Elisabeth Schneider-Schneiter — Wikipédia

Elisabeth Schneider-Schneiter
Illustration.
Portrait officiel, 2020.
Fonctions
Conseillère nationale
En fonction depuis le
Législature 48e à 52e
Groupe politique Centre (C-CED)
Commission CPE
CSEC (2011-15)
Prédécesseur Kathrin Amacker
Députée au Landrat de Bâle-Campagne
Législature 1999-2003, 2003-2007, 2007-2011
Biographie
Nom de naissance Elisabeth Schneiter
Date de naissance (60 ans)
Lieu de naissance Bâle
Nationalité suisse
Parti politique PDC / Le Centre
Diplômée de Université de Bâle
Profession Juriste

Elisabeth Schneider-Schneiter, née le à Bâle (originaire du même lieu, de Lenzbourg et de Schwendibach), est une personnalité politique suisse du canton de Bâle-Campagne, membre du Centre.

Elle siège au Conseil national depuis fin 2010.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elisabeth Schneider-Schneiter naît Elisabeth Schneiter le à Bâle. Elle est originaire du même lieu, de Lenzbourg, dans le canton d'Argovie, et de Schwendibach, dans le canton de Berne[1]. Elle est la troisième d'une fratrie de cinq enfants. Leur père, originaire du canton de Berne, est agriculteur[2].

Elle grandit à Hofstetten, dans le canton de Soleure[2]. Après sa maturité à Bâle en 1984[3], elle fait des études de droit à l'Université de Bâle, où elle obtient une licence[4],[5].

Elle travaille un temps comme secrétaire municipale suppléante de la commune de Therwil, puis comme secrétaire municipale de celle de Biel-Benken jusqu'à fin 2010[3],[5].

Elle est mariée[6] à Laurenz Schneider[7] et mère de deux enfants, le premier à l'âge de 19 ans[8]. Elle est de confession protestante[2].

Elle habite à Biel-Benken, dans le canton de Bâle-Campagne[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Elisabeth Schneider-Schneiter est brillamment élue en 1999 au Landrat du canton de Bâle-Campagne et le préside en 2006-2007. De 2007 à 2010, elle y est chef du groupe PDC/PEV[3].

Le , elle succède à Kathrin Amacker, démissionnaire, au Conseil national[9]. Elle est réélue en 2011, 2015, 2019 et 2023[10]. Elle est membre de la Commission de politique extérieure (CPE), qu'elle préside de fin 2017 à fin 2019, et de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) de fin 2011 à fin 2015 et fait partie de la délégation auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe à Strasbourg jusqu'à [1],[11]. Elle fait par ailleurs partie du comité directeur du Parti démocrate-chrétien suisse de 2015[12] à [13].

Le , à la suite du retrait de Doris Leuthard, elle est candidate au Conseil fédéral[14].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Selon un article du Temps de 2018, elle fait partie de l'aile droite de son parti[2], tandis qu'un article de la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) de la même année la dit inclassable, ayant la réputation d'être proche de l'économie à Berne mais d'appartenir à l'aile gauche de son parti dans son propre canton, et prompte à changer d'avis pour nouer des majorités, au point d'être qualifiée d'opportuniste[15] par ses adversaires. Elle-même dit défendre « une politique sociale économiquement supportable et une politique économique socialement supportable » (Eine wirtschaftsverträgliche Sozialpolitik und eine sozialverträgliche Wirtschaftspolitik) et non dogmatique. Dans le classement des parlementaires publié par la NZZ, elle se situe plutôt à la droite de son groupe parlementaire. Elle est libérale sur les questions de société et défend les intérêts de l'industrie pharmaceutique, puissante dans sa région[5].

Elle a milité pour la réunification des cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne[2] (processus refusé en votation par le second canton en 2014 par 55 % des voix[16]). Elle soutient notamment l'interdiction de la burqa, une augmentation de l'âge de la retraite et la libéralisation des heures d'ouverture des magasins[5].

Autres mandats[modifier | modifier le code]

Elle fait notamment partie du comité directeur d'Économiesuisse et préside le comité de la Chambre de commerce des deux Bâle[5],[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Biographie de Elisabeth Schneider-Schneiter », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c d e et f Christiane Imsand, « Elisabeth Schneider-Schneiter, la fille du village qui veut représenter les villes », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c (de) Georg Schmidt, « Geradlinig nach oben », Basler Zeitung,‎ (lire en ligne)
  4. « Portraits de quatre papables », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. a b c d et e (de) Daniel Gerny, « Bundesrat: Elisabeth Schneider-Schneider sucht den Kompromiss », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  6. Agence télégraphique suisse, « Succession de Doris Leuthard – Schneider-Schneiter candidate au Conseil fédéral », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  7. (de) Susanna Petrin, « Elisabeth Schneider erobert Bern », Basler Zeitung,‎ , p. 29 (lire en ligne)
  8. (de) Silvana Degonda, « Schneider-Schneiter spricht über grüne Politik », sur Schweizer Illustrierte, (consulté le )
  9. (de) « Nationalrätin Kathrin Amacker tritt zurück », sur bazonline.ch, (consulté le ).
  10. (de) « Basel-Landschaft: Wahlen 2023 – News und Hintergründe », sur Schweizer Radio und Fernsehen (consulté le )
  11. « La délégation auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe », sur parlament.ch (consulté le ).
  12. (de) Othmar von Matt, « Politik - Das Parteipräsidium der «Mitte» wird neu gestaltet – zwei Frauen wollen Vize werden », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  13. (de) Liv Häberli, « Die Mitte hat das Parteipräsidium neu gewählt — Die Mitte », sur die-mitte.ch, (consulté le )
  14. « Deux nouvelles candidatures pour la succession au Conseil fédéral », sur rts.ch, (consulté le ).
  15. (de) Mischa Aebi, Patrick Meier, Denis von Burg, « «Eine Opportunistin bin ich deswegen nicht» », Tages-Anzeiger,‎ (ISSN 1422-9994, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  16. « Le canton de Bâle-Campagne refuse d’unir son destin à celui de Bâle-Ville », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  17. « Elisabeth Schneider-Schneiter », sur lobbywatch.ch (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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