Olympique lyonnais — Wikipédia

Olympique lyonnais
Logo du Olympique lyonnais
Généralités
Nom complet Olympique lyonnais
Surnoms Les Gones[1]
Fondation
Statut professionnel Depuis 1950
Couleurs Blanc, rouge et bleu
Stade Groupama Stadium
(59 186 places)
Siège Parc Olympique lyonnais
10 Avenue Simone Veil
69150 Décines-Charpieu
Championnat actuel Ligue 1
Propriétaire

OL Groupe :

Président John Textor
Entraîneur Pierre Sage
Joueur le plus capé Serge Chiesa (542)[2]
Meilleur buteur Fleury Di Nallo (222)[2]
Site web ol.fr
Palmarès principal
National[note 1] Championnat de France (7)
Coupe de France (5)
Coupe de la Ligue (1)
Trophée des champions (8)
International[note 1] Coupe Intertoto (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2023-2024 de l'Olympique lyonnais
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L'Olympique lyonnais (OL) est un club de football français fondé en 1950 à Lyon. Le club, basé au Parc Olympique lyonnais à Décines-Charpieu, est présidé depuis le par John Textor.

L'équipe masculine évolue depuis 1989 en Ligue 1 et est entraînée depuis le par Pierre Sage. Le club possède également une section féminine évoluant en Division 1 et entraînée par Sonia Bompastor depuis le .

L'Olympique lyonnais évolue depuis dans le Parc Olympique lyonnais et s'entraîne au Groupama OL Training Center à Décines-Charpieu. Il possède à son palmarès sept titres — obtenus consécutivement — de champion de France, cinq Coupes de France et une Coupe de la Ligue, ce qui en fait l'un des clubs les plus titrés du championnat de France masculin.

Le club connaît son apogée au cours des années 2000 avec sept titres consécutifs de champion de France, ce qui constitue un record français[note 2], entre 2002 et 2008, une Coupe de France et une Coupe de la Ligue. La section féminine du club a remporté quant à elle le championnat féminin à quinze reprises. En 2007, les sections masculines et féminines remportent chacune leur championnat de France, pour la première fois dans l'histoire du football français. En 2008, l’Olympique lyonnais fait mieux en remportant les deux doublés coupe-championnat, homme et femme. Depuis le milieu des années 2000, la section féminine occupe les plus hauts niveaux du football féminin européen (8 titres en Ligue des champions).

Sur le plan international, le club participe régulièrement à la plus prestigieuse des coupes européennes, la Ligue des champions, avec comme meilleurs résultats une demi-finale en 2010, puis en 2020. Après avoir été membre du G14, organisation des clubs les plus importants et riches d'Europe, jusqu'à sa dissolution en janvier 2008, il fait partie des fondateurs de l'Association européenne des clubs.

Encore aujourd'hui, il est régulièrement présent sur la scène européenne, comptant douze qualifications en Ligue des champions de suite. Depuis 2011, le club rhodanien s'appuie de plus en plus sur son centre de formation. Parmi les clubs français, l'Olympique lyonnais est celui qui a participé le plus fréquemment à des compétitions européennes, puisqu'il a disputé 212 rencontres (dont 107 succès) depuis ses débuts au Stade Giuseppe-Meazza contre l’Inter Milan le .

Carte
Localisation du Parc Olympique lyonnais et du Groupama OL Training Center par rapport à la ville de Lyon.

Histoire

Création du club

Le Lyon olympique est un club de football fondé en 1896, initialement issu de la fusion du Racing club de Vaise et du Rugby club de Lyon, pour devenir le Racing club[3]. Le club se dote d'une section football en 1899. Premier club du Lyonnais qualifié en phases finales du championnat de France de football USFSA 1906, il affronte l'Olympique de Marseille en huitièmes de finale[3]. Après un match nul deux buts partout, les Lyonnais ne se rendent pas à Marseille pour rejouer la rencontre. Éclipsé par le FC Lyon en 1908 et 1909, le Racing club, devenu le Lyon olympique universitaire en 1910[3], retrouve le championnat de France en 1910. Écartant Besançon sur un score de quatre buts à un, les Lyonnais s'inclinent par cinq buts à zéro face au Stade helvétique de Marseille, en quarts de finale[3]. Le club est encore présent en championnat de France USFSA en 1913 et se retrouve éliminé en huitièmes de finale, par cinq buts à un, par Saint-Raphaël[3]. Le « LOU » évolue alors au stade des Iris en attendant la fin de la construction du Stade de Gerland, finalement achevé en 1926[4].

Sous l'impulsion de Félix Louot qui investit une somme de treize millions de francs[a 1], le LOU rejoint les rangs professionnels en 1942 et enlève, avec deux points d'avance sur Bordeaux, la poule sud du dernier « championnat de guerre » (Champion de France Zone Sud (Lyon) qui affronte le Champion de France Zone Nord (Rouen)) en 1945[5]. La finale nationale du championnat oppose Lyon à Rouen. Les Rouennais s'imposent par quatre buts à zéro. Malgré tout, ces bons résultats récoltés en temps de guerre permettent au LOU d'être promu en Division 1 à la reprise de la saison 1945-1946. Le club est présidé alors par Félix Louot, et est relégué en D2 à la fin de cette saison[6].

En mai 1950, des dissensions fortes[7] entre les sections football et rugby du LOU provoquent une scission entre ces deux sections. Les dirigeants du LOU préférant mettre en avant la section rugby avec une activité universitaire plus répandue[a 2]. La première réunion à la création du club a lieu le 19 mai 1950 à la Brasserie de la République pour une annonce officielle le 23 mai[a 3] depuis le Café Neuf, un glacier situé au bord de la place Bellecour. Le départ de la section de football professionnel est effectif le 27 mai 1950 lorsque les statuts sont déposés en préfecture du Rhône[b 1]. Cette décision a eu lieu sous l'impulsion du Docteur Trillat et de Groslevin, Vitalis, Marceau, Carrel, Daurensan et Maillet[8]. Cette dernière opte alors pour un nouveau nom : l’Olympique de Lyon et du Rhône[8],[9]. Le 31 mai 1950, la Commission de football amateur du Lyon olympique universitaire se réunit pour demander le rattachement de la section amateur au nouveau club[b 2]. En réplique à cette guerre football-rugby, le LOU est interdit de football pendant deux saisons par la Ligue du Lyonnais et après cette peine purgée, le LOU refonde une nouvelle section de football en son sein, créant à l'occasion un nouveau club, avec nouveau numéro d'affiliation à la FFF, qui existe aujourd'hui encore[10].

Premiers résultats nationaux (1950-1965)

« Tout prêt de 25 000 francs donnera droit à une voix. »

Annonce de la direction du club.

Match TFC-OL au Stadium de Toulouse en 1961.

Oscar Heisserer est le premier entraîneur de cette nouvelle structure. Il conserve donc son poste de l'ancienne section football du LOU[a 3]. D'un point de vue économique, la direction installée dans le quartier de la Part-Dieu lance un emprunt public pour trouver les 15 millions de francs réclamés par la Fédération française de football. Lors d'une réunion le 6 juin 1950, une décision stipulant que « Tout prêt de 25 000 francs donnera droit à une voix » est établie[a 3]. La semaine suivante, lors de la réunion du 12 juin, onze promesses de dons ont été effectuées[b 3]. Le président Félix Louot investit un million de francs, tout comme la paire Forest-Rochet. Le futur directeur sportif, Marceau, investit quant à lui un million six-cent mille francs[a 3]. Le montant total des engagements s'élève à 6 900 000 francs[b 3]. Le premier match officiel de l'Olympique lyonnais en deuxième division a lieu le 27 août 1950 contre le Cercle athlétique de Paris pour une victoire par trois buts à zéro[a 3]. Les débuts sont par ailleurs prometteurs pour l'équipe puisqu'elle enchaîne une série de neuf victoires et un match nul lors des dix premières journées de la saison 1950-1951[a 4]. Le titre de champion de France est acquis après la victoire sur l'AS Monaco par trois buts à zéro dans le stade de Gerland devant cinq mille spectateurs[a 4]. Cette accession permet à la direction d'obtenir des subventions municipales. Édouard Herriot alors maire de Lyon offre jusqu'à cent-mille francs en 1954[a 4]. Lors de cette première saison, le 23 novembre 1950, l'association Olympique lyonnais est créée[b 4]. Elle a pour but de « promouvoir la pratique et le développement du football et la création entre tous ses membres de liens d'amitié et de solidarités ». Elle est affiliée à la Fédération française de football et permet notamment le développement de la section jeune et la diffusion de bulletins et de publications[b 4].

L'OL fait donc son entrée en première division en 1951 pour redescendre aussitôt en deuxième division en 1952 après s'être classé à l'avant-dernière place[8]. Promu en 1954, il entame alors une longue présence en première division. Le club connaît une première période faste au milieu des années 1960, avec comme avant-centre vedette Fleury Di Nallo.

Les Lyonnais atteignent la cinquième place en 1963 et même la quatrième place en 1964[11]. Surtout, ils remportent le premier trophée du club cette année-là. Après avoir échoué l'année précédente en finale face à l'AS Monaco, auteur du doublé Coupe-Championnat[12], ils parviennent à remporter la Coupe de France 1964 en battant en finale les Girondins de Bordeaux par deux buts à zéro après avoir éliminé le RC Lens en quarts de finale et le Valenciennes FC en demi-finales[13].

Cette époque est également celle des premières compétitions européennes. Les trois premières participations sont difficiles et voient le club ne pas passer un seul tour de la compétition. Le club découvre l'Europe avec la deuxième édition de la coupe des villes de foire en 1958. Les Lyonnais sont éliminés par l'Inter de Milan par un score de zéro but à sept en match aller à San Siro et un partout au retour[14]. En 1960[note 3], ils sont battus par Cologne XI[15], une sélection des joueurs de la ville de Cologne. Défaite par trois buts à un en Allemagne, la victoire deux buts à un à Lyon ne suffit pas. Enfin en 1961, l'équipe est éliminée par Sheffield Wednesday[16]. Malgré une victoire par quatre buts à deux au match aller, les Lyonnais s'inclinent par cinq buts à deux au retour.

En 1963, l'OL réalise son premier parcours en coupe d'Europe. Finaliste de la précédente Coupe de France — et étant donné que le vainqueur, l'AS Monaco, participe à la Coupe des clubs champions européens —, l'équipe fait ses grands débuts en Coupe des Coupes[17]. Le club effectue un brillant parcours dans la compétition : après avoir battu Boldklubben 1913 par deux fois trois buts à un, ils éliminent l'Olympiakos par quatre buts à deux et une défaite deux buts à un au match retour. Vient alors le premier exploit en quarts de finale face à Hambourg qu'ils éliminent malgré un match nul un partout au match aller, grâce à une victoire par deux buts à zéro au match retour[18]. En demi-finale, ils sont tenus en échec à Gerland par le Sporting Club du Portugal par zéro à zéro avant d'aller chercher un match nul un partout à Lisbonne[18] mais la règle du but à l'extérieur ne sera mise en application que quelques années plus tard[note 4]. Ils doivent donc jouer un match d'appui à Madrid où ils sont défaits par un but à zéro, laissant les Portugais aller en finale, qu'ils gagnent face au MTK Budapest[18]. Cette première épopée européenne ne se reproduit pas lors de l'édition suivante où ils sont éliminés dès le premier tour par le FC Porto sur des scores de trois à zéro, puis un but à zéro[19].

Stagnation en milieu de tableau puis passage en D2 (1965-1987)

Aimé Jacquet, entraîneur de 1976 à 1980.

Sixièmes en 1965, les Lyonnais retrouvent les années suivantes la monotonie du milieu de classement[11]. En 1967, une deuxième victoire en Coupe de France[20], grâce à un succès par trois buts à un face à Sochaux en finale, leur permet de retrouver la Coupe des Coupes dans laquelle ils éliminent Aris Bonnevoie par deux victoires conclues sur des scores de trois buts à zéro et deux buts à un ; puis Tottenham par une victoire un but à zéro et une défaite trois buts à quatre ; avant de tomber encore une fois face à Hambourg, en quarts de finale. Les deux premières rencontres ayant été remportées par deux buts à zéro par l'une et l'autre des équipes, un match d'appui a eu lieu avec une victoire de Hambourg par deux buts à zéro[21].

L'année suivante, ils effectuent un bref parcours en Coupe des villes de foire, contre deux clubs portugais, Coimbra et le Vitória Setúbal FC. Ils franchissent le premier tour grâce au tirage à la pièce, chaque club ayant remporté son match à domicile un but à zéro. Les trois dernières saisons des années 1960 voient l'Olympique lyonnais rester dans le milieu de tableau, et échouer chaque année en huitièmes de finale de la coupe de France.

Un nouveau cycle démarre au début des années 1970. Les Lyonnais, dirigés par Aimé Mignot et renforcés par Bernard Lacombe, Serge Chiesa ou encore Raymond Domenech, atteignent la cinquième place en 1972[22] et se placent pour la première fois de leur histoire sur le podium du championnat de France en 1974 et 1975[22], loin derrière l'ASSE, champion de France ces deux années-là. Ils remportent l'édition 1973 de la Coupe de France en battant en finale le FC Nantes 2 buts à 1[23], mais ils ne parviennent pas à réaliser le doublé Coupe-Championnat qui leur était promis. Le club commence dès lors à devenir un habitué de la Coupe des Coupes dont il atteint encore les huitièmes de finale en 1974[24]. Malgré ces coups d'éclat, jamais l'OL n'est jamais en mesure de se mêler à la lutte pour le titre.

L'OL a de profonds problèmes financiers en 1977 car le monde professionnel instaure les contrats dit « à temps » qui obligent les clubs à être propriétaires de leurs joueurs en leur versant un salaire mensuel[b 5]. La masse salariale étant de 4,9 millions de francs en 1976, l'OL n'a pas les moyens financiers suffisants, il possède un passif de cinq millions de francs[b 5]. Pour survivre, le club est donc obligé de vendre, et cela commence avec le départ de Raymond Domenech à Strasbourg pour 600 000 francs, et la proposition de l'OL à ses joueurs de diminuer les salaires. En 1978, c'est Bernard Lacombe qui est obligé de quitter le club pour 1,6 million de francs[b 5].

À la fin des années 1970, le cycle s'achève et l'équipe retrouve les dernières places du championnat avec notamment une 18e place en 1980 qui lui fait frôler la relégation[22]. Un barrage victorieux face à Avignon, grâce à une victoire par six buts à zéro au match aller et une défaite quatre buts à deux au retour, sauve pour un temps la situation. La saison suivante, l'ASSE remporte son 10e titre de champion. Jamais la célèbre phrase[25] prononcée par le président des Verts dans les années 1970, Roger Rocher : « En matière de football, Lyon a toujours été la banlieue de Saint-Étienne » n'a eu autant de sens qu'à cet instant. Finalement relégués à l'issue de la saison 1982-1983, alors que Charles Mighirian prend la présidence du club, les Lyonnais, qui détiennent alors le record de la plus longue période consécutive dans l'élite avec vingt-neuf saisons[25], commencent un long purgatoire de six ans[26].

L'arrivée de Jean-Michel Aulas et l'irrésistible remontée (1987-2001)

L'OL va prendre une nouvelle dimension avec l'arrivée de Jean-Michel Aulas en 1987.

En 1987, alors que le club vient de passer quelques années en deuxième division, Jean-Michel Aulas en prend la direction[27]. Mais cette prise de pouvoir n'est pas le fruit du hasard. Dès le 1er mars 1987, lors d'une rencontre entre l'Olympique de Marseille et le Stade rennais, Bernard Tapie alors président de l'OM est interrogé par un journaliste rhodanien sur la situation du football à Lyon[b 6]. Il répond qu'il « connaît un jeune industriel, Jean-Michel Aulas, qui ferait un excellent président pour l'OL ». Or ce dernier n'est que membre du Club des cents et quelque temps plus tard Charles Mighirian le nomme administrateur du club. Ce statut lui confère le droit de se présenter à la présidence, ce qu'il fait, et est élu le 15 juin 1987 à la succession de Charles Mighirian[b 6]. Il ambitionne alors une « qualification européenne dans les trois ans[28] ». Bien qu'il surprenne en limogeant presque dès son arrivée l'entraîneur Robert Nouzaret[27], l'un des symboles fort et populaire du club, la remontée en D1 est acquise dès 1989[26], grâce entre autres à l'entraînement gagnant de Raymond Domenech. La qualification européenne annoncée est même atteinte après seulement deux saisons dans l'élite, le président Jean-Michel Aulas réalisant alors le pari de l'« Europe en trois ans » qu'il avait lancé à son arrivée[29]. Mais le club frôle la relégation la saison suivante.

En 1995, l'OL revient sur le podium, finissant deuxième derrière des Nantais intouchables cette année-là, grâce à une génération de joueurs formés au club, dont le symbole est l'attaquant Florian Maurice[29]. Lors de la saison 1995-1996 l'OL dispute sa première finale de Coupe de la Ligue face au FC Metz au Parc des Princes, pour une défaite aux tirs-au-but (5 tab à 4), avec des loupés de Stéphane Roche et Marcelo. La même année, le club prend goût à la Coupe d'Europe, éliminant notamment la Lazio de Rome[30]. Il retrouve les compétitions continentales en 1997, par la petite porte, celle de l'Intertoto, remportée en finale face à Montpellier HSC victoires aller 0-1 et retour 3-2 pour l'OL[29].

L'équipe se renforce entre chaque saison et monte en puissance, elle termine sixième lors de la saison 1997-1998, puis troisième en 1998-1999 et 1999-2000[29]. En 1999, l'apport de 104 millions de francs[note 5] du groupe Pathé[31] qui devient actionnaire à hauteur de 34 % permet à Jean-Michel Aulas de faire entrer son club dans une nouvelle ère en s'offrant un attaquant de renom : Sonny Anderson. Le buteur brésilien en provenance du FC Barcelone devient l'un des joueurs les plus emblématiques de l'histoire de l'Olympique lyonnais[32]. Lors de la saison 2000-2001, et comme six ans auparavant, le club termine deuxième derrière le FC Nantes, mais remporte la Coupe de la Ligue face à l'AS Monaco[33], son premier trophée national depuis 1973.

Au sommet de la Ligue 1 : les années d'or (2001-2008)

En 2002, l'Olympique lyonnais obtient son premier titre de champion de France lors de la dernière journée[33]. S'ensuit alors une série inédite de sept titres consécutifs de champion de France[34]. Désormais l'Olympique lyonnais joue les premiers rôles, tant sur le plan national que sur la scène européenne, bien qu'il ne parvienne pas à passer le cap des demi-finales de la Ligue des champions. Le club intègre le G14[35], lobby des dix-huit clubs les plus importants d'Europe. Jean-Michel Aulas en devient même président en 2007 jusqu'à sa dissolution l'année suivante.

Paul Le Guen, entraîneur de 2002 à 2005.

L'Olympique lyonnais commence le championnat 2001-2002 avec une étiquette de favori[33]. En effet, après une seconde place au championnat, une victoire en coupe de la Ligue et une bonne prestation en Ligue des champions l'année précédente, les hommes de Jacques Santini ne peuvent plus créer l'effet de surprise. Alors que le club lyonnais est en tête lors de la neuvième journée[36], il est peu à peu distancé par le leader lensois, qui compte sept points d'avance au soir de la dix-neuvième journée[37]. Mais l'écart ne va cesser de diminuer, à tel point qu'à la veille de la dernière journée, un seul point[38] départage les deux équipes, qui s'affrontent au stade de Gerland. Le duel tourne en faveur de l'Olympique lyonnais qui s'impose par trois buts à un et remporte ainsi son premier titre de champion[39]. Le club termine la saison invaincu à domicile, avec quatorze victoires et trois matchs nuls[33].

L'année suivante, Paul Le Guen a remplacé Jacques Santini mais le scénario est similaire. Après un début de saison poussif, l'Olympique lyonnais rattrape le peloton de tête à mi-saison. À dix journées de la fin, le club est quatrième et compte six points de retard sur Marseille[40], mais six victoires consécutives[33] lui permettent de prendre la tête au soir de la trente-deuxième journée, qu'il conserve jusqu'à la fin du championnat. La saison 2003-2004 voit l'Olympique lyonnais de Paul Le Guen proposer un jeu plus offensif, qui permet à l'équipe de remporter un troisième titre d'affilée à l'issue d'un duel serré avec l'AS Monaco, en tête de la 7e à la 31e journée. L'OL a pour la première fois la meilleure attaque du championnat[33]. En Ligue des champions, l'OL se hisse jusqu'en quart de finale avant d'être battu par le futur vainqueur de la compétition, le FC Porto.

La saison suivante, l'OL est plus dominateur en championnat : en tête dès la 10e journée, les Lyonnais terminent avec douze points d'avance sur leur dauphin, le LOSC Lille. En Ligue des champions, ils s'arrêtent de nouveau en quart de finale, éliminés aux tirs au but par le PSV Eindhoven. Une polémique est née à la suite d'un pénalty non sifflé sur l'attaquant lyonnais Nilmar, le gardien adverse lui attrapant la cheville dans la surface et le faisant chuter. À la suite du départ de Le Guen, Gérard Houllier est nommé entraîneur le 29 mai 2005[33]. L'équipe survole de nouveau le championnat : quinze points la sépare des Girondins de Bordeaux à la fin de la saison[41]. Selon le livre de Bastien Drut Sciences Sociales Football Club[42], l'OL a obtenu lors de la saison 2006-2007 le meilleur score ELO jamais atteint en championnat de France. L'année suivante, l'OL accentue encore sa domination : les Lyonnais chutent pour la première fois à Rennes le 4 novembre, après neuf victoires consécutives. Cette défaite l'empêche d'égaler le record de dix victoires de suite en championnat de France[43], codétenu par l'AS Saint-Étienne, les Girondins de Bordeaux et le Stade de Reims[44]. Lyon bat le record de la meilleure entame de saison avec seize victoires, deux nuls pour une défaite. La deuxième moitié de saison est plus difficile. En mars 2007, l'OL se fait éliminer en huitième de finale de la Ligue des champions par l'AS Rome[30], ce qui constitue son plus mauvais résultat depuis quatre ans[33] puis perd la finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux[45]. Mais le club conserve le titre de champion de France, cinq matchs avant la fin de la saison, et égale son record du plus grand nombre de victoires à l'extérieur[33].

Contre Manchester United en Ligue des champions 2007-2008.

Les échecs européens conduisent au départ d'Houllier, Alain Perrin le remplace. Bien qu'en tête toute la saison, l'OL doit affronter la concurrence de Bordeaux jusqu'à la dernière journée. En disposant de l'AJ Auxerre, Lyon est champion pour la septième fois consécutive[34] et bat ainsi le record du nombre de championnats gagnés consécutivement en France[note 6]. Il remporte une semaine plus tard la coupe de France en prenant le dessus sur le Paris SG, ce qui lui permet de fêter le premier doublé de son histoire[46]. Néanmoins, l'entraîneur Alain Perrin est débarqué en raison de mésententes récurrentes avec certains joueurs et des membres du staff, notamment Joël Bats et Robert Duverne[47].

Entre le titre de 2002 et celui de 2007, l'effectif est renouvelé à 80 % et quatre entraîneurs se succèdent[48]. Il s'agit de Jacques Santini, Paul Le Guen, Gérard Houllier et Alain Perrin mais cela ne remet pas en cause la stabilité garantie par le duo Bernard Lacombe et Jean-Michel Aulas, qui explique en grande partie le succès du club[49]. Pourtant, depuis la fin de l'année 2006, Lyon a marqué le pas dans la hiérarchie européenne. Incapable de franchir les huitièmes de finale de Ligue des champions trois années de suite, il semble avoir des difficultés à retrouver son efficacité, a fortiori après le départ de plusieurs joueurs majeurs[50]. Sur la scène nationale, depuis le début de l'année 2007, il éprouve certaines difficultés à imposer son jeu comme il le faisait les deux-trois années précédentes.

Déclin, stagnation et développement du centre de formation (2008-2016)

Claude Puel, manager général de 2008 à 2011.
Déclin malgré une demi-finale de Ligue des Champions (2008-2011)

À partir de 2008, s'ouvre une période de déclin quasi continu, à la fois en Ligue 1 et sur la scène européenne[51]. Pour remplacer Alain Perrin, Jean-Michel Aulas parvient à recruter Claude Puel[52], qu'il avait convoité à plusieurs reprises les années précédentes[53]. Malgré le titre honorifique de champion d'automne lors de la saison 2008-2009, les résultats ne sont pas satisfaisants : Lyon est défait en Ligue des champions par le futur vainqueur, le FC Barcelone, et ne parvient pas à suivre le rythme de Bordeaux en championnat, qui le dépasse. Pour la première fois depuis 2000, Lyon n'obtient aucun trophée[54], excepté le titre de la section féminine[55]. À la fin de la saison, Juninho quitte le club et Karim Benzema est transféré au Real Madrid contre la somme de 35 millions d'euros[56]. Lyon dépense alors plus de 70 millions d'euros[57] pour recruter Lisandro López, Aly Cissokho, Michel Bastos et Bafétimbi Gomis, avec l'objectif de reconquérir le titre lors de la saison suivante. Cependant, en championnat, plusieurs faux pas placent Lyon loin derrière le leader bordelais[58], à treize points à la trêve hivernale[59]. Lors de la seconde partie de la saison, le collectif lyonnais recouvre sa pleine capacité en éliminant le Real Madrid[60] puis les Girondins de Bordeaux de la Ligue des champions. La première demi-finale de la compétition de l'histoire lyonnaise se joue contre le Bayern Munich, mais deux défaites lors des deux rencontres sonnent la fin de ce parcours européen[61]. Cependant, les Lyonnais parviennent à décrocher la deuxième place de Ligue 1 lors de la dernière journée[62].

Pour la saison 2010-2011, plusieurs joueurs quittent Lyon, tandis que seuls Jimmy Briand, puis Yoann Gourcuff pour 22 millions d'euros sont recrutés. Le début de saison est difficile, l'OL perd notamment son premier derby contre Saint-Étienne à domicile depuis 1994. Dix-huitième après sept journées, à onze points du leader, le maintien de Claude Puel, rejeté par une partie importante des supporters[63] et dont les relations avec Bernard Lacombe sont difficiles[64],[65], est questionné sans que Jean-Michel Aulas ne le remercie. Les résultats s'améliorent et Lyon rejoint le podium en décembre. Le club est éliminé en 8e de finale de la Ligue des champions par le Real Madrid et malgré une fin de saison plutôt difficile, termine troisième du championnat en devançant sur le fil le Paris SG et obtient donc une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Pour retrouver le chemin des titres, Rémi Garde est nommé entraîneur tandis que les dirigeants favorisent la formation en promouvant Jérémy Pied, Clément Grenier, Ishak Belfodil ou Alexandre Lacazette, tandis que Jean-Michel Aulas décide de confier davantage de pouvoirs à Bernard Lacombe[66]. En même temps, le club connaît de nombreux départs dans le staff comme celui de l'entraîneur des attaquants, Sonny Anderson, ainsi que de nouvelles difficultés sur le plan financier[67]. Lyon enregistre ainsi les arrivées peu onéreuses de Bakary Koné, Mouhamadou Dabo et Gueida Fofana, mais perd Cesar Delgado, Jérémy Toulalan et Miralem Pjanić. Une grande étape de reconstruction commence. Pendant toute l'ère Puel, Lyon sera resté cantonné aux places d'honneur sans jamais obtenir de titre.

Stagnation et projet sportif construit autour du centre de formation (2011-2016)
Hubert Fournier remplace Rémi Garde à partir de 2014.

La saison 2011-2012 donne l'occasion à l'OL de participer pour la douzième fois consécutive à la Ligue des champions après l'élimination du Rubin Kazan en tour préliminaire, et de fêter dignement par une victoire (2-0 face au Dinamo Zagreb) son centième match dans la compétition, un record pour un club français. Le club parvient également à se qualifier pour la neuvième fois consécutive en huitièmes de finale, grâce à un dernier match remporté 7-1 sur le terrain du Dinamo Zagreb, alors qu'il était dans l'obligation de combler une différence de 7 buts avec l'Ajax Amsterdam (battu dans le même temps 3-0 par le Real Madrid). Mais la campagne européenne se termine avec une élimination aux tirs au but en huitièmes de finale face à la modeste équipe chypriote de l'APOEL Nicosie. Dans l'hexagone, l'OL se hisse au 4e rang du championnat à la trêve hivernale malgré ses 7 défaites, avant de se qualifier successivement pour les finales de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de France. Le club perd l'une de ces deux finales, celle de la Coupe de la Ligue, au profit de l'Olympique de Marseille (0-1) avant de remporter la suivante, en Coupe de France, deux semaines plus tard, face à l'US Quevilly (1-0). L'Olympique lyonnais décroche ainsi son premier titre depuis la saison 2007-2008. En championnat, le club termine finalement à la 4e place et ne se qualifie pas en Ligue des champions (pour la première fois depuis 11 ans) mais en Ligue Europa.

La saison 2012-2013 commence avec un nouveau titre : Lyon obtient son 7e Trophée des Champions aux dépens de Montpellier, tandis que des joueurs importants quittent l'effectif (Cris, Hugo Lloris, Kim Källström, Aly Cissokho) dans l'optique de baisser la masse salariale. Ces départs sont compensés par de nouveaux transferts à bas prix voire gratuits (Steed Malbranque, Milan Bisevac, Arnold Mvuemba, Fabián Monzón) et l'avènement de jeunes joueurs formés au club notamment Alexandre Lacazette, Maxime Gonalons, Clément Grenier et Samuel Umtiti. Cette saison, l'Olympique lyonnais qui avait perdu de vue la Ligue des champions en 2012-2013, retrouve la plus prestigieuse des compétitions européennes en assurant le podium en Ligue 1 pour la quatorzième fois en quinze ans. Sur le plan européen, l'OL est éliminé de façon précoce en Ligue Europa par les Anglais de Tottenham et sa star, le Gallois Gareth Bale, vendu 100 millions d'euros au Real de Madrid quelques mois plus tard[68].

L'ancien capitaine Maxime Gonalons porte les couleurs lyonnaises durant huit saisons.

La saison 2013-2014 commence avec le 3e tour de qualification pour la Ligue des champions 2013-2014. L'OL réussit à éliminer les Suisses du Grasshopper Zurich et affronte ensuite la Real Sociedad. Bien que l'OL ait été tête de série lors du tirage au sort (en raison de son fort coefficient UEFA), les Espagnols battent Lyon qui est donc reversé en phase de poules de la Ligue Europa. Tête de série, l'OL se trouve dans un groupe avec les Espagnols du Betis Séville, les Portugais du Vitória de Guimarães et le club croate HNK Rijeka. En championnat, le club débute par deux victoires sur Nice et Sochaux mais est ensuite battu contre Reims et à Evian. Les défaites continuent ensuite face à Montpellier et Monaco. Lors de la 13e journée, les joueurs remportent le derby à Geoffroy Guichard face à Saint-Étienne (1-2). L'OL se qualifie pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa en terminant à la première place de sa poule, devant le Betis. Au début de l'année 2014, Lyon se fait éliminer de la coupe de France par le RC Lens et connaît une mauvaise série en championnat. L'équipe remonte ensuite en championnat, notamment en battant Bordeaux à Chaban-Delmas dans les arrêts de jeu. Elle se qualifie également pour la finale de la coupe de la Ligue qu'elle perd cependant contre le Paris Saint-Germain. Lyon finit à la cinquième place du championnat[69]. En compétition européenne, Lyon atteint les quarts de finale de la Ligue Europa, une première pour une équipe française dans la C3 depuis 2008-2009. Le club rhodanien est éliminé à ce stade de la compétition par la Juventus[70].

Le , Hubert Fournier est nommé entraîneur du club[71]. Durant l'intersaison, le mercato de l'OL est une nouvelle fois marqué par des départs importants: Bafétimbi Gomis (à Swansea), Miguel Lopes (qui était prêté), Jimmy Briand (à Hanovre) ou encore Rémi Vercoutre (Caen) quittent tous le club, qui n'enregistre pas d'arrivées notables hormis celle de Christophe Jallet, arrière-droit du PSG. Durant cette saison de transition, le club va s'appuyer sur un nombre important de joueurs issus de son centre de formation (comme Nabil Fékir, Maxime Gonalons, Samuel Umtiti, Alexandre Lacazette, Clinton Njie, Corentin Tolisso, Jordan Ferri ou Anthony Lopes). Sous la direction d'Hubert Fournier, l'OL connaît des débuts difficiles et est éliminé en barrages de la Ligue Europa face au club roumain de l'Astra Giurgiu, ce qui met fin à une série de dix-sept participations consécutives en coupe d'Europe[72]. Également éliminée de façon précoce dans les deux coupes nationales (défaite 3-2 à Nantes en 16es de finale de la Coupe de France, et défaite aux tirs au but face à Monaco en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue), l'équipe redresse toutefois la barre en championnat, se maintenant à la première place du classement pendant une grande partie de la phase retour. Alexandre Lacazette devient meilleur buteur du championnat. Cette saison marque globalement la nette progression des joueurs lyonnais formés au club. Cependant lors de la 36e journée de Ligue 1, l'OL perd pratiquement tout espoir de titre en s'inclinant lourdement à Caen (3-0). Le club accroche toutefois la deuxième place qui lui permet de retrouver la Ligue des Champions. Cette saison, Alexandre Lacazette est élu meilleur joueur du championnat, Nabil Fekir meilleur espoir. Tous les deux, ainsi que Christophe Jallet, figurent dans l'équipe type de la saison.

Mais la première moitié de saison 2015-2016 est laborieuse et certains joueurs majeurs souffrent d'un manque de confiance. Après une très décevante dernière place dans son groupe de Ligue des champions (pourtant jugé par les observateurs comme largement à la portée de l'OL), le club rhodanien chute à la 9e place en Ligue 1 juste avant la trêve hivernale. L'entraîneur Hubert Fournier en fait les frais et est limogé la veille de Noël.

L'ère Parc OL, période de transition (2016-2022)

Le stade de l'OL, le Stade de Gerland, appartient à la ville de Lyon, et pas au club, l'Olympique Lyonnais ne perçoit donc qu'une partie des recettes dues à la billetterie. Le Stade est de plus en plus vieux (il date de 1920), et a une capacité limitée (41 842 places), le stade était souvent plein. Jean-Michel Aulas a donc pris la décision de faire construire un nouveau stade, le Parc Olympique Lyonnais. Afin de rembourser son prix (480 Millions d'euros), le président du club rhodanien se base sur une nouvelle stratégie pendant le mercato : il achète de jeunes joueurs talentueux à de petits clubs (Tanguy Ndombélé, Ferland Mendy[73], Bruno Guimarães) ou les forme au centre de formation (Alexandre Lacazette[74], Corentin Tolisso[75]), et les vend cher à de grands clubs européens[76].

Nouveau stade et beau parcours en League Europa (2016-2017)

Nabil Fekir est l'un des leaders de l'OL dans les années 2010.

Le 24 décembre 2015, Bruno Génésio est nommé entraîneur du club[77]. Le 9 janvier 2016, l'Olympique lyonnais a inauguré son nouveau stade (Parc Olympique lyonnais) à l'occasion d'un match contre l'ESTAC en s'imposant 4 buts à 1. Alexandre Lacazette devient le premier buteur du nouveau stade. Lors de la 28e journée de Ligue 1, l'OL affronte le PSG dans un stade à guichets fermés. Grâce notamment à un magnifique but de Sergi Darder, les Lyonnais s'imposent 2 buts à 1, la première défaite de la saison en Ligue 1 pour le PSG[78]. Le 7 mai, lors du dernier match à domicile de l'Olympique lyonnais de la saison, l'OL s'impose sur le score de 6-1 face à l'AS Monaco lui permettant d'être seul deuxième du championnat[79]. Le 2 octobre 2016, l'OL remporte le premier derby contre Saint-Étienne de l'histoire du Parc Olympique lyonnais sur le score de 2-0, grâce à des buts de Darder et Ghezzal[80]. Le record d'affluence est également battu sur ce match, avec 57 050 spectateurs annoncés[81].

Après une troisième place en phase de groupes de Ligue des Champions, les Gones se qualifient pour les 16es de finale de Ligue Europa. Ils éliminent d'abord l'AZ Alkmaar (4-1 ; 7-1). L'OL sort ensuite l'AS Roma (4-2 ; 1-2). Le 13 avril 2017, l'Olympique lyonnais reçoit le Besiktas en quart de finale aller de la Ligue Europa. Les Gones s'imposent 2 à 1 malgré l'envahissement du terrain par les supporters après des jets de projectiles et des bagarres[82]. Quelques jours après, l'UEFA annonce une exclusion des compétitions européennes avec sursis pour les deux clubs, et cela pendant deux ans[83]. Une semaine après le match aller mouvementé, le Besiktas reçoit à son tour l'OL. Les Turcs arrachent la victoire 2 à 1 et les deux équipes filent en prolongation, puis aux tirs au but. Le portier rhodanien, Anthony Lopes, arrête deux penalties coup sur coup et permet à Lyon de se qualifier pour les demi-finales de la Ligue Europa (6-7 aux t.a.b)[84]. Les Gones sont ensuite éliminés par l'Ajax Amsterdam, après une lourde défaite au match aller (1-4 ; 3-1).

2017-2019, saisons mitigées mais retour en 8es de finale de Ligue des Champions

La saison 2017-2018 est marquée par un carton dans le derby entre Lyon et Saint-Étienne. Le 5 novembre 2017, l'OL se déplace à Geoffroy-Guichard pour affronter Saint-Étienne dans le cadre de la 12e journée de Ligue 1. Ce soir-là, les Lyonnais remportent le match sur le score de 5-0, grâce notamment à un doublé de Nabil Fekir. Après avoir marqué le cinquième but, le capitaine des Gones brandit son maillot en direction du public, ce qui provoque la colère des supporters stéphanois, qui envahissent le terrain pendant 40 minutes[85].

Le 17 décembre 2017, l'OL accueille l'Olympique de Marseille au Parc Olympique Lyonnais. L'OL s'impose 2-0 face aux Marseillais grâce à Nabil Fekir et Mariano Diaz. Ce match s'est déroulé devant un stade à guichet fermé avec un nouveau record de spectateurs pour un match de Ligue 1 (57 206 spectateurs). Ce match était aussi le dernier à domicile de Joël Bats au sein du club rhodanien[86]. Pour clore la 22e journée de Ligue 1, les Gones et le PSG s'affrontent au Parc Olympique Lyonnais. Grâce à des buts de Fekir et de Memphis Depay, l'OL remporte le match 2-1[87].

Au cours de sa campagne de League Europa, l'OL réalise un parcours satisfaisant en poule. Les Gones terminent deuxième d'un groupe composé du club anglais d'Everton, des Chypriotes de l'Apollon Limassol et des italiens de l'Atalanta Bergame, invaincus et solides leader avec 14 points au terme des matchs aller et retour. En phase finale, l'OL hérite du CSKA Moscou pour son huitième de finale. Le déplacement qui s'annonçait périlleux sur la pelouse du club russe se solde par une victoire 1 à 0. L'état du terrain ne permettant pas aux lyonnais d'exploiter leurs qualités techniques, les joueurs de Bruno Génésio s'en sont remis à un but sur coup de pied arrêté. C'est le défenseur central brésilien Marcelo qui a inscrit un but de la tête à la 69e minute sur un corner frappé par Depay. Extrêmement solide en League Europa à domicile et vainqueur du match aller en Russie, l'OL arrive dans la peau du favori lors du huitième de finale retour. Les succès lors de l'édition 2016-2017 face à la Roma, le Besiktas ou encore l'Ajax Amsterdam ainsi que la victoire face à Villareal au tour précédent rappellent que l'OL marque et gagne dans son antre. Malheureusement, à la suite d'une prestation insipide en première période, les lyonnais rentrent aux vestiaires en étant mené 1 but à 0 par le CSKA Moscou à la suite d'un but magnifique d'Aleksandr Golovin. Après la pause, Maxwell Cornet permet aux gones de revenir à un but partout et lance 13 minutes de folie. À la 60e puis la 65e ce sont respectivement Ahmed Musa et Pontus Wembloom qui portent la marque à 2-1 puis 3-1 et permettent au CSKA de prendre une sérieuse option sur la qualification. Poussé par ses supporteurs enflammés et la réduction du score de Mariano à la 71e (2-3), l'OL sort finalement la tête basse de la League Europa dont la finale devait être une apothéose à domicile[88].

Quelques jours plus tard, en clôture de la 30e journée de Ligue 1, l'OL se rend à l'Orange Vélodrome. Menés 1-0, les Lyonnais s'imposent finalement 3 buts à 2 grâce à une réalisation de Memphis Depay dans les dernières minutes. À la faveur de ce succès, les gones relancent alors le suspens dans la course à la Ligue des Champions, revenant à seulement 2 points de l'OM à 8 journées de la fin de la saison. Après une ultime victoire à domicile face à l'OGC Nice en clôture du championnat, l'OL termine finalement à la troisième place du championnat. Cette dernière est par ailleurs directement qualificative pour la phase de groupe de la Ligue des Champions 2018-2019 à la faveur de la victoire de l'Atletico de Madrid sur l'Olympique de Marseille en finale de la Ligue Europa[89].

En Ligue des Champions 2018-2019, l'Olympique Lyonnais hérite de Manchester City, qui a dominé la Premier League lors de la saison précédente, du club ukrainien du Chakhtar Donetsk et des allemands d'Hoffenheim. À l'issue de la phrase de groupe, l'OL termine second de sa poule et se qualifie pour les huitième de finale[90]. Le club est ensuite éliminé par le FC Barcelone, après une lourde défaite au Camp Nou (1-5)[91].

Au cours de la saison 2018-2019, l'OL se montre irrégulier en championnat, réalisant de solides prestations face aux équipes du haut du tableau (victoire contre le PSG au Stade des Lumières, victoires contre Marseille et Saint-Étienne à domicile et à l'extérieur), tout en se montrant fébrile face aux équipes moins huppées (défaite à domicile contre Dijon, nul à domicile contre Nîmes, défaite à Reims)[92].

Après une ultime victoire au Parc Olympique lyonnais contre Caen (4-0), le club parvient néanmoins à terminer une nouvelle fois troisième du championnat[93]. Cette performance, conjuguée à la victoire de Chelsea (déjà qualifiée en Ligue des champions) en finale de la Ligue Europa, permet à l'OL d'éviter la phase de barrages et de se qualifier directement pour la phase de groupe de la Ligue des champions 2019-2020[94].

Après la victoire contre Caen, le président Jean-Michel Aulas annonce que le club souhaite « prendre des risques » afin de « passer la vitesse supérieure »[95]. Dans cette optique, il annonce l'arrivée de l'ancienne gloire du club Juninho au poste de directeur sportif et de Sylvinho comme entraîneur, à la place de Bruno Genesio, qui a annoncé son souhait de ne pas rempiler pour la saison 2019-2020[96].

Echec de la direction sportive dirigée par Juninho malgré une demi-finale de LDC inattendue (2019-2022)

Sur le plan des transferts, l’été 2019 est marqué par trois ventes importantes : celle de Tanguy Ndombele à Tottenham pour un montant de 60 millions d'euros[97], de Ferland Mendy au Real Madrid pour 48 millions d'euros[98] et du champion du monde Nabil Fékir au Bétis Séville pour 19,75 millions d'euros[99]. Ces trois ventes permettent au duo Sylvinho-Juninho d’avoir la manne financière suffisante pour renforcer l’effectif de manière homogène. L’objectif est de permettre à l’équipe de retrouver une certaine assise défensive et de répondre au souhait du nouvel entraîneur Sylvinho de bâtir une équipe organisée en 4-3-3[100]. Pour cela, le club recrute six joueurs, en se basant principalement sur des cibles identifiées par le responsable de la cellule de recrutement Florian Maurice : les milieux Thiago Mendes et Jeff Reine-Adélaïde, les défenseurs Joachim Andersen et Youssouf Koné ainsi que le gardien Ciprian Tătărușanu. Le club réactive également sa filière brésilienne en recrutant le milieu Jean Lucas Oliveira en provenance du FC Santos[101].

Après un début de saison prometteur (victoire 3-0 contre Monaco puis 6-0 contre Angers), l'équipe lyonnaise enchaîne les déconvenues en championnat (trois matches nuls et quatre défaites, soit 7 matchs sans victoire consécutifs)[102]. À la suite d'une ultime défaite dans le derby contre Saint-Étienne (0-1), l'OL est classé 14e de Ligue 1. L'entraîneur Sylvinho est finalement écarté par le club le 7 octobre 2019[103]. Quelques jours plus tard, il est remplacé dans ses fonctions par le français Rudi Garcia[104].

L'ancien entraîneur de l'Olympique de Marseille obtient des résultats mitigés à la mi-saison en championnat, avec un bilan de 5 victoires, 2 nuls et 3 défaites en 10 matchs[105]. En Ligue des Champions, malgré deux défaites, à Benfica 1-2 et à St-Pétersbourg 0-2, les Gones se qualifient pour les 8es de finale de la Ligue des Champions dans un ultime match face au RB Leipzig (2-2), grâce à la victoire des portugais de Benfica face au Zénith Saint-Pétersbourg[106].

À la fin de l'année 2019, le club est confronté à une accumulation de blessures au sein de son effectif (Memphis Depay, Jeff-Reine Adélaide, Léo Dubois, Youssouf Koné)[107]. Pour pallier ces absences, le club recrute l'attaquant camerounais Karl Toko-Ekambi (prêté par Villareal), le prometteur brésilien Bruno Guimarães, et mise une nouvelle fois sur son centre de formation en donnant plus de responsabilités à certains jeunes (Maxence Caqueret, Rayan Cherki)[108].

Malgré une demi-finale de Ligue des Champions, l'OL de Rudi Garcia obtient des résultats décevants en championnat (7e puis 4e).

Mais l'année 2020 débute sous d'autres augures. Lyon entame sa 2e partie de saison par un mois de janvier parfait avec une série de 7 victoires consécutives[109] dont une qualification en finale de la dernière édition de la Coupe de la Ligue[110]. Mais, l'OL enchaîne ensuite trois matchs sans victoire en championnat, et malgré les débuts très prometteurs de Bruno Guimarães, Lyon est relégué à 10 points du podium à la suite de la défaite au LOSC Lille (0-1) lors de la 28e journée. Le club rhodanien est éliminé de Coupe de France en demi-finales face à Paris. En Ligue des Champions, les joueurs lyonnais font rêver les supporters en s'imposant face à la Juventus en huitièmes de finale en s’imposant 2e- 2 avec une victoire 1-0 au match aller à domicile et se qualifie donc pour les quarts de finale face à Manchester City. Club contre lequel les joueurs lyonnais surprennent en s’imposant 3 buts à 1. Après cette victoire, Lyon se qualifie donc en demi-finale de la Ligue des Champions pour la deuxième de leur histoire après celle de 2010. Ils se retrouvent en demi-finale face au grand favoris de la compétition, le Bayern Munich qui vient d’humilier le FC Barcelone 8 buts à 2. En demi-finales, les Gones s'inclinent 3 à 0 face au futur vainqueur de la compétition. Après une frappe de Karl Toko-Ekambi sur le poteau, Serge Gnabry réduit à néant les espoirs lyonnais en inscrivant un doublé (18', 33') avant que Robert Lewandowski clôt la rencontre (0-3 88').

Malgré un très bon parcours européen, l'OL a du mal à redémarrer la saison 2020-2021. Absents de toute coupe d'Europe à la suite de leur 7e place lors de la saison précédente, Lyon ne peut jouer que les compétitions nationales (ligue 1 et coupe de France). Au bout de 6 journées, Lyon compte qu'une seule victoire et pointe à la 14e place du classement. Cependant après la trêve d'octobre et la fin du mercato, Lyon enchaîne les victoires dont une au Parc des Princes, au point de finir leader à mi-championnat et de décrocher le titre honorifique de champion d'automne[111]. Le tout en ayant seulement une défaite et une série de 16 matchs sans défaites consécutives.

En 2021, Lyon commence sa phase retour par une défaite face au FC Metz et perd sa place de leader mais il se reprend la semaine suivante en pulvérisant 5-0 son rival historique lors du 122e derby puis contre Bordeaux (victoire 2-1). Néanmoins, cette embellie est de courte durée. À l'image des saisons précédentes, l'OL se montre incapable d'enchaîner les bons résultats et perd des points importants à domicile face à ses concurrents directs (défaites contre le PSG 4 à 2, puis contre Lille 3-2 après avoir pourtant mené 2-0). Au terme d'une saison décevante et d'une ultime défaite à domicile contre Nice, le club finit quatrième du championnat et doit se contenter d'une qualification en Ligue Europa[112]. Dans les jours qui suivent la fin du championnat, des tensions apparaissent alors au sein du club. Après avoir annoncé son départ de Lyon, l'entraîneur Rudi Garcia accuse dans la presse le directeur sportif Juninho d'avoir notamment semé la discorde au sein du club[113]. Ce dernier lui répond en lui reprochant son manque d'autorité envers des joueurs cadres de l'équipe[114].

L'arrivée de Peter Bosz symbolise la volonté du club d'instaurer un jeu offensif et s'appuyant sur le centre de formation.

Pour remplacer Rudi Garcia, la direction du club nomme le néerlandais Peter Bosz, ancien coach de l'Ajax Amsterdam et du Bayer Leverkusen, en tant qu'entraîneur de l'équipe première[115].

Après la plus mauvaise saison du club depuis 1997, une huitième place en Ligue 1 et une élimination en quarts de finale de la Ligue Europa face à West-Ham (1-1 à Londres, 0-3 à Lyon) Peter Bosz est bien parti pour rester et enchaîner une deuxième saison avec l'OL[116].

Rachat du club par John Textor et nouveau projet sportif (2022-)

Alors que deux joueurs emblématiques de l'OL dont Alexandre Lacazette[117] et Corentin Tolisso[118] reviennent au club après plusieurs années passées à l'étranger, le club est racheté[119] par l'homme d'affaires américain John Textor, déjà actionnaire des clubs de Botafogo FR au Brésil, du RWD Molenbeek en Belgique et de Crystal Palace en Angleterre. Lors de la conférence de presse de présentation, il affirme que « l’OL sera la pierre angulaire de notre projet », ce qui explique le rachat de 66,5 % du capital du club. Il affirme également que Jean-Michel Aulas restera à la tête du club pour au moins 3 saisons supplémentaires[119]. L'arrivée à la tête du club de l'homme d'affaires américain laisse présager un nouveau projet sportif à l'Olympique lyonnais. En effet, dans sa conférence de présentation[120] à la tête du club, il explique qu'il ne se considère pas comme un investisseur, mais comme un « bâtisseur », qui est « là en tant que ressource » et qui « amène plus de capital ».

Sur le plan sportif, du fait de la huitième place en Ligue 1 durant la saison précédente, l'OL ne concourt que pour les compétitions nationales que sont la Ligue 1 et la Coupe de France lors de la saison 2022-2023. À la suite de la 10e journée où Lyon fait nul face à Toulouse à domicile (1-1), le club se retrouve à la 9e place du championnat avec 14 points (4 victoires, 2 nuls et 4 défaites).

Le , l'entraîneur lyonnais Peter Bosz est mise à pied et est remplacé par Laurent Blanc, ancien entraîneur du PSG et de l'équipe de France[121],[122].

Lors du mercato hivernal, le défenseur central Croate Dejan Lovren revient au club qu'il avait quitté en 2013. De même, l'attaquant Suédois Amin Sarr et l'ailier gauche Brésilien Jeffinho arrivent au club durant ce mercato[123].

Le , le club annonce le départ de Jean-Michel Aulas de la présidence après 37 ans passés à la tête du club. Il est remplacé à compter du par le propriétaire John Textor qui devient Président-directeur général ainsi que Directeur général par intérim. Jean-Michel Aulas devient alors Président d'Honneur, une fonction honorifique pour l'ensemble de son œuvre à l'Olympique lyonnais[124].

Lors de la deuxième partie de saison 2022-2023, l'équipe lyonnaise, désormais dirigée par Laurent Blanc, parvient à trouver une meilleure dynamique en championnat mais échoue à décrocher une place européenne et termine à la septième place[125].

Le , au terme d'une offre publique d'achat (OPA) d'actions, John Textor détient désormais 87,81 % du capital de l'Olympique lyonnais[126],[127],[128]. Cette nouvelle ère commence par une défaite 2-1 contre le RC Strasbourg lors de la 1re journée de ligue 1[129].

Le début de saison commence mal pour le club. Avec un effectif diminué (départs de Castello Lukeba et Bradley Barcola, blessures d'Anthony Lopes et de Dejan Lovren), l'équipe enchaîne les contre-performances. Après une ultime défaite contre le PSG (1-4) et une dernière place en Ligue 1, l'entraîneur Laurent blanc est mis à pied le [130].

Le , l'entraîneur italien Fabio Grosso, qui est également un ancien joueur du club, est nommé à la tête de l'équipe première[131].

Il aura fallu attendre le 8 octobre 2023, lors du match OL-Lorient, pour que le club lyonnais mène au score pour la première fois de la saison, avant de se faire rejoindre pour finir sur un nul 3-3[132].

Identité du club

Couleurs

Le maillot 2013-2014 reprend le scapulaire des premières années.

Historiquement, la couleur des maillots domiciles de l'Olympique lyonnais est le blanc. Les premières années et jusqu'en 1961 le maillot blanc est recouvert d'un liseré en forme de « V » formé de deux bandes rouge et bleue[133], qui représentent les couleurs de la ville de Lyon. Le short est de couleur bleue et la place de l'écusson rouge sur le maillot est soit juste en dessous du col, soit sur le côté gauche de la poitrine.

Un premier changement dans le style de maillot est opéré en 1961 avec le remplacement des liserés en forme de « V » par deux bandes de couleur bleue et rouge placées horizontalement au niveau du ventre[134]. Le short conserve sa couleur bleue jusqu'en 1964 où il est remplacé par du blanc et cela jusqu'en 1967. Le maillot avec bandes rouge et bleue est abandonné pendant les saisons 1967-1968 et 1969-1979 pour laisser place à un maillot blanc associé avec un short bleu. Entre ces deux dates, le maillot avec bande horizontale bleue et rouge et short bleu est réutilisé[135], puis associé à un short blanc entre 1970 et 1971.

À partir de 1971, une nouvelle version du maillot apparaît. Elle se compose d'un maillot blanc habituel avec deux fines bandes verticales de couleur rouge et bleu[136] placée sur la partie gauche du maillot. La bande bleue est dans un premier temps celle de droite jusqu'en 1974, puis les couleurs sont inversées jusqu'en 1976.

Après 1976, un changement radical est opéré sur la tunique du club lyonnais. La couleur blanche est remplacée par un ensemble maillot et short entièrement rouge et dépourvu de blason[137] pendant les deux saisons entre 1976 et 1978 puis ce rouge est complété de plusieurs bandes verticales bleues les deux saisons suivantes. Le maillot rouge uni est de nouveau remis en place à partir de 1980[138] et jusqu'en 1990 avec quelques variantes, notamment en 1985 où le haut du maillot et les manches ont une couleur blanche puis en 1989 avec une bande de couleur bleue en forme de « V » sur la partie haute du maillot.

La couleur originelle blanche est remise au goût du jour après 1990[139]. Cette année-là, les liserés du style années 1950 sont remis en place. Les cinq années suivantes proposent des maillots plus bariolés avec couleur dominante blanche. Puis à partir de 1996, les bandes verticales rouge et bleue sont remises en place. Celles-ci sont placées sur le côté gauche du maillot jusqu'en 1998 avant de passer au modèle avec deux larges bandes verticales placées au milieu du maillot jusqu'en 2001. L'année suivante, l'équipe porte un maillot uniquement blanc[140]. Le reste des années 2000 permet une alternance des tuniques à bandes verticales soit centrales, soit sur latérales[141]. En 2009, l'Olympique lyonnais opte à nouveau pour un maillot à bandes horizontales, mais de manière inversée par rapport aux années 1960 puisque la bande rouge est sur la partie supérieure. L'année suivante, en 2010, l'OL adopte un maillot à bandes diagonales, avec des lions intégrés aux bandes. En 2012-2013,l'OL adopte toujours ces bandes mais tendant vers l'horizontalité. En 2015, l'OL abandonne les larges bandes pour les remplacer par de fines bandes bleu horizontale tout le long du maillot, avec le logo sur la poitrine droite, et non plus au milieu comme l'année précédente. Pour la saison 2015-2016, l'OL reprend la bande bleu horizontale le long de la poitrine, mais sans la bande rouge.

Évolution du style de maillot domicile

De 1955 à 1961

De 1961 à 1967

De 1971 à 1976

De 1976 à 1978

De 1978 à 1979

De 1980 à 1990

De 1998 à 2001

2004-2006

2006-2008

2008-2009

2009-2010

2010-2011

2011-2012

2012-2013

2013-2014

2014-2015

2015-2016

2016-2017

2017-2018

2018-2019

2019-2020

2020-2021

2021-2022

2022-2023

À l'extérieur, l'Olympique lyonnais arbore principalement des tenues alternativement noires, rouges ou bleu foncé, utilisant un template différent du maillot domicile.

Évolution du style de maillot extérieur

2004-2005

2006-2007

2007-2008

2009-2010

2010-2011

2011-2012

2012-2013

2013-2014

2014-2015

2015-2016

2016-2017

2017-2018

2018-2019

2019-2020

2020-2021

2021-2022

2022-2023

Le troisième maillot est l'occasion d'arborer des graphismes et des couleurs plus originaux que les deux autres tenues.

Évolution du style du troisième maillot

2004-2005

2005-2006

2006-2007

2007-2008

2008-2009

2009-2010

2010-2011

2011-2012

2012-2013

2013-2014

2014-2015

2015-2016

2016-2017

2017-2018

2018-2019

2019-2020

2020-2021

2021-2022

2022-2023

Logos

Le premier blason de l'Olympique lyonnais est créé en 1950, lors de la fondation du club. Les couleurs rouge et bleu sont proposées par le chirurgien Marcel Trillat[a 3]. Le blason est directement inspiré du blason de la ville de Lyon[142] qui porte « de gueules au lion à la queue léopardée d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[143] », c'est-à-dire un blason dont la partie inférieure est de couleur rouge et recouverte d'un lion avec une partie supérieure de couleur bleue et recouverte de trois fleurs de lys. Celui de l'Olympique lyonnais conserve la même caractéristique inférieure mais en remplaçant les lys par la mention OL dans la partie supérieure. Ce logo apparaît sur la partie centrale du torse des premiers maillots[144]. Il est conservé pendant les dix premières années d'existence avant d'être remplacé après les années 1960. À partir de 1970, le blason devient plus complexe avec une succession de bandes blanche, bleue et blanche sur le flanc droit ; le reste est de couleur rouge avec pour motif un ballon de football surmonté du lion caractéristique de la ville de Lyon. Les lettres OL se trouvent à gauche du lion et entrelacées. Ce motif avec un lion faisait face aux lettres OL est conservé sur le logo de 1961 et jusqu'en 1989.

Après l'arrivée de Jean-Michel Aulas en 1987, l'étude d'un nouvel emblème a été lancé. Celui-ci apparaît sur les maillots en 1989 et ne représente plus les blasons d'origine. Son graphisme est plus dynamique et moderne. Il se caractérise par les lettres OL en capital avec une