Bourg (Gironde) — Wikipédia

Bourg
Bourg (Gironde)
La citadelle et la Dordogne.
Blason ville fr Bourg (Gironde)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Blaye
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Cubzaguais
Maire
Mandat
Pierre Joly
2020-2026
Code postal 33710
Code commune 33067
Démographie
Gentilé Bourquais
Population
municipale
2 283 hab. (2021 en augmentation de 3,02 % par rapport à 2015)
Densité 217 hab./km2
Population
agglomération
5 597 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 27″ nord, 0° 33′ 22″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 81 m
Superficie 10,54 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bourg
(ville-centre)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de l'Estuaire
Législatives Onzième circonscription
Localisation
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Bourg
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Bourg
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Bourg
Liens
Site web www.bourg-gironde.net/

Bourg [bur] est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le nom officiel de la commune est bien Bourg, mais elle est souvent appelée Bourg-sur-Gironde[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située en Haute Gironde et sur la Dordogne, au niveau de sa confluence avec la Garonne au début de l'estuaire de la Gironde. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine de l'aire d'attraction de Bordeaux.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Lansac, Ambès, Prignac-et-Marcamps, Saint-Seurin-de-Bourg, Samonac et Tauriac.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 1 054 hectares ; son altitude varie de 1 à 81 mètres[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par le Moron.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 873 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gervais à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Natura 2000[modifier | modifier le code]

La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Bourg[10],[11]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[12].

ZNIEFF[modifier | modifier le code]

Hormis pour la partie riveraine de la Dordogne en aval de sa confluence avec le ruisseau des Marguerites, Bourg fait partie des 102 communes concernées par une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, La Dordogne[13],[14], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourg, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[19] et 5 597 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64 %), eaux continentales[Note 3] (20,9 %), prairies (8,2 %), zones urbanisées (6,7 %), forêts (0,3 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La principale voie de communication routière qui traverse la ville est l'ancienne route nationale 669, devenue route départementale 669, entre Blaye et Saint-André-de-Cubzac.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bourg est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[27]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1988, 1992, 1999, 2009 et 2013[29],[25].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[30]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bourg.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 001 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 001 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1994, 1999 et 2001[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune vient du bas latin burgus d'origine germanique, burg, qui désigne une fortification, une tour fortifiée ou une redoute.

La forme Bourg-sur-Gironde vient du fait qu'autrefois le bec d'Ambès étant plus court, c'était la Gironde et non la Dordogne qui baignait le pied de la falaise sur laquelle est construit le bourg[33].

Le nom de la commune est Borg en gascon.

Histoire[modifier | modifier le code]

S'il est une cité girondine dont le passé historique fut mouvementé, c'est bien Bourg, la coquette cité que baigne la Dordogne, près de son confluent avec la Garonne.

Bourg a été créée au IVe siècle par la famille des Paulin. Tout d'abord centre commercial très important, elle devient par la suite une ville fortifiée. Au début du Ve siècle, les Wisigoths envahissent l'Aquitaine, et s'établissent très fortement à Bourg. C'est l'ère des grandes invasions : au cours des quatre siècles suivants, cette région est ravagée successivement par les Mérovingiens, les Gascons, les Sarrazins, les Carolingiens et les Normands.

Durant la guerre de Cent Ans, Blaye, clé militaire de la défense de l'Aquitaine en sa qualité de dernier bastion fortifié en aval du port de Bordeaux, est plusieurs fois prise et reprise par les belligérants. La commune contracta, en juillet 1379, une alliance de défense contre les troupes françaises avec Bordeaux, laquelle favorisa de nombreux échanges commerciaux avec la capitale girondine.
La ville haute a par la suite accueilli Charles VII (après que Bertrand IV de Montferrand, seigneur de Langoiran, se soit rendu à Dunois), Charles IX et François Ier. Louis XIV y a également résidé pendant la Fronde du 27 août au 2 octobre 1650.

La chartreuse, dite château de la citadelle.

À la suite des révoltes de la Fronde, Louis XIV ordonne en 1664 la destruction de la citadelle et des remparts de la ville turbulente[34].

En 1723, une chartreuse est construite à cet emplacement par l'architecte Étienne Dardan (dit Francoeur)[35].

La ville de Bourg est chef-lieu de district de 1790 à 1795. Elle absorbe Lalibarde (217 habitants en 1800) avant 1806[36].

D'anciennes carrières de pierre situées dans la falaise, sous le château de la citadelle, ont été transformées en cuves à pétrole en 1939[37]. Sept cuves de 44 à 65 mètres de long sont alors creusées, sur une hauteur de 11 mètres sous plafond et 8,50 mètres de large[38]. En juin 1940, l'armée allemande en prend possession. Elle y stocke des produits pétroliers livrés par des cargos italiens jusqu'en 1944. Un pétrolier italien, le Clizia[39], est sabordé par la Kriegsmarine en août 1944. Son épave gît encore dans la Dordogne[40].

En 1963, la ville fait reconstruire la chartreuse de la citadelle en ne conservant que les murs extérieurs[35].

Aujourd'hui, Bourg est une ravissante cité bâtie sur un piton rocheux, on y trouve des remparts, le château de la Citadelle, un lavoir, des ruelles étroites et pittoresques qui dévalent vers le port... La richesse patrimoniale et architecturale de cette cité lui vaut le classement en « Village ancien ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1959 Henri Géraud   Notaire
1959 1989 Henri Groulier Gaulliste Médecin
1989 2008 Guy Maingot UDF Dentiste
2008 2014 Denis Levraud DVG Viticulteur
2014 En cours Pierre Joly DVD Retraité d'EDF
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[41].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de la France Salers, département du Cantal (France)

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Bourquais[42] et la contrée autour de la ville est appelée le Bourgeais.

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 2 283 habitants[Note 4], en augmentation de 3,02 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 2002 7042 5342 2332 3062 4662 5642 6662 694
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6872 7812 8102 7352 8642 7712 7342 7802 890
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8322 6882 5552 4702 3342 3062 1822 0572 199
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 5182 5602 3182 1072 1582 1152 1982 2092 141
2017 2021 - - - - - - -
2 2432 283-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 101 hommes pour 1 158 femmes, soit un taux de 51,26 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,06 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
3,3 
5,6 
75-89 ans
10,3 
16,4 
60-74 ans
15,7 
21,6 
45-59 ans
21,7 
19,4 
30-44 ans
18,9 
17,1 
15-29 ans
12,5 
19,1 
0-14 ans
17,6 
Pyramide des âges du département de la Gironde en 2020 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
6,5 
75-89 ans
8,7 
15,6 
60-74 ans
16,7 
19,9 
45-59 ans
19,4 
19,9 
30-44 ans
19,2 
19,5 
15-29 ans
18,3 
17,9 
0-14 ans
15,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Bourg fait partie de l'académie de Bordeaux.

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Tennis, football, pétanque, basket-ball, Badminton, yoga.[réf. nécessaire]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Lieux de tournage du téléfilm Monsieur Léon.
  • Chaque année, début septembre, une fête nommée « Les Médiévales Troque-sel » est organisée, dans la pure tradition de l'histoire de la ville, qui au Moyen Âge était un lieu d'échange commercial, notamment pour le sel, qui à l'époque était le seul moyen de conservation des aliments. Ce même sel faisait l'objet d'un impôt spécial, la gabelle.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

La commune doit, en bonne partie, sa renommée à son vignoble qui produit un vin d'appellation d'origine contrôlée, le côtes-de-bourg sur quelque 3 920 hectares de surface plantée sur environ 550 exploitations, pour une production annuelle d'à peu près 220 000 hectolitres de vin rouge et 1 200 hectolitres de vin blanc.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Ce village abrite de nombreux sites tels que le château de la Citadelle abritant dans ses jardins le musée « Au temps des calèches ». On y trouve également un lavoir couvert de 1828, un petit port, la villa mauresque ou encore de nombreuses maisons du XVIIIe siècle construites en pierres du Bourgeais et ornées de mascarons ou balcons en fer forgé.

Un site classé monument historique[modifier | modifier le code]

Cinq bâtiments ou sites inscrits[modifier | modifier le code]

  • l'ancien Hôtel de Ville, aussi nommé Hôtel de la Jurade, du XVIIIe siècle[49] qui abrite aujourd'hui l'Office de Tourisme ;
  • une maison du XVIIIe siècle, place de la Libération[50] ;
  • les restes de la porte de Blaye, ayant appartenu à l'enceinte fortifiée[51] ;
  • la porte du Port, reste de l'enceinte fortifiée[52] ;
  • les ruines gallo-romaines situées au lieu-dit les Gogues[53].

Autres sites et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le Château de la citadelle et son Musée des calèches[54] ;
  • Église Saint-Géronce de Bourg ;
  • Ecomusée du Bourgeais - Musée Maurice Poignant, situé dans l'ancien couvent des Ursulines de 1607[55] ;
  • La maison mauresque[56] ;
  • La route de la Corniche, le long de la Gironde, entre Bourg et la Roque-de-Thau[57].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Souveraineté anglaise[modifier | modifier le code]

Armoiries surmontant la porte de la Mer. Eau forte de Léo Drouyn

La seule trace héraldique subsistant de la période anglaise de Bourg surmonte la face extérieure de la porte de la Mer, encore dite du Port. Léo Drouyn décrit ainsi cet écusson :

« à deux mètres environ au-dessus de l'arcade extérieure, on a incrusté un écusson dont la position inclinée est fort rare dans nos contrées. Il est surmonté d'un casque de face, et il a pour tenants deux oiseaux, dont celui de droite est un coq ; la tête de l'autre est si fruste, qu'on n'en peut voir sa forme ; mais je crois que c'est un autre coq[58]. »

Ces armoiries sont attribuées à l'un des Andron, seigneurs de Lansac, qui tiennent le château de Bourg pour le roi d'Angleterre jusqu'au XVe siècle[59].

Souveraineté française[modifier | modifier le code]

En 1453, le roi Charles VII autorise la ville à porter les armes de France en plein[60].

Armes

Les armes de Bourg se blasonnaient ainsi : D'azur à trois fleurs de lis d'or 2 et 1[61].

Utilisées sous l'ancien régime (sceau de la mairie en 1599[60], blason de l'Armorial général de France[62]), elles sont à nouveau utilisées sous la IIIe République (cachet de 1872[63], armoiries peintes à la clef de voûte d'un bâtiment public[64]), mais leur représentation évolue ensuite, pouvant se blasonner : D'azur aux trois fleurs de lis d'or, à la filière d'argent.

Armes

Les armes de Bourg sont blasonnées ainsi aujourd'hui :

D'azur à trois fleurs de lys d'or, à la bordure d'argent

Les armoiries (armes et ornements extérieurs) sont les suivantes :

Armes de France pleines d’azur à 3 fleurs de lis d’or. Deux sont en chef et une en pointe. En cimier : un ange. L’écu a une bordure d’argent, il est supporté par deux branches de laurier liées en pointe par un ruban[65].

Spécialités gastronomiques[modifier | modifier le code]

)La figue de Bourg[66].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Émile Maufras, Histoire de la ville de Bourg-sur-Gironde, Le Livre d'histoire, , 618 p. (ISBN 2-84373-790-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Panneaux routiers d'entrée du village en 2013.
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Bourg et Saint-Gervais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Gervais » (commune de Saint-Gervais) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Gervais » (commune de Saint-Gervais) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  11. Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  12. Espèces, INPN, consulté le .
  13. [PDF] - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  14. Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  15. Espèces, INPN, consulté le .
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Unité urbaine 2020 de Bourg », sur insee.fr (consulté le ).
  20. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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