Front de salut national (Tunisie) — Wikipédia

Front de salut national
جبهة الخلاص الوطني
Présentation
Président Ahmed Néjib Chebbi
Fondation
Coalition de Ennahdha,
Al Amal,
Hizb el-Harak,
Coalition de la dignité,
Au cœur de la Tunisie,
Citoyens contre le coup d'État,
Initiative démocratique,
Rencontre nationale de salut,
Tunisiens pour la démocratie,
Rencontre pour la Tunisie,
Coordination des députés,
Rencontre des jeunes pour la démocratie et la justice sociale

Le Front de salut national (arabe : جبهة الخلاص الوطني) est une coalition politique tunisienne fondée le dans le contexte de la crise politique. Présidée par Ahmed Néjib Chebbi, elle rassemble des partis et mouvements politiques qui veulent contrer le président de la République Kaïs Saïed.

Histoire[modifier | modifier le code]

La coalition est le [1] pour contrer ce que ses membres considèrent comme un « coup d'État » effectué par le président de la République Kaïs Saïed le [1],[2].

Dès le début de l'année 2023, plusieurs membres de la coalition sont arrêtés par la police tunisienne[3],[4].

Le , les autorités décident la fermeture du siège à Tunis[5].

Composition[modifier | modifier le code]

La coalition rassemble cinq partis[6] :

La coalition compte également sept collectifs et mouvements politiques et de la société civile[7] :

  • Citoyens contre le coup d'État et l'Initiative démocratique, dirigés par Jaouhar Ben Mbarek[8] ;
  • Rencontre nationale de salut, regroupant quatorze personnalités, dont Ahmed Néjib Chebbi et Tarek Fetiti[6] ;
  • Tunisiens pour la démocratie ;
  • Rencontre pour la Tunisie ;
  • Coordination des députés ;
  • Rencontre des jeunes pour la démocratie et la justice sociale.

Structure[modifier | modifier le code]

Instance exécutive[modifier | modifier le code]

Le Front de salut national est dirigé par des représentants des différents partis et initiatives de la société civile[9],[10] :

Commissions[modifier | modifier le code]

La coalition compte plusieurs commissions, dont la commission des libertés, chargée de scruter les violations et d'assurer le suivi des dossiers judiciaires des opposants politiques, une commission juridique et une commission chargée de la relation avec les médias[9]. Elle compte également un forum de réflexion dirigé par le journaliste Slaheddine Jourchi (ar)[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Kamel Ferchichi, « Le Front de salut national voit le jour : unir les forces politiques », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Création officielle du Front de salut national présidé par Nejib Chebbi », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Les arrestations d'opposants au président Kaïs Saïed continuent en Tunisie », sur france24.com, (consulté le ).
  4. « Tunisie : nouvelle vague d'arrestation d'opposants dont celle de Jawhar Ben Mbarek », sur rfi.fr, (consulté le ).
  5. Monia Ben Hamadi, « En Tunisie, le parti Ennahda considère que Rached Ghannouchi a été « enlevé » », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b Mohsen Tiss, « La "Rencontre Nationale de Salut" à la défense de "l'État de droit" est née », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  7. « Le Front de salut national voit officiellement le jour », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
  8. Camille Lafrance, « Tunisie – Jaouhar M'Barek : « Nous mettons au défi le président d'aller aux urnes » », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
  9. a b et c « Tunisie : le Front de salut national, officiellement né », sur webdo.tn, (consulté le ).
  10. « Tunisie : le Front national de salut annonce son comité exécutif, commissions... », sur news.gnet.tn, (consulté le ).
  11. « Chebbi annonce la formation du Front de salut national », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]