Henri Thulié — Wikipédia

Henri Thulié
Fonction
Grand maître du Grand Orient de France
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Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Paris 16e
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de

Jean Baptiste Henri Thulié est un médecin, homme politique, auteur et franc-maçon français né à Bordeaux le et mort à Paris le . Il fut président du conseil municipal de Paris, rédacteur pendant plusieurs années de la revue créée par Gabriel de Mortillet, auteur de Dressage des jeunes dégénérés ou Orthophrénopédie et grand-maître du Grand Orient de France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henri Thulié né à Bordeaux, il est médecin et officier de la Garde nationale au cours de la guerre de 1870. Il est élu conseiller municipal et préside le conseil municipal de Paris en 1874, 1878 et 1880. Patriote et anticlérical, il participe à des congrès féministes et soutient les actions pour autoriser la crémation[1].

En tant que scientifique, il soutient des idées qui rejettent toute métaphysique. Il cofonde une nouvelle discipline, la psychophysiologie. Il fonde la revue de l'école d'anthropologie de Paris. Il est nommé vice-président du Conseil supérieur de l’assistance publique et membre de la commission des asiles d'aliénés. Il écrit en 1900 un ouvrage sur la rééducation des jeunes délinquants[1]. Le Dr Désiré-Magloire Bourneville est son ami et comme lui franc-maçon[2].

Franc-maçonnerie[modifier | modifier le code]

Henri Thulié est initié en franc-maçonnerie au sein de la loge Alsace-Lorraine le appartenant au Grand Orient de France. Il crée à Paris la loge « Les Maçons réunis » qui prend à sa demande, en 1887, le nom de « Le Matérialisme scientifique ». Sa loge cesse de fonctionner en 1892 et il reste affilié à sa loge d'origine. Il est élu en 1878 au conseil de l'ordre et y fait plusieurs mandats. Il participe à la rédaction des rituels avec Louis Amiable dans une orientation positiviste. Il est élu à la présidence du conseil de l’ordre en jusqu'en 1892 et réélu en 1893 et 1894 mais ne termine pas son dernier mandat pour cause de santé défaillante. Sous sa présidence sont fondés une caisse de secours et de prévoyance pour les francs-maçons et un fond pour la propagation des idéaux de l'ordre [1].

Ouvrages principaux[modifier | modifier le code]

  • La coalition cléricale, Paris, Librairie du suffrage universel, (lire en ligne).
  • La Folie et la loi, Paris, Librairie Centrale, (lire en ligne).
  • Dressage des jeunes dégénérés ou Orthophrénopédie, Paris, Félix Alcan, (lire en ligne).
  • Eloge funèbre de maçons éminents, Paris, Grand Orient de France, (lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c André Combes (préf. Daniel Keller), Les grands maîtres du Grand Orient de France : Du XVIIIe siècle à nos jours, Conform Edition, , 125 p. (ISBN 978-2-917075-72-2), chap. 26, p. 63Voir et modifier les données sur Wikidata.
  2. Yes Jeanne, « Désiré Magloire Bourneville, rendre leur humanité aux enfants “idiots” », Reliance, vol. 2, no 24,‎ , p. 144-148 (ISBN 9782749207414, DOI 10.3917/reli.024.0144, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]