Afek Tounes — Wikipédia

Afek Tounes
Image illustrative de l’article Afek Tounes
Logotype officiel.
Présentation
Président Fadhel Abdelkefi
Fondation

(refondation)
Disparition
(avant refondation)
Vice-présidents Rim Mahjoub
Slim Mehrezi
Directeur exécutif Amor Belhassen
Chargé de communication Anas Soltani
Siège 37, rue Charles-Nicolle
Cité Mahrajene IV
1082 Tunis
Positionnement Centre à centre droit
Idéologie Social-libéralisme
Progressisme
Bourguibisme[1]
Affiliation internationale Internationale libérale
Couleurs Rouge, blanc et noir
Site web www.afektounes.tnVoir et modifier les données sur Wikidata

Afek Tounes (arabe : آفاق تونس soit « Horizons de Tunisie » en français) est un parti politique tunisien de tendance social-libérale fondé le [2].

Il est membre fondateur du Réseau libéral Al Hurriya[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Afek Tounes est un parti libéral social qui est fondé le [4]. Son premier président est Mohamed Louzir.

Après l'élection de l'assemblée constituante du , à l'occasion de laquelle le parti obtient quatre élus, Emna Menif, porte-parole et figure emblématique du parti, annonce sa démission[5].

Le , un communiqué annonce une fusion avec le Parti pour le progrès[6]. Le , une fusion est annoncée, notamment avec le Parti démocrate progressiste et le Parti républicain[7], au sein d'Al Joumhouri ; celle-ci est officialisée le 9 avril[8]. L'ancien ministre Yassine Brahim devient secrétaire exécutif du nouveau parti.

Le , Brahim annonce dans une conférence de presse le retour officiel du parti après une scission avec Al Joumhouri justifiée par l'échec à unir les forces démocrates[9],[10]. Un mois plus tard, le conseil national confirme Yassine Brahim à la présidence du parti et du bureau politique avec 72 % des voix, Aymen Slimane étant désigné coordinateur général[11],[12].

Le programme électoral présenté en vue des élections législatives de 2014 comprend plusieurs réformes sur les plans social et économique, afin d'encourager l'initiative personnelle et réduire le taux de chômage, notamment la réduction de l'impôt, l'élargissement de la base imposable et l'augmentation de l'effectif de l'armée pour atteindre 70 000 soldats[13]. Le parti remporte huit des 217 sièges de la nouvelle assemblée, devenant ainsi la cinquième force politique du pays.

En 2016, le parti signe les accords de Carthage, un document qui doit œuvrer pour la formation d'un gouvernement d'union nationale[14].

En avril 2017, le parti organise son deuxieme congrès. Lors de ce dernier, Yassine Brahim est réélu président du parti avec 69,8 % des voix alors que Karim Helali est élu président du bureau politique[15]. En septembre de la même année, à la suite d'un remaniement ministériel, Afek Tounes compte, au sein du nouveau gouvernement de Youssef Chahed, deux ministres : Faouzi Abderrahmane qui est nommé ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle et Riadh Mouakher qui reste ministre des Affaires locales et de l'Environnement. Cependant, le parti perd le portefeuille du ministère de la Santé (Samira Merai) et le secrétariat d'État à la Jeunesse (Faten Kallel)[16].

Fin 2017, Afek Tounes s'insurge contre le contenu de la loi de finances 2018 adoptée par le gouvernement et, en décembre, le parti demande à ses ministres de démissionner du gouvernement[17], une démission refusée par le chef du gouvernement Youssef Chahed[18].

Le , les dirigeants du parti annoncent leur retrait des accords de Carthage[19].

Le , Fadhel Abdelkefi est élu président par le conseil national[20].

En , un congrès se tient et conduit à l'élection de Rim Mahjoub et Slim Mehrezi comme vice-présidents du parti ainsi que d'un nouveau bureau politique présidé par Walid Sfar et de quelques nouveaux membres et bureau au conseil national[21].

Présidents[modifier | modifier le code]

Yassine Brahim, président du parti de 2013 à 2020.

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Voix % Rang Sièges Gouvernements
Assemblée nationale constituante
2011 76 488 1,89 8e
4  /  217
Opposition
Assemblée des représentants du peuple
2014 102 916 3,02 5e
8  /  217
Coalition : Essid (2015-2016) et Chahed (2016-2017)
2019 43 892 1,53 12e
2  /  217
Opposition
2022-2023 Boycott de l'élection

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Année Candidat Voix % Résultat
2014 Pas de candidat, soutient officiellement Béji Caïd Essebsi (Nidaa Tounes), qui a gagné au deuxième tour.
2019 Pas de candidat, soutient officiellement Abdelkrim Zbidi, qui a été éliminé au premier tour.

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Année Voix Rang Conseillers % Maires %
2018 19 116 10e
93  /  7212
1,06
2  /  350
1,29

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Afek Tounes » (voir la liste des auteurs).
  1. « La petite-fille de Bourguiba tacle sévèrement Essebsi », sur africanmanager.com, (consulté le ).
  2. « 52 et pas 51 partis », sur ajidoo.com, (consulté le ).
  3. (ar) « شبكة الحرية الليبرالية تطلق اجتماعها الأول من الأردن عبر منصة "زووم" » [« Le Réseau libéral Al Hurriya lance sa première réunion depuis la Jordanie via la plateforme Zoom »], sur sarayanews.com,‎ (consulté le ).
  4. « Présentation », sur afektounes.tn (consulté le ).
  5. « Tunisie - Démission d'Emna Menif d'Afek Tounes, en attendant d'autres », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  6. Imed Bahri, « Tunisie. Le Parti du Progrès et Afek Tounes fusionnent pour quoi faire ? », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  7. « Tunisie : trois partis politiques annoncent leur fusion », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  8. « Tunisie : naissance du « Parti républicain » à l'issue du congrès unificateur des partis démocrates centristes », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).
  9. « Afek Tounes revient à la vie politique », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  10. « Relance d'Afek Tounes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur radioexpressfm.com, .
  11. « Yassine Bahim élu à la tête d'Afek Tounes », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  12. « Yassine Brahim élu à la tête d'Afek Tounes », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
  13. « Partis politiques : quoi de neuf chez Afek Tounes aux prochaines législatives ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tunivisions.net, .
  14. « Tunisie : signature de « l'accord de Carthage » en vue d'un gouvernement d'union nationale », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  15. « Karim Helali, nouveau président du bureau politique d'Afek Tounes », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
  16. « Afek Tounes approuve le récent remaniement ministériel », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  17. « Afek Tounes appelle ses ministres à démissionner du gouvernement », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
  18. « Afek Tounes accorde un délai de 48 heures à ses ministres pour quitter le gouvernement », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
  19. « Afek Tounes : Karim Helali jette l'éponge », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  20. « Fadhel Abdelkefi nouveau président de Afek Tounes », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
  21. « Rim Mahjoub et Slim Mehrezi élus vice-présidents de Afek Tounes », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  22. « Yassine Brahim élu à la présidence d'Afek Tounes », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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