée du Cher, ToursPoints marqués :
- Périgueux : 1 pénalité de Donnadier, 2 drops de Hivert et Donnadier
- Dijon : 2 pénalités de Miguet
| CA Périgueux Titulaires | Stade dijonnais Titulaires |
Phase de relégation[modifier | modifier le code]
Les équipes restantes des Groupes B1 et B2 sont réparties en 8 poules de 4 équipes. L'équipe terminant 4e est reléguée en 2e division. L'équipe terminant 3e, joue les barrages de relégation.
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Barrages de relégation[modifier | modifier le code]
| Équipe Groupe B | Équipe 2e division | Résultat |
|---|---|---|
| US Coarraze Nay | US Tours | 21-43 |
| La Voulte sportif | Boucau Tarnos | 48-7 |
| RC Hyères | Lavaur | |
| RC Vichy | Aubenas | |
| SA Hagetmau | US Baigorri | |
| Saint-Céré Sports | Annecy | 6-21 |
| SC rieumois | Garazi | |
| US Thuir | US Métro | 14-9 |
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Escot et Rivière 2009, p. 268
- « Championnat 92-93 Quart de finale Grenoble-Toulouse », sur stadetoulousain.fr, Stade toulousain (consulté le ).
- Cumul des scores de deux matchs (38-33 et 33-21), le 1er match ayant été rejoué à la suite d'une réclamation du RC Narbonne.
- R. Laffore, « Match nul à Béziers », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
- « Castres 14-11 Grenoble »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur finalesrugby.com (consulté le ).
- « Grenoble : les mammouths et le gratin », sur ladepeche.fr.
- Simon Valzer, « Combien de fois Bayonne s’est imposé dans la capitale ? », sur rugbyrama.fr, Midi olympique, (consulté le ).
- Nicolas Lavalée, « Parc des Princes, Paris, 5 juin 1993 », sur lnr.fr, LNR, (consulté le ).
- Richard ESCOT, « Le Top 5 des finales les plus marquantes », sur lequipe.fr, (consulté le ).
- >« Top 14: Toulon-Castres, souviens-toi, il y a vingt ans... », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « Rugby »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur humanite.fr, L'Humanité, (consulté le ).
- Pierre Salviac, « Finale Castres-Grenoble 93 : l’insupportable aveu de l’arbitre Salles », sur rugbyolympic.com, (consulté le ).
- Frédéric Cormary, « Daniel Salles à propos de Castres-Grenoble en 1993 : « Je me suis trompé » », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
- Clément Garioud, « Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français », sur actu.fr, (consulté le ).
- « Vingt ans après FCG / Castres, il n'y a toujours pas essai ! », sur ledauphine.com (consulté le ).
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Richard Escot et Jacques Rivière, Un siècle de rugby, Calmann-Lévy, , 13e éd., 480 p., relié (ISBN 978-2-7021-4118-2)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Compte rendu de la finale 1993 sur www.lnr.fr
- Résultats sur The history of rugby through its competitions
