Boris Spassky — Wikipédia

Boris Spassky
Boris Spassky en 1980.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Boris Vassilievitch Spassky
Nationalités
Domicile
Activité
Autres informations
Sport
Titres aux échecs
Maître du sport de l'URSS (jeu d'échecs) (d) (depuis ), maître international d'échecs (depuis ), grand maître international (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Classement Elo
2 548 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Boris Vassilievitch Spassky (en russe : Борис Васильевич Спасский), né le à Léningrad (URSS), est un joueur d'échecs russe, anciennement soviétique, puis français. Il fut champion du monde de 1969 à 1972.

Grand maître international et candidat au championnat du monde en 1956, à dix-neuf ans, Boris Spassky devint en 1969 champion du monde d'échecs, en battant Tigran Petrossian à Moscou après un premier match perdu en 1966. Il perd son titre trois ans plus tard, lors du championnat du monde d'échecs 1972, face à l'Américain Bobby Fischer.

Après cette défaite, Spassky épouse une Française et, en 1976, s’installe en France. Il joue au premier échiquier de l'équipe de France lors des championnats du monde par équipes de 1985 et des olympiades d'échecs de 1984, 1986 et 1988. Depuis 2012, il réside à Moscou et est le plus vieil ancien champion du monde vivant.

Années de formation[modifier | modifier le code]

Famille et enfance (1937 à 1946)[modifier | modifier le code]

Boris Spassky est né à Léningrad en , d'un père ingénieur en construction (né en 1906) et d'une mère d'origine paysanne (née en 1905), mariés tous deux à Léningrad en 1932. Boris était le deuxième de leurs trois enfants. Pendant la guerre, Léningrad fut assiégée par les Allemands de 1941 à 1944. Spassky et son frère aîné (né en 1934) furent évacués avec les autres enfants de Léningrad vers le district de Kirov, où il vécut dans un orphelinat[1] et apprit à jouer aux échecs à l'âge de cinq ans. Au début de 1943, ses parents quittèrent Léningrad assiégée et le rejoignirent. Ils divorcèrent en 1944. Pendant l'été 1946, à neuf ans et demi, Spassky revint à Léningrad avec sa mère.

Débuts aux échecs (1946 à 1952)[modifier | modifier le code]

Léningrad était un centre important des échecs en Union soviétique où avait grandi notamment le futur champion du monde Mikhaïl Botvinnik. En novembre 1946, Spassky adhéra à la section d'échecs au palais des pionniers à Léningrad et rencontra Vladimir Zak, âgé à l'époque de 33 ans, un maître et un entraîneur respecté qui avait été un rival de Botvinnik. Zak devint le premier entraîneur de Spassky. À onze ans, en 1948, Spassky termina cinquième du championnat de Léningrad junior[2] et devint le plus jeune joueur[3] en URSS à obtenir le titre de joueur de 1re catégorie ; la même année, il gagna le championnat de sa catégorie.

Dans son enfance, Spassky était considéré comme un prodige ; dès 1947-1948, son talent fut immédiatement reconnu, notamment par Botvinnik[4], et encouragé par l'État. Outre la mise à sa disposition d'un entraîneur en vue, Vladimir Zak, Spassky reçut une bourse mensuelle de 120 roubles en 1948-1949. Grâce à sa deuxième place au championnat d'URSS junior de 1951, il devint le plus jeune candidat-maître en URSS[2], à 14 ans, ce qui lui permit de participer en à Rīga au quart de finale du championnat d'URSS adultes. Spassky obtint 8,5 points sur 15 et termina 7e-8e. Après le tournoi de Riga, Zak chercha un nouvel entraineur pour aider Spassky à progresser ; il proposa Grigory Levenfish, mais Spassky choisit de le remplacer par Aleksandr Tolouch, un partisan du jeu d'attaque (auquel Zak était opposé). L'année suivante, en 1952, à quinze ans, Spassky termina deuxième du championnat de Léningrad adultes (9,5/13), à deux points derrière Mark Taïmanov, mais devant Viktor Kortchnoï et Levenfisch.

L'ascension vers le championnat d'URSS (1953 à 1963)[modifier | modifier le code]

Premier tournoi à l'étranger à seize ans[modifier | modifier le code]

Les succès de Boris Spassky à Léningrad en 1951 et 1952 poussèrent la Fédération soviétique des échecs à l'envoyer en Roumanie en janvier-février 1953 à Bucarest pour son premier tournoi international. À Bucarest participaient Vassily Smyslov (futur vainqueur du tournoi des candidats de Zurich 1953) et Tigran Petrossian. La première place du tournoi fut remportée par l'entraîneur de Spassky, Aleksandr Tolouch et Spassky termina à la 4e-6e place (+8 −3 =8), battant notamment Smyslov (troisième du tournoi), ce qui eut pour conséquence de lui faire obtenir à seize ans le titre de maître international. La victoire de Spassky sur Smyslov fut récompensée par un prix de beauté.

Champion du monde junior et grand maître international (1955)[modifier | modifier le code]

Boris Spassky au tournoi des candidats de 1956 à Amsterdam.

En 1954, Boris Spassky finit premier du championnat d'URSS junior par équipes devant Mikhaïl Tal. Un an plus tard, en 1955, entre la finale du championnat d'URSS et l'interzonal de Göteborg, il devint champion du monde junior à Anvers. En plus de ce titre, la Fédération internationale des échecs lui décerna celui de Grand maître international. À dix-huit ans, Spassky succédait à Tigran Petrossian comme plus jeune grand maître de l'histoire et le resta jusqu'à ce que Bobby Fischer reçoive le titre en 1958 à quinze ans. Jusqu'en 1980, Fischer et Spassky furent les seuls joueurs à obtenir le titre avant leurs dix-neuf ans — Anatoli Karpov (né en 1951) et Henrique Mecking (né en 1952) obtinrent le titre à dix-neuf ans en 1971 ; Garry Kasparov, né en 1963, obtint le titre à dix-sept ans en 1980.

Troisième du championnat d'URSS à dix-huit ans[modifier | modifier le code]

En 1954, Spassky termina quatrième (+6 −2 =12) de la demi-finale du championnat d'URSS à Léningrad remportée par Taïmanov, et se qualifia pour la finale du XXIIe championnat d'URSS de 1955 à Moscou, où il termina 3e-6e (+7 −3 =9), devant Keres, Taïmanov, Averbakh et Kortchnoï.

Au début de 1956, qualifié d'office pour la finale du XXIIIe championnat d'URSS, Spassky termina 1er-3e mais perdit le mini-tournoi de départage remporté par Taimanov.

Candidat au championnat du monde (1956)[modifier | modifier le code]

Le XXIIe championnat d'URSS (1955) était un tournoi zonal, première étape du cycle des sélections pour le championnat du monde d'échecs de 1957 et Spassky prit une des quatre places qualificatives pour l'étape suivante, le tournoi interzonal de 1955 à Göteborg. Lors de l'interzonal, il finit 7e-9e et prit une des neuf places qualificatives pour le tournoi des candidats de 1956 à Amsterdam (+3 −2 =8) où il ne parvint pas à obtenir le droit d'affronter le champion du monde Mikhaïl Botvinnik. Il finit 3e-7e du tournoi des candidats (+3 −2 =13) remporté par Smyslov devant Kérès.

Échec aux sélections pour le championnat du monde (1958 et 1961)[modifier | modifier le code]

De 1956 à 1960, Boris Spassky remporta les cinq demi-finales du championnat d'URSS qu'il disputa : il fut 1er-5e en 1956, 1er-2e en 1957, 1958 et 1959 ; puis il termina seul premier de sa demi-finale en 1960. Mais, alors que les observateurs lui prédisaient un bel avenir, Spassky fut éclipsé par la montée en puissance de Tal, puis de Petrossian. En 1957, il fut 4e-5e (+7 −1 =12) de la finale du XXIVe championnat d'URSS remporté par Tal. En 1958, Spassky termina 5e-6e (+7 −4 =7) avec Polougaïevski, mais après Petrossian, Bronstein et Averbakh de la finale du XXVe championnat d'URSS, remporté par Tal. Ce tournoi était un tournoi zonal et Spassky ne se qualifia pas pour le tournoi interzonal de 1958. Il avait perdu dans la dernière ronde une position gagnante contre Tal.

En 1959, Spassky termina 2e-3e (+8 −2 =9) de la finale du XXVIe championnat d'URSS remporté par Petrossian. L'année suivante, en 1960, il finit seulement dixième. En 1961, le XXVIIIe championnat d'URSS (janvier-) était un tournoi zonal et Spassky ne réussit pas à se qualifier pour le tournoi interzonal de 1962. Seuls quatre joueurs étaient sélectionnés et il termina 5e-6e sur vingt participants (+7 −4 =8), ex æquo avec Smyslov, mais après Petrossian, Kortchnoï, Geller et Stein. Il avait perdu dans l'avant-dernière ronde contre Kortchnoï et abandonné dans la 19e et dernière ronde contre Stein alors que sa position offrait des chances de nullité. Après ce deuxième échec consécutif dans un tournoi zonal, Spassky remplaça son entraîneur Tolouch par Bondarevski, qui l'accompagna jusqu'au titre de champion du monde, en 1969.

Champion d'URSS (1961)[modifier | modifier le code]

En 1961, après avoir changé d'entraîneur, Spassky se sépara également de sa première femme. En novembre-, il mit un terme à sa période de passage à vide (1957-1961) en remportant le XXIXe championnat d'URSS (+10 −1 =9). L'année suivante, en décembre 1962, il termina cinquième du XXXe championnat d'URSS remporté par Kortchnoï.

En 1963, Spassky finit 1er-3e (+5 =14) du XXXIe championnat d'URSS, mais perdit le mini-tournoi de départage remporté par Leonid Stein au début de 1964. La finale du championnat d'URSS de 1963 était la dixième finale consécutive à laquelle Spassky participait. De 1964 à 1972, il abandonna le championnat national et se consacra à la conquête et à la défense du titre de champion du monde. Il remporta le titre mondial en 1969 lors de sa deuxième tentative et le perdit en 1972.

La conquête du championnat du monde[modifier | modifier le code]

Vainqueur du tournoi zonal et du tournoi interzonal (1964)[modifier | modifier le code]

Grâce à son classement au championnat d'URSS de 1963, Spassky était qualifié pour le tournoi zonal qui fut disputé entre sept joueurs. Il remporta le tournoi zonal organisé à Moscou (+4 −2 =6), devant Stein, Bronstein, Kholmov, Kortchnoï, Souétine et Geller. Grâce à sa victoire au tournoi zonal de 7 joueurs, Spassky était qualifié pour le tournoi interzonal disputé la même année à Amsterdam. Il termina 1er-4e, ex æquo avec le Danois Bent Larsen et les anciens champions du monde Mikhaïl Tal et Vassily Smyslov (+13 −2 =8), se qualifiant pour le cycle des candidats de 1965. La même année, il remporta le tournoi international de Belgrade devant Viktor Kortchnoï, Svetozar Gligoric, Bent Larsen, David Bronstein et Pal Benko.

Tournoi des candidats 1965 et championnat du monde 1966[modifier | modifier le code]

À partir de 1963, le tournoi des candidats était organisé sous la forme d'un tournoi par matchs à élimination directe. En 1965, Boris Spassky défit en quart de finale Paul Keres : 6–4 (+4 −2 =4), puis, en demi-finale, Geller : 5,5–2,5 (+3 =5) et, en finale, l'ancien champion du monde Mikhaïl Tal : 7–4 (+4 −1 =6), gagnant ainsi le droit de défier le champion du monde Tigran Petrossian pour le titre mondial. À la fin de l'année, il remporta également le tournoi de Sotchi 1965 (mémorial Tchigorine) et le tournoi de Hastings 1965-1966.

En 1966, à Moscou, Spassky perdit le match contre le champion du monde sortant, Tigran Petrossian : 11,5 à 12,5 (+3 −4 =17).

Boris Spassky, photographie parue en février 1969, avant le deuxième match contre Petrossian.

La même année que le championnat du monde, Spassky remporta la seconde coupe Piatigorsky à Santa Monica, devant Bobby Fischer, Bent Larsen et Tigran Petrossian. En 1967, il remporta le tournoi de Beverwijk et le mémorial Tchigorine à Sotchi (deuxième victoire après 1965), mais il termina seulement sixième du tournoi international de Moscou remporté par Leonid Stein.

Champion du monde et oscar des échecs (1968-1969)[modifier | modifier le code]

En tant que vainqueur du cycle des candidats précédent, Spassky était qualifié directement pour le cycle des candidats de 1968. Il affronta et battit successivement Geller (+3 =5), Larsen (+4 −1 =3) et Kortchnoï (+4 −1 =5), pour affronter à nouveau Petrossian en 1969.

Le match pour le championnat du monde 1969 eut lieu à Moscou. Après la seizième partie, les deux joueurs étaient à égalité (8-8). Demandant plus d'indépendance, Spassky se sépara de son entraîneur Igor Bondarevski peu avant la 17e partie et termina le match seul. Il remporta les 17e et 19e parties (des défenses siciliennes) ainsi que la 21e (une partie espagnole), ne concédant la défaite que dans la 20e partie. Avec deux points d'avance, Spassky fut sacré dixième champion du monde le sur le score de 12,5 à 10,5 (+6 −4 =13) ; dans une position gagnante, il avait proposé la nulle à Petrossian lors de la 23e partie. La dix-neuvième partie fut élue meilleure partie du premier semestre 1969 par l'informateur no 7.

En 1968 et 1969, les journalistes spécialisés décernèrent à Spassky l'« Oscar » du meilleur joueur de l'année. Sa victoire contre Penrose au tournoi de Palma (Majorque) fut élue meilleure partie du deuxième semestre 1969 par l'informateur no 8.

Match contre Fischer (1972)[modifier | modifier le code]

En 1970, Spassky joua au premier échiquier de l'Union soviétique lors des compétitions internationales par équipes. À Belgrade, lors du match URSS - Reste du monde, il fit match nul avec Bent Larsen (+1 –1 =1). Sa victoire sur Larsen, lors de la deuxième ronde, fut élue meilleure partie du premier semestre 1970 par l'informateur no 9. À la fin de l'année, lors de l'olympiade d'échecs de 1970, il battit Bobby Fischer.

Boris Spassky (à droite) face à Albin Planinc au : tournoi IBM d'Amsterdam en 1973.

Spassky remit son titre en jeu en 1972 à Reykjavik contre Fischer. Avant le match, le champion du monde avait un score de trois victoires (en 1960, 1966 et 1970), deux matchs nuls (en 1966) et aucune défaite contre le champion américain. Fischer remporta le match avec quatre points d'avance : 12,5 à 8,5 (trois victoires pour Spassky, dont une par forfait, sept gains pour Fischer et onze nulles), mettant fin à 24 ans de domination soviétique. Après cette défaite, Spassky tomba en disgrâce auprès de la Fédération soviétique et, pendant un an, il ne put pas participer aux tournois à l'étranger. Il ne disputa pas l'olympiade d'échecs de 1972.

Il est notable qu'en dépit de toutes les péripéties de taille à miner son moral avant et pendant le match, Spassky demeure remarquablement patient et fair-play. Il applaudira Fisher à l'issue d'une des parties. Fisher en dira qu'il est un vrai sportif. Ils nourriront ensuite une relation amicale.

Après la perte du titre mondial[modifier | modifier le code]

Deuxième titre de champion d'URSS (1973)[modifier | modifier le code]

Après qu'il eut perdu le titre de champion du monde en 1972, la Fédération soviétique d'échecs exigea que tous les joueurs soviétiques de premier plan fussent présents au championnat d'URSS de 1973, ce qui en fit une des éditions les plus relevées des années 1960 et 1970. À l'issue de ce XLIe championnat, il remporta pour la dernière fois le titre à Moscou (+7 −1 =9) en devançant d'un point le groupe de ses cinq poursuivants constitué de Petrossian, Kortchnoï, Karpov, Polougaïevski et Kouzmine. Participaient également à ce tournoi : les anciens champions du monde : Smyslov et Tal ; le troisième du championnat du monde 1948, Keres ; les candidats au championnat du monde : Taïmanov et Geller, ainsi que Beliavski et Svechnikov. Ce fut aussi sa dernière apparition dans cette compétition.

Demi-finale des candidats contre Karpov (1974)[modifier | modifier le code]

En 1974, qualifié pour le cycle des candidats en tant qu'ancien champion du monde, Boris Spassky battit Robert Byrne (+3 =3) en quart de finale avant de tomber face à Anatoli Karpov : 4 à 7 (+1 −4 =6) en demi-finale.

Installation en France (1976)[modifier | modifier le code]

Boris Spassky en 1978

Depuis , Boris Spassky vivait seul. En , il rencontra une Française d'origine russe, Marina Stcherbatcheff, qui travaillait pour l'office du commerce à l'ambassade de France. À la fin de l'année, Spassky commença à vivre dans l'appartement de Marina qui était sous surveillance policière. Les autorités soviétiques demandèrent officiellement à la Française de quitter l'URSS et, le , Spassky épousa Scherbatcheff, avant le sommet prévu à l'automne entre Léonid Brejnev et le président français Valéry Giscard d'Estaing. Spassky obtint un visa et quitta l'URSS en . Il s'installa en France à Meudon en 1976[5]. Un accord s'établit avec les autorités soviétiques : autorisé à voyager librement en dehors de l'URSS, Spassky s'abstiendrait de parler en termes négatifs contre l'URSS et resterait apolitique[6].

En 1978[7], Spassky obtint la nationalité française.

Finale des candidats contre Kortchnoï (1977-1978)[modifier | modifier le code]

Déchu de son titre de champion du monde en 1975, Bobby Fischer était néanmoins automatiquement qualifié pour le cycle des candidats suivant, mais il refusa d'y participer.

En 1977-1978, ce fut Spassky qui remplaça Fischer lors des matchs des candidats, en sa qualité d'ancien champion du monde, et il affronta Vlastimil Hort en quart de finale. Le match s'acheva sur une égalité (+1 −1 =10) et ce ne fut qu'après deux prolongations (=2 et +1 =1) que Spassky s'imposa. En demi-finale, il élimina Lajos Portisch (+4 −2 =9), puis il rencontra en finale Viktor Kortchnoï. Le match, disputé à Belgrade, fut tendu. Pour disputer la finale, Spassky avait obtenu de la fédération soviétique le retour de son entraîneur des années 1960, Igor Bondarevski[8], mais après dix parties, il eut cinq points de retard. Puis Spassky remporta quatre parties consécutives, réduisant l'écart ; cependant Kortchnoï se ressaisit et gagna les 17e et 18e parties. Spassky perdait avec elles le match (+4 -7 =7).

Années 1980[modifier | modifier le code]

Boris Spassky en 1980.

En 1980, à nouveau qualifié par sa place de finaliste du cycle précédent, Spassky disparut dès les quarts de finale des candidats du cycle 1979-1981, contre Lajos Portisch. Leur match se termina par une égalité (+1 −1 =8) et, après deux prolongations (=2 et =2) Portisch fut déclaré vainqueur car il avait remporté sa victoire avec les Noirs. En 1982, Spassky ne parvint pas à se qualifier lors du tournoi interzonal de Toluca où il finit troisième (+4 −1 =8).

Boris Spassky en 1983.

En 1983, il remporta le tournoi de Linares devant Karpov. C'était la première fois qu'un joueur issu de l'union soviétique devançait le champion du monde dans un tournoi à l'étranger. En conséquence, les autorités soviétiques décidèrent que Spassky n'aurait plus droit à sa rémunération de grand maître (qui était à l'époque de 300 roubles)[9]. Spassky ne protesta pas ; il décida de ne plus retourner à Moscou, puis de jouer pour la France[10]. Il joua au premier échiquier de l'équipe de France lors du championnat du monde par équipes de 1985 — la France finit quatrième — et des olympiades d'échecs de 1984 (la France finit septième), 1986 et 1988.

En 1985, il obtint une place, en qualité de joueur du pays organisateur, au tournoi des candidats de Montpellier. Il y termina 6e-7e (+4 −3 =8). Sa défaite contre le dernier du tournoi l'empêcha d'entrer dans le trio de tête. Lors de la dernière ronde, il gaffa en finale contre Beliavski. Par la suite, il ne participa plus à ces cycles des candidats.

En 1990 et 1991, il participa au championnat de France d'échecs et finit quatrième du tournoi, remporté par Marc Santo-Roman.

En 1988-1989, il ne disputa que trois tournois de la coupe du monde GMA : Belfort 1988 (quatrième ex æquo), Reykjavik 1988 (quinzième ex æquo) et Barcelone 1989 (huitième ex æquo). Dans ces deux tournois, il termina avec un score « négatif ». Il se retira ensuite de la coupe du monde et ne disputa pas le tournoi de Rotterdam 1989.

Dans les années 1980, il joua pour l'équipe allemande de Solingen–1868 avec laquelle il remporta la coupe d'Europe des clubs d'échecs en battant le CSKA Moscou en finale en 1990. Spassky fit également partie du club d'échecs d'Auxerre (la Dame Blanche) avec Garry Kasparov et Anatoli Karpov.[réf. nécessaire] En 1991, il disputa la coupe d'Europe des clubs avec Lyon-Oyonnax (éliminé en quart de finale par le Bayern de Munich)[11].

Match revanche contre Fischer (1992)[modifier | modifier le code]

Boris Spassky en parties simultanées lors d'un tournoi d'exhibition en 1989

En 1992, Spassky qui avait des dettes[12], disputa un match revanche contre Bobby Fischer à Sveti Stefan en Yougoslavie (maintenant le Monténégro). Il perdit le match cinq victoires à dix et quinze parties nulles, mais remporta plus d'un million de dollars américains.

L'année suivante, en 1993, à Budapest, il joua un match en dix parties contre Judit Polgár qu'il perdit par 4,5–5,5.

Spassky se désintéressa ensuite progressivement des échecs.

Après 1993, Spassky ne fit que de rares apparitions dans des compétitions, notamment par équipes dans des matchs-tournois vétérans contre femmes ou vétérans contre jeunes à Cannes ou lors du tournoi à élimination directe pour les 70 ans de Viktor Kortchnoï où il finit cinquième. Il jouait au moins une fois par an au Jardin du Luxembourg[réf. nécessaire].

En 1995, il disputa la coupe d'Europe avec le club de Belfort (éliminé en finale de poule par Budapest)[11]. En 2001-2002, il fit partie de l'équipe du NAO Chess Club.

Retour à Moscou (2012)[modifier | modifier le code]

Boris Spassky donnant une partie simultanée en 2009.

Le premier , Spassky fut victime d'un accident vasculaire cérébral. En , il disputa un match en huit parties contre Viktor Kortchnoï, match terminé par l'égalité : 4–4 (+2 −2 =4). Le , à Moscou, Spassky est à nouveau victime d'un AVC.

Boris Spassky en 2016.

Le , Spassky disparaît de son domicile parisien. Son plus jeune fils Boris, qui retrouve sa trace à Moscou, décide de porter plainte en France pour enlèvement et séquestration[13],[14].

Le , il donne une interview pour expliquer sa nouvelle situation à Moscou[15]. Il évoque ses problèmes rénaux, pour lesquels il réside dans un centre de remise en forme. Son voyage et son séjour à Moscou ont été financés par un sponsor. Il reste à distance de son fils Boris, de sa femme et de sa sœur Iraida. Ses souvenirs de compétition, titres et coupes, ont été visibles dans son chalet français d'Allemond (en Isère) avant que celui-ci soit vendu.

En , Spassky est apparu en fauteuil roulant, en tant qu'invité d'honneur, lors du championnat du monde de blitz à Berlin. Il a expliqué qu'il avait vu le film Le Prodige réalisé sur l'histoire de son match contre Bobby Fischer en 1972[16].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Les tables suivantes donnent les résultats et les scores de Boris Spassky dans les tournois et les matchs[17]. La notation (+6 –4 =13) signifie : six victoires, quatre défaites et treize parties nulles.

Principales victoires dans les tournois internationaux[modifier | modifier le code]

  • 1955, Spassky remporte le championnat du monde junior à Anvers.
  • 1959 :
    • covainqueur du tournoi international de Moscou, ex æquo avec Bronstein et Smyslov, devant Vassioukov, Portish, Filip, Aronine, Miley, Olafsson, Simaguine, Larsen et Loutikov.
    • vainqueur sans défaite (+10 =3) du tournoi de Rīga, tournoi des joueurs de la mer Baltique, devant Mikenas, Tolouch, Tal et Gipslis.
  • 1960 : covainqueur sans défaite (+12 =3) avec Fischer, du tournoi de Mar del Plata devant Bronstein. Spassky battit Fischer lors de leur première rencontre.
Boris Spassky en 1973

En 1964, Spassky remporta le tournoi interzonal d'Amsterdam.

En 1968 et 1969, Spassky remporta l'oscar des échecs et devint champion du monde.

En 1976, Spassky s'installa en France.

  • 1978 : covainqueur, avec Anatoli Karpov, du tournoi de Bugojno, devant Timman, Ljubojevic, Tal, Larsen, Hort, Hübner, Balachov, Miles, Ivkov, Portisch, Byrne et Gligoric.
  • 1979 : covainqueur du tournoi de Munich, ex æquo avec Andersson, Balachov et Hübner, devant Stean, Pachman, Robatsch, Olafsson et Unzicker.
  • 1980 : covainqueur sans défaite (+6 =9), avec Beliavski, du tournoi de Baden (Autriche), devant Nunn, R. Byrne, Vaganian, Smejkal, Gheorghiu, Seirawan, Stean, Adorjan, Miles, Gligoric et Van der Wiel
  • 1983 : vainqueur sans défaite (+3 =7) du tournoi de Linarès (devant Karpov, Andersson, Miles, Sax, Youssoupov, Geller, Hort, Timman, Seirawan et Larsen)
  • 1984 : covainqueur de l'open de Londres
  • 1985 : covainqueur du championnat open des États-Unis
  • 1988 : covainqueur du tournoi de Wellington

1951 à 1961 : champion d'URSS[modifier | modifier le code]

En , Spassky remporta le championnat junior du club des « réserves de main d'œuvre » à Minsk. En 1949, il termina premier ex æquo du championnat de Léningrad junior, devant le champion d'URSS junior de 1948, Kortchnoï. De 1949 à 1954, il disputa le championnat d'URSS junior par équipes à Moscou (1949 et 1950), Léningrad (1951), Rostov (1952), Kharkov (1953) et Léningrad (en 1954).

En 1960, il réalisa sa plus mauvaise performance en ne terminant que 9e-10e du championnat d'URSS à Léningrad (10 points sur 19).

Année Seul vainqueur ou covainqueur Deuxième à septième
1951 Championnat d'URSS junior par équipes (2e échiquier)
(Léningrad) : 8,5 / 9
Léningrad (2e après Klaiman) : 4 / 5 (+4 –1 =0)
(demi-finale du mémorial Tchigorine)
Riga (7e-8e) : 8,5 / 15 (+5 –3 =7)
(quart de finale du championnat d'URSS)
1952 Championnat de Léningrad (2e après Taïmanov) : 9,5 / 13 (+6 =7)
1953 Bucarest (4e-5e) : 12 / 19 (+8 –3 =8)
(victoire de Tolouch devant Petrossian et Smyslov)
1954 Léningrad (maitres et candidats maitres[19]) : 12,5 / 15 (+10 =5)
Championnat d'URSS junior par équipes (1er échiquier[20])
(Léningrad) : 7,5 / 9[21],[22],[23]
Léningrad (4e) : 12 / 20 (victoire de Taïmanov devant Cherbakov)
(demi-finale du championnat d'URSS 1955)
1955 Olympiade universitaire de Lyon (2e échiquier) : 7,5 / 8

Championnat du monde junior (Anvers) : 14 / 16 (+13 –1 =2)
(demi-finale : 6 / 7, +6 –1 ; finale : 8 / 9, +7 =2)
Championnat d'URSS (3e-5e) : 11,5 / 19 (+7 −3 =9)
(Moscou, tournoi zonal remporté par Geller devant Smyslov)
Tournoi interzonal de Göteborg (7e-9e) : 11 / 20 (+7 –5 =8)
(victoire de Bronstein devant Kéres, Panno et Petrossian)
1956 Championnat d'URSS (Léningrad) (1er-3e) : 11,5 / 17 (+7 −1 =9)
(ex æquo avec Taïmanov et Averbakh, 3e du tournoi de départage)
Léningrad (1er-5e) : 11,5 / 19 (+7 –3 =9)
(ex æquo avec Aronine, Klaman, Tolouch et Khasine)
(demi-finale du championnat d'URSS 1957)
Tournoi des candidats (3e-7e) : 9,5 / 18 (+3 –2 =13)
(Amsterdam, victoire de Smyslov devant Kéres)
1957 Olympiade universitaire de Reykjavik (2e échiquier) : 7 / 9 (+5 =4)
Léningrad : 12,5 / 19 (+7 –1 =11) (ex æquo avec Tolouch)
(demi-finale du championnat d'URSS 1958)
Championnat d'URSS (4e-5e) : 13 / 20 (+7 −1 =12)
(Moscou, victoire de Tal devant Kéres, Bronstein et Tolouch)

1958 Rostov : 10 / 15 (+7 –2 =6) (ex æquo avec Nejmetdinov)
(demi-finale du championnat d'URSS 1959)
Championnat d'URSS (Riga, 5e-6e) : 10,5 / 18 (+7 −4 =7)
(tournoi zonal remporté par Tal devant Petrossian et Bronstein)
Olympiade universitaire de Varna
(2e au 2e échiquier) : 6,5 / 8 (+4 =5)
1959 Moscou[24] : 7 / 11 (+4 –1 =6) (ex æquo avec Smyslov et Bronstein)
Championnat de Léningrad : 14 / 17 (+11 =6)
Tallinn : 11,5 / 15 (+9 –1 =5) (ex æquo avec Souétine)
(demi-finale du championnat d'URSS 1960[25])
Tournoi international de Riga : 11,5 / 13 (+10 =3)
Championnat d'URSS (2e-3e) : 12,5 / 19 (+8 −2 =9)
(Tbilissi, victoire de Petrossian devant Tal)
1960 Mar del Plata : 13,5 / 15 (+12 =3) (ex æquo avec Fischer[26])
Kislovodsk (championnat du club Troud) : 11,5 / 15 (+8 =7)
Rostov : 12 / 17 (+8 –1 =8)
(demi-finale du championnat d'URSS de )
Olympiade universitaire (2e au 1er échiquier) : 10 / 12 (+9 –1 =2)
(Léningrad, médaille d'or remportée par Lombardy : 12 / 13)
1961 Match Budapest-Léningrad contre Portisch[27] : 3,5 / 4
Championnat de Léningrad (ex æquo avec Taïmanov) : 13 / 18
(+8 =10, demi-finale du championnat d'URSS de nov. 1961)
Championnat d'URSS
(Bakou, nov.-déc. 1961) : 14,5 / 20 (+10 −1 =9)
Championnat d'URSS (Moscou, 5e-6e) : 11 / 19 (+7 −4 =8)
(janvier-, tournoi zonal remporté par Petrossian
devant Kortchnoï, Stein, Geller et Smyslov)

1962 à 1970 : l'ascension vers le championnat du monde[modifier | modifier le code]

Année Vainqueur ou ex æquo Deuxième à sixième
1962 Olympiade universitaire (Mariánské Lázně) : 7,5 / 9 (+6 =3)
Olympiade de Varna (3e échiquier) : 11 / 14 (+8 =6)
Championnat d'URSS par équipes (Léningrad) : 6 / 8 (+4 =4)
La Havane (mémorial Capablanca, 2e-3e) : 16 / 21
(victoire de Najdorf devant Polougaïevski)
Championnat d'URSS (5e) : 12,5 / 19 (+9 –3 =7)
(Erevan, victoire de Kortchnoï devant Taïmanov et Tal)
1963 Spartakiade de Léningrad : 5,5 / 6
1963-1964 : Championnat d'URSS (Léningrad)  : 12 / 19 (+5 =14)
(ex æquo avec Stein et Kholmov, 2e du tournoi de départage)
Kharkov (2e-3e) : 10,5 / 15 (+6 =9)
(tournoi remporté par Osnos devant Souétine)
(demi-finale du championnat d'URSS 1963)
1964 Tournoi zonal (Moscou) : 7 / 12 (+4 –2 =6)
Tournoi interzonal (Amsterdam) : 17 / 23 (+13 –2 =8)
(ex æquo avec Larsen, Smyslov et Tal)
Tournoi international de Belgrade : 13 / 17 (+9 =8)
Olympiade de Tel Aviv (2e réserve) : 10,5 / 13 (+8 =5)
Moscou (2e derrière Stein) : 2 / 4 (+1 –1 =2)
(tournoi de départage du championnat d'URSS)

Sotchi (mémorial Tchigorine) (4e) : 10,5 / 15 (+5 –1 =9)
(victoire de Kroguious devant Kholmov et Damjanović)
1965 Tournoi des candidats :
(Riga) Quart de finale contre Keres : 6–4 (+4 −2 =4),
(Riga) Demi-finale contre Geller : 5,5–2,5 (+3 –0 =5)
(Tbilissi) Finale contre Tal : 7–4 (+4 −1 =6)
Sotchi[28] : 10,5 / 15 (+6 =9) (ex æquo avec Unzicker)
1965-1966 : Hastings : 7,5 / 9 (+6 =3) (ex æquo avec Uhlmann)
Spartakiade (Moscou) : 5 / 7 (+3 =4)
1966 Santa Monica : 11,5 / 18 (+5 =13) (devant Fischer et Larsen) Championnat du monde contre Petrossian (+3 –4 =17)
Sotchi[28] (5e-6e) : 9,5 / 13 (victoire de Kortchnoï
devant Polougaïevski, Kroguious et Matulović)
1967 Tournoi de Bewerjik : 11 / 15 (+7 =8)
Spartakiade de Russie[29] : 8,5 / 11 (+6 =5)
(ex æquo avec Joukhovitski)
Spartakiade d'URSS (Moscou) : 5,5 / 8 en finale (+3 =5)
Sotchi (mémorial Tchigorine) (1er-5e) : 10 / 15 (+5 =10)
(ex æquo avec A. Zaïtsev, Kroguious, Chamkovitch et Simaguine)
Winnipeg (3e-4e) : 5,5 / 9
(victoire de Larsen et Darga devant Kéres)

Moscou (6e-8e) : 9,5 / 17 (tournoi remporté par Stein)
1968 Tournoi des candidats :
(Soukhoumi) Quart de finale contre Geller : 5,5–2,5 (+3 –0 =5),
(Malmö) Demi-finale contre Larsen : 5,5–2,5 (+4 −1 =3)
(Kiev) Finale contre Kortchnoï : 6,5–3,5 (+4 –1 =5)
Palma de Majorque (2e-3e) : 13 / 17 (+10 –1 =6)
(victoire de Kortchnoï devant Larsen)
1969 (Moscou) Championnat du monde contre Petrossian (+6 –4 =13)
Tournoi de San Juan (Porto Rico) : 11,5 / 15 (+8 =7)
Palma de Majorque (5e) : 10 / 17 (+3 =14)
(victoire de Larsen devant Petrossian, Kortchnoï et Hort)
1970 Leyde : 7 / 12 (+2 =10) (devant Donner, Botvinnik et Larsen)
Olympiade de Siegen[30] : 9,5 / 12 (devant Fischer)
Amsterdam : 11,5 / 15 (+8 =7) (ex æquo avec Polougaïevski)
Match URSS - Reste du monde
(Belgrade) Match nul contre Larsen : 1,5–1,5 (+1 –1 =1)

1971 à 1981 : champion d'URSS et finaliste des candidats[modifier | modifier le code]

En 1972, Spassky perdit son titre de champion du monde. En 1974, 1977-1978 et 1980, Spassky fut éliminé du tournoi des candidats par Anatoli Karpov, Viktor Kortchnoï et Lajos Portisch. Bien que marié à une Française, il continua à jouer dans les compétitions soviétiques par équipes et, à partir de 1980, dans le championnat d'Allemagne par équipes (la Bundesliga) pour le club de Solingen.

Année Vainqueur ou ex æquo Deuxième à sixième
1971 Championnat d'URSS par équipes (Rostov) : 3,5 / 4

Open du Canada[31] (Vancouver) : 9 / 11 (+7 =4)
(ex æquo avec Hans Ree)
Göteborg (3e) : 8 / 11 (+5 =6) (victoire de Andersson et Hort)
Open de Toronto (3e-4e) : 5,5 / 6 (système suisse)
Moscou (mémorial Alekhine) (6e-7e) : 9,5 / 17 (+4 −2 =11)
(tournoi remporté par Karpov et Stein devant Smyslov)
1972 (Reykjavik)
Championnat du monde contre Fischer : 8,5–12,5 (+3 −7 =11)
1973 Championnat d'URSS : 11,5 / 17 (+7 −1 =9)
(Ligue supérieure, Moscou)
Champ. d'Europe par équipes (Bath) : 5 / 7 (+3 =4)
Championnat international de RFA : 11,5 / 15 (+5 −1 =9)
(Dortmund, ex æquo avec Hecht et Andersson)
Tallinn (3e-6e) : 9 / 15 (+4 −1 =10)
(victoire de Tal devant Polougaïevski, Balachov, Bronstein et Kéres)
Sotchi (mémorial Tchigorine, 2e après Tal) : 10 / 15 (+5 =5)
Amsterdam (4e) : 9 / 15 (+4 −1 =10)
(tournoi remporté par Petrossian et Planinc devant Kavalek)
1974 (San Juan) Tournoi des candidats (quart de finale) :
match contre Robert Byrne : 4,5–1,5 (+3 −0 =3)
Olympiade de Nice (3e échiquier) : 11 / 15 (+7 =8)
(Léningrad) Demi-finale des candidats contre Karpov : 4–7 (+1 −4 =6)
Solingen (3e-4e) : 8,5 / 14 (+4 −1 =9)
(victoire de Kavalek et Polougaïevski devant Kurajica)
1975 Tallinn (2e-3e) : 9,5 / 15 (+5 −1 =9, victoire de Keres devant Olafsson)
Moscou (mémorial Alekhine) (2e derrière Geller) : 10 / 15 (+6 −1 =8)
En 1976, Spassky s'installa près de Paris et participa au tournoi interzonal de Manille (10e-13e avec 10 points sur 19).
1977 (Reykjavik) Tournoi des candidats : quart de finale des candidats contre Hort : 8,5–7,5 (+2 −1 =13)
Matchs d'entraînement contre Kavalek (Solingen) et contre Timman (Amsterdam) : 4–2 (+2 =4)
(Genève) Demi-finale des candidats contre Portisch : 8,5–6,5 (+4 −2 =9)
1978 Bugojno : 10 / 15 (+6 −1 =8) (ex æquo avec Karpov)

Montilla-Moreles : 6,5 / 9 (+4 =5)
(devant Bellon, Gligoric, Miles et Hort)
1977-1978 : finale des candidats contre Kortchnoï
(Belgrade) : 8,5–11,5 (+4 −7 =9)
Tournoi de Tilburg (6e-8e) : 5,5 / 11 (+2 −2 =7)
(victoire de Portisch devant Timman, Miles, Hübner, Dzindzichachvili)
1979 Championnat international de RFA (1er-4e)
(Munich) : 8,5 / 13[32] (+5 −1 =7)
(ex æquo avec Balachov, Hübner et Andersson)
Montréal (5e-6e) : 8,5 / 18 (+4 −5 =9)
(victoire de Karpov et Tal devant Portisch, Ljubojevic et Timman)
Moscou (spartakiade d'URSS) : 4,5 / 8 (+1 =7)
Tilburg (5e-8e) : 5,5 / 11 (+1 –1 =9)
(victoire de Karpov devant Romanichine, Portisch et Sax)
Buenos Aires (2e-5e) : 8 / 13
(victoire de Larsen[33] devant Andersson, Miles et Najdorf)
1980 (Mexico) Quart de finale des candidats
contre Portisch : 7–7 (+1 –1 =12, éliminé au départage)
Baden : 10,5 / 15 (+6 =9) (ex æquo avec Beliavski)
Bad Kissingen (2e-3e) : 3 / 6 (=6) (victoire de Karpov devant Hübner)
Tilburg (4e-5e) : 6 / 11 (+3 –2 =6)
(victoire de Karpov devant Portisch, Timman et Sosonko)
1981 Linares (5e-6e) : 6 / 11 (+2 –1 =8)
(victoire de Karpov et Christiansen devant Larsen, Ribli et Kavakek)
Tournoi des sélections (Moscou, 2e échiquier) : 3 / 6 (=6)
Championnat d'URSS par équipes (Moscou, 3e) : 5 / 8 (+2 =6)
Tilburg (6e-8e) : 5,5 / 11 (+1 –1 =9)
(victoire de Beliavski devant Petrossian, Portisch et Timman)

1982 à 1993 : vainqueur du tournoi de Linares[modifier | modifier le code]

De 1984 à 1988, Spassky joua au premier échiquier de l'équipe de France lors des olympiades et du championnat du monde d'échecs par équipes de 1985 à Lucerne où la France finit quatrième. En 1990, lors du tournoi de Linares, Spassky finit 9e-11e avec 4 points sur 11. Le tournoi fut très éprouvant pour Spassky car les nulles n'étaient pas acceptées avant le quarantième coup et il ne pouvait pas se reposer en acceptant une nulle rapide.

Année Vainqueur ou ex æquo Deuxième à huitième
1982 Hambourg (demi-finale[34]) : 5,5 / 6 Open de Lugano (3e-11e) : 6,5 / 9 (+5 –1 =3) (victoire de Kortchnoï devant Nunn)
Londres (8e-9e) : 6,5 / 13 (+3 –3 =7) (victoire de Andersson et Karpov devant Seirawan)
Bugojno (4e-5e) : 7,5 / 13 (+2 =11) (victoire de Kasparov devant Ljubojevic et Polougaïevski)
Turin (5e) : 6 / 12 (victoire de Andersson et Karpov devant Ljubojevic et Portisch)
Tournoi interzonal de Toluca (3e) : 8 / 13 (+4 –1 =8) (victoire de Torre et Portisch)
1983 Tournoi de Linares : 6,5 / 10 (+3 =7)

(Hilversum)
Match contre Timman : 3–3 (+1 –1 =4)
Gjovik (6e-7e) : 4,5 / 9 (+1 –1 =7) (victoire de Nunn, Adorjan et Browne devant Miles)
Niksic (3e-4e) : 8 / 14 (+3 –1 =10) (victoire de Kasparov devant Larsen et Portisch)
Tilburg (6e-8e) : 5,5 / 11 (+1 –1 =9) (victoire de Karpov devant Ljubojevic et Portisch)
1983-1984 : Reggio Emilia (5e-7e) : 6 / 11 (+2 –1 =8) (victoire de Mokry)
1984 Open de Londres (1er-5e) : 7 / 9
(ex æquo avec Chandler, Kudrin,
Miles et Nunn)
Bugojno (4e) : 7 / 13 (+2 –1 =10) (victoire de Timman devant Ribli et Torre)
Open de Zurich (2e-7e après Nunn) : 5,5 / 8 (tournoi jubilé)
(victoire de Nunn devant Bellon, Gheorghiu, Kortchnoï, Seirawan et Sosonko)
1985 Open des États-Unis
(Hollywood (Floride), 1er-3e)[35]
(ex æquo avec Seirawan et Benjamin)
Reykjavik (2e-3e) : 7 / 11 (+3 =8) (victoire de Larsen devant Pétursson)
Linares (5e) : 6 / 11 (+1 =10) (victoire de Ljubojevic devant Hübner, Portisch et Kortchnoï)
Tournoi des candidats (Montpellier) (6e-7e) : 8 / 15 (+4 –3 =8)
(victoire de A. Sokolov, Vaganian et Youssoupov devant Timman et Tal)
Bruxelles (2e derrière Kortchnoï) : 10,5 / 13 (+8 =5)
1986 Open de Vienne (3e-9e) : 6 / 9 (+3 =6) (victoire de Kortchnoï et Beliavski)
Londres (6e-8e) : 7 / 13 (+1 =12) (victoire de Flear devant Chandler, Short, Nunn et Ribli)
Bugojno (4e-6e) : 7 / 14 (+1 –1 =12) (victoire de Karpov devant Ljubojevic et Sokolov)
Somerset (2e-7e après Christiansen) : 9,5 / 12
Solingen (5e-6e) : 6,5 / 11 (+3 –1 =7) (victoire de Hübner devant Lau et Short)
1987 (Fribourg)
Match Spassky-Gobet : 4–0
1986-1987 : Reggio Emilia (2e-5e après Ribli) : 6 / 11 (+1 =10)
Cannes (3e-4e) : 5 / 9 (+1 =8) (victoire de Fedorowicz et Goulko devant Renet)
Open de New York (3e-8e) : 7,5 / 9 (victoire de Adorjan et Seirawan)
1988 Wellington (1er-3e) : 7,5 / 10
(ex æquo avec Chandler et Goufeld)
Belfort (4e-6e) : 8 / 15 (+2 –1 =12)
(tournoi de la coupe du monde GMA, victoire de Kasparov devant Karpov et Ehlvest)
1989 (Viña del Mar)
Match contre Morovic : 3–3 (+0 –0 =6)
(Venise) Match contre Hübner : 2–4 (+0 –2 =4)
Bundesliga (2e) : 8,5 / 12
Barcelone (8e-12e) : 7,5 / 16 (+1 –2 =13)
(Coupe du monde GMA, victoire de Kasparov et Ljubojevic devant Salov)
1990 Championnat de France (Angers) (4e) : 10,5 / 15 (+6 =9) (victoire de Santo-Roman)
1991 Salamanque (2e derrière Vladimirov) : 9,5 / 15 (devant Kortchnoï)
Championnat de France (Montpellier) (4e-5e) : 9,5 / 15 (victoire de Santo-Roman)
1992 (Sveti Stefan et Belgrade) Match contre Fischer : 12,5–17,5 (+5 −10 =15)
1993 (Budapest) Match contre Judit Polgar : 4,5 à 5,5 (+2 −3 =4)

Résultats après 1993[modifier | modifier le code]

Photographie de Spassky parue dans le magazine polonais Szachista en 1991.
Matchs-tournois vétérans - femmes
(ces tournois portaient des noms de danses[36]) :
  • 1994 : tournoi La Palladienne (Monaco) : 6 / 12
  • 1995 : tournoi Polka (Prague) : 5 / 10
  • 1996 : tournoi Foxtrot (Londres) : 5,5 / 10
  • 1997 : tournoi Høstdans (Copenhague) : 4,5 / 10
  • 1998 : tournoi Cancan (Roquebrune) : 7,5 / 12
  • 1999 : tournoi Flamenco (Marbella) : 5,5 / 10
1998
2001
(Zurich) Tournoi anniversaire de Kortchnoï (5e) : 4,5 / 9
2009
(Elista) Match des légendes contre Kortchnoï : 4 - 4

Olympiades d'échecs[modifier | modifier le code]

Avec l'équipe d'URSS[modifier | modifier le code]

De 1962 à 1978, Spassky représenta l'URSS dans cette compétition. Avec son équipe il remporta la médaille d'or à six reprises et une fois l'argent en 1978.

  • 1962 - Varna : 3e échiquier (+8 =6) - Médaille d'or
  • 1964 - Tel Aviv : 2e remplaçant (+8 =5) - Médaille de bronze
  • 1966 - La Havane : 2e échiquier (+5 =10) ; lors du match contre les États-Unis, Spassky remplaça Petrossian au premier échiquier et annula sa partie contre Fischer.
  • 1968 - Lugano : 2e échiquier (+6 =8) - Médaille de bronze
  • 1970 - Siegen : 1er échiquier (+7 =5) - Médaille d'or, Spassky remporta sa partie contre Fischer.
  • 1974 - Nice : 3e échiquier (+7 =8) - Médaille d'or
  • 1978 - Buenos Aires : 1er échiquier (+4 −1 =6)

Avec l'équipe de France[modifier | modifier le code]

Après avoir obtenu la nationalité française, il joua pour la France au premier échiquier à trois reprises.

Autres compétitions internationales par équipes[modifier | modifier le code]

Avec l'équipe d'URSS[modifier | modifier le code]

Olympiades universitaires (1955-1962)

À partir de 1955, Spassky joua dans cinq éditions de cette épreuve. L'URSS ne laissa échapper la médaille d'or qu'en 1960 où elle prit celle d'argent.

  • 1955 - Lyon : - Médaille d'or individuelle (2e échiquier) : 7,5 / 8 (+7 =1) et par équipe
  • 1957 - Reykjavik : - Médaille d'or individuelle (2e échiquier) : 7 / 9 (+5 =4) et par équipe
  • 1958 - Varna : 2e échiquier (+4 =5) - Médaille d'or par équipe

En 1959, Spassky n'était pas sélectionné dans l'équipe d'URSS qui termina deuxième derrière la Bulgarie.

  • 1960 - Léningrad : 1er échiquier, 10 / 12 (+9 −1 =2) - Médaille d'argent par équipe ; Spassky perdit contre William Lombardy lors du match États-Unis - URSS et l'URSS termina deuxième derrière l'équipe américaine et Spassky deuxième derrière Lombardy.
  • 1962 - Mariánské Lázně : Médaille d'or individuelle au 1er échiquier : 7,5 / 9 (+6 =3) - Médaille d'or par équipe
Championnats d'Europe par équipes

Spassky n'y défendit que deux fois les couleurs de l'URSS qui remporta la première place.

  • 1957 - Vienne - Médaille d'or individuelle au 5e échiquier : 3,5 / 5 (+2 =3)
  • 1973 - Bath - Médaille d'or individuelle au 1er échiquier : 5 / 7 (+3 =4)
Match URSS contre le Reste du monde (1970)

En 1970 à Belgrade, Spassky rencontra Bent Larsen au premier échiquier. Leur match individuel se solda par une égalité (+1 −1 =1) et Spassky laissa sa place à Leonid Stein pour la quatrième partie.

Avec l'équipe de France : championnat du monde par équipes[modifier | modifier le code]

Spassky ne participa qu'une fois au championnat du monde par équipes : en 1985, à Lucerne, au premier échiquier (+3 −1 =5), sous les couleurs de la France qui termina quatrième.

Avec Solingen-1868 : coupe d'Europe des clubs[modifier | modifier le code]

De 1980 à 1991, Boris Spassky joua pour le club Solingen–1868. L'équipe de Solingen comprenait des joueurs étrangers comme l'Anglais Short, l'Américain Kavalek, le Brésilien Sunye Neto et le Finlandais Westerinen. Grâce à cette « légion étrangère », Solingen–1868 domina le championnat de RFA par équipes (la Bundesliga) et remporta quelques succès dans les matchs de coupe d'Europe, dont la victoire en finale contre le CSKA Moscou en 1990[11].

Style de jeu[modifier | modifier le code]

Boris Spassky est considéré comme un joueur au style universel. Aussi bon attaquant que solide défenseur, il était à l'aise dans tous les stades de la partie.

Avec Bent Larsen et David Bronstein, il était le seul joueur à oser se risquer avec succès — et dans des compétitions très relevées — dans des ouvertures aussi délicates à traiter que le gambit du roi. Avec celle-ci, il battit entre autres Bronstein, Bobby Fischer, Ratmir Kholmov, Anatoli Karpov et Yasser Seirawan.

Il osa aussi jouer la douteuse défense polonaise contre Tigran Petrossian durant leur match du championnat du monde de 1966. Mais ses originalités finissaient parfois mal, et ce n'est qu'avec l'autorité de son second entraîneur Igor Bondarevski que Spassky se disciplina pour revenir à des lignes de jeu plus solides et classiques.

Quelques parties remarquables[modifier | modifier le code]

Larsen - Spassky, match URSS — Reste du monde, Belgrade, 1970[modifier | modifier le code]

Spassky - Timman, match d'entraînement, Amsterdam, 1977[modifier | modifier le code]

Boris Spassky - Jan Timman, match d'entraînement, 3e partie, Amsterdam, 1977[37] :
1.d4 Cf6 2.c4 g6 3.Cc3 d5 4.cxd5 Cxd5 5.e4 Cxc3 6.bxc3 Fg7 7.Fc4 O-O 8.Ce2 b6 9.h4 Cc6 10.Fd5 Dd7 11.h5 Fa6 12.hxg6 hxg6 13.Cf4 e6 14.Dg4 Tfd8 15.Fxe6 fxe6 16.Dxg6 Fc4 17.Dh7+ Rf7 18.Ch5 Tg8 19.Th3 Taf8 20.Cxg7 Th8 (ou Txg7 21.Tf3 Re8 22.Txf8 Rxf8 23.Fh6) 21.Tf3+ Re7 22.Fa3+ Cb4 23.Fxb4+ c5 24.dxc5 Txh7 25.cxb6+ 1-0

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie et sources[modifier | modifier le code]

  • J.A. Le Monnier, Boris Spasski, Cinquante parties d'échecs, Librairie d'échecs Guisle, (OCLC 6853253)
  • (en)W.H. Cozens, B.C.M.s Quaterly, no 11, Boris Spassky's Road to the Summit, The British Chess Magazine, 1966
  • Bernard Cafferty et Leonard Barden (avant-propos) (trad. Raymond Lhoste), Les 100 meilleures parties de Spassky [« Spassky's 100 best games »], Paris, Payot, , 328 p. (ISBN 978-2-228-15160-3, OCLC 462943057)
  • (en)Andrew Soltis, The Best Chess Games of Boris Spassky, David McKay Company, New York, 1973,
  • Paul Keres, Iivo Neï, Mes parties favorites de Fischer, Spassky, Kortchnoï et Larsen, Editorial Chessy, 2006
  • Krzysztof Pytel Vie et œuvre de Boris Spassky (1949-1990), éd. Échecs international (Luxembourg), 1991
  • Nicolas Giffard et Alain Biénabe, Le guide des échecs : traité complet, Paris, R. Laffont, coll. « Bouquins », , 1592 p. (ISBN 978-2-221-05913-5, OCLC 410779570)
  • (en)Sergueï Soloviov, Boris Spassky's 300 Wins, Chessstars, 1998
  • (en) J. Van Reek supported by Boris Spassky (analysis), Grand Strategy, 60 games by Boris Spassky, 2nd expanded edition with autobiographical appendix by Boris Spassky, Margraten, distributed by New In Chess, 2002
  • (en) Garry Kasparov, My great predecessors, Part III : Petrossian & Spassky, Everyman Chess 2004

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Andrew Soltis, The Best Games of Boris Spassky, 1973, p. ix.
  2. a et b R.G. Wade, Soviet Chess, Neville Spearman, 1968, p. 153.
  3. (en) Andrew Soltis, Soviet Chess, 1917—1991, McFarland & Company, 2000,p. 229.
  4. Andrew Soltis, The Best Games of Boris Spassky, 1973, p. x.
  5. Boris Spassky, Grand Strategy, 2e édition, p. 166.
  6. Yasser Seirawan, Chess Duels, Everyman Chess, 2010, p. 121.
  7. Christophe Bouton, Jean Pierre Mercier, Almanach des échecs, 1989, p.284.
  8. Nicolas Giffard, Le Guide des échecs, éd. Robert Laffont, 1993, pp. 572-573.
  9. (ru) Interview de Boris Spassky (en russe).
  10. Yasser Seirawan, My Games with the World Champions, Everyman Chess, 2009, p. 134.
  11. a b et c Coupes d'Europe disputées par Spassky sur olimpbase.org.
  12. Boris Spassky, Grand Strategy, 2e édition, p. 168.
  13. Bertrand Guyard, « Boris Spassky Junior : "Mon père est séquestré à Moscou" », Le Figaro, 26 septembre 2012
  14. (ru) « Сенсационное интервью гроссмейстера Бориса Спасского, бежавшего в Москву от жены и медленного умирания », Komsomolskaïa Pravda,‎ (lire en ligne).
  15. (en)« Spassky resurfaces in Moscow – Interview and TV news footage » sur le site de chessbase.
  16. (de)Bei der Heim-weltmasterschaft sur chessbase.
  17. On trouve les tables des tournois dans :
    • Bernard Cafferty : Les 100 meilleures parties de Spassky (jusqu'en 1973)
    • (en)Jan Van Reek, Grand Strategy
    • (en)Sergueï Soloviov, Boris Spassky's 300 Wins, 1998.
  18. Bernard Cafferty, Les 100 meilleures parties de Spassky, Petite Bibliothèque Payot, collection Échecs, p.88
  19. Tournoi national des jeunes maitres et candidats maitres, remporté devant Polougaïevski (12 / 15).
  20. Premier échiquier de Léningrad
  21. Bernard Cafferty, Les 100 meilleures parties de Spassky, éd. Payot, 1972, p. 318, donne Spassky vainqueur du championnat d'URSS junior par équipes de 1953 (Kharkov) au 1er échiquier : 7,5 / 9, mais il doit s'agir du championnat d'URSS junior par équipes de 1954, puisqu'en 1953, Aleksandr Nikitine remporta le premier prix au premier échiquier selon RUSbase
  22. Mikhaïl Tal, (en) The Life and Games of Mikhail Tal, Everyman Chess, 1997, p. 30.
  23. (en) Jan Van Reek, Grand Strategy, 2000,p. 169.
  24. Tournoi du club central de Moscou
  25. Demi-finale du championnat d'URSS 1959-1960 où Spassky termina 9e-10e
  26. Spassky battit Fischer : 13,5 / 15
  27. Deuxième échiquier du match Budapest-Léningrad
  28. a et b Mémorial Tchigorine à Sotchi
  29. La spartakiade de Russie, disputée à Léningrad, était un système suisse avec 11 rondes et 78 participants qui remplaçait le championnat de la R.S.F. de Russie.
  30. Médaille d'or au premier échiquier
  31. Championnat open du Canada
  32. Il y avait au départ seize participants, Karpov se retira après cinq rondes (décès de son père). Adorjan ne disputa également que cinq parties.
  33. Palmarès de Bent Larsen
  34. Spassky remporta son groupe préliminaire constitué de Timman, Lobron et Torre. Il affronta en finale le vainqueur de l'autre groupe : Karpov. Spassky perdit le match de départage contre Karpov : 1,5 / 4.
  35. Championnat open des États-Unis
  36. Matchs vétérans - femmes
  37. Jan van Reek, Grand Strategy, 2000, p. 39-40