Lagnes — Wikipédia

Lagnes
Lagnes
Blason de Lagnes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse
Maire
Mandat
Claude Silvestre
2020-2026
Code postal 84800
Code commune 84062
Démographie
Gentilé Lagnois, Lagnoises
Population
municipale
1 673 hab. (2021 en augmentation de 3,14 % par rapport à 2015)
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 39″ nord, 5° 06′ 55″ est
Altitude 110 m
Min. 64 m
Max. 622 m
Superficie 16,93 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction L'Isle-sur-la-Sorgue
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cheval-Blanc
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Lagnes
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Lagnes
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Lagnes
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Lagnes
Liens
Site web http://www.lagnes.fr

Lagnes est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Vue aérienne du bourg.

Lagnes est une commune de Provence située sur la pointe sud-ouest des monts de Vaucluse entre Fontaine-de-Vaucluse, Saumane-de-Vaucluse et Cabrières-d'Avignon, aux portes du parc naturel régional du Luberon.

Le village de Lagnes est un « village fleuri » au pied du rocher du Pieï. On y accède depuis la RN 100 par le CD 99 ou par le CD 186. Il est à 7 km de L'Isle-sur-la-Sorgue et à 28 kilomètres d'Avignon.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes. Les communes limitrophes sont Cabrières-d'Avignon, L'Isle-sur-la-Sorgue, Robion, Saumane-de-Vaucluse et Fontaine-de-Vaucluse.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 16,93 km2 ; son altitude varie de 64 à 622 m[1].

Géologie[modifier | modifier le code]

Les monts de Vaucluse sont formés de calcaires de l'ère secondaire, souvent perméables, ce qui permet l'infiltration de l'eau en profondeur et l'apparition de rivières souterraines. Plus en profondeur, les pierres plus dures, non perméables, empêchent l'écoulement naturel de ces rivières et provoque alors des résurgences comme la toute proche Fontaine de Vaucluse, la plus grosse source de France.

Relief[modifier | modifier le code]

À l'ouest du territoire de la commune, on découvre la plaine de la Sorgue (en bordure), et à l'est et au nord, les collines des monts de Vaucluse constituées de garrigues ou de chênes verts (dont présence de pins).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Le canal de Carpentras ainsi que deux cours d'eau, La Folie et le Jullian, traversent la commune[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cabrières d'Avignon », sur la commune de Cabrières-d'Avignon à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 696,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,2 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Lagnes est une des communes du parc naturel régional du Luberon qui teste différentes actions et moyens de mieux éclairer la nuit, en économisant l'énergie et en protégeant l'environnement nocturne de la pollution lumineuse.

Espace protégé et géré[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10].

Dans ce cadre, la commune fait partie de quatre espaces protégés :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • les Sorgues[15] ;
  • les combes occidentales des monts de Vaucluse, de Valescure à la grande combe[16].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : les monts du Vaucluse[17].

Site Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : la Sorgue et l'Auzon[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lagnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[23] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de L'Isle-sur-la-Sorgue dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].

L'habitat est regroupé sur le bourg avec, au sud, une plaine agricole (fermes, hangars, villas).

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43 %), forêts (32,5 %), cultures permanentes (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,8 %), zones urbanisées (2,8 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les routes départementales 99, 100 et 186 arrivent au village. Au nord du village, se trouve une route sinueuse, la « route touristique de Gordes », route départementale 100a.

La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon sud ou Cavaillon.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Lagnes depuis 1793 et 1801[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les restes de l'ancien château, vus par le nord.

Emplacement d'habitats préhistoriques au lieudit Claparousse.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Lagnes est citée en 1154 : Lagnas.

Co-seigneurie du XIIIe au XVIe siècle puis indépendance administrative[précision nécessaire]. Du XIe au XIIIe siècle, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait une église, Sancti Joannis de Greso (Saint-Jean du Grès), qui passa ensuite à l’évêque de Cavaillon[30].

Période moderne[modifier | modifier le code]

En 1648, malgré les promesses faites aux habitants souhaitant rester sous l'autorité du Saint-Siège, Innocent X érigea le fief en marquisat, au profit de Louis de Cambis.

En 1720, la peste commence à remonter de Marseille à travers toute la Provence. Pour protéger le Comtat Venaissin des pestiférés de Provence, les communes de la région commencent alors la construction d'un mur sur 27 kilomètres, le « mur de la peste » dont certaines parties sont encore visibles sur la commune.

Au XVIIIe siècle, la seigneurie est partagée entre les Cambis et les Fortia qui occupaient deux résidences distinctes, séparées par une cour à l'intérieur de l'enceinte castrale.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Lagnes a été chef-lieu de canton durant la Révolution (du au 8 pluviôse an IX ().

En 1838, l'exploitation des gisements ferrugineux de la commune cesse.

Seconde Guerre mondiale : le maquis du Chat[modifier | modifier le code]

Il fut constitué sur la commune dès l'occupation de la zone sud. Il eut comme point de déclenchement la loi mettant en place le service du travail obligatoire, décrété le par le gouvernement de Vichy. Ceux qui refusaient ce diktat, les réfractaires, prirent le maquis ou entrèrent en clandestinité. La commune, située sur les contreforts des monts de Vaucluse, devint un lieu idéal de repli et de rassemblement pour les patriotes. Dès les premiers mois de 1943, ils furent le noyau des résistants du centre du département de Vaucluse[31].

Alphonse Bégou, Jean Garcin et Jules Ten.
La ferme du Chat en 1944.
Le groupe-franc Kléber au maquis du Chat en 1944.

La ferme du Chat leur servit, à la fois de point de ralliement et d'organisation. Celle-ci est due aux fortes personnalités que furent dans l'action Jean Garcin, dit colonel Bayard, le secondèrent avec un courage et une efficacité à toute épreuve Jules Ten, capitaine Grillon et Alphonse Bégou, capitaine Balkan. Ils formèrent avec de simples réfractaires ou contestataires de vrais combattant de la Résistance. Cette fraction du maquis du Chat, qui prit le nom de Groupe-franc Kléber, réalisa « près de 300 opérations armées de sabotage, de destruction de biens ennemis et d'évasion de patriotes emprisonnés. ». Son action s'exerça non seulement dans tout le département de Vaucluse, mais aussi dans les départements voisins portant des coups importants pour enrayer la machine de guerre nazie[31].

Cette équipe de choc réussit, dès 1943, à « se procurer les armes, munitions et explosifs indispensables dans la lutte clandestine en désarmant des militaires isolés, en interceptant des camions ennemis pour récupérer leur chargement ». Pendant ce temps, les maquisards, grâce au soutien de la population, se voyaient fournir « les moyens de vivre dans la clandestinité : nourriture, matériels de couchage, vêtements, chaussures et équipements divers. ». Le groupe-franc multiplia, dès lors, des coups de main tant contre les agents de la Gestapo à Avignon que contre les patrouilles allemandes. Leurs points d'intervention se situaient, en particulier, sur notamment la route stratégique de la Gabelle entre Carpentras et Sault, cité emblématique du maquis Ventoux et sur celles menant à Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue et Apt, pour protéger d'autres maquis[31].

Puis le groupe-franc Kléber descendit à Marseille pour libérer douze détenus politiques incarcérés à la prison Chave. Un autre exploit dans la cité phocéenne lui permit de faire évader des détenus résistants de l’hôpital de la Conception puis de l’hôpital Salvador. De retour dans le Vaucluse, à Avignon, le groupe-franc « organisa l’évasion de deux résistants emprisonnés à Sainte-Anne. ». Cette efficacité valut à Jean Garcin d'être porté à la tête des groupes-francs de la région R2 (Provence)[31].

Lors de la Libération, le soir du , les résistants du maquis du Chat et du groupe-franc Kléber occupèrent la mairie de Lagnes. Leur première décision fut de constituer un comité local de libération nationale, ouvert à tous les républicains dont le premier président fut Jules Ten, enfant du village. Ce fut ce comité qui, le , réunit maquisards et républicains pour fêter le premier anniversaire de la Libération[31].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Apt du département du Vaucluse.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes du Pays des Sorgues et des monts de Vaucluse.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Cheval-Blanc.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription de Vaucluse.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 mars 1989 Jean Lèbre[32] PCF  
         
mars 2001 2020 Robert Donnat    
2020 En cours Claude Silvestre    

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est géré dans le cadre de la communauté d'agglomération. Déchèterie sur Coustellet.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'académie d'Aix-Marseille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

Elle administre une école primaire et une école maternelle[33]. Collèges sur Cabrières d'Avignon et l'Isle-sur-la-Sorgue, lycées sur l'Isle-sur-la-Sorgue.

Santé[modifier | modifier le code]

Hôpital sur Cavaillon.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

En 2021, la commune comptait 1 673 habitants[Note 6], en augmentation de 3,14 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
700732765831852876901900891
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
900945930966973998960946912
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8989199028329229639571 0201 006
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 0181 0251 0211 1081 3971 4731 6471 6741 633
2017 2021 - - - - - - -
1 6351 673-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La pratique de diverses activités : équitation, canoë, paint-ball, parcours dans les arbres, centre sportif (tennis, piste de skateboard, etc.).

Un club de cyclotourisme, un de tennis TC Robion-Lagnes (club qui ont fusionné).

Le terrain de football accueille l'équipe du S.C. Lagnes dans la catégorie senior ainsi que l'entente des Monts de Vaucluse pour les plus jeunes.

Nombreux aménagements de parcours pédestres.

Proximité du golf de Saumane.

Un club de supporters de l'AC Arles-Avignon prénommé Lagn'ACA est créé en .

Économie[modifier | modifier le code]

Vue depuis le village sur la vallée en direction de Cavaillon.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Dû en partie à la proximité du Luberon et de la Sorgue, le tourisme a permis le développement de plusieurs centres d'activités (équitation, canoë, paint-ball, parcours dans les arbres, centre sportif, etc.) et de nombreux aménagements de parcours pédestres.

Proximité du golf de Saumane.

Agriculture[modifier | modifier le code]

L'on trouve sur la commune différents types de cultures : oliviers, vergers de cerises et de pommes, cultures maraîchères et vignes. La commune produit des vins AOC ventoux. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays d'Aigues[37].

Artisanat[modifier | modifier le code]

Plusieurs artisans : paysagistes, plombiers, maçons, peintres, santonniers, ferronniers, etc.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château par l'ouest.
  • Château du XIIIe siècle (remanié au XVIe et au XVIIe siècle) au sommet du village ; ancienne chapelle Saint-Antoine (XIIe siècle, inscrit aux Monuments Historiques) dans la cour du château.
  • Deux tours rondes, portes et un kiosque : restes des anciens remparts (des XIVe et XVe siècles) démolis en 1825.
  • Maisons anciennes du XVIe et XVIIe siècles dont rue Venteuse, inscrit aux Monuments Historiques, plusieurs passages couverts, lavoirs et fontaines dans le vieux village.
  • Église paroissiale Saint-Pierre (1844) avec clocher (1746) de l'ancienne église Notre-Dame-des-Anges.
  • Beffroi de l'horloge carré avec son campanile.
  • Plusieurs chapelles transformées ou en ruines (Saint-Véran, Pénitents-Blancs, Saint-Jean, Saint-Nicolas).
  • Théâtre de verdure (plein air) au nord-ouest du village (manifestations culturelles estivales).
  • Point de vue panoramique depuis le rocher du Pieï (belle vue sur la vallée de la Durance et le Luberon).
  • Restes du mur de la peste.
  • Fontaines.
Rue de Lagnes.
Église de Lagnes

Vie locale[modifier | modifier le code]

Le marché hebdomadaire a lieu le vendredi.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Nicolas de Staël (1914-1955), peintre. Séjourna l'été 1953 dans l'ancienne magnanerie Lou Roucas, où il peignit certains de ses tableaux provençaux les plus emblématiques.
  • Jacques Polge (né en 1943 à Lagnes), parfumeur.
  • Grégory Chatonsky (né en 1971), artiste

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lagnes Blason
De gueules au gonfanon de sinople frangé d'argent sur une hampe du même posé en pal, à la clef d'or et à la clef d'argent posées en sautoir, brochant.
Détails
Les armes symboliques de l'autorité papale ont été adoptés officiellement vers 1960 mais datent en fait de 1693.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, 2000, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Lagnes et Cabrières-d'Avignon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cabrières d'Avignon », sur la commune de Cabrières-d'Avignon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Cabrières d'Avignon », sur la commune de Cabrières-d'Avignon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
  11. « espace protégé FR8000003 - Parc naturel régional du Luberon », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « espace protégé FR0200004 - Luberon Géoparc Mondial Unesco », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « espace protégé FR6400009 - Luberon Lure », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « espace protégé FR6500009 - Luberon Lure », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 930020308 - Les Sorgues », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 930020336 - Combes occidentales des monts de Vaucluse, de Valescure à la grande combe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 930012375 - Monts du Vaucluse », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le )
  19. « Natura 2000 FR9301578 - La Sorgue et l'Auzon », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  24. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de L'Isle-sur-la-Sorgue », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.