Fantômas (film, 1947) — Wikipédia

Fantômas

Réalisation Jean Sacha
Scénario Jean-Louis Bouquet
Musique Jean Marion
Acteurs principaux
Sociétés de production Latino Consortium Cinéma
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Policier
Durée 95 minutes
Sortie 1947

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Fantômas est un film français réalisé par Jean Sacha, sorti en 1947. Il s'agit d'une adaptation des romans de Marcel Allain

Synopsis[modifier | modifier le code]

Après une longue absence Fantômas revient. Pour empêcher le mariage de sa fille Hélène avec le journaliste Fandor, il tue le maire qui devait les unir. Puis il pose un ultimatum au ministre de l'Intérieur : il exige un milliard de francs en or ou sinon un million de Parisiens mourront.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Ce film, sans rapport avec la série du même nom qui connaîtra un grand succès dans les années 1960, est d'une facture très différente : tourné sans moyens juste après la fin de la deuxième guerre, il dispose de peu de décors, les scènes semblent peu répétées, les textes peu écrits, les acteurs peu convaincus. Il installe un climat également très différent de celui de la série aujourd'hui mieux connue : terreur sans second degré ni volonté comique.
  • Le lieu le plus effrayant du film est une salle ronde dont le plafond fortement armé peut monter comme descendre, écrasant sans espoir ceux qui y sont enfermés. Fantômas tuera de cette façon les deux ouvriers qui l'ont construite, puis y placera plus tard Fandor en faisant monter le plafond pour faire pression sur sa fille : "N'oublie pas que le plafond peut descendre aussi vite qu'il monte".
  • Le Rayon de la mort utilisé par Fantômas pour commencer à tuer son million de Parisiens (en les visant par les fenêtres) est un cousin de celui annoncé comme possible par Tesla, mais aussi, en plus petit, du Rayon super gamma inventé par le chercheur Stagmus dans les aventures de Jean Valhardi. Il peut fonctionner depuis l'arrière d'un camion ouvert, ce qui rend périlleuse la mission des motards chargés de poursuivre celui-ci[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. En 2002, la réalité rattrapera la fiction avec les Beltway snipers utilisant un fusil classique depuis le coffre d'une Chevrolet

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Raymond Chirat, La Saison cinématographique 1945/1947 (numéro hors-série de La Revue du cinéma), , p. 84
  • Jean-Noël Grando, Fantomas tombe le masque, Alliance éditions, 2015.

Liens externes[modifier | modifier le code]