Société générale des chemins de fer économiques (France) — Wikipédia

Société générale des chemins de fer économiques (SE)
Logo de Société générale des chemins de fer économiques (France)
Train en gare de Rozoy-en-Brie, réseau de Seine et Marne

Création 1880 (BruxellesVoir et modifier les données sur Wikidata)
Disparition 1966
Prédécesseur Compagnie meusienne de chemins de fer ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Successeur Société générale de chemins de fer et de transports automobiles

Forme juridique société anonyme
Sigle SEVoir et modifier les données sur Wikidata
La 031 Buffaud Robatel no 3714 construite en 1909 pour le chemin de fer départemental de Seine et Marne et préservée par le CFBS porte sur sa cabine la plaque de la S.E - réseau de Seine et Marne.
Un train de la SE, locomotive tender type 031, et voitures à bogies
Voiture du réseau Centre

La Société générale des chemins de fer économiques (SE) a été une des grandes compagnies exploitant essentiellement des réseaux de chemins de fer secondaires en France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Créée le [1],[2] avec l'appui de la Banque de Paris et des Pays-Bas, elle exploitait essentiellement des réseaux de chemins de fer secondaires en France.

Le réseau des « chemins de fer économiques » atteignait plus de trois mille kilomètres dans les années 1930.

Sa place prépondérante dans l'exploitation des chemins de fer, issue de la loi du , (pendant pour l'intérêt local de la loi du créant le plan Freycinet), s'explique par le lobbying exercé par la société d'études des chemins de fer économiques, créée par sept des plus grandes banques françaises de l'époque, et dont elle émanait directement. De nombreuses propositions émises par la société d'études furent en effet reprises par la loi.

Elle prit en 1963 le nom de Société générale de chemins de fer et de transport automobile (SGCFTA), puis, après fusion en 1966 avec la compagnie des chemins de fer secondaires et transports automobiles (CFSTA), devint la CFTA, aujourd'hui intégrée au groupe Veolia et devenu Transdev Rail.

Réseaux exploités[modifier | modifier le code]

D'après Jean Collin, « La SE-CFTA : un grand acteur parmi les secondaires », dans Historail, no 5 (2008).

Réseaux concédés à la SE[modifier | modifier le code]

Locomotives de type 031 à Noyelles sur le réseau de la Somme.
Voiture ABDf12 du Réseau breton préservée par le CFBS, avec son marquage : « Exploitation S Gale des Chemins de fer économiques »

Lignes affermées à la SE[modifier | modifier le code]

Lignes à voie normale d'intérêt général[modifier | modifier le code]

  • Réseau breton : Ligne Guingamp↔Paimpol et Guingamp↔Carhaix
  • Réseau de Franche-Comté : Lignes Châtillon/Is/Gray, Chalindrey↔Gray, Troyes↔Châtillon, Poinson-Beneuvre↔Lanngres, Châtillon↔Bricon, Châtillon↔Nuits-sous-Ravières, Vesoul↔Besançon et Vesoul↔Gray
  • Réseau du Nivernais : Lignes Clamecy↔Nevers, Clamecy↔Cercy-la-Tour, Tamnay↔Château-Chinon, Cercy-la-Tour↔Gilly-sur-Loire et Clamecy↔Entrains-sur-Nohain
  • Lignes Saint-Dizier↔Doulevant et Éclaron↔Montier-en-Der
  • Lignes Mézy↔Esternay, Longueville/Provins/Esternay, Esternay↔Sézanne, Sézanne↔Anglure, Esternay↔Villenauxe et Esternay↔Coulommiers.
  • Lignes Coulommiers-Nangis Bray sur Seine.

Matériel roulant[modifier | modifier le code]

Une des caractéristiques de la SE était d'avoir utilisé du matériel roulant innovant à l'époque de sa création, comme les :

  • locomotives à vapeur de type 031 avec essieu arrière mobile, système Roy ;
  • voitures à couloirs central, avec accès par plates-formes extrêmes et inter-circulation, montées sur bogies.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/egf/donnees_efg/1996_027/1996_027_INV.pdf
  2. http://www.avae-vvba.be/PDF/AVAE_historique_Electrobel.pdf
  3. « Compagnie des Chemins de fer d'IL de la Meuse | FACS », sur www.facs-patrimoine-ferroviaire.fr (consulté le )
  4. « Société Générale de chemins de fer économiques (SE) | FACS », sur www.facs-patrimoine-ferroviaire.fr (consulté le )
  5. Site railvauxdyonne.net16.net, Arrivée du rail dans le Bazois: Clamecy - Cercy-la-Tour, lire (consulté le 21 juillet 2013).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]