Beaulieu-sous-la-Roche — Wikipédia

Beaulieu-sous-la-Roche
Beaulieu-sous-la-Roche
L'église Saint-Jean-Baptiste.
Blason de Beaulieu-sous-la-Roche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Les Sables-d'Olonne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Achards
Maire
Mandat
Bernard Gauvrit
2020-2026
Code postal 85190
Code commune 85016
Démographie
Gentilé Bellilocain
Population
municipale
2 316 hab. (2021 en augmentation de 6 % par rapport à 2015)
Densité 90 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 40″ nord, 1° 36′ 32″ ouest
Altitude 49 m
Min. 20 m
Max. 69 m
Superficie 25,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Talmont-Saint-Hilaire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Beaulieu-sous-la-Roche
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Beaulieu-sous-la-Roche
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Voir sur la carte topographique de la Vendée
Beaulieu-sous-la-Roche
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Beaulieu-sous-la-Roche
Liens
Site web Site officiel

Beaulieu-sous-la-Roche est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Ses habitants sont les Bellolocustres[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire municipal de Beaulieu-sous-la-Roche s’étend sur 2 577 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 49 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 20 et 69 mètres[2],[3].

La commune est située à 20 km de La Roche-sur-Yon, 30 km des Sables-d'Olonne, 7 km d'Aizenay et 8 km de La Mothe-Achard. Ses nombreux sentiers pédestres, sa place centrale à l'ombre des tilleuls, sa cour des Arts et ses terrasses végétales bordant le Jaunay donnent à la commune un côté bucolique apprécié de tous.

Communes limitrophes de Beaulieu-sous-la-Roche
Aizenay
Martinet Beaulieu-sous-la-Roche Venansault
Saint-Georges-de-Pointindoux Landeronde

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 832 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Mothe Achard », sur la commune des Achards à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 959,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beaulieu-sous-la-Roche est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,8 %), prairies (24,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), zones urbanisées (6,6 %), forêts (2,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Beaulieu vient du latin « bellus locus », « lieu beau », endroit agréable à habiter.
De nombreuses communes portent ce nom unique. Pour éviter les confusions , on indique le département entre parenthèses : ce sont Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation : Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.
La gentilé des habitants de Beaulieu est très variée: Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.

En poitevin, la commune est appelée Bealeù[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au IVe siècle, saint Hilaire, évêque de Poitiers fut un grand missionnaire et un pasteur efficace pour tout le Poitou qui s'étendait de Poitiers à l'océan. Parmi ses disciples, on trouve Benoît d'Aizenay qui vraisemblablement eut pour mission de répandre la Bonne Nouvelle dans le pays d'Herbauges (région de Montaigu à l'océan). On pense que Benoît résidait près d'Aizenay. C'est là qu'il meurt en 360. Il fut un envoyé de l'évêque. On le dit « évêque rural ». Si on ne connaît pas la date exacte de la construction de l'église, on peut penser que vers l'an mille, un lieu de prières fut construit à proximité du château. Les premiers desservants de la nouvelle église étaient sans doute des moines bénédictins venant du Haut-Poitou.

Quand vers 1059, l'église est donnée en partie aux moines de Talmont et non à ceux de Noirmoutier qui desservaient Aizenay, on y trouve un prêtre et non un vicaire. Le « prêtre » étant à la fois prieur et curé. Le prieur ayant la charge d'administrer au temporel les biens de l'abbaye, tandis que le curé avait la charge pastorale. On rencontre aussi parfois des vicaires et des sous-prieurs.

En 1533, l'évêque de Luçon envoie un diacre faire la visite des paroisses du diocèse. À Beaulieu, il rencontre 13 prêtres dont un prieur (11 ne résident pas à Beaulieu).

Quelques années plus tard, les « réformés » jettent le trouble dans la province. Des luttes sanglantes résultent de l'affrontement catholiques-protestants. Les églises sont « occupées », comme le déclare un texte de 1564 qui nous apprend qu’à cette date, 41 curés du diocèse de Luçon sont aux mains des réformés, c’est le cas de Beaulieu. On sait qu'un château seigneurial existait à Beaulieu-sous-la-Roche depuis le IXe ou Xe siècle. Au XVe siècle, le domaine est divisé en deux chatellenies, celles des Chateigniers et celle des Bellevilles. Fait très rare, les deux juridictions siégeaient dans le même château.

Dans un écrit du XVe siècle, le seigneur de Beaulieu dit que le château est bâti « entre l'église et mon étang », établi sur le Jaunay. Le château sera détruit, sans doute sur ordre de Richelieu alors aux affaires. On ne sait pas si l’église fut construite avant le château ou vice versa, si celle-ci était la chapelle du château ou l'église paroissiale. En 1860, le clocher de l'église est rénové. À nouveau, en 1998, des travaux sont entrepris pour la restauration de l'église. Le clocher est refait à l'identique de ce qui existait, mais avec des pierres de « Richemond », plus dures qui résistent mieux au temps que le tuffeau utilisé lors de la première rénovation.

Le 1er janvier 2010, après avoir fait cavalier seul pendant 17 ans, la commune est entrée dans la communauté de communes du Pays-des-Achards qui regroupait déjà 10 communes du canton.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[17]
Période Identité Étiquette Qualité
Gaston Mercier    
Eugène Gautier   Apiculteur
Philippe Mallard   Pharmacien
Jean-Jacques Mercier[18] DVD Industriel
[19]
(démission)
Maurice Poissonnet[20] (1955-2018) DVD Enseignant
[21] [22] Claude Groussin (1955- ) DVD Cadre administratif à la MSA retraité
[23] En cours Bernard Gauvrit (1959- ) SE-DVD Préparateur en pharmacie retraité, ancien adjoint
Les données manquantes sont à compléter.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Depuis 2014, Beaulieu-sous-la-Roche fait partie du canton de Talmont-Saint-Hilaire.

Comme les communes du canton de Talmont-Saint-Hilaire, Beaulieu-sous-la-Roche est rattachée à l'arrondissement des Sables-d'Olonne.

Les citoyens de Beaulieu-sous-la-Roche élisent leur député dans la Deuxième circonscription de la Vendée. Patrick Loiseau, membre de La République en marche, est le député de cette circonscription depuis 2019.

Depuis 2010, Beaulieu est membre de la Communauté de communes du Pays-des-Achards. Elle dispose de trois délégués qui représentent les citoyens de Beaulieu au conseil de la communauté de communes.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Depuis 1999, la commune de Beaulieu-sous-la-Roche est jumelée avec un ensemble de communes s'intitulant ou commençant par Beaulieu. Ce sont les communes de Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme), Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.
Ensemble ces communes forment l'Alliance des Beaulieu de France[24].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

En 2021, la commune comptait 2 316 habitants[Note 3], en augmentation de 6 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3679629791 1391 2481 7551 7801 8701 400
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4351 4121 4081 3671 4341 4451 4921 5531 616
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5831 6421 6471 4191 4321 4061 2801 3151 243
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 3031 2611 3031 4821 6321 7271 9071 9632 118
2018 2021 - - - - - - -
2 2252 316-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 114 hommes pour 1 111 femmes, soit un taux de 50,07 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
2,5 
6,5 
75-89 ans
8,0 
17,2 
60-74 ans
18,4 
20,1 
45-59 ans
19,0 
19,9 
30-44 ans
20,4 
13,7 
15-29 ans
13,2 
21,5 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2020 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11 
20 
60-74 ans
20,8 
20 
45-59 ans
19,4 
17,7 
30-44 ans
16,9 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,1 
0-14 ans
16,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Beaulieu-sous-la-Roche possède une école publique élémentaire et maternelle se nommant l'école René Goscinny ; cette école comporte 6 classes accueillant 148 élèves[31]. Il y a aussi une école privée catholique se nommant l'école de la Croix des Vignes ; cette école comporte 5 classes pour 128 élèves accueillis en 2020[32].

Beaulieu-sous-la-Roche est dans le secteur du collège public Jacques-Laurent de la commune des Achards et dans le secteur préférence du lycée public d'Aizenay[33] Colette Le Bret.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Festival Les Hivernales : spectacles organisés par la communauté de communes du Pays-des-Achards de novembre à mars
  • Festival Théâtre à Cour : représentations théâtrales dans la Cour des Arts durant en période estivale
  • Fête de l'été avec feu d'artifice
  • Festival Jaunay'Stivales : spectacles organisés par la communauté de communes du Pays-des-Achards
  • Rallye Côte de Lumière, organisé durant le premier week-end de septembre
  • Marchés de Noël : organisé sur trois jours, le premier week-end de décembre

Village d'art[modifier | modifier le code]

Beaulieu est nommée village d'art. Avec sa cour des artistes derrière l'église, il rassemble peintres, sculpteurs, souffleurs de verre, relieurs, calligraphes, potiers, libraires... Les touristes aiment visiter ces artisans dans un cadre rural. La petite place du marché ombragée entourée des commerces de proximité apporte au village une chaleur que le visiteur apprécie.

Marché de Noël[modifier | modifier le code]

La commune a été la première à lancer en 1992 le Marché de Noël en Vendée. Tous les premiers week-ends de décembre c'est une centaine d'exposants qui vient vendre sa production, ce qui fait de l'événement un des plus importants marchés de Noël de l'Ouest de la France. La commune voit alors son nombre d'habitants multiplié par dix le temps d'un week-end.

À l'occasion de cet événement, une exposition de crèches et villages miniatures animés "La féérie des Santons", comportant plus de 600 santons traditionnels, est organisée jusqu'à la fin du mois de janvier. Depuis 2009, trois vitrines animées, rappelant celles des grands magasins parisiens, sont réalisées autour de la place du Marché. Elles représentent la maison du père Noël et son atelier de fabrication des jouets, une cuisine investie par les rats, à la manière du film Disney Ratatouille et enfin un véritable laboratoire de chimie contrôlé par des animaux.

Santé[modifier | modifier le code]

Malgré un contexte de désertification médicale en Vendée [34], Beaulieu comporte 4 médecins généralistes réunis au sein d'un cabinet médicale communale.

En face, il y a le pôle santé de Beaulieu-sous-la-roche qui regroupe des professionnels de santé, il y a 4 infirmières libérales , une podologue , deux ostéopathes , une diététicienne et une psychologue.

Enfin , sur la commune de Beaulieu se trouve un cabinet dentaire et une pharmacie[35].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

La commune a son propre magazine d'information distribué par la municipalité avec le Bello loco, ce magazine présentant les élus municipaux, les projets en cours sur la commune et les associations de la Commune. Le Bello loco inclut les trois dernières retranscriptions des conseils municipaux. Le Bello loco parait deux fois par an, en janvier-février et en juillet . Le petit bello complète l'information communale sur le conseil municipal en paraissant deux fois par an en octobre et en avril.

La commune se situe dans l'aire de distribution de plusieurs journaux régionaux et locaux :

- le quotidien ouest-france qui diffuse son quotidien dans l'ensemble du grand-ouest français ( Pays de la loire , Normandie , Bretagne ) et qui a une édition locale quotidienne vendée avec un correspondant sur la commune .

- l'hebdomadaire le Journal du Pays yonnais , un journal local centré sur l'information locale et sur les communes du Pays Yonnais et de la Vie et qui a un correspondant sur la commune .

- l'hebdomadaire le Journal des Sables , un journal présentant les informations locale et qui est centré sur les communes du littoral vendéen .

Cultes[modifier | modifier le code]

Sur le territoire de Beaulieu se trouve l'église catholique Saint-Jean-Baptiste. Cette église est consacrée depuis le XIVe siècle et a été restaurée en 2018. Une messe est célébrée toutes les trois semaines, le dimanche matin.

Hormis ce lieu de culte il n'y a pas d'autres lieux de culte ouvert à Beaulieu-sous-la-Roche.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La commune est avant tout rurale, avec une grande part accordée à l'élevage, laitier et allaitant. On trouve également un domaine viticole à l'Atrie et un élevage d'escargots à l'Augisière.

Les principales entreprises locales sont regroupées dans la zone d'activités du Chantenay et dans la zone artisanale de l'Augisière : Ets Brochard (construction de remorques agricoles), SARL Bonneau-Trichet (construction matériel agricole), SAS Praud (matériel de boulangerie), Ets Mercier (alimentation animale)...

Une carrière est également en exploitation.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Au marché de Noël, spectacle d'ours.

Dans le bourg, les visiteurs pourront apprécier l'église rénovée et éclairée, la Cour des Arts, la place du Marché à l'ombre des tilleuls, les vieilles maisons de pierre. Derrière l'église et la cour des arts, le parc des Terrasses du Jaunay, a été restauré avec des vieilles pierres et surplombe aujourd'hui le ruisseau du Jaunay qui traverse le village.

Les nombreux chemins de randonnées permettent d'apprécier les paysages boisés et les sites insolites : chemins creux, sources, ruisseaux traversés au niveau de gués, bocage vendéen... On pourra apprécier les différents châteaux surplombant le Jaunay : la Guissière, les Forges, la Rochette. Des hameaux sont également particulièrement mis en valeur, comme le Plessis aux Moines, l'Augisière ou encore la Vacherie.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Benjamin Rabier né en 1864 dans la commune. Il a notamment dessiné le célèbre dessin de la vache rouge de la Vache qui rit. Il est aussi l'inspirateur de Tintin : il dessine en 1897 l'album Tintin Lutin ou apparaît un personnage avec une houppette et un pantalon de golf. Surtout, le voyage de Benjamin Rabier à moto jusqu'à Moscou va pousser Hergé à le prendre comme modèle pour son premier album Tintin au pays des Soviets.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écartelé : au premier, de gueules aux cinq tours d'or ordonnées en sautoir ; au deuxième, d'azur aux trois fleurs de lys d'or, à la bordure cousue de gueules ; au troisième, d'argent à la croix ancrée de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants d'or ; au quatrième, gironné de vair et de gueules de douze pièces ; à la croix d'argent chargée d'un bâton prieural au naturel posé en pal, brochant sur l'écartelé.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire des communes de Vendée, Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
  2. « Commune 6562 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  3. « Beaulieu-sous-la-Roche », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Beaulieu-sous-la-Roche et Les Achards », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « La Mothe Achard », sur la commune des Achards - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « La Mothe Achard », sur la commune des Achards - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 35.
  17. Guy Perraudeau, Beaulieu-sous-la-Roche, Vendée: mémoire d'une commune en 101 questions, p. 94 (ISBN 978-2-84622-180-1).
  18. « Le maire sortant conduit une liste de différents courants », Ouest-France,‎ .
  19. « Maurice Poissonnet le nouveau maire s’entoure de cinq adjoints », Ouest-France,‎ .
  20. Stéphanie Hourdeau, « Décès de Maurice Poissonnet, l'ancien maire de Beaulieu : Maurice Poissonnet, ancien maire de Beaulieu-sous-la-Roche, est décédé lundi 12 février à l'âge de 62 ans. », Le Journal du Pays Yonnais,‎ (lire en ligne)
  21. « Claude Groussin, nouveau maire de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  22. « Beaulieu-sous-la-Roche. Le maire ne se représente pas », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  23. « Beaulieu-sous-la-Roche. Bernard Gauvrit, nouveau maire de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  24. [PDF] [1]
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Beaulieu-sous-la-Roche (85016) », (consulté le ).
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
  31. ((http://eppu-rene-goscinny-85.ac-nantes.fr/))
  32. ((https://beaulieusouslaroche-ecole.fr/presentation-de-lecole/historique-de-lecole/))
  33. ((https://actu.fr/pays-de-la-loire/aizenay_85003/en-images-aizenay-les-collegiens-visitent-le-chantier-du-futur-lycee_42181526.html))
  34. ((https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vendee/la-vendee-en-proie-la-desertification-medicale-5023352))
  35. ((http://www.beaulieusouslaroche.fr/fr/information/65584/espace-sante))

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :