Beaulieu-sur-Dordogne — Wikipédia

Beaulieu-sur-Dordogne
Beaulieu-sur-Dordogne
Le village depuis la rive gauche de la Dordogne en 2005.
Blason de Beaulieu-sur-Dordogne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Brive-la-Gaillarde
Intercommunalité Communauté de communes Midi Corrézien
(siège)
Maire
Mandat
Dominique Cayre
2020-2026
Code postal 19120
Code commune 19019
Démographie
Gentilé Bellocois
Population
municipale
1 300 hab. (2021 en augmentation de 10,73 % par rapport à 2015)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 45″ nord, 1° 50′ 21″ est
Altitude 147 m
Min. 125 m
Max. 432 m
Superficie 16,89 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Biars-sur-Cère - Saint-Céré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Midi corrézien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Beaulieu-sur-Dordogne
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Beaulieu-sur-Dordogne
Liens
Site web beaulieu-sur-dordogne.fr

Beaulieu-sur-Dordogne (Bel Luec en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine. Le , elle étend son périmètre à la commune de Brivezac sous le régime de la commune nouvelle[1].

Elle fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

Ses habitants sont appelés les Bellocois et les Bellocoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Beaulieu-sur-Dordogne, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance en latitude du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Localisation[modifier | modifier le code]

Beaulieu est au sud du département de la Corrèze.

Tulle est à 37 km au nord. Brive-la-Gaillarde est à 38 km et Collonges-la-Rouge est à 20 km au nord-ouest. Aurillac (Cantal) est à 60 km à l'est.

Communes limitrophes de Beaulieu-sur-Dordogne
Nonards Bassignac-le-Bas
Sioniac Beaulieu-sur-Dordogne Altillac
Astaillac Gagnac-sur-Cère

Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]

Un des bras de la Dordogne traversant le village.

La commune est limitée sur toute sa bordure orientale par la Dordogne, et arrosée au nord par son affluent la Ménoire.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 031 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 432,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beaulieu-sur-Dordogne est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Transport routier[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Beaulieu-sur-Dordogne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et la Ménoire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1992, 1993, 1994, 1999, 2001, 2010 et 2021[16],[14]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Beaulieu-sur-Dordogne - Bassin de la Dordogne », approuvé le [17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beaulieu-sur-Dordogne.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 32 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 858 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 582 sont en aléa moyen ou fort, soit 68 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, du Chastang, de Marcillac, d'Enchanet, de Hautefage et de Saint-Étienne-Cantalès, des ouvrages de classe A[Note 3] soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[22].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Beaulieu-sur-Dordogne est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La Dordogne à Beaulieu.

Beaulieu vient du latin bellus locus, « lieu beau », endroit agréable à habiter.

De nombreuses communes portent ce nom unique. Pour éviter les confusions, on indique le département entre parenthèses : ce sont Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation : Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.

Les gentilés des habitants de Beaulieu sont très variés : Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Chapelle des Pénitents (à gauche) et village de Beaulieu-sur-Dordogne au bord de la Dordogne.

En pleine guerre de succession à la tête de l’Aquitaine, vers 855, Rodolphe de Turenne archevêque de Bourges, rallié à la cause « légitimiste » incarnée par Charles le Chauve, eut à cœur d’effectuer une fondation monastique sur ses terres familiales. Après une vaine tentative à Végennes, il se tourne vers Vellinus. Le cartulaire de l’abbaye rapporte que devant la splendeur du lieu, il ne put s’empêcher de le baptiser « Bellus Locus ». Depuis la grande abbaye de Solignac, il sollicite l’envoi d’une équipe de moines chargée de mettre en place ce nouveau monastère et participe avec sa large parentèle à l’édification du patrimoine de l’abbaye. Le monastère est consacré en 860.

Grâce aux donations des comtes de Quercy, des vicomtes de Turenne, de leurs multiples vassaux, le temporel de l’abbaye se compose du tiers du Bas-Limousin et d’une langue de l’actuel département du Lot. Dotée d’un trésor de reliques (saints Prime et Félicien), et bien qu’elle souffre de convoitises laïques, elle connaît un essor spectaculaire qui permet le développement d’un courant de pèlerinage. Beaulieu devint une étape essentielle sur les chemins unissant Limoges à Aurillac et Figeac, menant vers Conques, Moissac, Toulouse puis Compostelle. Annexée à Cluny vers 1095, elle se réforme et connaît une période favorable avec la mise en marche de reconstructions et de grands travaux. C’est le chantier de l’abbatiale et de son décor sculpté.

L’abbaye est puissante, placée sous la protection de saints populaires, située au débouché de régions fertiles, conditions sine qua non pour qu’un habitat villageois se développe. Dès la fin du XIIe siècle, un bourg se constitue tout autour des bâtiments conventuels protégés par une muraille, ponctuée de tours et bordée par un fossé. C’est l’enclos monastique. Des barris naissent hors les murs : le faubourg de la Grave, vers la Dordogne, où se trouvait l’ancien hôpital ; le barri majeur à l’emplacement du village primitif de Vellinus ; le barri du Trou dans lequel étaient inhumés les défunts et le quartier Mirabel à proximité des anciens vergers de l’abbaye. Beaulieu devint une place commerciale importante d’où émerge une véritable communauté bourgeoise qui suscite les convoitises des seigneurs de Castelnau et les vicomtes de Turenne.

À partir de 1213, fin de la mainmise clunisienne, l’abbaye perd peu à peu de sa puissance. Beaulieu devient le siège des conflits de pouvoir entre le seigneur-abbé, les bourgeois et le vicomte de Turenne. Avec la mise en commende du XVe siècle, l’abbaye se délite progressivement.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Maison devant le portail occidental de l'église Saint-Pierre.

L’abbaye subit les assauts des protestants lors des Guerres de Religion. À l’approche du XVIe siècle, les idées de la Réforme se sont propagées sous l’influence des marchands et gabariers de la Dordogne. Par deux fois (1569 et 1574), les troupes de l’amiral de Coligny pillent la ville et l’abbaye. Le duc du Maine cette fois du parti catholique prend également Beaulieu en 1586, qui est de nouveau pillée.

L’église abbatiale est alors transformée en temple protestant. Rendue au culte catholique, en 1622, grâce à la Ligue, l’abbaye est reconstruite au XVIIe siècle par la congrégation des bénédictins de Saint-Maur. Ils y rétablissent la discipline monastique. La ville, à nouveau prospère, érige ses demeures cossues. Les anciens ligueurs créent, avec l’aide des évêques, de nombreuses confréries.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

L’abbaye abritait encore six moines lorsque la Révolution détruit les bâtiments conventuels et les constructions mauristes. L’abbatiale est épargnée et devient église paroissiale.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le , la commune étend son périmètre à celle de Brivezac[1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Période Identité Étiquette Qualité
? juillet 1941
(révoqué)
Léopold Marcou ? Révoqué par le Gouvernement de Vichy[24]
mars 2001 mars 2008 Jacques Vigier UMP Conseiller général (1998-2004)
mars 2008 mars 2014 Jacques Descargues[25] PS Conseiller général (2004-2015)
mars 2014 En cours Dominique Cayre[26]
Réélu pour le mandat 2020-2026
DVD Cadre
Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2019 En cours Ghislaine Dubost DVD Conseillère départementale du Canton du Midi corrézien (2015-)

Commune déléguée[modifier | modifier le code]

Liste des communes déléguées de Beaulieu-sur-Dordogne[Note 4]
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Brivezac 19032 CC Midi Corrézien 8,24 162 (2016) 20

Budget et fiscalité 2016[modifier | modifier le code]

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 301 000 , soit 1 066  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 180 000 , soit 967  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 046 000 , soit 858  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 110 000 , soit 910  par habitant ;
  • endettement : 1 420 000 , soit 1 164  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 11,52 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 19,74 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 123,30 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 626 [28].

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[29].

Vue panoramique de Beaulieu-sur-Dordogne.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 1 300 habitants[Note 5], en augmentation de 10,73 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0031 9372 1362 1082 4152 5472 4932 5042 490
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4902 3782 5712 5302 5672 5352 4542 3592 236
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0251 9271 8861 7131 6841 7511 7742 0531 819
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 6731 5921 5601 5081 2651 2861 2871 2881 193
2017 2021 - - - - - - -
1 2991 300-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au début du XXe siècle, Beaulieu-sur-Dordogne comptait 2 025 habitants[34].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignement[35] :

  • écoles maternelles et primaire ;
  • collège ;
  • lycées à Saint-Céré et Argentat.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels de santé :

Sports[modifier | modifier le code]

Beaulieu possède un club de rugby créé en 1908 : l'Union Sportive Beaulieu (U.S.B.). Régulièrement champion du Limousin, le club a participé à plusieurs phases de championnat de France échouant même en demi-finale en 1921. Lors de la saison 2011-2012, le club s'est illustré en remportant le titre de Champion de France de 2e série en battant en finale l'US Josbaig Saint Goin (victoire 15 à 11), couronnant ainsi une bonne saison permettant au club de monter en 1re série pour la saison 2012-2013.

Économie[modifier | modifier le code]

La région de Beaulieu produit 400 tonnes de fraises, soit près de 1 % de la production française. Elle alimente notamment la production de confitures par le groupe Andros dans ses usines de Biars-Bretenoux. Une fête de la fraise se tient le 2e dimanche de mai, à l'occasion de laquelle une tarte aux fraises de 8 mètres de diamètre et 900 kg de fraises est confectionnée[38].

Tarte aux fraises de 8 m de diamètre lors de la fête annuelle de la fraise.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Château d'Estresse[modifier | modifier le code]

Le château d'Estresse.

Le château est construit sur une terrasse maintenue par un mur de soutènement médiéval à-pic sur la Dordogne, de manière à défendre Beaulieu et la haute vallée des invasions par la rivière (le roi Eudes y arrêta les Normands en 889). Le château est constitué de bâtiments des XIVe, XVe et XVIe siècles, on peut encore voir une bretèche en saillie sur le portail d'entrée. Le château a abordé le XXe siècle à l'état de ruines, mais il a été restauré. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Maisons et immeubles de caractère[modifier | modifier le code]

La maison Calary.

Portes[modifier | modifier le code]

  • Porte dite de La Tour[50] ;
  • Porte aux armes de la ville[51].

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

L'église abbatiale Saint-Pierre.
L'église Notre-Dame ou chapelle des Pénitents bleus.

Église abbatiale Saint-Pierre[modifier | modifier le code]

Fondée au IXe siècle par Rodolphe de la famille des comtes de Turenne, seigneurs de Beaulieu, l'abbaye fut rattachée au XIe siècle à Cluny[52],[53].

Sous l'impulsion de la réforme grégorienne, les pèlerinages prirent leur essor, nécessitant la construction de nouvelles églises, mieux adaptées. En 1150, le chœur et le transept de la nouvelle église de Beaulieu étaient déjà achevés ; la construction se poursuivra jusqu'au XIIIe siècle.

Le plan est semblable aux autres églises romanes de pèlerinage, en croix latine, comportant une nef dotée de bas-côtés et un déambulatoire permettant aux pèlerins, sans déranger l'office, de prier les saints de leur choix dans les chapelles absidiales rayonnantes. L'architecte Anatole de Baudot y a effectué des travaux de restauration.

Église Notre-Dame ou chapelle des Pénitents bleus[modifier | modifier le code]

L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1927[54].

Église Saint-Pierre de Brivezac[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[55].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Beaulieu-sur-Dordogne

Coupé : au 1er de gueules à l'enceinte fortifiée d'argent à trois tours crénelées et couvertes de même, ouvertes et ajourées de sable, au 2ed'azur à la dextrochère d'argent mouvant du flanc senestre, tenant une clef du même posée en pal, le panneton en haut et débordant de la tige.

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Eugène Lefèvre-Pontalis, « Beaulieu », Congrès archéologique de France, LXXXIVe session tenue à Limoges en 1921, Paris, A. Picard / Société générale d'Imprimerie, vol. 84,‎ , p. 366-394 (ISSN 0069-8881, lire en ligne)
  • Marguerite Vidal Conservateur des musées de Moissac, Jean Maury Agrégé de l'Univsité et Jean Porcher Conservateur en chef du cabinet des manuscrits à la Bibliothèque Nationale (photogr. Jean Dieuzaide), Quercy roman, La Pierre-Qui-Vire (Yonne), Zodiaque, coll. « la nuit des temps no 10 », 4e trimestre 1959, 342 p., p. 291-320
  • Barbara Franzé, Art et réforme clunisienne : le porche sculpté de Beaulieu-sur-Dordogne (lire en ligne)
  • Bernadette Barrière, Sandrine Boisset, Evelyne Proust et Isabelle Ribieras, Beaulieu sur Dordogne, Limoges, Presses universitaires de Limoges, coll. « Patrimoine limousin », , 38 p. (ISBN 2-91001627-7)
  • Frédéric Le Hech, Histoire de Beaulieu-sur-Dordogne et de son pays, Les Ardents Éditeurs, 2010. (ISBN 978-2-917032-19-0).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
  4. Autre que la commune chef-lieu.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Préfecture de la Corrèze, « Recueil des actes administratifs du 30 juin 2018 » [PDF], (consulté le ).
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Beaulieu-sur-Dordogne et Camps-Saint-Mathurin-Léobazel », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Camps » (commune de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Camps » (commune de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Beaulieu-sur-Dordogne », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « PPRI Beaulieu-sur-Dordogne - Bassin de la Dordogne », sur le site de la préfecture de Corrèze (consulté le ).
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Beaulieu-sur-Dordogne », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. Article R214-112 du code de l’environnement
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  23. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  24. Journal officiel de la République française - 4 juillet 1941 sur Gallica.
  25. « Les services de l'État en Corrèze »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
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