Jordi Bonàs — Wikipédia

Jordi Bonàs
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Naissance
Décès
Nom de naissance
Jorge Bonas MacianVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
École des beaux-arts de Barcelone
Maître
Mouvement
Site web

Jordi Bonàs est un artiste peintre et lithographe catalan né à Barcelone le et mort le [1] à Neuil[2], arrivé en France en 1959. Après avoir vécu à Paris (quartier de Montmartre), il est installé en Touraine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jordi Bonàs est élève de l'École des beaux-arts de Barcelone et reçoit les conseils de Pedro Pruna avec qui il travaille de 1954 à 1959.

Il arrive dans le quartier de Montmartre en 1969 et, après de premières expositions parisiennes (dont le Salon des indépendants), il est restaurateur de tableaux, pour le Musée d'art moderne de la ville de Paris d'abord, dans toute la France ensuite. Il est ainsi restaurateur des fresques murales de l'église Saint-Jean de Montmartre (place des Abbesses) en 1964[3]. Dans les années 1970, il s'installe à Neuil dans l'Indre-et-Loire[4].

Mort en 2017, Jordi Bonàs repose au cimetière de Ligré[4].

Éditions bibliophiliques[modifier | modifier le code]

  • Bernard Dimey[5], Les huit péchés capitaux, huit poèmes illustrés de huit lithographies originales de Jordi Bonàs, tirage limité à 250 exemplaires numérotés dont 22 sur Papier Japon, Éditions André Roussard, 1973.

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

  • Galerie Sala Rana, Barcelone, 1960, 1966, 1969.
  • Galerie Bussière, Paris, 1960.
  • Galerie Romanet, Paris, 1964.
  • Adamo Gallery, New York, 1964-1967.
  • Hôtel du Commerce, Arras, .
  • Rudi Simmons Gallery, Detroit (Michigan), 1967.
  • Galerie Philippe Morel, Arras, 1968.
  • Galerie André Roussard, Paris, 1971, 1972, 1973 (thème: Les huit péchés capitaux), 1974 (thème: Les chevaux bonassiens), 1975, 1992.
  • Galerie Salga, Rome, 1973, 1974.
  • Société Rank-Xerox, Paris, .
  • Galerie Chantepierre, Aubonne (Vaud), 1974.
  • Galerie Hermann Muller, Bruxelles, .
  • Galerie Art Formel, Paris, 1975, 1977.
  • Galerie Sala Rovira, Barcelone, 1976, 1978, 1982.
  • Expositions avec la Galerie Guigné: Orange (1978), Paris (1979), Douala (1979), Quimper (1980), Pointe-à-Pitre, Saint-Denis de La Réunion (1981), Dakar, Libreville, Douala, Yaoundé (1985), Abidjan, Saint-Denis de la Réunion, Osaka (1987), Paris, Abidjan (1988), Paris (1990 sur le thème La musique, 1992, 1993 sur le thème des Portraits, 1995).
  • Galerie Alma-George-V, Paris (Drouant International), 1985, 1986, 1987.
  • Galerie Foch, Rodez, 1985.
  • Galerie Le Ponant, Marseille, 1986, 1987.
  • Galerie MBC Mario Rochas, Saint-Germain-en-Laye, 1988.
  • Galerie des Ifs, Azay-le-Rideau, 1988.
  • Galerie du Cygne, Obernai, 1989.
  • Expositions organisées par Tatiana Tournemine: Carnac, Tour-Saint-Aubin d'Angers, 1989.
  • Galerie Michel Bourcy, Toulouse, 1990.
  • Galerie France Art, Paris, 1991, 1993, 1994, 1996, 1999.
  • Galerie Guedi, Lyon, 1992.
  • Galerie Art Comparaison, Nantes (1992), La Baule-Escoublac (1993), Carnac (1994), Nantes (1995, 1997), Paris (2000, 2002, 2003, 2004).
  • Galerie Drouant, 23, avenue Marceau, Paris, 2000, - [6].

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Réception critique[modifier | modifier le code]

  • « Curieux peintre que ce peintre-là qui vous accueille d'entrée de jeu par un magistral coup de poing, qui vous heurte d'un choc brutal et sans pitié, et dont on ne devine qu'après coup - le mot s'impose - toutes les tendresses et toutes les douceurs. Car Bonàs, au fond, c'est un tendre, et ses nus flamboyants et presque agressifs ne sont autre chose, en somme, que la marque sans limites qu'il éprouve pour la femme, la femme enfant malade[11] mais, quoi qu'en ait dit le poète, jamais impure. Oui, la violence de Bonàs - j'entends sa violence en peinture - m'apparaît comme un masque et j'entrevois, au travers du velours noir du loup, une sorte de pudeur à la fois attentive et rebelle où s'expriment les sentiments les plus rares. Un vrai peintre! » - André Flament[12]
  • « La solidité, le trait rude et la composition très affirmée de l'expressionnisme catalan... » - Gérald Schurr[13]
  • « Entre violence et pudeur, l'artiste espagnol Jordi Bonàs est un peintre qui affiche son originalité. » - Galerie Drouant, Paris[6]
  • « Bien que figuratives, les œuvres de l'artiste catalan Jordi Bonàs sont avant tout un voyage au pays de la couleur. Natures mortes, paysages, portraits, nus, sont autant de prétextes pour colorer l'univers, faire vibrer le monde de teintes veloutées. Sous le pinceau de cet artiste aujourd'hui installé en Touraine, la couleur devient émotion: sensualité des courbes voluptueuses du corps féminin, fougue des lignes vigoureuses des chevaux combattants, elle sculpte autant qu'elle noie les formes pour atteindre un expressionnisme presque abstrait. L'artiste la transforme en matière, la façonne jusqu'à donner naissance à des œuvres mouvantes, insaisissables, où le sujet s'estompe peu à peu dans l'indicible d'une émotion moirée. » - Pauline Mouré[14]

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • Médaille de bronze des beaux-arts de la ville d'Arras, 1965.
  • Médaille des beaux-arts de la ville d'Arras, 1967.
  • Prix international du Gemmail, Tours, 1992.

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Disparition du peintre Jordi Bonàs », sur www.lanouvellerepublique.fr (consulté le ).
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. André Roussard, Jordi Bonàs in Dictionnaire des artistes à Montmartre, Éditions André Roussard, 1999.
  4. a et b « Disparition du peintre Jordi Bonàs », La Nouvelle République, 11 février 2017
  5. Les mots de Bernard Dimey, Site Chant Songs, mai 2012
  6. a et b Galerie Drouant, Présentation de l'exposition Jordi Bonàs, Art Aujourd'hui Hebdo, novembre 2001
  7. Collectif (sous la direction d'André Flament, Roger Bouillot, Dina Carayol, Jean-Noël Doutrelen et André Verbiest), La fête - Les peintres témoins de leur temps, Les Presses artistiques / Hachette, Vanves, 1977, p. 11.
  8. Salon artistique de Sainte-Maure de Touraine, Historique du salon
  9. Mathilde Duchatelle, Exposition sur le Gemmail à Notre-Dame sur L'Eau, La Montagne, 4 juillet 2012.
  10. Ville de Nouméa, Fonds d'art de la ville de Nouméa, présentation de Sonia Lagarde, 2015
  11. Poème d'Alfred de Vigny.
  12. André Flament, Salon des Peintres témoins de leur temps, 1977.
  13. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993.
  14. Pauline Mouré, Jordi Bonas, XX-Art, Saint-Antoine du-Rocher, avril 2010.
  15. Ciné-pedia, Le jeune Fabre de Cécile Aubry

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]