Classe Kuma — Wikipédia

Classe Kuma
Image illustrative de l'article Classe Kuma
Schéma de la classe Kuma.
Caractéristiques techniques
Type croiseur léger
Longueur 162,15 m
Maître-bau 12,34 m
Tirant d'eau 4,8 m
Déplacement 5 500 tonnes
Port en lourd 5 832 tonnes
Propulsion 4 turbines à gaz (12 chaudières)
Puissance 90000 ch
Vitesse 36 nœuds maxi
Caractéristiques militaires
Blindage ceinture = 64 mm
pont = 29 mm
tourelle = 20 mm
kiosque = 25–51 mm
Armement principal :
7 x 140 mm
secondaire:
2 x 80 mm
(1x2)mitrailleuses x 13,2 mm
(4X2) tubes lance-torpilles (533 mm)
48 mines
Aéronefs 1 hydravion sur catapulte
Rayon d’action 9 000 miles à 10 nœuds (350 tonnes de charbon et 1 260 de mazout)
Autres caractéristiques
Équipage 450 hommes
Histoire
Constructeurs Arnaux navals de Nagasaki
Kōbe et Sasebo Drapeau du Japon Japon
A servi dans
Commanditaire Marine impériale japonaise
Période de
construction
1917-1921
Période de service 1920-1946
Navires construits 5
Navires prévus 5
Navires perdus 4
Navires démolis 1

La classe Kuma fut la seconde classe de croiseurs légers de la Marine impériale japonaise construite conjointement aux arsenaux navals de Nagasaki, Kōbe et Sasebo. Ils ont participé à de nombreuses actions pendant la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre de la guerre du Pacifique.

Conception[modifier | modifier le code]

Successeurs des croiseurs de la Classe Tenryū, les unités de la classe Kuma ont été dotés d'une plus grande puissance de feu en équivalence avec la classe Omaha de l'US Navy ; la coque a été rallongée pour pouvoir recevoir plus de canons.

La réussite navale japonaise à la Bataille de Port-Arthur durant la guerre russo-japonaise de 1904-1905 permit le développement de la Torpille Long Lance dans les années 1930 qui équipa l'ensemble de la flotte japonaise. Les missions des croiseurs légers étaient principalement le repérage des destroyers et des sous-marins et des attaques nocturnes massives à grande vitesse.

Cependant, le développement rapide de l'aviation navale et de la guerre sous-marine rendit vite cette conception de combat obsolète, surtout que l'armenent de défense antiaérienne était aussi très limitée sur ces croiseurs. L'armement principal était de 7 canons de 140 mm montés en tourelle-simple (2 sur l'avant, 3 sur l'arrière et 2 en latéral). Il a été prévu une catapulte pour lancer un hydravion Kawanishi E7K1 Alf de reconnaissance sur les Kuma, Tama et Kiso.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les deux unités de cette classe ont participé à de nombreuses actions pendant la Seconde Guerre mondiale. Tous les navires de cette classe ont été progressivement mis à niveau avec des canons antiaériens, des grenades anti sous-marine, radar et sonar durant la guerre du Pacifique. Ōi et Kitakami ont été convertis en croiseurs lance-torpilles juste avant l'attaque de Pearl Harbor du 7 décembre 1941. Deux ans plus tard, le Kitakami a été transformé en péniche de débarquement. Gravement endommagé il a été réparé et modifié comme transporteur de Kaiten (torpille humaine).

Les unités de la classe[modifier | modifier le code]

Nom Lancement Armement Chantier naval Fin de carrière Photo
Kuma Arsenal naval
à Sasebo
Drapeau du Japon Japon
coulé le 10 janvier 1944
détruit en
Tama
Mitsubishi Heavy Industries
à Nagasaki
Drapeau du Japon Japon
coulé le 20 décembre 1944
détruit le 20 octobre 1944
Kitakami Arsenal naval
à Sasebo
Drapeau du Japon Japon
30 novembre 1945
détruit le 10 août 1946
Ōi Kawasaki Heavy Industries
à Kōbe
Drapeau du Japon Japon
coulé le 19 juillet 1944
détruit le 10 septembre 1944
Kiso Mitsubishi Heavy Industries
à Nagasaki
Drapeau du Japon Japon
coulé le 20 octobre 1944
détruit le 20 décembre 1944

Notes et références[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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