La Roche-sur-Yon — Wikipédia

La Roche-sur-Yon
La Roche-sur-Yon
La place Napoléon avec la statue de Napoléon Ier et l'église Saint-Louis.
Blason de La Roche-sur-Yon
Blason
La Roche-sur-Yon
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
(préfecture)
Arrondissement La Roche-sur-Yon
(chef-lieu)
Intercommunalité La Roche-sur-Yon-Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Luc Bouard
2020-2026
Code postal 85000
Code commune 85191
Démographie
Gentilé Yonnais
Population
municipale
54 952 hab. (2021 en augmentation de 2,56 % par rapport à 2015)
Densité 626 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 10″ nord, 1° 25′ 07″ ouest
Altitude 68 m
Min. 32 m
Max. 94 m
Superficie 87,79 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine La Roche-sur-Yon
(ville isolée)
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de La Roche-sur-Yon-1 et La Roche-sur-Yon-2
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription

Deuxième circonscription

Localisation
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La Roche-sur-Yon
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La Roche-sur-Yon
Liens
Site web larochesuryon.fr

La Roche-sur-Yon est une commune de l'Ouest de la France, préfecture du département de la Vendée, situé dans la région des Pays de la Loire.

Arrosée par l’Yon et par ses affluents, la Riaillée et l'Ornay (et son tributaire la Soivre), La Roche-sur-Yon doit sa physionomie actuelle à Napoléon Ier, qui fait d'un petit bourg une cité moderne, basée sur un plan régulier en forme de pentagone et dotée d'édifices publics imposants (préfecture, hôtel de ville, théâtre, tribunal, lycée, église Saint-Louis, etc.) répartis autour d'une vaste esplanade centrale (place Napoléon). La ville est fondée par décret impérial le (elle est promue à cette même date préfecture de la Vendée en remplacement de Fontenay-le-Comte).

Ville napoléonienne mais conçue par des ingénieurs des Ponts-et-chaussées, son nom même est source de querelles au gré des changements politiques qui agitent le XIXe siècle : elle est débaptisée et rebaptisée à huit reprises : La Roche-sur-Yon, Napoléon (sous le Premier Empire, les Cent-Jours et la Deuxième République), Bourbon-Vendée (sous la Restauration), Napoléon-Vendée (sous le Second Empire). Elle reprend son nom d'origine en 1870[1].

Elle est le principal centre urbain du département, au cœur de l'ancien Bas-Poitou, un centre économique aux fonctions multiples (secteurs secondaires et tertiaires essentiellement), mais aussi un pôle universitaire fort de 8 000 étudiants. La Roche-sur-Yon est la commune la plus peuplée du département, comptant 54 952 habitants en 2021 et son aire d'attraction atteignant 172 907 habitants à la même date. La ville occupe la 5e position au niveau régional et son aire d'attraction occupe également la 5e position.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire municipal de La Roche-sur-Yon s’étend sur 8 779 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 68 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 32 et 94 mètres[2],[3]

Localisation[modifier | modifier le code]

La Roche-sur-Yon se situe au cœur du bocage vendéen, dans la vallée de l'Yon, affluent du Lay. La ville est construite sur une roche granitique qui surplombe la vallée de l'Yon et lui donne une position stratégique. La ville se situe au centre du département. Napoléon Bonaparte a d'ailleurs choisi La Roche-sur-Yon comme préfecture pour sa position centrée et stratégique au cœur d'un département qui devait être pacifié après les Guerres de Vendée.

Rose des vents Challans 43 km
Saint-Hilaire-de-Riez 47 km
Saint-Jean-de-Monts 60 km
Saint-Nazaire 134 km
La Baule 153 km
Nantes 70 km Les Herbiers 50 km
Angers 134 km
Paris 432 km
Rose des vents
N Parthenay 124 km
Poitiers 165 km
O    La Roche-sur-Yon    E
S
Les Sables-d'Olonne 35 km La Rochelle 84 km
Bordeaux 295 km
Luçon 33 km
Fontenay-le-Comte 59 km
Niort 91 km

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 831 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 885,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records LA ROCHE SUR YON (85) - alt : 88m, lat : 46°42'17"N, lon : 1°22'54"O
Records établis sur la période du 01-08-1984 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,2 2,7 4,4 6 9,3 12,3 13,9 13,9 11,4 9,4 5,9 3,6 8
Température moyenne (°C) 6,1 6,4 8,8 10,9 14,3 17,5 19,4 19,5 16,8 13,4 9,2 6,5 12,4
Température maximale moyenne (°C) 9 10,1 13,1 15,7 19,3 22,8 24,9 25,1 22,1 17,3 12,5 9,5 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−14,9
16.01.1985
−15,4
10.02.1986
−10,3
01.03.05
−4,1
04.04.1996
−0,4
01.05.16
2,8
01.06.06
7,2
08.07.1996
5,1
31.08.1986
2,5
26.09.10
−4,5
30.10.1997
−7,1
22.11.1988
−9,5
30.12.1996
−15,4
1986
Record de chaleur (°C)
date du record
15,9
26.01.08
21,6
27.02.19
24,1
19.03.05
28,1
30.04.05
31,9
26.05.17
38,8
27.06.19
41,5
18.07.22
38,7
09.08.03
34,3
04.09.23
30,5
08.10.23
21,1
01.11.15
18,7
07.12.00
41,5
2022
Ensoleillement (h) 736 1 064 1 511 1 836 2 108 229 2 414 2 357 1 991 1 288 889 74 19 224
Précipitations (mm) 94,8 70,5 64,4 65,9 62,4 45,3 47,9 52,1 71,9 98,7 108,1 103,5 885,5
Source : « Fiche 85191003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Cadre géologique[modifier | modifier le code]

La ceinture de leucogranites de la virgation ibéro-armoricaine.
La Roche-sur-Yon fait partie de la ceinture de leucogranites de l'ouest de la France.

La Roche-sur-Yon est située dans le domaine sud armoricain (plus précisément le domaine ouest-vendéen) marqué par la phase orogénique bretonne de l'orogenèse varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites (à deux micas muscovite et biotite) intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme. La Roche-sur-Yon fait ainsi partie d'une grande ceinture de leucogranites au sud du Massif armoricain. Cette ceinture correspond à un immense batholite mis en place dans des roches métamorphiques, seuls quelques plutons atteignant le Paléozoïque épimétamorphique. Ce batholite est subdivisé en plusieurs bandes (« rubans ») qui montrent une nette divergence vers l'Est[9] : un axe majeur (Pointe du Raz - Nantes - Parthenay - Millevaches) à convexité nord-est (orienté N 110-130 °E) associé au cisaillement sud-armoricain avec le cisaillement sud-armoricain (décrochement dextre selon une orientation cadomienne dont le rejet horizontal atteindrait 500 km[10]) ; au nord de cet axe, la bande Locronan-Lizio correspondant à plusieurs rubans orientés N 60 à 100°E (chapelet d'apophyses Bignan, Guéhenno, Savenay, etc.) ; au sud de cet axe, une échine discontinue de moles syntectoniques (massifs de Trégunc, Pont-l'Abbé, Port-Louis-Ploemeur, Glénan-Quiberon-Houat-Hoedic-Guérande-Le Croisic, Saint-Brévin, Noirmoutier-La Roche-sur-Yon allongés en direction sud-armoricaine dont le parallélisme avec le cisaillement sud-armoricaine incite à penser à l'influence indirecte d'une contrainte linéamentaire)[11].

La présence des granites dans le territoire yonnais se reconnaît souvent dans les sous-bois, dans les prés et dans les carrières, à de gros blocs arrondis à texture grenue (tors, arènes, chaos, coulées appelés « chirons[12] » en Vendée), et dans les lits de rivière aux marmites du diable. Les gneiss et micaschistes forment de longues bandes orientées du nord-ouest au sud-est[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Roche-sur-Yon est une commune urbaine car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de la Roche-sur-Yon, une unité urbaine monocommunale[17] de 54 952 habitants en 2021, constituant une ville isolée[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de la Roche-sur-Yon, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,7 %), terres arables (20,1 %), prairies (19,7 %), zones urbanisées (16,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,4 %), forêts (3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,8 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Le réseau routier vendéen est organisé en étoile autour de la Roche-sur-Yon. La ville est donc au croisement de plusieurs routes départementales telles que :

La Roche-sur-Yon est également desservie par une autoroute :

L'autoroute française A 87 est une autoroute des Pays de la Loire, gérée par les autoroutes du Sud de la France qui relie Angers et la Roche-sur-Yon via Cholet. Cette autoroute est raccordée à l'A 11, permettant de relier directement Paris à la Vendée ce qui présente un avantage pour le tourisme et le dynamisme économique de ce département.

Radio Trafic FM (107.7FM) émet sur l'A 87 secteur ASF. L'A 87 fait partie du réseau ASF de la zone ouest.

En 2008, cette autoroute a été prolongée par ASF de 16 km afin de servir de contournement Sud à la ville[23]. Trois échangeurs ont alors été ajoutés :

Sortie 32 La Roche-sur-Yon Sud, l'échangeur Sortie 31 La Roche-sur-Yon Centre et Sortie 33 La Roche-sur-Yon Ouest. Le contournement sud est une section de l'A 87, longue de 16 km, ouverte à la circulation le . Elle est gratuite pour les usagers qui l'empruntent et la vitesse y est limitée à 130 km/h.

Comme le contournement nord, cette rocade s’étend de l'échangeur de la Landette à l'ouest à l'échangeur de Château-Fromage à l'est.

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

Le chemin de fer arrive à la Roche-sur-Yon le avec l'ouverture de la ligne entre Nantes et la Roche-sur-Yon par la Compagnie d'Orléans. D'autres lignes sont ensuite ouvertes à destination des Sables-d'Olonne, de la Rochelle (, Compagnie des Charentes) et de Bordeaux. Ces lignes sont incorporées dans le réseau de l'État en 1878.

Actuellement, la Roche-sur-Yon est reliée par voies ferrées aux villes des Sables-d'Olonne, de Nantes, de la Rochelle et de Bressuire.

La voie ferrée reliant Nantes aux Sables-d'Olonne via la Roche-sur-Yon a été électrifiée par la SNCF et RFF[24]. Ces travaux ainsi que ceux de rénovation de la gare de la Roche-sur-Yon[25] ont permis l'arrivée du TGV fin 2008.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Logo du réseau Impulsyon.

Depuis le , le réseau STY a été rebaptisé Impulsyon.

Les principales nouveautés de ce réseau :

  • desserte des 15 communes de La Roche-sur-Yon-Agglomération et non plus de la seule commune de La Roche-sur-Yon ;
  • desserte du nouveau quartier de La Roche-sur-Yon ;
  • amélioration de la desserte de la gare SNCF (2 lignes y passent (3 et 6) au lieu de la ligne F qui y avait son terminus) ;
  • une tarification simplifiée ;
  • il n'y a cependant aucun transport d'organisé les dimanches et jours fériés.

La Compagnie des transports du Yonnais (CTY), filiale de Ratp Développement, est l'exploitant de l'ancien réseau STY depuis le en remplacement de Keolis La Roche-sur-Yon (anciennement nommé Société des transports yonnais). Le nom STY a été conservé comme marque commerciale de janvier à , avant d'être remplacé par « Impulsyon ».

Le réseau Impulsyon se compose de 9 lignes, 7 lignes régulières et 2 lignes scolaires. Le réseau se compose aussi d'un service sur réservation, d'un service de TPMR et de location de vélos.

Impulsyon est partenaire du service d'information multimodal Destineo, service mis en place par la région Pays de la Loire et cofinancé par l'Union européenne.

L'autorité organisatrice des transports est La Roche-sur-Yon-Agglomération.

Historique[modifier | modifier le code]
  • 1976 : Le réseau de transports urbains de la Roche-sur-Yon est créé. Il comprend alors trois lignes et emploie 33 personnes.
  • 1977 : Le réseau est étendu avec la création de trois nouvelles lignes.
  • 1986 : Réorganisation du réseau lors de son 10e anniversaire.
  • 1990 : Ouverture d'une septième ligne (ligne G).
  • 1991 : La STY devient une filiale de Via-Transport (devenue Keolis).
  • 1996 : Ouverture d'une huitième ligne (ligne H).
  • 2004 : Les lignes A, B, C, D, F et G sont certifiées par l'AFNOR (NF 281, NF 286).
  • 2005 : Ouverture d'une neuvième ligne (ligne J).
  •  : La ville de la Roche-sur-Yon choisit Ratp Développement pour gérer le réseau de la STY via la Compagnie des transports du Yonnais, en remplacement de Kéolis.
  •  : Un réseau réorganisé et étendu a été lancé le sous le nom commercial impulsyon [3].
  • En 2021 le réseau de transport de La Roche-sur-Yon Agglomération, Impulsyon était l'un des premiers en France à se doter d'un bus à hydrogène vert.
Le réseau[modifier | modifier le code]

Le réseau est maintenant composé de :

  • six lignes régulières numérotées de 1 à 7 desservant La Roche-sur-Yon ;
  • les lignes 1 et 2, qui sont parmi les lignes principales, sont cadencées ;
  • dix lignes dédiées pour relier La Roche-sur-Yon à des communes limitrophes, Aubigny (ligne A), Venansault (ligne B), Les Clouzeaux (ligne C), La Ferrière (ligne F), Dompierre-sur-Yon (ligne D), Landeronde (ligne L), Mouilleron-le-Captif (ligne M), Nesmy et Chaillé-sous-les-Ormeaux (ligne N), Rives de L'Yon (ligne R) et la Chaize-le-Vicomte (ligne V) ;
  • trois lignes scolaires, les lignes E, H et S qui conservent leur ancien tracé de ligne ;
  • trois dessertes scolaires renforçant la desserte de certains établissements scolaires ;
  • un service de soirée, nommé « Noctilyon », le vendredi et samedi de 21 h 30 à h 30 ;
  • un service de transport de personnes à mobilité réduite nommé « HandiYon » ;
  • un service de location de vélos nommé « Vélyon ».

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Photographie de la tour de contrôle de l'aérodrome des Ajoncs
Tour de contrôle de l'aérodrome des Ajoncs.

La Roche-sur-Yon possède un petit aéroport civil, l'aéroport des Ajoncs ou René Couzinet, situé à environ 6 kilomètres au nord-est de la ville. On y accède par la route départementale 160 (ex-RN 160). Cet aéroport comporte deux pistes dont une en bitume.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]
  • Piste 1 : 10/28 - 1 540 mètres sur 30 m (bitume).
  • Piste 2 : 10L/28R - 900 mètres sur 80 m (herbe).
Données[modifier | modifier le code]
Année 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Mouvements 15 504 18 881 18 168 18 246 20 293 21 964 24 257

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme La Roche-sur-Yon a pour origine la situation de la ville construite sur un roc et déterminée par la rivière Yon qui la traverse. Elle est ainsi dénommée Rocha super Oionis fluvium, Rocha super Oium et Roca super Yon au XIe siècle, apud Rocam Castrum (référence à un castrum élevé sur le rocher) en 1128[26].

Cas unique en Europe, La Roche-sur-Yon a changé huit fois de nom en moins de 70 ans[27] :

Ses habitants sont appelés les Yonnais[30].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Plusieurs découvertes archéologiques prouvent que le sol yonnais fut occupé dès la préhistoire (hache préhistorique à deux tranchants, outils en silex, éventuellement un dolmen…). Des pièces et des objets antiques ont été retrouvés de même que des fondations d'enclos gaulois en bordure de l'Yon[31].

Moyen Âge et Révolution[modifier | modifier le code]

Le bourg est durant le haut Moyen Âge sous la dépendance juridique de l'importante viguerie régionale de Talmont. Au XIe siècle, Guillaume le Grand, comte de Poitiers et duc d'Aquitaine, entreprend de réorganiser la défense du Bas-Poitou, choisissant comme principal point d'appui le site de Talmont et comme base arrière La Roche-sur-Yon, deux forteresses qu'il confie à son fidèle Guillaume le Chauve[32].

Dessin représentant une vue aérienne de la ville de la Roche-sur-Yon telle qu'elle pouvait être vers le XIVe siècle, avec son château fort et le bourg fortifié.
Représentation d'une vue aérienne de la ville de la Roche-sur-Yon telle qu'elle pouvait être vers le XIVe siècle, avec son château fort et le bourg fortifié.

En 1296, le bourg, la seigneurie et le château, construit à un endroit stratégique de la vallée de l'Yon, sont cédés par le roi Philippe le Bel à Charles de Valois. Au gré des investitures, des héritages et des ventes, le château passe de mains en mains. Il appartient à la famille de Beauvau au XVe siècle avant de passer à celle des Bourbon en 1454 lors du mariage d'Isabelle de Beauvau, dame de La Roche-sur-Yon, avec Jean VIII de Bourbon, comte de Vendôme. Au XVIe siècle, La Roche-sur-Yon devient une principauté aux mains des Bourbon-Montpensier, puis des ducs d'Orléans[33].

Le château de la ville est assiégé et repris aux Anglais par Olivier de Clisson lors de la guerre de Cent Ans. Il est en partie détruit lors des guerres de Religion qui secouent le Poitou et finalement incendié au cours des guerres de Vendée. En 1793, le nord de la Vendée se révolte contre la République, La Roche-sur-Yon reste républicaine mais, le , les insurgés vendéens prennent la ville. Après les guerres de Vendée et le passage des colonnes infernales, la ville n'était plus qu'un petit bourg en grande partie détruit.

Un souterrain-refuge à caractère défensif, occupé vraisemblablement vers le début du Moyen Âge, est découvert dans le village de Moulin-Neuf, au nord de la Roche-sur-Yon, en 1907[34]. De même A. Blanchet indique la présence d'une motte à proximité de la grotte cachette de la Brunetière[35].

La ville de Napoléon[modifier | modifier le code]

La Roche-sur-Yon, gravure de Thomas Drake, vers 1850.

Le décret impérial du 5 prairial an XII () pris par Napoléon Bonaparte alors premier consul de la République, prévoit le transfert de la préfecture de la Vendée de Fontenay-le-Comte, ancienne capitale du Bas-Poitou, à la Roche-sur-Yon. Ce décret qui fonde une cité administrative et militaire s'inscrit dans le cadre des mesures de pacification des départements de l'Ouest de la France après les Guerres de Vendée et dans celui plus vaste de la réorganisation territoriale de l'Empire[36].

Le choix de La Roche-sur-Yon s'explique par la position de la ville au centre géographique du département. Déjà traversée par la route de Saumur aux Sables-d'Olonne, elle est suffisamment éloignée du littoral pour ne pas être atteinte par une invasion étrangère en moins d'une journée de marche. De plus, elle est traversée par la rivière l'Yon susceptible d'être canalisée jusqu'à la mer[37]. Naît alors une ville nouvelle, dessinée par les ingénieurs Cormier et Valot, dont la singularité première réside en son tracé géométrique en forme de pentagone, son maillage en forme de grille (ou damier) et sa division en quatre quartiers organisés autour d'une grande place centrale.

Aucun changement de nom n'était prévu dans le décret fondateur. C'est le préfet Merlet, avec l'accord de l'Empereur, qui proposa de remplacer le nom de « La Roche-sur-Yon » par celui de « Napoléon », ce qui fut fait par arrêté préfectoral du 10 fructidor an XII (28 août 1804)[28] :

« si le nom du département rappelle les souvenirs des ravages et de la destruction, que le nom de la nouvelle ville conserve celui du Génie bienfaisant qui répara ses malheurs »

— Jean-François Merlet

Le , lors de sa première et unique visite, Napoléon, devenu empereur des Français, fait part de sa colère de voir les travaux de construction de « sa » ville si peu avancés, il dira : « J'ai répandu l'or à pleines mains pour édifier des palais, vous avez construit une ville de boue » (allusion faite à la technique de construction, le pisé). En effet, Emmanuel Crétet, son ministre de l'intérieur et directeur des Ponts et Chaussées, avait décidé sans son avis de faire reconstruire la ville par François Cointeraux, premier spécialiste du pisé[38]permettant ainsi d'éviter les dépenses.

Par mesure d'encouragement, une loi exempta de la contribution foncière pendant quinze ans les maisons, jardins et tous les bâtiments compris dans l'enceinte des boulevards. Un octroi fut établi dans le double but de surveiller les étrangers attirés par les travaux et de créer des ressources municipales. Des forçats et des brigands apportaient leur écume à la ville nouvelle, fuyant des régions où ils étaient trop connus. Bien que de nombreuses expulsions et condamnations aient eu lieu, il était impossible de purger complètement de ses éléments fangeux cette agglomération hétéroclite.

Vainement, l'Empereur tenta d'y suciter la création d'une raffinerie de sucre de betterave. Il donna l'ordre d'étudier la navigabilité de l'Yon à des commissions techniques. La minière de kaolin située à un myriamètre de là et que le chimiste d'Arcet avait jugée propre à la fabrication des faïences légères ne semble également pas avoir prospéré[39].

En 1812, la ville ne comptait que 1 902 habitants, dont 494 étaient présents avant la création de la ville. Quant au reste, ce sont des migrants issues d'autres villes, venus pour 114 seulement de Fontenay-le-Comte, 498 pour le reste de la Vendée et 337 de la Loire-Inférieure, presque tous de Nantes. Au début du règne de Napoléon III, la ville compte près de 7 500 habitants. L'objectif des 15 000 habitants, ne sera atteint qu'en 1886.

Verrière de la gare de La Roche-sur-Yon, dans les années 1910.

Certains travaux seront finis après la chute du Premier Empire, comme l'église Saint-Louis, commandée en 1804, la construction commence en 1809 et se termine en 1859.

Statue de Paul Baudry fondue sous l'occupation en 1942.

La ville s'est développée progressivement, jusqu'à atteindre les limites du territoire de la commune. Le désenclavement de la ville a permis de relier le chef lieu aux villes principales du département, à la fin du Premier Empire. Le , l'arrivée du chemin de fer va marquer un nouveau désenclavement de la ville et va insuffler une dynamique économique.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée par les Allemands, à partir du . Une Feldkommandatur s'installe à l'institution Saint-Joseph, une Kreiskommandatur, place du Champ de Foire, ainsi qu'une Standorstkommandatur à l'hôtel de Ville. Les deux premières avaient pour mission de veiller à l'exécution des prescriptions édictées en France par les autorités d'occupation, la troisième s'occupait principalement de tout ce qui concernait le cantonnement des troupes allemandes. Le lycée et le collège de jeunes filles, place Napoléon, deviennent les casernes Blücher et Seydlitz[39]. À la suite d'une circulaire sur la mobilisation des métaux non ferreux, certaines statues de la ville seront fondues par l'occupant, celle de Paul Baudry et du général Travot. Au cours de l'année 1943, des barrages de rails antichars sont érigées. L'accès des rues secondaires à l'extérieur des boulevards du pentagone, ne laissent qu'un passage étroit au milieu de la chaussée centrale. Le au matin, quatre bombes de mille livres sont larguées sur les voies ferrées. Une cinquantaine de bombes, dont plusieurs de mille livres, visent les voies ferrées et détruisent aussi les hangars de l'aérodrome des Ajoncs. Le 4-, la gare est bombardée. L'armée allemande et la Milice commencent à évacuer La Roche-sur-Yon le au cours de la nuit. Le , une colonne importante allemande, qui se rend de la poche de Saint-Nazaire à celle de La Rochelle, passe par La Roche-sur-Yon, fusillant le FFI Auguste Murail, près du passage à niveau de Tournefou. Le , un commando de la Wehrmacht fait une incursion dans la ville, s'empare de cent millions de francs à la Banque de France et libère des prisonniers allemands blessés qui étaient à l'hôpital, ce jour-là, un résistant, Hubert Cailler, est abattu rue Sadi-Carnot[39]. Le , la ville est libérée du joug nazi[40].

Depuis 1945[modifier | modifier le code]

Après la guerre, la ville ne cessa de se développer. Dès 1945, afin de tenir compte des conditions nouvelles et des besoins accrus en logements neufs, des habitations à loyer modéré (HLM) et des zones industrielles ont vu le jour. Ce fut l'objet du plan d'aménagement communal approuvé en 1953 et du plan de groupement d'urbanisation regroupant les communes de La Roche-sur-Yon, Saint-André-d'Ornay et Le Bourg-sous-la-Roche, lequel fut approuvé le 23 octobre 1958. Ces plans furent dressés par le service départemental de l'urbanisme. Les plans prévoyaient également un développement démographique voisin de celui envisagé en 1936 mais à plus courte échéance[41]. Le , la ville fusionne avec Le Bourg-sous-la-Roche et Saint-André-d'Ornay.

À l'occasion d'une tournée en Vendée, le Général de Gaulle, président de la Ve République, rend visite à la ville, le [42].

Élections municipales de 1977[modifier | modifier le code]

À La Roche-sur-Yon, où il n’y a pas de section du Mouvement des radicaux de gauche (MRG), les sections du Parti communiste français (PCF) et du Parti socialiste (PS) ont dès 1975 manifesté publiquement leur volonté de mettre en place une liste commune de la gauche pour les élections municipales. Un groupement de militants socialistes autogestionnaires dont fait partie le Parti socialiste unifié (PSU) participe aussi à cette liste commune. Menée par Jacques Auxiette, la liste est composée de 17 candidats présentés par la section du PS, de 10 candidats présentés par la section du PCF et de 6 candidats présentés par les militants socialistes autogestionnaires et le PSU[43]. La liste dirigée par le maire en place depuis , Paul Caillaud, qui regroupe la Fédération nationale des républicains et indépendants (FNRI), le Rassemblement pour la République (RPR) et le centre des démocrates sociaux (CDS) est défaite dès le premier tour face à la liste de la Gauche unie, menée par Jacques Auxiette, qui obtient 51,93 % des voix[44]. Pour la première fois depuis les débuts de la Ve République, la municipalité de La Roche-sur-Yon est détenue par la gauche, alors que la droite reste majoritaire à l’échelle du département de la Vendée.

Bicentenaire[modifier | modifier le code]

La ville a fêté tout au long de l'année 2004 le bicentenaire de sa fondation par Napoléon Bonaparte.

Outre les nombreuses manifestations organisées à cette occasion, ont été commandées plusieurs œuvres pour laisser une trace significative de cet événement : une tapisserie monumentale réalisée par Jacques Brachet, une sculpture de Jean-Pierre Viot et une médaille créée par Thérèse Dufresne.

Une fédération des cités napoléoniennes d'Europe a été constituée, parmi lesquelles Ajaccio, Iéna, Pontivy, Pułtusk, Waterloo et La Roche-sur-Yon qui en est cofondatrice[45].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La ville est le chef-lieu l'arrondissement de La Roche-sur-Yon et du département de la Vendée.

Elle était le chef-lieu de l'unique canton de la Roche-sur-Yon de 1793 à 1973, année à celui-ci est scindé pour former les cantons de (La Roche-sur-Yon-Nord-Nord et La Roche-sur-Yon-Nord-Sud), ce qui s'est traduit par le fractionnement de la commune en parties[46],[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Les fractions communales de La Roche-sur-Yon depuis 2015.

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 est le bureau centralisateur de deux cantons répartis comme représenté sur le schéma à droire :

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Vendée .

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La Roche-sur-Yon était le siège de la communauté de communes du Pays-Yonnais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994.

Cette intercommunalité se transforme le en communauté d'agglomération sous le nom de La Roche-sur-Yon-Agglomération ou « La Roche-Agglo », dont la ville est demeurée le siège.

La Roche-sur-Yon-Agglomération est la structure intercommunale la plus peuplée de Vendée avec 97 028 habitants (recensement de 2018).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Le maire de la Roche-sur-Yon est Luc Bouard depuis le , à la suite de sa victoire aux élections municipales de 2014 face à l'ancien maire Pierre Regnault. C'est la 1re fois depuis 1977 que la droite obtient la mairie de La Roche-sur-Yon.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Vendée, la liste menée par le maire sortant Luc Bouard — qui se définit comme centre droit non encarté — remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 52,28 % des voix, devançant celle d'union de la gauche menée par le socialiste Stéphane Ibarra, qui a obtenu 47,72 %, lors d'un scrutin marqué par une abstention s'élevant à 59,21 %[48],[49].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Jacques Auxiette, maire de la Roche-sur-Yon de 1977 à 2004.
Luc Bouard, maire depuis 2014.
Liste des maires successifs depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 mai 1953 Léonce Gluard SFIO Contrôleur principal des contributions indirectes
Officier des Palmes académiques, chevalier de la Légion d’honneur
mai 1953 mai 1955 Léon Tapon Rad. Brasseur
mai 1955 juin 1955 Léon Giraudeau Gauche  
juin 1955 mars 1959 Camille Simon Rad.  
mars 1959 novembre 1961 André Boutelier[50] Droite Médecin
Décédé en fonction
décembre 1961 mars 1977 Paul Caillaud[51] RI puis UDF Pharmacien
Député de la Vendée (1re circ.) (1967 → 1981)
mars 1977 avril 2004 Jacques Auxiette[52] PS Professeur de mathématiques
Conseiller régional des Pays de la Loire (1979 → 1983 puis 1986 → 2015)
Président du conseil régional des Pays de la Loire (2004 → 2015)
Conseiller général de La-Roche-sur-Yon-Nord (1979 → 1985)
Démissionnaire
avril 2004 avril 2014 Pierre Regnault[53] PS[54] Ingénieur en techniques de promotion sociale, cadre agricole retraité
Conseiller général de La Roche-sur-Yon-Nord (1998 → 2015)
Président de La Roche-sur-Yon-Agglomération (2010 → 2014)
avril 2014[55] En cours
(au 3 juillet 2020)
Luc Bouard[48] UMPLR
puis DVD[56]
puis Horizons
Exploitant agricole et syndicaliste agricole puis agent général d'assurances
Président de La Roche-sur-Yon-Agglomération (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[57]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[58].

En le conseil d'agglomération valide le projet de plan climat qui vise à planifier la politique énergétique et climatique de l'agglomération sur une durée de 6 ans.

Le jeudi , la première station à hydrogène vert de Vendée est inaugurée sur l'ancien site Michelin, la première de cette envergure en France[59].

Patrimoine végétal[modifier | modifier le code]

La Roche-sur-Yon peut jouir d'un riche patrimoine végétal, avec 11 sites naturels, 7 vallées et une multitudes de parcs et jardins plus ou moins atypiques. La mairie, l'institut universitaire de technologie de La Roche-sur-Yon et la ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont pris l'initiative de rendre disponible l'intégralité des données sur le patrimoine végétal yonnais sur un site internet consacré à la biodiversité[60].

Plan d'eau de Moulin Papon.

Le , la ville de La Roche-sur-Yon a inauguré au square Jean Moulin, dans le quartier des Forges, le premier arbre à tétines de France[61].

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Depuis 2017, La Roche-sur-Yon est récompensée de quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[62], et a notamment été distinguée par le « prix régional de l'arbre » des Pays de La Loire en 2010[63]. En avril 2021, elle obtient le trophée « Fleur d'Or » des Villes et Villages Fleuries[64]. La ville de La Roche-sur-Yon a aussi été saluée par la Fédération des villes de France pour avoir été précurseur dans la mise en place d'une gestion différenciée des espaces verts afin de réduire les pesticides.

En , la ville de La Roche-sur-Yon remporte le concours « Capitale française de la biodiversité », ce concours valorise les meilleures actions réalisées par les communes et intercommunalités françaises en faveur de la biodiversité[65]'[66].

Jumelages et pactes d'amitiés[modifier | modifier le code]

Jumelages

Pactes d'amitiés

Projets de développement locaux

Depuis octobre 1994, la ville de La Roche-sur-Yon fait partie du réseau REVE (RÉseau Villes Européennes)[67].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Enseignement primaire[modifier | modifier le code]

Écoles publiques[modifier | modifier le code]
  • École élémentaire Victor-Hugo.
  • École maternelle Maria-Montessori.
  • Groupe scolaire André-Malraux / Jean-Roy.
  • Groupe scolaire l'Angelmière.
  • Groupe scolaire des Pyramides.
  • Groupe scolaire Pont-Boileau.
  • Groupe scolaire Flora-Tristan.
  • Groupe scolaire Jean Moulin.
  • Groupe scolaire Jean Yolle.
  • Groupe scolaire Laënnec.
  • Groupe scolaire du Moulin Rouge.
  • Groupe scolaire Léonce Gluard.
  • Groupe scolaire Marcel Pagno.
  • Groupe scolaire Montjoie.
  • Groupe scolaire Rivoli.
Écoles privées[modifier | modifier le code]
  • École Jeanne-d'Arc.
  • École Notre-Dame.
  • École Charles-de-Foucauld.
  • École Sainte-Famille / Saint-Louis.
  • École Sainte-Thérèse.
  • École Saint-André-d'Ornay.

Collèges[modifier | modifier le code]

Établissements publics[modifier | modifier le code]
  • Collège Nicolas Haxo.
  • Collège Édouard-Herriot.
  • Collège des Gondoliers.
  • Collège Auguste-et-Jean-Renoir.
Établissements privés[modifier | modifier le code]
  • Collège Saint Louis.
  • Collège Richelieu.
  • Collège du Sacré-Cœur.

Lycées[modifier | modifier le code]

Établissements publics[modifier | modifier le code]
  • Lycée polyvalent Rosa-Parks.
  • Lycée Jean de Lattre-de-Tassigny.
  • Lycée Pierre Mendès-France.
  • Lycée professionnel Édouard-Branly.
Établissements privés[modifier | modifier le code]
  • Lycée Saint-François-d'Assise.
  • Lycée et campus Notre-Dame-du-Roc.
  • École technique Epsilon.
  • Lycée professionnel des Établières.

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Logo de l'institut universitaire de technologie de La Roche-sur-Yon.

La Roche-sur-Yon est le siège de plusieurs établissements d’enseignement supérieur, établis pour la plupart d'entre eux sur le campus de la Courtaisière :

  • l'université de Nantes sur le campus de La Roche-sur-Yon (quartier de La Courtaisière au nord de La Roche-sur-Yon) est composée de :
    • l'IUT de La Roche-sur-Yon, institut universitaire de technologie avec ses 4 départements : génie biologique, réseaux et télécommunications, information et communication et gestion des entreprises et des administrations,
    • la faculté de droit et des sciences politiques,
    • la faculté de langues et cultures étrangères,
    • l'Inspé (formation des professeurs des écoles),
    • le campus Courtaisière de Polytech Nantes, école d'ingénieurs ;
  • l'Institut catholique de Vendée (ICES) qui s’articule autour de quatre facultés d'enseignement universitaire : droit et économie-gestion, science politique et histoire, lettres et langues, sciences. Les formations proposées dans ces facultés (licence, double-licence et master) permettent d’obtenir les diplômes universitaires d'État dans le cadre de la réforme réforme licence-master-doctorat ;
  • l'école de gestion et de commerce (EGC) ;
  • l'institut de formation aux professionnels de santé (IFPS), qui est une école d’infirmières, d’aides soignantes, et d’ambulanciers (depuis 2010) ;
  • l'institut catholique d'arts et métiers (Icam), qui est une école d'apprentissage (anciennement IST) et une école d'ingénieurs ;
  • Supsocial, école d'assistants de service social, d’éducateurs spécialisés et propose aussi une préparation aux concours d'entrée.

Santé[modifier | modifier le code]

La Roche-sur-Yon dispose de trois établissements de santé :

  • le centre hospitalier départemental, situé aux Oudairies[68] ;
  • la clinique privée Saint-Charles, située dans le quartier du Bourg-sous-La Roche[69] ;
  • le centre hospitalier Georges-Mazurelle (établissement public de santé mentale), situé dans le quartier de la Vallée Verte, au sud de la ville.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[70],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 54 952 habitants[Note 5], en augmentation de 2,56 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 0158572 7923 9045 2575 1646 9097 4988 178
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
8 2988 7108 8419 75510 63411 77312 21512 71013 629
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
13 68514 88513 62914 53815 24716 07318 10719 57624 019
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
36 06744 71345 09845 21949 26250 71752 77353 74154 952
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1964, la commune absorbe Saint-André-d'Ornay et le Bourg-sous-la-Roche.

La nouvelle ville que Napoléon Bonaparte a créée en et choisie pour accueillir 15 000 habitants se développe très lentement au XIXe siècle. Ceci est probablement dû au fait que la ville était artificielle et qu'elle n'avait aucun facteur d'attrait. L'arrivée du chemin de fer sous le Second Empire, en 1866, a permis une croissance plus rapide. En effet, la ville se trouve au croisement des voies Paris - Les Sables-d'Olonne et Nantes - Bordeaux.

Ce n'est que sous la Troisième République (1870) que la ville dépasse les 10 000 habitants. La croissance démographique devient forte à la fin du XXe siècle, surtout après la fusion avec Saint-André-d'Ornay et le Bourg-sous-la-Roche en 1964, deux communes rurales qui apportèrent de l'espace à la ville pour son développement. Dans les années 1980, la population stagne autour de 45 000 habitants, mais depuis 1990, la population croît à nouveau fortement. En effet, La Roche-sur-Yon a enregistré une augmentation de 9 % de sa population entre 1990 et 1999, ce qui en fait la seconde des Pays de la Loire en matière de croissance démographique, juste après Nantes. La Roche-sur-Yon compte 89 000 habitants dans l'agglomération et 118 000 habitants dans l'aire urbaine.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26.8% la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 25 660 hommes pour 29 106 femmes, soit un taux de 53,15 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[72]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
7,3 
75-89 ans
10,0 
15,5 
60-74 ans
18,2 
19,3 
45-59 ans
19,5 
16,9 
30-44 ans
15,4 
23,2 
15-29 ans
20,9 
17,2 
0-14 ans
14,3 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2020 en pourcentage[73]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11 
20 
60-74 ans
20,8 
20 
45-59 ans
19,4 
17,7 
30-44 ans
16,9 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,1 
0-14 ans
16,4 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La Roche-sur-Yon s'appuie sur l'engagement des clubs et des sportifs sur le terrain et sur un maillage d'équipements forts, pour favoriser l'accompagnement à la pratique sportive dès le plus jeune âge.

Parmi les actions de soutien à la pratique sportive, la Ville a créé en 2018 un Office des sports yonnais et ce, afin de favoriser la concertation entre les différentes associations, permettre la mutualisation des moyens et faciliter le recrutement de bénévoles.

La ville compte des complexes sportifs[74] dont un ensemble sportif sur le site des « Terres Noires » qui comprend entre autres un hippodrome, un centre équestre, des courts de tennis[75]. La ville abrite également une patinoire et un complexe aquatique « Le Cap »[76],[77].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La médiathèque Benjamin-Rabier.
La scène nationale Le Grand R.

La Roche-sur-Yon dispose :

  • d'un réseau de quatre médiathèques (médiathèque Benjamin-Rabier, médiathèque Léopold-Sédar-Senghor, médiathèque Félix-Leclerc, médiathèque du Bourg-sous-la-Roche)[78] ;
  • d'une scène nationale (Le Grand R) ;
  • d'une scène de musiques actuelles (le fuzz'Yon) ;
  • de nombreux lieux d'expositions («Espace Cormier», « Espace Waldeck-Rousseau », «Espace François-Mitterrand », « Espace Robert-Pineau », « MYM (Musée yonnais municipal) », « Hôtel du département », « Espace régional des Pays de La Loire », « Maison Renaissance », « Logis de Mirville », « Galerie Promenarts », « La Gaterie », « Original galerie », etc.) ;
  • de deux cinémas (« Le cinéville » et « Le Concorde ») ;
  • d'un conservatoire de musique de danse et d'art dramatique ;
  • de nombreux espaces de spectacles : « Le Manège », « Le théâtre municipal »( plafond peint par Georges Levreau), « Le Jardin de la mairie » ; une salle de musiques « Quai M », « Le Jardin des Compagnons », « Les Oudairies », etc.
  • de nombreuses compagnies de théâtre (« Compagnie pirate », « Le menteur volontaire », « Grizzly Philibert Tambour », etc.) ;
  • d'une compagnie de cirque : La Compagnie Croche ;
  • de nombreux festivals toute l'année : le Festival international du film de La Roche-sur-Yon anciennement « En route vers le monde » se déroule chaque année en octobre, depuis 2002 ; Le Festival Voisinages, spectacles variés en tout genre qui se déroulent dans la salle de spectacle le Manège, Scène nationale du Grand R, Le Festival « Les F'estivales »… ;
  • de la première « copy-party » légale en bibliothèque[79], visant à sensibiliser les utilisateurs aux questions de la copie privée s'est tenue à la bibliothèque universitaire du pôle universitaire yonnais le [80].
  • Le Cyel (Centre yonnais d'expression libre) inauguré le regroupe le Conservatoire, l'École d'art et une salle d'exposition du musée.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église du Sacré-Cœur.
L'église Saint-Pierre dans le quartier du Bourg-sous-la Roche.

Catholiques[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Louis, place Napoléon
  • Église du Sacré-Cœur, rue Louis Blériot
  • L'église Notre-Dame, rue Lazare-Carnot ;
  • L'église Sainte-Bernadette, boulevard Édouard-Branly (Les Forges) ;
  • L'église Sainte-Thérèse, place Renoir (quartier la Liberté) ;
  • L'église Saint-André, rue Roger-Salengro (Saint-André d'Ornay) ;
  • L'église Saint-Hilaire, boulevard d'Austerlitz (quartier des Pyramides) ;
  • L'église Saint-Pierre, rue Abbé-Martineau (Le Bourg-sous-la Roche) ;
  • La chapelle Saint-Michel, impasse Ampère ;
  • La chapelle de la maison de retraite, entrée rond-point du Docteur-Larrey ;
  • La chapelle de la Miséricorde du foyer Sainte-Thérèse, rue Luneau ;
  • La chapelle du monastère de la Visitation, rue Abbé-Pierre-Arnaud ;

Protestants[modifier | modifier le code]

  • La chapelle des Oblats de Saint-Vincent-de-Paul, rue du Maréchal-Juin ;
  • Le temple protestant réformé, rue Chanzy ;
  • L'église évangélique, rue Henri Aucher ;
  • L'assemblée la Bonne Nouvelle, rue Cacères ;

Autre église chrétienne[modifier | modifier le code]

Musulmans[modifier | modifier le code]

  • La Grande Mosquée, rue Pierre Bacqua.
  • Association culturelle des musulmans de Vendée
  • Association Vendée-Maghreb

Économie[modifier | modifier le code]

Cette ville nouvelle, située en plein centre d'un département rural mais dynamique avec des entreprises renommées (Bénéteau, Cougnaud, Akena , etc.), dispose désormais de parcs d'activités très importants. Ces derniers accueillent notamment les entreprises Rideau (vérandas) ou encore Accompanéo (transporteurs de personnels). D'autres grandes usines sont présentes notamment dans le domaine électrique et électronique. L'usine de fabrication de pneumatiques Michelin, en place depuis 1972, a définitivement arrêté la production de pneus en avril 2020[81].

L'agglomération est desservie par l'aérodrome de La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs.

La majeure partie des emplois proviennent du secteur tertiaire, très développé, qui fait de La Roche-sur-Yon une ville de services (santé, conseils, banque, commerces , etc.).

Photographie du marché aux volailles sur la place du marché avec les anciennes halles de l'ingénieur Michelin détruite en 1976
Marché aux volailles sur la place du marché avec les anciennes halles de l'ingénieur Michelin détruites en 1976.

Répartition des actifs (en 1999, d'après l'Insee) :

  • primaire : 0,9 % ;
  • secondaire (industrie + bâtiment) : 19,2 % ;
  • tertiaire (commerces + services) : 79,9 % ;
  • chômage : environ 5 % en 2022[82].

La Roche-sur-Yon est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de la Vendée qui gère les ports de pêche et plaisance des Sables-d’Olonne, de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, de L'Île-d'Yeu, de l’Herbaudière, ainsi que les ports de pêche des Brochets, de l’Epoids, des Champs et le marché de gros de fruits et légumes des Sables-d’Olonne.

La ville accueille diverses boutiques et enseignes au sein de trois grands pôles commerciaux : le premier constitué par le centre-ville (principalement les halles, la place Napoléon et la rue Clemenceau), le second au nord de la ville (Les flâneries) et le troisième au sud (Sud Avenue).

Médias[modifier | modifier le code]

Trois médias ayant leurs bureaux à La Roche-sur-Yon diffusent à La Roche-sur-Yon et dans ses environs :

  • Maville Solidaire (site d'informations sur internet) ;
  • Côté La Roche (groupe Publi-Hebdos) ;
  • Le Journal du Pays yonnais (groupe Publi-Hebdos) ;
  • Ouest-France La Roche-sur-Yon (groupe Ouest-France).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La place Napoléon[modifier | modifier le code]

La place Napoléon.

La place Napoléon est l'une des plus vastes esplanades publiques de France. Elle a pour éléments importants :

En 2012 commencent les travaux de la place Napoléon, de la rue Clemenceau et de la place de la Vendée qui étaient restées pratiquement inchangées depuis les années 1980. Ainsi la proposition du cabinet d'architectes Alexandre Chemetoff et Associés est retenue par la Ville. Les travaux achevés courant 2014 accordent un plus large espace à la végétation et à l'eau. De plus, des animaux mécaniques réalisés par François Delarozière ont été installés dans les bassins d'eau de la place et le public peut interagir avec eux en permanence et gratuitement en fonction des horaires d'ouverture[83],[84]. Le projet a donné lieu à de nombreuses critiques, principalement à cause de son coût, mais aussi en raison du manque de place de stationnement[85].

Dans le cadre d'un programme de construction, il a été édifié, sur le site de l'ancien collège Stéphane Piobetta désaffecté, qui donne sur la place, des logements et commerces, un hôtel, un cinéma[86]. Les travaux ont débuté en 2021, pour une livraison début 2024.

Église Saint Louis.

L'église Saint-Louis[modifier | modifier le code]

Construite en plusieurs étapes faute de crédits, de 1809 à 1829 et de 1850 à 1859, elle est consacrée sous le vocable de Saint-Louis en 1830. L'église Saint-Louis est le plus vaste édifice religieux de la Vendée. Située au cœur du Pentagone, sur la place Napoléon, ce lieu participe au même titre que la mairie, le lycée impérial ou le palais de justice, à cette démarche citoyenne de paix voulue par Napoléon.

Cet édifice construit sous le modèle des basiliques antiques présente une architecture extérieure néo-classique qui est mise en valeur par son retrait de la place Napoléon.

L'intérieur de l'église, largement inspiré de l'église Saint-Philippe-du-Roule de Paris, présente une architecture néo-classique avec un péristyle de colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens supportant une voûte en berceau peinte en trompe-l'œil.

L'église Saint-Louis, classée Monument Historique en 1982, constitue un des plus vastes édifices cultuels de Vendée. Elle abrite notamment une Vierge à l'enfant, statue en polychrome du XIVe siècle représentant Notre-Dame de La Roche.

L'église a pour particularité de présenter de nombreux symboles républicains avec :

  • une peinture patriotique de la première guerre mondiale où le Christ est représenté ;
  • un drapeau français sur le clocher nord ;
  • le Christ représenté en « bleu, blanc, rouge » sur une majorité de vitraux[87].

2029 est l'année du bicentenaire de l'église Saint-Louis, un projet de restauration d'environ sept millions d'euros a été lancé en 2017 par les collectivités territoriales et s'étale sur dix ans[88],[89].

Abbaye des Fontenelles[modifier | modifier le code]

Abbaye des Fontenelles.

L'abbaye des Fontenelles, aux Fontenelles, construite dès 1210 en périphérie de la ville pour les vertus thermales du site. L'abbaye fut fondée en 1210 par Guillaume de Mauléon, seigneur de Talmont, et sa femme Béatrice de Machecoul, dame de La Roche-sur-Yon et de Luçon. Ils firent une donation aux chanoines réguliers de saint Augustin dépendant de l'abbaye Notre-Dame de Chancelade, en Périgord, afin qu'ils édifient ce monastère. Ceci nous est rapporté par le testament de Béatrice, daté de 1235.

L'abbaye est construite dans la forêt de La Roche-sur-Yon, à une lieue à l'ouest de ce château, sur le territoire aujourd'hui dépendant de l'ancienne commune de Saint-André-d'Ornay (elle-même absorbée par La Roche-sur-Yon en 1964). Elle est dédiée à la Vierge sous le nom de Notre-Dame des Fontenelles en raison de la présence sur ce territoire d'une petite source d'eau ferrugineuse.

Guillaume de Mauléon et son épouse donnèrent aux religieux des droits seigneuriaux à condition qu'une lampe soit allumée en permanence dans l'église abbatiale, ainsi que deux cierges lors de chaque messe[90] :

Église du Sacré-Cœur[modifier | modifier le code]

L'église du Sacré-Cœur.

L'église du Sacré-Cœur, rue Blériot, sa construction, située dans le quartier du même nom, a été pensée pendant la Première Guerre mondiale. Au départ, ça devait être une basilique, projet finalement abandonné. L'emplacement choisi pour construire cette église est un nouveau quartier au nord de la Roche-sur-Yon, un quartier ouvrier qui n'avait pas d'église pour prier et se réunir.

En 1917, la guerre est enlisée sur les fronts et le moral à l'arrière est au plus bas. Claire Ferchaud, de Loublande, déclarait être sujette à des apparitions. La jeune paysanne eu l'occasion de rencontrer le président de la République Raymond Poincaré. Ce jour-là, elle lui demanda d'apposer le Sacré-Cœur de Jésus sur le drapeau français.

Le salut de la France est alors espéré. Malgré le refus de Poincaré, un mouvement est lancé en Vendée et, le , le président du département et l'évêque Garnier promettent l'érection d'une basilique diocésaine dédiée au Sacré-Cœur.

Après la guerre, la mission est confiée aux architectes Libaudière et Ballereau. Le projet s'inspire du Sacré-Cœur de Montmartre avec un dôme monumental et une inspiration byzantine. Sur un terrain donné par le curé Deval, les travaux sont lancés en 1923 et le premier tiers de l'édifice est inauguré le , devant 30 000 à 40 000 personnes venues de tout le département.

Né de la guerre 1914-1918, le projet d'église a eu du mal à se concrétiser encore après 1945. « À l'époque, on visait un développement religieux, comme à Montmartre avec de l'adoration perpétuelle. Mais au niveau financier c'était un gouffre ».

L'église que nous connaissons actuellement est achevée en 1965[91].

Musée municipal[modifier | modifier le code]

Ancien musée - rue Jean Jaurès.
Entrée de l'ancien conservatoire, futur musée[92].

Construit en 1877, le musée municipal de La Roche-sur-Yon possède une riche collection constituée autour de ses trois domaines de prédilections que sont la peinture et les arts graphiques depuis le XIXe siècle, et la photographie contemporaine.

Le musée abrite 175 tableaux du XVIIe au XXe siècle, la majorité datant de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe siècle. Trois orientations s’en dégagent : la peinture académique de la seconde moitié du XIXe siècle, la peinture de paysage, ainsi qu’un fonds vendéen. La collection comprend aussi près de 3 000 pièces d’arts graphiques, dont 280 dessins originaux. Le reste consiste en estampes datant pour la plupart du XIXe siècle.

La collection de photographies contemporaines du musée de La Roche-sur-Yon a la particularité d’être axée sur la photographie dite « plasticienne » (images mises en scène par l’artiste). Cette collection, atypique en Pays de la Loire et même en France pour un musée de taille modeste, s’est constituée à partir de 1983. Les œuvres qui ont été acquises durant ces années sont aujourd’hui des pièces historiques ; et de nombreux artistes présents dans la collection du musée de La Roche-sur-Yon, comme Andy Warhol, Jeff Wall, Cindy Sherman, Thomas Ruff, Andreas Gursky, Christian Boltanski, Annette Messager, etc., sont également représentés dans les grandes collections publiques françaises et étrangères. Les dernières acquisitions ont permis de faire entrer dans les collections des photographes internationaux (Gábor Ősz, Karen Knorr et Ellen Kooi), mais aussi des artistes confirmés de la photographie françaises : Thibaut Cuisset et Corinne Mercadier.

Le musée présente des œuvres des artistes suivants : Benjamin Rabier, Paul Baudry, Andreas Gursky, Cindy Sherman, John Hilliard, Jeff Wall, Markus Raetz, Sophie Ristelhueber, Patrick Tosani, Christian Boltanski, Annette Messager, Bernard Lange.

De mars à , le musée municipal a présenté sa dernière expo : "Dans l'intimité d'un empereur"[93],[94]. Il est depuis fermé au public, il est transféré place Napoléon[95] dans les anciens locaux du Conservatoire.

Centre Beautour[modifier | modifier le code]

Demeure du naturaliste et homme politique vendéen Georges Durand, le domaine de Beautour est organisé autour d’un logis construit en 1861. À la mort de Georges Durand en 1964, le site de 230 hectares et les collections (150 000 insectes et 4 000 oiseaux) sont léguées au Muséum national d'Histoire naturelle.

Il a fallu attendre le rachat du lieu en 2007 par la ville de La Roche-sur-Yon, puis sa cession par bail emphytéotique à la région des Pays de la Loire en 2009, pour qu’un projet de sauvegarde et valorisation des huit hectares restants et des collections soit lancé[96].

D’un montant de huit millions d’euros, les travaux du Centre régional de la biodiversité ont été lancés en pour s’achever en 2013, avec une ouverture au public le . L’ensemble des lieux a été réhabilité avec notamment un agrandissement de 1 400 m2, l’aménagement de jardins thématiques. Le cabinet d’architectes Guinée-Potin, a été choisi pour assurer une construction dite « écologique » avec notamment usage de chaume de Camargue[97] pour la couverture extérieure.

Piloté par la région des Pays de la Loire, la gestion du site et des contenus scientifiques est assurée en lien avec les associations et organismes Terre des Sciences, LPO, amis de Georges Durand, Universités de Nantes, Agrocampus, INRA, Chambre d’agriculture, La Roche-sur-Yon-Agglomération[98]

Au-delà des animations, évènements proposés, le Centre Beautour[99] présente une exposition permanente et des expositions temporaires.

L’exposition permanente s’articule autour de trois axes[98] :

  • naturaliste : les pratiques de Georges Durand sont analysées et mises en rapport avec ce qu’est le naturalisme au XXe siècle ;
  • paysager : un regard est porté sur le lien entre les collections de Georges Durand et leur lieu avec le territoire concerné ;
  • biographique : l'héritage et le rôle de Georges Durand sont abordés.

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Vieille ville et vieux château.
Existant dès l'antiquité, le bourg de La Roche-sur-Yon se développe durant le Moyen Âge avec l'implantation d'un château fort. Son développement se poursuit jusqu'aux guerres de Vendée où le bourg est incendié.
Actuellement, il subsiste la place de la vieille horloge ainsi que les ruines du château fort yonnais.
  • Maison Renaissance.
Construite en 1566 et classée monument historique en 1930, la maison Renaissance présente une architecture oscillant entre style médiéval et ornements issus de la Renaissance. Le lieu est désormais occupé par un centre d'interprétation sur l'histoire et l'urbanisme de La Roche-sur-Yon. Le fonds provenant de l'avionneur vendéen René Couzinet y est également exposé.
  • Hôtel des postes
Ce bâtiment d'architecture Art déco a été construit à l'emplacement de l'ancienne prison, il a été inauguré en 1927.
Les ornementations du bâtiment sont les mosaïques, et les bas-reliefs représentant le blason de la ville, l'aigle napoléonien ou encore le caducée.
  • Maison Gueffier.
Dernier vestige d’un ensemble d’habitations construites début 1807, afin de loger les nouveaux fonctionnaires de la ville. Ces maisons ne sont pas faites pour durer. C’est le pisé, technique ancienne, rapide et économique, que l’entrepreneur lyonnais François Cointeraux s’attache à relancer. Il s’agit de verser puis de compacter dans un coffrage en bois des couches successives de terre mêlées de sable et de gravier. Les ouvriers doivent malheureusement travailler dans l'urgence, durant des périodes de mauvais temps, sans vérifier la qualité du pisé, sans renforcer les murs de pans de bois. Les premiers mois de 1807 particulièrement froids et venteux fragilisent les constructions. Les douze maisons commencées sont consolidées, les quatorze autres prévues ne verront pas le jour. En 1997, la maison Gueffier est rachetée par la municipalité qui lui donne ce nom en l'honneur d'André Gueffier (1900-1989) ancien propriétaire de la maison, avocat, résistant et militant des droits de l'homme.
Le décret du 5 prairial an XII () imposait de déplacer dans les meilleurs délais la préfecture, de Fontenay-le-Comte à La Roche-sur-Yon. C'est le préfet Merlet qui effectua le transfert officiel de la préfecture, le . Sa construction débuta en 1806 et s'acheva en 1818. Pendant la durée des travaux le préfet était logé dans le château de la Brossardière.
La préfecture, édifiée sous le Premier Empire, est partiellement inscrite au titre des monuments historiques le .
  • Théâtre à l'italienne.
Construit en 1845, le théâtre de La Roche Sur Yon est un exemple typique des salles de spectacles des XVIIIe et XIXe siècles[100]. Il a été entièrement restauré en 2005.
Grande sellerie du haras de la Vendée.
  • Haras de la Vendée.

Construit en 1843 dans un parc arboré de 4,5 hectares avec une architecture très ordonnée (néo-classique), le haras national et départemental de La Roche-sur-Yon a été conçu pour accueillir 200 étalons. Il est voué au tourisme, à la reproduction équine et à la conservation des espèces[101].

Activités culturelles[modifier | modifier le code]

La ville organise le festival international du film de La Roche-sur-Yon, créé en 2001 sous le nom de festival En route vers le monde.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Dans une stratégie de marketing territorial, la mairie a lancé un concours pour la création ex nihilo d'une spécialité culinaire locale : le vainqueur, révélé le , est « la napoline » créée par le maître chocolatier Patrick Gelencser. Elle est ornée d'une tête de Napoléon et composée de chocolat noir, d'un praliné croustillant et d'un caramel tendre.

On retrouve à la Roche-sur-Yon les spécialités qui ont fait la réputation de la Vendée comme le Pot à mogette, la gâche vendéenne, le préfou de Vendée, le jambon de Vendée, la mogette et la brioche vendéenne[104].

Héraldique, logotype, spécialité et slogan[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules à une ville d'argent sur un rocher de sinople accompagnée en chef d'une foi d'or, au franc-canton des villes de second ordre, qui est à dextre, d'azur à la lettre capitale N d'or.

Victor Adolphe Malte-Brun rapportait, dans la France illustrée, tome V (1884), que « cette ville n'a pas d'armes officiellement reconnues ; mais un ancien sceau de ses archives représente : un écu chargé mi-partie d'une croix potencée, cantonnée de quatre croisettes, qui est de Jérusalem, et semée de fleurs de lis, au lambel de trois pendants, qui est d'Anjou ».

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • E.Boismoreau, « Publication de la commission des souterrains et excavations artificielles de France », Bulletin de la Société préhistorique française n°III,‎ , p. 211-262 (lire en ligne)

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

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  10. C. Lorenz, Géologie des pays européens: France, Belgique, Luxembourg, Dunod, , p. 135.
  11. Distribution des cinq associations plutoniques constituant les granitoïdes varisques du Massif Armoricain
  12. Sur un versant légèrement incliné, les chaos granitiques sont déstabilisés, glissent vers le fond de la vallée et s’empilent, phénomène de coulée connue sous le nom de solifluxion. Le terme de chiron se retrouve dans la toponymie de la région. cf. Bruno Comentale, Géomorphologie et toponymie. Le chiron des domaines granitiques de l’Ouest de la France, Les Cahiers nantais, 2013, p. 15-23
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