Beaumont-le-Roger — Wikipédia

Beaumont-le-Roger
De haut en bas, de gauche à droite : l'hôtel de ville ; le prieuré de la Sainte-Trinité ; l'église Saint-Nicolas ; le manoir du Hom ; la Risle.
Blason de Beaumont-le-Roger
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie
Maire
Mandat
Jean-Pierre Le Roux (UDI)
2020-2026
Code postal 27170
Code commune 27051
Démographie
Gentilé Beaumontais
Population
municipale
2 764 hab. (2021 en diminution de 8,23 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 04′ 51″ nord, 0° 46′ 41″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 163 m
Superficie 36,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brionne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Beaumont-le-Roger
Liens
Site web beaumont-le-roger.fr

Beaumont-le-Roger est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Ses habitants sont appelés les Beaumontais. Au dernier recensement de 2021, la commune compte 2 764 habitants.

Le seigneur local Roger de Beaumont lui a donné son nom au XIe siècle.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Beaumont-le-Roger est une commune du pays d'Ouche située au cœur de la vallée de la Risle[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Boisement[modifier | modifier le code]

Beaumont-le-Roger se situe au bord d'une forêt qui porte son nom. Cette forêt couvre une surface de 3 600 ha et s'étend sur quatre communes. Elle constitue le plus vaste domaine forestier privé de Normandie.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Plusieurs cours d'eau traversent Beaumont-le-Roger : la Risle[3], la Bave[4], la Georgette, la source de l'Abyme et la source du jardin public de Beaumont.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Beaumont-le-Roger se trouve à environ 30 km d'Évreux en allant rejoindre la route départementale 613 par la RD 31 ou la RD 133.

Elle se trouve aussi à environ 30 km de l'A28 en passant par Bernay.

La ville est traversée par la voie ferrée Paris-Cherbourg (gare de Beaumont-le-Roger).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernay à 13 km à vol d'oiseau[8], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,9 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beaumont-le-Roger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].

Elle appartient à l'unité urbaine de Beaumont-le-Roger, une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes[15] et 5 723 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,1 %), prairies (8,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,8 %), zones urbanisées (5,7 %), terres arables (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Belmont en l'an 1000[21], Bello monte vers 1040[22].

Le nom de la ville, Beaumont, est la contraction de « beau mont ». Le nom évoquerait sa situation dominante sur les vallées des environs.

La ville porte ce nom en hommage à Roger de Beaumont, premier seigneur du bourg au XIe siècle et conseiller de Guillaume le Conquérant.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le prieuré de la Sainte-Trinité.

La ville de Beaumont, avant de prendre le nom de Beaumont-le-Roger, appartenait au seigneur local Roger de Beaumont. Par la suite, la ville s’agrandit autour de Beaumont, comprenant Beaumont-la-ville, les quartiers des Vieilles et du Bourg-Dessus. Roger de Beaumont est à l'origine de la fondation du prieuré de la Sainte-Trinité, de l'église Saint-Nicolas ainsi que d'un château, avec une chapelle, attestée en 1324, en l'honneur de saint Jean attachée au château et qui a donné son nom au Mont Saint-Jean, dont il ne subsiste que de maigre vestiges[23]. La chapelle aurait été fondée au milieu du XIe siècle, par le fils d'Onfroy, Roger qui se fait appeler Roger de Beaumont. C'est à ce dernier que l'on attribue la construction du château de Beaumont, de sa chapelle Saint-jean et d'une muraille entourant le Bourg-Dessus[24].

Beaumont faisait d'abord partie du domaine des ducs de Normandie et en fut détaché en 1008 au profit de l'épouse de Richard II de Normandie, Judith de Bretagne, qui en fit don à l'abbaye Notre-Dame de Bernay. En 1120, c'est Galéran IV de Meulan (1104-1166) qui hérite de Beaumont à la suite de son père Robert Ier[25]. Le , Robert II de Meulan, fidèle de Jean sans Terre, délivre une charte en faveur de Beaumont-le-Roger[26] et suit, en 1203, le roi d'Angleterre de l'autre côté de la Manche, laissant ses places fortes à son fils Pierre ( 1203 ou 1204), qui vers la fin d'avril se déclare en faveur de Philippe Auguste et lui rend Beaumont-le-Roger[27].

Domaine royal jusqu'en 1310, quand Philippe IV le Bel, roi de France, érigea Beaumont en comté-pairie et le donna en apanage à Robert III d'Artois, arrière-petit-fils de Robert Ier d'Artois, frère du roi Louis IX, connu sous le nom de Saint Louis.

En 1354, à la suite du traité de Mantes, la ville est cédée par le roi Jean II le Bon à son gendre le roi Charles II de Navarre, avec de nombreuses autres terres normandes[28].

En 1651, le fief est cédé au duc de Bouillon en échange de la principauté de Sedan[23].

En 1815, l'église Saint-Léonard au Bourg-Dessus, abandonnée depuis la Révolution, est détruite et sombre dans l'oubli. Or, en 1985, des fouilles entreprises sur un terrain privé mettent au jour des vestiges de céramiques médiévales[29].

Du fait de sa proximité avec un important camp d'aviation installé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, Beaumont-le-Roger fut bombardée à plusieurs reprises et l'église Saint-Nicolas, très endommagée, dut être en grande partie reconstruite. Plus de la moitié de la ville fut ainsi détruite (60 %)[23], ce qui lui valut d'être décorée de la croix de guerre 1939-1945.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques en 2020 et résultats[modifier | modifier le code]

Résultats des élections municipales de 2020 à Beaumont-le-Roger[30]
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % CM CC
Jean-Pierre Le Roux * UDI 774 74,49 20 4
Bruno Anquetil[31] DVD 265 25,5 3 0
Votes valides 1 039 97,28
Votes blancs 13 1,22
Votes nuls 16 1,50
Total 1 068 100 23 4
Abstention 924 46,39
Inscrits / participation 1 992 53,61
* Liste du maire sortant

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[35].

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune de Beaumont-le-Roger est jumelée à trois villes étrangères :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

En 2021, la commune comptait 2 764 habitants[Note 2], en diminution de 8,23 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9491 2371 5821 7682 5152 3172 0632 0442 030
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0442 0992 0991 9851 9841 9511 9091 8861 895
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9151 9172 0922 2012 0432 0702 0201 9912 175
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 7402 8712 8282 7112 6942 8182 9142 9422 972
2018 2021 - - - - - - -
2 8132 764-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune relève de l'académie de Normandie. Deux collèges sont situés à Beaumont :

Économie[modifier | modifier le code]

Trois industries sont installées dans la commune :

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Beaumont-le-Roger compte trois édifices classés ou inscrits au titre des monuments historiques :

Par ailleurs, de nombreux autres monuments sont inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel :

  • la chapelle Saint-Marc, Saint-Léger-des-Forges (XIXe siècle) au lieu-dit Saint-Marc[43] ;
  • la mairie (XVIe et XIXe siècles)[44]. Il s'agit de l'ancienne prison du bailliage du XVIe siècle ;
  • le monument aux morts, œuvre du sculpteur Louis-Aimé Lejeune (1921), au lieu-dit les Vieilles[45] ;
  • le pont aux Chèvres de la RD 23 sur la Risle (XVIIIe siècle)[46] ;
  • trois manoirs : le premier du XVIe siècle au lieu-dit les Vieilles[47], le deuxième du XVIIe siècle au lieu-dit Val-Boncœur[48] et le troisième du XVIIIe siècle au lieu-dit le Bourg-Dessus[49] ;
  • un four à chaux du XVIIIe siècle[50] ;
  • un oratoire du XVIIIe siècle au lieu-dit Camp-de-Frémont[51] ;
  • une ferme du XVIIe siècle au lieu-dit la Croix-Maître Renault[52] ;
  • plusieurs maisons traditionnelles normandes du XVIIe siècle au XIXe siècle[53],[54],[55],[56],[57],[58],[59],[60].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Natura 2000[modifier | modifier le code]

  • « Risle, Guiel, Charentonne »[61].
  • « Les cavités de Beaumont-le-Roger »[62].

ZNIEFF de type 1[modifier | modifier le code]

  • Les bois de la côte de la Ferrière[63] ;
  • Le bois et les prairies du Hom[64] ;
  • La mare du Rond Madeleine[65] ;
  • Les cavités de Beaumont-le-Roger[66].

ZNIEFF de type 2[modifier | modifier le code]

  • La vallée de la Risle de la Ferrière-sur-Risle à Brionne, la forêt de Beaumont, la basse vallée de la Charentonne[67].

Sites inscrits[modifier | modifier le code]

  • Le pont aux Chèvres et ses abords[68].

Site inscrit (1939) ;

  • Le pont de l’Étang et ses abords[69].

Site inscrit (1939).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Époque médiévale[modifier | modifier le code]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

  • Michel de Castelnau Mauvissière (1517-1592), comte de Beaumont-le-Roger, peut-être seulement en titre, capitaine de cinquante hommes d'armes et diplomate, ambassadeur en Angleterre.
  • Louis de Marillac (1572-1632), comte de Beaumont-le-Roger, maréchal de France, exécuté le sur la place de Grève à Paris.
  • Jean Charles Guillaume Le Prévost de Beaumont (1726-1823), homme de lettres qui resta vingt-deux années emprisonné pour délit d'opinion, est né à Beaumont-le-Roger.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

  • Jules Prior (1822-1903), grand poète de Beaumont, est né (probablement) en 1822 dans la ville. Lors de la guerre franco-allemande de 1870, Prior, grand patriote, rédigera Le Prisonnier de Metz, dix-huit ans plus tard, en 1888, qui sera une pièce en trois actes faisant état du ressentiment du conflit d'un point de vue local. Il sera récompensé de sa trop peu connue carrière littéraire par le prix Montbinne de l’Académie française en 1897, puis deux ans plus tard, des Palmes académiques. Décédé en 1903, Prior repose au cimetière de Beaumont-le-Roger. Une rue de Beaumont porte son nom de nos jours.
  • Louis Aston Knight (1873-1948), peintre franco-américain, a vécu avec sa famille à Beaumont-le-Roger, dans une grande propriété style Louis XIII en briques et pierres blanches construit par l'architecte François Mansart (manoir Chantereine, rue de l'Abbaye). Durant tout son séjour jusqu'en 1940, il ne cessa de peindre sa chaumière et le paysage local, qu'il trouvait magnifiques. La légende raconte que Knight, en compagnie de son épouse, rencontra le peintre Claude Monet, qu'il admirait, à l'hôtel du « Lion d'or » de Beaumont. Pour inciter les Beaumontais à cultiver un jardin bien fleuri, Knight offrait chaque année 1 000 francs à l'issue d'un concours, « la Chaumière fleurie ». Lorsque la maison du couple Knight fut détruite par l'American Air Force le , le peintre refusa toute reconstruction et s'exila avec sa femme à New York, ville dans laquelle il mourut quatre ans plus tard. Son jardin fut comparé à celui de Monet à Giverny. Il offrit une toile en 1935, exposée au musée d'Évreux.
  • Marcel Mule (1901-2001), saxophoniste, a passé son enfance à Beaumont-le-Roger. Son père, comptable aux usines Malhère, dirigea la fanfare de Beaumont, jouait du saxophone et donnait à ses heures libre des cours de musique. Devenu instituteur en 1920, Mule enseigna à l'école communale de Beaumont. Le , dans le cadre du centenaire de la Société musicale de Beaumont-le-Roger, Mule offrit aux Beaumontais un grand concert en compagnie de ses amis Georges Gourdet, Guy Lacour, Marcel Josse, Danièle Perriers (1er prix du Conservatoire national de Rouen) et enfin Nicole Bruyère (qui fut par la suite directrice de l'école de musique de Beaumont-le-Roger).
  • Eugénie de Grèce (1910-1989), princesse Radziwill, a vécu quelques années au Val-Saint-Martin.
  • Philippe Delerm (né en 1950), écrivain, par ailleurs professeur au lycée Marie-Curie de Bernay, réside à Beaumont-le-Roger en compagnie de son épouse Martine, illustratrice. Son fils, le chanteur Vincent Delerm (né en 1976), y a grandi.
  • Jean-Claude Camus (né en 1938), producteur français, a passé une partie de son enfance à Beaumont-le-Roger. Les obsèques de son père ont eu lieu fin 2006 dans la commune. Par ailleurs, il est le parrain de l'École de musique de la ville qui porte son nom.
  • Hervé Delamarre (né en 1967), sportif français, a été membre du club de canoë-kayak de la ville durant près d'une décennie.
  • Samuel Jouy (né en 1975), acteur, a grandi à Beaumont-le-Roger.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Beaumont-le-Roger

Les armes de la commune de Beaumont-le-Roger se blasonnent ainsi :
d'azur semis de fleurs de lis d'or au lambel de quatre pendants d'argent brochant en chef sur le tout.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le pays d'Ouche », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Risle (H6--0200) ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Bave (H6061000) ».
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  8. « Orthodromie entre Beaumont-le-Roger et Bernay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Bernay » (commune de Bernay) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Bernay » (commune de Bernay) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Beaumont-le-Roger », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1157 - (ISBN 2600001336).
  22. Jean Adigard des Gautries-Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie - V [article] Annales de Normandie Année 1962 - page 5.
  23. a b et c Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le patrimoine en Normandie, Éditions Place des victoires, , 495 p. (ISBN 978-2-8099-1056-8), p. 72.
  24. Flambard Héricher 2023, p. 50.
  25. Anne-Marie Flambard Héricher (préf. Vincent Juhel), Le château de Vatteville et son environnement, de la résidence comtale au manoir de chasse royal, XIe – XVIe siècle, vol. Mémoire de la Société des antiquaires de Normandie, t. XLVIII, Caen, Société des antiquaires de Normandie, , 393 p. (ISBN 978-2-919026-27-2), p. 34.
  26. Flambard Héricher 2023, p. 62.
  27. Flambard Héricher 2023, p. 65.
  28. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 169.
  29. Patrimoine. « Un trésor en mille morceaux » dans son jardin, L'Éveil Normand, 22 juillet 2016.
  30. « Élections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Municipales 2020. Bruno Anquetil fait son retour à Beaumont-le-Roger », sur actu.fr (consulté le ).
  32. Habite également l'hôtel de Masseran à Paris.
  33. « Cote LH/270/3 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  34. Chevalier de la Légion d'honneur, référence du décret à produire (3 décembre 2016).
  35. Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2018.
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. « Église Saint-Nicolas », notice no PA00099325, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Manoir du Hom », notice no PA00099629, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Ancienne abbaye », notice no PA00099324, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Chapelle Saint-Marc, Saint-Léger-des-Forges, Ermitage d'Augustins », notice no IA00018755.
  44. « Tribunal, Prison, Mairie dit Bailliage », notice no IA00019006.
  45. « Monument aux morts », notice no IA00019718.
  46. « Pont aux chèvres », notice no IA00018758.
  47. « Manoi », notice no IA00018756, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Manoir », notice no IA00018754.
  49. « Manoir », notice no IA00018753.
  50. « Four à chaux », notice no IA00018748.
  51. « Oratoire », notice no IA00018749.
  52. « Ferme », notice no IA00018767.
  53. « Maison », notice no IA00018761.
  54. « Maison », notice no IA00018760.
  55. « Maison », notice no IA00018764.
  56. « Maison », notice no IA00018762.
  57. « Maison », notice no IA00018763.
  58. « Maison », notice no IA00018765.
  59. « Maison », notice no IA00018766.
  60. « Demeure », notice no IA00018759.
  61. « Risle, Guiel, Charentonne », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  68. « Le pont aux Chèvres à Beaumont-le-Roger », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
  69. « Le pont de l’Étang à Beaumont-le-Roger », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]