Azille — Wikipédia

Azille
Azille
Vue générale.
Blason de Azille
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Carcassonne Agglo
Maire
Mandat
Georges Saliège
2020-2026
Code postal 11700
Code commune 11022
Démographie
Gentilé Azillois
Population
municipale
1 132 hab. (2021 en diminution de 2,41 % par rapport à 2015)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 16′ 41″ nord, 2° 39′ 30″ est
Altitude 84 m
Min. 39 m
Max. 120 m
Superficie 23,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Minervois
Législatives Première circonscription
Localisation
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Azille

Azille [azij] Écouter est une commune française située dans le nord du département de l'Aude, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Minervois, un pays de basses collines qui s'étend du Cabardès, à l'ouest, au Biterrois à l'est, et de la Montagne Noire, au nord, jusqu'au fleuve Aude au sud. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, l'Aude, l'Argent-Double, le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, le ruisseau de l'Aiguille et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Azille est une commune rurale qui compte 1 132 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 238 habitants en 1881. Ses habitants sont appelés les Azillois ou Azilloises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse, classée en 1912, la chapelle Saint-Étienne de Vaissière, inscrite en 1948, la chapelle des Clarisses, inscrite en 1948, la maison Cros, inscrite en 1948, et le canal du Midi (Aqueduc de l'étang de Jouarres), inscrit en 1948.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Azille est une commune du Minervois située au pied de la Montagne Noire, dans l'AOC vin de pays des Coteaux-de-Peyriac. Elle est limitrophe du département de l'Hérault.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Homps, La Redorte, Pépieux, Rieux-Minervois, Tourouzelle, La Livinière, Olonzac et Siran.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Azille se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le canal du Midi, l'Aude, l'Argent-Double, le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, le ruisseau de l'Aiguille, le ruisseau de Georges, le ruisseau de l'Aiguille, le ruisseau de l'Etang de Jouarres, le ruisseau de Rossignol, le ruisseau de Sainte-Cécile, le ruisseau des Ames, le ruisseau des Arjalagues, le ruisseau de Vidal et, constituant un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[5],[Carte 1].

Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le XVIIe siècle[6].

L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 km, prend sa source dans la commune des Angles et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé 73 communes[7].

L'Argent-Double, d'une longueur totale de 37,4 km, prend sa source dans la commune de Lespinassière et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à La Redorte, après avoir traversé 8 communes[8].

Le ruisseau de Canet, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune de Félines-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Argent-Double sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[9].

Le ruisseau de Naval, d'une longueur totale de 18,8 km, prend sa source dans la commune de Caunes-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à La Redorte, après avoir traversé 6 communes[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 606 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 3,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Caunes-Minervois à 12 km à vol d'oiseau[13], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 768,1 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[17] : les « coteaux marneux des Salices » (55 ha)[18], et l'« étang de Jouarres » (111 ha), couvrant 3 communes dont 2 dans l'Aude et 1 dans l'Hérault[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Azille est une commune rurale[Note 2],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (89,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), eaux continentales[Note 3] (3,4 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare.

Azille était desservie de 1887 à 1939 par la ligne de chemin de fer Moux - Caunes -Minervois. La gare reste visible ainsi qu'une grande partie des ouvrages d'art et des remblais.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Azille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, l'Argent-Double, le canal du Midi et l'Aude. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1996, 1999, 2001, 2005, 2009 et 2018[25],[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Azille.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 811 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 811 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Azille est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[28].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Azille recèle en maints endroits de son territoire, les vestiges des civilisations qui se sont succédé de la Préhistoire à nos jours ; les tombes à incinération de l'âge du fer, dont le résultat des fouilles est déposé au musée d'Olonzac, la superbe villa romaine de la serre de Billery, dont la statue d'un silène de type grec qui pourrait être une représentation du satyre Marcyas est exposée au musée archéologique de Narbonne, ainsi que les nombreux sites répertoriés sur son territoire en témoignent. La récente découverte d'une nécropole wisigothe aux abords du village oriente vers une implantation sur son emplacement actuel dès les premiers siècles.

Au Moyen Âge, Azille est une des villes les plus importantes de l'archidiocèse de Narbonne. Au cours du XIVe siècle, elle s'enrichit de l'église Saint-Julien, unie au chapitre Saint-Just de Narbonne, et de deux couvents, les Cordeliers et l'abbaye royale de Sainte-Claire. Fait exceptionnel, en dehors de la cité épiscopale, elle est alors la seule à posséder deux paroisses, Saint-Julien et Saint-André. La paroisse Saint-André, connue aujourd'hui par ses ruines et la dénomination d'un quartier, était unie en 1096 à Saint-Jacques-de-Béziers, puis en 1118 à l'abbaye de Lagrasse et enfin à Saint-Sébastien-de-Narbonne.

Saint julien fut le siège de l'archiprêtré du Minervois. Au XIVe siècle, elle reçoit le titre de « comté » : Azilhan lo Comtal. Elle fut ainsi dénommée jusqu'à la fin du XVIe siècle. Ville libre de tout pouvoir seigneurial dès 1483, elle appartient à la couronne, d'où les armes de son blason qui sont celles du roi, et elle est administrée par ses propres consuls élus.

Établie sur un éperon rocheux, la ville s'entoure de murailles fortifiées dotées de plusieurs portes et de tours rondes et carrées. La cité trop à l'étroit dans son enceinte crée alors plusieurs faubourgs dont celui de l'est au-delà de la porte de Narbonne, le plus ancien, qui s'enferme lui aussi dans une muraille. Au début du XIIIe siècle, Azille, touchée par le catharisme possédait une maison de Parfaits, qui disparut avec la tourmente de la Croisade. En 1289, 63 ans après la mort de François d'Assise, Eustache de Lévis fonde, ou restaure, le couvent des cordeliers situé hors les murs, dans le faubourg nord de la cité. En 1331, sa fille Isabelle de Lévis, veuve de Bertrand de l'Isle, fonde dans l'enceinte l'abbaye royale de Sainte-Claire (abbaye de Clarisses). Des vestiges des murailles et des monuments sont encore visibles de nos jours et font l'objet de visites guidées proposées par le syndicat d'initiative.

L'économie était basée traditionnellement sur la culture des céréales : les blés d'Azille étaient les plus réputés du Minervois, au début du XIXe siècle encore. Elle reposait aussi sur l'huile d'olive dont la commune était le plus grand producteur dans la région, et enfin sur le vin. Les nombreuses sources et fontaines permettent aux tanneurs et drapiers de prospérer. Située au cœur du pays Minervois la cité d'Azille draine aussi, lors de foires ou de marchés réputés, les petits producteurs de la Montagne Noire, toute proche.

À la fin du XIXe siècle, avec l'arrivée du chemin de fer (ligne de Moux à Caunes-Minervois), construit à cet effet, le commerce et l'industrie se développent. S'édifient alors de belles demeures bourgeoises visibles autour de la promenade : château Gallimard où séjourna le musicien César Franck. Château Raymond. Maisons Mignards et Auzoulat, avec d'intéressants décors de terre cuite.

Le canal du Midi, construit par Pierre-Paul Riquet en 1666, patrimoine mondial, traverse la commune sur 4 km. Dans la portion azilloise, on trouve l'écluse et le pont Riquet de Jouarres.

Vue panoramique d'Azille au pied de la Montagne Noire.
Vue panoramique d'Azille au pied de la Montagne Noire.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Azille est membre de l'intercommunalité Carcassonne Agglo[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Carcassonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[29].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 4].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Haut-Minervois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[30].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 juin 2020 Philippe Chevrier DVD Colonel
Chevalier de la Légion d'honneur'"`UNIQ--nowiki-00000092-QINU`"'31'"`UNIQ--nowiki-00000093-QINU`"'
juin 2020 En cours Georges Saliège SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33]. En 2021, la commune comptait 1 132 habitants[Note 4], en diminution de 2,41 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1141 3731 4671 4881 4981 5801 5721 6361 648
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6131 6801 8601 8541 9702 2382 1291 9412 000
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0622 1072 0332 1101 9601 9891 8361 5641 524
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 4951 4411 2051 1951 0521 0561 0801 0921 164
2014 2019 2021 - - - - - -
1 1591 1131 132------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

À l'initiative de l'association Band'Azillane le village organise une feria de plusieurs jours aux alentours du 1er mai. Se voulant avant tout une fête de la convivialité, elle est gérée par plus de 120 bénévoles et attire près de 30 000 personnes. La Feria d'Azille a fêté ses 10 ans en 2012.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 509 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 082 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 730 [I 5] (19 240  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 10,8 % 12,9 % 14,8 %
Département[I 8] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 606 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 14,8 % de chômeurs) et 26,6 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 237 emplois en 2018, contre 229 en 2013 et 224 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 368, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,3 %[I 11].

Sur ces 368 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 145 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

87 établissements[Note 7] sont implantés à Azille au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 87 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 11,5 % (8,8 %)
Construction 13 14,9 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
33 37,9 % (32,3 %)
Information et communication 1 1,1 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,1 % (2,7 %)
Activités immobilières 3 3,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 8 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
11 12,6 % (13,2 %)
Autres activités de services 8 9,2 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,9 % du nombre total d'établissements de la commune (33 sur les 87 entreprises implantées à Azille), contre 32,3 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :

  • La Residence Du Chateau De Jouarres, hôtels et hébergement similaire (251 k€)
  • Le Saint Jacques, restauration traditionnelle (35 k€)

Vignobles[modifier | modifier le code]

Aqueduc de l'étang de Jouarres à Azille.

Le territoire d'Azille, de 2000 hectares, inclut 14 domaines :

  • Jouarres est l'une des dernières caves du XIXe siècle avec des foudres en bois. Domaine dont les terres sont traversées par le canal du Midi, ainsi que la rivière Aude, le ruisseau de l'Aiguille coupé par une voie romaine secondaire près des Fans.
  • Le domaine du hameau de Jouarres, proche du lac de Jouarres, aujourd'hui aménagé en base de loisirs.
  • Les Cascals, avec son spectaculaire aqueduc et de la Pompe entre Aude et canal du Midi.
  • Les Fans, qui appartenait autrefois (1700) au seigneur de Massiac de Gazel, traversé par une voie romaine secondaire.
  • Sainte-Marie sur les berges du canal du Midi
  • Saint-Julien (produits biologiques).
  • Le château de Floris, bel édifice du XIXe siècle, fut fondé en 1536, sur la route de Rieux.
  • Massiac, fief érigé en 1697.
  • Vaissière et son église romane du XIIe siècle à Saint-Étienne de Tersan, près de la rivière l'Argent-Double.

De part et d'autre de la route de Rieux à la Redorte, la rivière l'Argent Double borde aussi :

  • La Chouppe, la Rèze, et les Salices, qui appartenaient aux Clarisses.
  • Le « Moulin des Nonnes », propriété désaffectée, ayant appartenu au Moyen Âge à l'abbaye royale Sainte-Claire-d'Azille, possédait un moulin à eau.

Le territoire est aussi remarquable par la diversité de sa faune et de sa flore, avec ses garrigues et ses oliviers, typiquement méditerranéens.

Culture de l'olivier en recrudescence depuis une décennie.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[37]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[38].

1988 2000 2010
Exploitations 143 96 104
Superficie agricole utilisée (ha) 1 571 1509 1756

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 143 lors du recensement agricole[Note 10] de 1988 à 96 en 2000 puis à 104 en 2010[38], soit une baisse de 27 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[40]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 571 ha en 1988 à 1 756 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 17 ha[38].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse d'Azille. Le clocher-tour de 36 mètres.
  • Chapelle Saint-Étienne de Tersan à Vaissière : cette église préromane possède un plan basilical à trois nefs et trois absides. La nef tripartite et les deux absidioles datent du Xe siècle. Au XIe siècle, fut entrepris un voûtement partiel des vaisseaux. Le chapiteau au sud du chœur a été attribué à l'atelier du maître de Cabestany. Il a été créé au XIIe siècle pendant la reconstruction de la grande abside. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1948[42].
  • La source Saint-André : elle jaillit dans un édicule gothique du XIVe siècle voûté par une croisée d'ogives. Son nom rappelle la paroisse qui existait au XIe siècle et qui fut détruite en 1791.
  • L'ancien presbytère, vraisemblablement le Tinal des archiprêtres : belle salle avec plancher porté par des arcs diaphragmes en tiers-point, chanfreiné, visibles au syndicat d'initiative.
  • L'abbaye royale Sainte-Claire : désaffectée et vendue à des particuliers sous la Révolution, on peut en apercevoir les vestiges sur la place de l'église.
  • Le monastère Sainte-Claire : les religieuses clarisses sont revenues à Azille en 1891 et ont bâti leur monastère près de la route de la Livinière. En 2008[44], les clarisses ont passé le relais aux Chanoinesses de la Mère de Dieu.
  • Le couvent des Cordeliers : fondé au XIIIe siècle, vendu à la Révolution, on peut encore voir les vestiges de l'église des Cordeliers chez les particuliers. Plusieurs pierres sculptées sur des façades d'immeubles de la ville en proviennent sans doute. Les arcs du chœur de l'église sont visibles depuis les allées Pol-Lapeyre.
  • Le rempart du Moyen Âge : Partiellement détruit au XVIIIe siècle, il fut pour la plus grande partie intégré à des maisons construites sur son front. On peut en suivre la ligne sur les boulevards qui ont remplacé les anciens fossés comblés. Quelques portions sont visibles en plusieurs points, notamment près du syndicat d'initiative.
  • Les témoins de la grande époque viticole (1870 - 1910) : la cave de vieillissement de Jouarres, le château et son portail néogothique près du pont du canal. Le château de style néo-Renaissance, à Floris.
  • Lac de Jouarres.

Azille et le cinéma[modifier | modifier le code]

En 1967, une séquence du film "Le Petit Baigneur" de Robert Dhéry, avec Louis de Funès, fut tournée à Azille, sur un passage à niveau gardé et équipé de barrières oscillantes. Un autorail unifié de 150 CV (série X 5500/ 5800) y fait deux fois un passage. À cette époque la ligne entre Moux et Caunes n'a plus que deux années à vivre. Et la présence d'un autorail était exceptionnelle, pour les besoins du film, puisque plus aucun train de voyageurs ne circulait depuis 28 ans.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Azille

Son blasonnement est :

D'azur aux trois fleurs de lys d'or.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Azilhe », dans Alphonse MAHUL, Cartulaire et Archives des Communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne , chez V. Didron, Paris, 1863, volume 4, p. 7-28 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Azille » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Azille » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Azille » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Aude » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Azille » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Azille » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Azille » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  4. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  5. « Fiche communale d'Azille », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « le canal du Midi »
  7. Sandre, « l'Aude »
  8. Sandre, « l'Argent-Double »
  9. Sandre, « le ruisseau de Canet »
  10. Sandre, « le ruisseau de Naval »
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Azille et Caunes-Minervois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Caunes-Minervois » (commune de Caunes-Minervois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Caunes-Minervois » (commune de Caunes-Minervois) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Azille », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF les « coteaux marneux des Salices » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF l'« étang de Jouarres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Azille », sur Géorisques (consulté le ).
  24. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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  26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur aude.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  28. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  29. « Carcassonne Agglo - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  30. « Découpage électoral de l'Aude (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  31. https://www.lindependant.fr/2024/02/07/lancien-maire-dazille-philippe-chevrier-est-decede-a-lage-de-85-ans-11750872.php
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. « Entreprises à Azille », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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  39. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
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  41. « Eglise Saint-Julien et Sainte-Basilisse », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
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  44. htm
  45. « Site de la mairie » (consulté le ).