Pathé Convention — Wikipédia

Pathé Convention
Type Cinéma
Lieu 15e arrondissement de Paris, Drapeau de la France France
Architecte Jean-Pierre Buffi
Inauguration
Nb. de salles 9
Capacité 1 253 places
Catégorie Multiplexe
Réseau Pathé Cinémas
Format de langue VOST
VF
Format de projection Numérique 2K
4K (salle 6)
Format de son Stéréo 7.1
Dolby Atmos (salle 6)
Anciens noms Convention (1919–1969)
Gaumont Convention (1969–2022)
Gaumont Club 15 (1969–1972)
Gaumont Studio 15 (1970–1972)
Site web pathe.fr

Carte

Le Pathé Convention est un complexe cinématographique de 9 salles dans le 15e arrondissement de Paris. Il est situé 27 rue Alain-Chartier, au carrefour Convention (rues de Vaugirard et Convention).

Cinéma de quartier spécialisé dans la programmation de films en version originale sous-titrée et de spectacles en direct, le Pathé Convention est doté de 9 salles et 1 253 sièges : une grand salle de 350 places, 7 salles moyennes de 107 à 125 places et une petite salle de 71 places[1].

Redessiné par l'architecte Jean-Pierre Buffi et le groupe Intens-Cité en 2016, sa forme évoque celle d'une lanterne magique, ancêtre du projecteur de cinéma[2].

Historique[modifier | modifier le code]

En 1919, l'Américain Charles Brockway acquiert l'immeuble du 27 rue Alain-Chartier et décide la création du cinéma Convention, une salle de quartier imaginée par l'architecte Marcel Oudin. En 1929, les Établissements L. Aubert acquierent le cinéma[3] puis fusionnent avec la Franco-Film. L'année suivante, Aubert-Franco-Film fusionne à son tour avec la Société des Établissements Gaumont.

Avec son unique salle de 2 116 places, le Convention est le deuxième plus grand cinéma du réseau Gaumont-Franco-Film-Aubert dans les années 1930, derrière le Gaumont-Palace. Il est également le deuxième plus rentable du circuit, après le Palais-Rochechouart[4].

La Société Nouvelle des Établissements Gaumont rénove le cinéma et diminue sa capacité à 1 551 fauteuils. Le cinéma connaît une première transformation de sa façade en 1944.

Le , le Convention devient le premier cinéma multisalles du réseau Gaumont, après des travaux confiés à l'architecte Georges Peynet. La grande salle originelle est séparée en deux : l'une de 600 places, sous le nom de Convention ; et l'autre, appelée Club 15, de 350 places[5]. Le projet avorté de centre commercial au premier étage donne lieu à la création d'une troisième salle en 1970, le Studio 15[6].

Une quatrième salle est ouverte en 1972, puis deux autres en 1983.

Malgré une rénovation complète en 1992 (avec deux grandes salles labellisées « GaumontRama »), sa fréquentation est sur le déclin et la fermeture du cinéma est envisagée à la fin des années 1990[7]. La fermeture de son voisin et concurrent UGC Convention le et le passage à une programmation complète en version originale (amorcée dès 1999) va néanmoins lui permettre de se relancer[8].

Dans les années 2000, il offre une configuration de 6 salles et environ 1 100 sièges. Le cinéma ferme du au pour une destruction et une reconstruction complète. Conçu par Jean-Pierre Buffi et le groupe Intens-Cité, le cinéma connaît une profonde modernisation et gagne trois salles supplémentaires[2].

Le , le Gaumont Convention devient le Pathé Convention, à la suite du rachat des parts de la société Gaumont par Pathé au sein de leur structure commune, Les Cinémas Gaumont Pathé[1].

Moyens d'accès[modifier | modifier le code]

Ligne 12 du métro de Paris à la station Convention.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Pathé Convention, cinéma à Paris 15 : films, tarif, horaires », sur Cinémas Pathé, (consulté le ).
  2. a et b « Le Gaumont Convention, le renouveau d'un cinéma de proximité », Côté Cinéma, no 292,‎ (lire en ligne).
  3. Établissements L. Aubert, « Assemblée Générale Extraordinaire du 12 janvier 1929. Rapport du Conseil d'Administration », La Critique cinématographique,‎ , p. 10-11 (lire en ligne).
  4. Jacques Choukroun, Comment le parlant a sauvé le cinéma français : Une histoire économique 1928–1939, Association française de recherche sur l'histoire du cinéma, , 351 p. (ISBN 978-2-91375-875-9), p. 143.
  5. « Deux nouvelles salles jumelées à Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. Philippe Célérier, « Gaumont-Convention (Paris 15ème) », sur Ciné-Façades, (consulté le ).
  7. Isabelle Bollène, « Le quartier Convention se mobilise pour sauver ses cinémas », Le Parisien,‎ , p. 3.
  8. Paule Gonzales, « Les multiplexes en phase de démarrage », Le Figaro, no 16.906,‎ , p. 63.

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]