Réseau des Landes, de la Gironde et du Blayais — Wikipédia

Le Réseau des Landes, de la Gironde et du Blayais est construit par la Société générale des chemins de fer économiques (SE), pour desservir les régions rurales[1] du département de la Gironde. Toutes les lignes sont construites à voie normale.

Histoire[modifier | modifier le code]

La concession d'un réseau de deux lignes est attribuée à M. Perrond, le [2]. Le réseau comprend une ligne, de Lesparre à Saint-Symphorien et deux embranchements de Lacanau à Bordeaux et de Hostens à Beautiran.

La concession du réseau est ensuite rétrocédée à Compagnie du chemin de fer des Landes de la Gironde puis à la Société générale des chemins de fer économiques[3]

Une voie verte a été réalisée de Blaye à Étauliers (13 km)[4] sur l'ancienne ligne de Saint-André-de-Cubzac à Saint-Ciers-sur-Gironde.

Réseau[modifier | modifier le code]

Les lignes[modifier | modifier le code]

  • Ligne de Hostens à Beautiran (34 km), ouverture 1886,
  • Ligne de Saint-André-de-Cubzac à Saint-Ciers-sur-Gironde, (52 km), ouverture 1889,

En 1886, est intégrée au réseau, la ligne de la Compagnie du chemin de fer d’intérêt local de Nizan à Saint-Symphorien

En 1913, la ligne de tramway de Bordeaux à Camarsac est rétrocédée à la compagnie des tramways de Bordeaux

Les Ateliers et dépôts se trouvaient à Blaye, Lacanau et Saint-Symphorien (monument historique).

Gares de jonction[modifier | modifier le code]

Exploitation[modifier | modifier le code]

Locomotives à vapeur[modifier | modifier le code]

N° 2901, type 120t, livrée par Fives-Lille en 1867, acquise en 1903 auprès des chemins de fer du Nord;
N° 2902 à 2905, type 120t, livrées par Fives-Lille en 1875, acquises en 1903 auprès des chemins de fer du Nord;
N° 3001 à 3016, type 030t, livrées par la SACM à Belfort en 1884-85 (n°3445 à 3460),
N° 3017 à 3019, type 030t, livrées par Graffenstaden en 1872 (n°698,2801,3366) au chemin de fer Nizan Saint-Symphorien et acquises en 1887.
N° 3020 à 3023, type 030t, livrées par la SACM à Belfort en 1890 (n°4211 à 4214),
N° 3025 et 3026, type 030t, livrées par la SACM à Graffenstaden en 1925 (n°7095 et 7096),
N° 3027, type 030t, livrée par la SACM à Grafenstaden en 1927 (n°7450),
N° 3041 à 3043, type 030T, construite par Corpet-Louvet en 1898, acquises en 1900 auprès du tramway de Bordeaux à Camarsac.
N° 3051, type 030T construite par Schneider, acquise en 1921[5]
N° 3052, type 030t, construite par Cail, acquise en 1921
N° 3053, type 030t, construite par la Métallurgique à Tubize en 1872 (n°151) et acquise en 1923 auprès des chemins de fer de l’État ex-30 923[6].
N° 3054, type 030t, construite par la Métallurgique à Tubize en 1872 (n°191) et acquise en 1923 auprès des chemins de fer de l’État ex 30-925.

Voitures[modifier | modifier le code]

Autorail type TE livré par Renault, dans la forêt de Lacanau.
Autorail De Dion du type M, ayant circulé sur le réseau.

Voitures à voyageurs[7]

  • voitures de 1re et 2e classe à portières latérales à 2 essieux, 6 unités
  • voitures de 1re 2e et 3e classe à portières latérales à 2 essieux, 12 unités
  • voitures de 3e classe à portières latérales à 2 essieux, 26 unités

Wagons de marchandises

  • fourgons à bagages, série DF 800 à 2 essieux, 14 unités
  • wagons couverts, série K 1000 et Kf 1500 à 2 essieux, 96 unités
  • wagons tombereaux, série U 2000 et Uf 2500 à 2 essieux, 190 unités
  • wagons plats à 2 essieux, série H 3000 et Hf 3500 , 164 unités
  • wagons plats à traverse mobile à 2 essieux, 34 unités

Wagons spéciaux

  • 2 wagons grues

Autorails[modifier | modifier le code]

  • M1 à M4, type TE, livrés en 1931 par Renault[8]
  • M5 et M6, type MY, livrés en 1934 par De Dion-Bouton
  • M7 et M8, type MY livrés en 1935 par De Dion-Bouton
  • M9 et M10, type MY2, livrés en 1935 par De Dion-Bouton
  • M11, type PC, livré en 1940 par De Dion-Bouton, équipé à l'origine d'un gazogène[8]
  • M12, type MY2, livré en 1952 par De Dion-Bouton

Remorque pour autorail

  • R1 type NP, livrée en 1935 par De Dion-Bouton

Matériel acquis en seconde main

  • M21 à M30, ex-Renault TE État, no 23 921 à 23 930, réceptionnés en 1939[8]

Locomotives diésel[modifier | modifier le code]

  • 4028 à 4037, type BB diesel électriques, de fabrication Général-Electric sur le site de Schenectady N.Y, Type GE 75 ton, livrées entre 1947 et 1948 par l'US Transportation Corps (ID USTC; 7228 à 7237, N° de construction G.E : 27528 à 27537), construites entre mars et avril 1944.
  • D 1, Type B, livrée en 1957 par Valermi, 30t, moteur Willème de 180 CV, transmission électrique

Vestiges[modifier | modifier le code]

Il subsiste aujourd'hui la plateforme et de nombreuses gares restaurées par les communes ou transformées en habitation.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Accueil - FACS », sur trains-fr.org (consulté le ).
  2. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k210072s/f1.image.r=Bulletin%20des%20lois.langFR.swf voir page 1037
  3. « Répertoire de la législation des chemins de fer Français : réseaux secondaires et tramways : situation au 31 décembre 1893 / Ministère des travaux publics, Direction des chemins de fer » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  4. « Piste cyclable verte St Mariens à Blaye », sur pcv.stmariens.blaye.free.fr.
  5. « Correspondances ferroviaires n°4 déc 02/jan 2003 - Page 60 - 61 - Correspondance… », sur 1001mags.com (consulté le ).
  6. « Patrimoine - Office Tubizien du Patrimoine », sur museedelaporte.be (consulté le ).
  7. http://www.passion-metrique.net/forums/download/file.php?id=30639&mode=view/SAM_5882A.jpg
  8. a b et c Luc Fournier et Jehan-Hubert Lavie, « Les autorails des CFTA de la Gironde : diesélisation d’un réseau secondaire », Ferrovissime, no 11,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henry Doniol (Préfet de la Gironde), « Rapport de M. le Préfet », dans Rapports et délibérations / Gironde, Conseil général (publication en série imprimée), Bordeaux, Impr. A. Levieux, (lire en ligne [PDF]), p. 378-402
  • Salaün (ingénieur), « Contrôle de l'exploitation, de l'entretien et des travaux neufs : Réseau des landes de la Gironde et du Blayais », dans Rapports et délibérations / Gironde, Conseil général (publication en série imprimée), Bordeaux, Impr. A. Levieux, (lire en ligne [PDF]), p. 233-259
  • « Dans les Landes de Gironde : un réseau à 3 branches : la ligne du Nizan à Saint-Symphorien et Sore, la ligne des Landes de Gironde, la ligne du Blayais », La Vie du rail, no 1978,‎

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]