Gare de triage — Wikipédia

Triage de Hausbergen, près de Strasbourg (France).

Une gare de triage ou simplement un triage, également appelée gare de formation en Belgique, est une gare ferroviaire spécialisée où les wagons de marchandises isolés de leur rame initiale sont triés pour être incorporés dans de nouveaux trains de fret.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les débuts[modifier | modifier le code]

La première gare de triage à gravité continue fut construite en Allemagne à Dresde vers 1846. À partir des années 1860, au vu d’un trafic ferroviaire de plus en plus important dans les gares aux marchandises, il s’est avéré nécessaire d’aménager des sites spécialisés pour le triage en dehors des gares existantes. C’était en général des triages sans bosse mais souvent déjà à voies en déclivité. Parfois le tri des wagons se faisait à l’aide de chevaux dans les gares à plat. On y trouvait à la tête des faisceaux des plaques tournantes ou parfois des chariots transbordeurs, pour faciliter le tri.

Le progrès technique[modifier | modifier le code]

Le premier triage à bosse ou plutôt en palier fut construit dans une gare de transit près de Leipzig, en Allemagne, vers 1858. En France, on voit naître une gare de triage à pente continue près de Saint-Étienne, la gare de Terrenoire. Suit alors en Angleterre la gare de triage de Shildon. C’est en Allemagne, en gare de Speldorf près de Mülheim an der Ruhr, que le premier triage à bosse (montante et descendante), comme on les connaît aujourd’hui, voit le jour. Les postes d’aiguillage mécaniques de l'époque demandaient la construction de plusieurs postes intermédiaires dans la zone de répartition. Le ralentissement et le freinage des wagons se faisaient au moyen de sabots de freinage qui devaient être posés à la main par les enrayeurs. La société Büssing en Allemagne invente alors un système de freinage par sabots mécanisé, précurseur des freins de voies d’aujourd’hui.

Mécanisation[modifier | modifier le code]

Au début des années 1920, les premiers grands triages furent équipés par des freins de voies. Ainsi, c’est en 1923 que le triage de Gibson, près de Chicago, est équipé d’un système de freinage relativement compliqué, suivi de celui d'Hamm en Allemagne plus simple et plus moderne, construit en 1925 mais aujourd'hui fermé. À partir de ces années, les premiers systèmes d’aiguillage électromécaniques permettent le service à partir d’un seul poste d’aiguillage.

Automatisation[modifier | modifier le code]

Triage à bosse, près de Vienne (Autriche).

Le premier triage à automatisation partielle avec commande par ordinateur des freins de voie et des aiguillages fut installé vers 1955 dans la gare de triage de Kirk près de Gary, dans la région de Chicago. Suivait alors la commande à distance des locomotives de manœuvre à partir du poste d’aiguillage. L’automatisation jouait un grand facteur dans la rationalisation et centralisation des gares de triage ce qui faisait que beaucoup de gares à deux têtes pouvaient être reconduites à une tête et que parallèlement des petits triages ont été fermés complètement. Dans des pays à essor industriel tardif, comme la Chine, beaucoup de nouvelles gares de triage furent installées à partir des années 1950, parmi lesquelles celle de Zhengzhou, la plus grande sur le continent asiatique.

Description générale[modifier | modifier le code]

Un triage est une installation spécialisée dans le traitement du trafic de fret dont les infrastructures s'étendent sur plusieurs kilomètres de long. Un triage se compose généralement de trois faisceaux (un faisceau est ensemble de voies parallèles, lui même divisé en « pinceaux ») :

  • un faisceau de réception, où sont reçus les trains en attente de tri ;
  • un faisceau de débranchement et de formation, le plus grand faisceau constituant le cœur du triage. Une bosse de tri est située entre le faisceau de réception et le faisceau de débranchement ;
  • un faisceau de départ, où sont placés les trains en attente de départ. Certains triages ne disposent pas de faisceau de départ, les trains partent directement depuis le faisceau de débranchement.

Les triages importants disposent aussi de faisceaux relais pour les trains ayant juste besoin d’effectuer un arrêt de quelques heures ou de changer de locomotive.

Souvent les triages comportent également un dépôt pour les locomotives et parfois des ateliers de réparation de wagons.

Les différents types de triage[modifier | modifier le code]

Il existe trois types de triages différents : le triage à plat, le triage à bosse, le triage à gravité continue.

Triage à plat[modifier | modifier le code]

Dans un triage à plat (ou en palier) une rame de wagons est amenée vers le faisceau de triage par poussée. Les wagons sont démaillés à fur et à mesure de leur arrivée sur l'aiguillage. Ce système étant très intensif en manœuvres, il est relativement lent. En général, spécialement en Europe, il s'est appliqué surtout à des petits triages (moins d'environ 12 voies dans le faisceau de triage), mais dans certains pays il existe aussi quelques grands chantiers de triage sans bosse de triage. Il existe dans le monde entier une multitude de ces gares de triage (en main privée) principalement sur le site de grandes usines, ports, et exploitations minières.

Même dans les grandes gares de triage (avec bosse) il est généralement nécessaire de pouvoir occasionnellement trier à plat car certains wagons longs ne sont pas prévus pour pouvoir être manœuvrés en bosse.

Triage à la gravité[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Frein de voie dans un triage

Les wagons sont « démaillés » par (décrochage des attelages) puis poussés par une locomotive de manœuvre sur la « bosse » ou « butte de triage » d'où les wagons descendent en roulant par gravité et sont orientés par aiguillage vers les différentes voies du « faisceau de débranchement » ou « triage », chaque voie étant affectée à une destination particulière.

Pour ralentir la vitesse des wagons débranchés, la voie descendant de la bosse est munie de freins de voie. La vitesse est réglée en fonction des wagons (wagon vide ou chargé, chargement léger ou lourd, nombre des essieux, qualité de roulement du wagon...). Ces freins fonctionnent par système pneumatique (par exemple aux États-Unis, en France, Belgique, Russie, Chine) ou hydraulique (par exemple en Allemagne, Italie ou aux Pays-Bas). Pour freiner les wagons en fin de course, des agents présents entre les voies, les saboteurs ou enrayeurs, posaient des sabots sur les rails [1], [2]. Les triages modernes ont éliminé cette tâche pénible et dangereuse en réalisant le « tir au but » grâce à un deuxième rang de freins de voie télécommandés depuis la cabine de contrôle, limitant la vitesse d'accostage à environ 1 mètre par seconde. Ce dispositif évite ainsi les accidents et réduit les avaries du matériel.

Une voie permet d'éviter la bosse pour certains wagons interdits de bosse, parce que transportant un chargement fragile ou sensible.

Ce type de triage, le plus efficace, permet le tri de plusieurs milliers de wagons par jour. On estime que le tri à la gravité est plus rentable que le tri à plat au delà de 200 à 300 coupes (ou 300 à 500 wagons) quotidiennes [1].

En raison de la chute du fret ferroviaire et pour limiter les couts d'entretien, il ne reste en France que 5 triages à la gravité. Le tri à plat est désormais pratiqué dans la plupart des triages français, laissant la bosse et les freins de voies inutilisés.

Triages à bosse unique[modifier | modifier le code]

En Europe, les faisceaux de débranchement des triages comportent plusieurs pinceaux d'environ 6 à 12 voies. Souvent, ils totalisent 32 ou 40 voies dans quatre ou cinq pinceaux à huit voies en disposition symétrique. Pour les triages équipés du système du tir au but, chaque pinceau comporte un frein primaire et chaque voie un frein secondaire. Aux États-Unis, les pinceaux comportent en général 6 à 10 voies, normalement en ordre asymétrique.

Triages à deux bosses[modifier | modifier le code]

Quelques grands triages comportent deux systèmes à bosses situées de part et d'autre du triage permettant ainsi un tri dans les deux directions.

Les plus importants sont : le triage de Maschen près de Hambourg, Allemagne, le Bailey Yard à North Platte, États-Unis et le Clearing Yard près de Chicago, États-Unis.

Triage à pente continue[modifier | modifier le code]

Ces triages fonctionnent presque à l'identique des triages à bosse. Seule exception, ici tous les faisceaux de voies sont en déclivité assurant un gradient continu. La plupart de ces gares se trouvaient en Allemagne et autrefois en Angleterre. Elles ont été construites sur des sites où la construction d'un triage à butte posait des problèmes. Ces triages ont également une grande capacité mais nécessitent plus de personnel.

Le plus grand triage à pente continue encore en activité est celui de Nuremberg en Allemagne.

Importance et problèmes[modifier | modifier le code]

Les triages sont un rouage essentiel du système d'acheminement du fret par wagon isolé, appelé aussi « lotissement ». Chaque triage dessert une zone de ramassage-distribution d'où il reçoit les trains de desserte locale, et est en relation avec d'autres triages par des trains dits inter-triage. Un wagon isolé emprunte donc successivement un train de ramassage, puis un ou plusieurs trains inter-triages, et enfin un train de distribution jusqu'au client destinataire.

Les triages fonctionnent par pulsations, surtout la nuit. Les trains de ramassage arrivent en fin de journée, il s'ensuit une phase de débranchements successifs, puis la formation d'une batterie de trains au départ. L'organisation du système de lotissement a pour objectif de regrouper les wagons de manière à mieux remplir les trains directs de long parcours. Un optimum doit être trouvé entre la fréquence de ces trains, qui conditionne les délais d'acheminement globaux, et leur remplissage qui influe sur les coûts.

Les problèmes posés par ce système sont : les chocs, rares, mais toujours possibles à cause de la méthode de tri par gravité, les délais d'acheminement, qui sont la résultante d'une suite complexe d'opérations, spécialement en trafic international, et le coût de revient, qui additionne celui de chaque opération élémentaire. De ce fait, ce système qui s'adresse à des envois unitaires relativement légers, a été plus particulièrement affecté par la concurrence routière, et se trouve dans une phase de déclin ; beaucoup de triages ont été fermés et les zones de dessertes très élargies. Certains pays (Grande-Bretagne, Danemark, Norvège, Japon et l'Australie) ont totalement abandonné ce système et donc l'acheminement de wagons isolés pour se concentrer sur le fret en trains entiers directs et le fret combiné (conteneurs, caisses mobiles).

Complexes ferroviaires à plusieurs triages[modifier | modifier le code]

Aux alentours de certaines métropoles ainsi que dans de grandes régions industrielles (p.ex. la région Saar-Lor-Lux, le Hainaut, la région de la Ruhr, la Haute-Silésie, le Donbass) et dans les centres à grande concentration démographique (p.ex. Paris, Lyon, Moscou, Berlin, Hambourg) plusieurs triages ont été installés.

Mondialement le plus grand nombre de triages dans un complexe ferroviaire se retrouve dans la vallée industrielle de la Ruhr. Dans les plus grandes villes des États-Unis et du Canada chaque compagnie ferroviaire (privée) a établi sa propre gare de triage, où s’ajoutent encore les triages des compagnies de transit local (p.ex. à Chicago, le plus grand nœud ferroviaire du monde). Dans d’autres pays la construction de plusieurs triages près d’une même ville résulte également des différentes compagnies ferroviaires privées desservant cette ville et qui rentraient par la suite dans la main de l’État ou d’une grande société nationale. Les raisons sont souvent aussi le besoin d’augmenter la capacité ou de créer des moyens plus efficaces de tri entre le transport rapide et le transport lent des marchandises.

Les triages et l’armée[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale quelques triages à destination militaire furent construits en France. Le rail comme la route étant souvent très important pour l’armée d’un pays celle-ci jouait souvent un rôle décisif lors du choix de l’implantation du site. Ainsi dans beaucoup de pays les installations et détails techniques étaient soumis au secret d’État, de même qu’à la censure cartographique et photographique.

Liste des gares de triages[modifier | modifier le code]

Les plus grands triages du monde[modifier | modifier le code]

  • Triage Bailey triage à deux têtes près de North Platte au Nebraska sur le Transcontinental de San Francisco à Chicago, (64 + 50 voies de départ)[3].
  • Maschen Rbf (de) au sud de Hambourg, (64 + 48 voies de départ) ;
  • En Afrique du Sud la construction d’une gare de triage à deux têtes près de Sentrarand au nord-est de Johannesburg fut projetée avec 64 + 64 voies de départ. Cependant seulement un côté fut réalisé, mais néanmoins c’est le plus grand triage sur le continent africain ;
  • La plus grande gare à une tête jamais construite était la gare Taschereau à Montréal, Canada. Elle comportait 83 voies de départ. Maintenant, plusieurs voies ont été déposées ;
  • Le triage à gravité unidirectionnel de Nuremberg comptait jadis (y compris les ouvrages connexes) plus de 100 voies de départ ;
  • La gare de Young Yard près d’Elkhart au sud-est de Chicago, ainsi que la gare d’Agincourt près de Toronto sont actuellement avec 72 voies de départ les plus grands triages à une butte ;
  • En ce qui concerne le nombre de voies, le triage Mac Millan près de Toronto est le plus grand avec un groupe principal de 71 voies de départ, suivi d’un groupe secondaire de 50 voies ;
  • Tinsley Marshalling Yard était à son ouverture en 1965 la plus grande gare de triage d'Europe[4], avec 4 groupes totalisant 97 voies; 13 voies au triage réception, 53 au triage principal, 8 au départ express et 23 au départ secondaire. Le triage principal était effectué par butte et régi par une tour de contrôle. Le site est désormais démantelé et la quasi-totalité des voies sont déposées.

Allemagne[modifier | modifier le code]

Gare de triage de Kornwestheim à Stuttgart.

En Allemagne les gares de triage sont appelées « Rangierbahnhof » (Rbf).

Une vingtaine d'autres triages, dont aussi quelques majeurs comme Kornwestheim Rbf près de Stuttgart, est en cours de fermeture jusqu'à la fin de l'an 2007.

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Au Royaume-Uni, une vague de restructurations entraîne la fermeture de bien des triages à partir des années 1980. Le terme utilisé au Royaume-Uni est « marshalling yard » ou aussi dans tout le monde anglophone « hump yard » pour le triage par butte. Le transport de fret ferroviaire au Royaume-Uni étant important[5], le pays compte de nombreuses gares de triage.

En 2004, les gares aux marchandises et triages ouverts en Angleterre et au pays de Galles sont[6]:

Argentine[modifier | modifier le code]

  • Villa Maria (le seul à butte en Argentine, éventuellement fermé).

Belgique[modifier | modifier le code]

En Belgique, les gares de triage sont appelées « gare de formation » en région francophone.

En région néerlandophone, le terme utilisé est « vormingsstation ».

Emplacement

Voies de débranchement

  • 40 + 56
  •  
  •  
  • 32
  • 38
  • 41
  • 32
  • 28 (après l'expansion: 24 + 30)

La gare de triage de Namur s'est spécialisée dans le transport international de conteneurs.

Espagne[modifier | modifier le code]

En Espagne le triage s'appelle « estación de clasificación ». La plus grande est celle de Vicálvaro-CSF à l'est de Madrid dont le faisceau de triage compte 30 voies.

États-Unis[modifier | modifier le code]

Le terme utilisé aux États-Unis pour désigner un triage est « classification yard ».

Les États-Unis ont beaucoup de gares de triage, listées[7] ci-dessous. Parmi elles, Bailey Yard, le plus grand triage dans le monde.

Nom de gare de triage Lieu (ville, État) Compagnie de chemins de fer
Gateway Yard St. Louis, Illinois Alton & Southern
Clearing Yard Chicago, Illinois Belt Railway of Chicago
Argentine Yard Kansas City, Kansas Burlington Northern and Santa Fe
Balmer Yard Seattle, Washington Burlington Northern and Santa Fe
Barstow Yard Barstow, Californie Burlington Northern and Santa Fe
Cherokee Yard Tulsa, Oklahoma Burlington Northern and Santa Fe
Galesburg Yard Galesburg, Illinois Burlington Northern and Santa Fe
Northtown Yard Minneapolis, Minnesota Burlington Northern and Santa Fe
Pasco Yard Pasco, Washington Burlington Northern and Santa Fe
Tennessee Yard Memphis, Tennessee Burlington Northern and Santa Fe
Bensenville Yard Chicago, Illinois Canadien Pacifique
St. Paul Yard St. Paul, Minnesota Canadien Pacifique
Oak Island Yard Newark, Nouveau-Jersey Conrail
Pavonia Yard Camden, Nouveau-Jersey Conrail
Avon Yard Avon, Indiana CSXT
Boyles Yard Birmingham, Alabama CSXT
Cumberland Yard Cumberland, Maryland CSXT
Frontier Yard Buffalo, New York CSXT
Hamlet Yard Hamlet, Caroline du Nord CSXT
Osborn Yard Louisville, Kentucky CSXT
Queensgate Yard Cincinnati, Ohio CSXT
Radnor Yard Nashville, Tennessee CSXT
Selkirk Yard Selkirk, New York CSXT
Stanley Yard Toledo, Ohio CSXT
Tilford Yard Atlanta, Géorgie CSXT
Waycross Yard Waycross, Géorgie CSXT
Williard Yard Williard, Ohio CSXT
Kirk Yard Gary, Indiana Elgin, Joliet & Eastern
Blue Island Yard Chicago, Illinois Indiana Harbour Belt
Allentown Yard Allentown, Pennsylvanie Norfolk Southern
Bellevue Yard Bellevue, Ohio Norfolk Southern
Brosnan Yard Macon, Géorgie Norfolk Southern
Buckeye Yard Columbus, Ohio Norfolk Southern
Conway Yard Conway, Pennsylvanie Norfolk Southern
DeButts Yard Chattanooga, Tennessee Norfolk Southern
Young Yard Elkhart, Indiana Norfolk Southern
Enola Yard Enola, Pennsylvanie Norfolk Southern
Norfolk Yard Norfolk, Virginie Norfolk Southern
Norris Yard Birmingham, Alabama Norfolk Southern
Shaffers Crossing Yard Roanoke, Virginie Norfolk Southern
Sheffield Yard Sheffield, Alabama Norfolk Southern
Spencer Yard Linwood, Caroline du Nord Norfolk Southern
Madison Yard St. Louis, Illinois Terminal Railroad Association of St. Louis
Bailey Yard North Platte, Nebraska Union Pacific
Centennial Yard Fort Worth, Texas Union Pacific
Englewood Yard Houston, Texas Union Pacific
Hinkle Yard Hinkle, Orégon Union Pacific
Livonia Yard Livonia, Louisiane Union Pacific
Neff Yard Kansas City, Missouri Union Pacific
North Little Rock Yard North Little Rock, Arkansas Union Pacific
Pine Bluff Yard Pine Bluff, Arkansas Union Pacific
Proviso Yard Chicago, Illinois Union Pacific
Davis Yard Roseville, Californie Union Pacific
West Colton Yard Colton, Californie Union Pacific

France[modifier | modifier le code]

En France, de très nombreuses gares ouvertes au service du fret ou au service des voyageurs disposent d'un ou même plusieurs faisceaux de voies de triage. Cette liste recense uniquement les plus importants triages français, mais nombre d'entre eux ont été fermés lors de la dernière décennie.

Italie[modifier | modifier le code]

Son appellation italienne est « scalo di smistamento » ou bien « stazione di smistamento ».

Les principaux triages de ce pays sont ceux d'Orbassano à Turin, Milan Smto, Cervignano Smto dans le nord-est du pays, Bologne San Donato et Marcianise Smto près de Caserta au nord de Naples.

Luxembourg[modifier | modifier le code]

Emplacement

Voies de débranchement

  • 28

Pays-Bas[modifier | modifier le code]

Nom néerlandais: « rangeerterrein ».

Emplacement

Voies de débranchement

  • 43

Roumanie[modifier | modifier le code]

Les gares de triage s'appellent en roumain « triaj » ou encore « staţie de triaj » ou « gară de triaj ». Les principaux triages en Roumanie sont : Socola (Iaşi), Dej Triaj, Oradea Est Triaj, Arad, Ronaţ Triaj (Timişoara), Caransebeş Triaj, Simeria Triaj, Coşlariu (Teiuş), Braşov Triaj, Adjud, Barboşi Triaj (Galaţi), Ploieşti Triaj, Goleşti (Piteşti), Craiova Triaj, Bucureşti Triaj (Bucarest) et Palas (Constanţa).

Suisse[modifier | modifier le code]

Bosse de débranchement de Lausanne-Triage.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Le triage des wagons de marchandises dangereuses : état des lieux des infrastructures et des modes d'exploitation », sur Ministère de l’Écologie, du développement durable et de l’Énergie, , p. 41
  2. « Le patrimoine en voyage - Ligne de Nantes au Croisic », , p. 7
  3. (en) UP: Bailey Yard
  4. p16. Sheffield, emerging city, Sheffield City Council, 1969.
  5. Freightmaster 41 Spring 2006, M Rawlinson, (ISSN 1357-4841) (OCLC 499410666)
  6. Rail atlas of Great Britain & Ireland, SK Baker 2004, (ISBN 0-86093-576-0)
  7. (en) TRAINS Magazine. "North America's hump yards", 8 juillet, 2006

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gérard Blier, Nouvelle géographie ferroviaire de la France, Paris : La Vie du Rail.
  • La Vie du Rail no 2462 (21/IX/1994) : Spécial Triages. L'avenir du wagon isolé. La carte de France des 22 triages. Visite à Sibelin, Woippy et Noisy.
  • Roger Henrard (photos) : La France ferroviaire vue du ciel. L'Est, le Sud-Est et le Sud-Ouest 1960 - 1972. Paris : La Vie du Rail, 2003. (ISBN 2-915034-16-8). (Images de trains, tome X).
  • Roger Henrard (Photos) : La France ferroviaire vue du ciel. Le Nord et l'Ouest 1955 - 1972. Paris : La Vie du Rail, 2004. (ISBN 2-915034-30-3). (Images de trains, tome XI).
  • Méthode du tir au but : ancien film SNCF de présentation

Articles connexes[modifier | modifier le code]