Arthur Le Duc — Wikipédia

Arthur Le Duc
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
AntibesVoir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales

Arthur Le Duc, né Arthur Jacques Le Duc[1] est un sculpteur, statuaire et médailleur[2] français né le à Torigni-sur-Vire (malheureusement son acte de naissance, ainsi que d'innombrables autres, a été détruit lors des bombardements américains de 1944 et n'a pas été reconstitué)[3] (Manche) et mort le [4] à Antibes (Alpes-Maritimes).

Il ne doit pas être confondu avec le peintre américain Arthur Conrad Le Duc[5] (né en 1892 à Washington D.C.).

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en Normandie, Arthur Le Duc est le fils unique de Charles Le Duc et de Maria Le More. Il est élève au lycée Malherbe à Caen, situé dans l'abbaye aux Hommes (actuel hôtel de ville). Il s'inscrit à la faculté de droit de l'université de Caen dont il sort licencié en 1869. En parallèle, il suit les cours d'Alfred Guillard ou du sculpteur Pierre Le Nordez[6] à l’École des beaux-arts de Caen. Lors de la partie républicaine de la guerre de 1870, il s'engage dans la Garde nationale mobile du Calvados et participe aux combats dans l'armée de la Loire. Il sort fortement marqué de ce conflit.

Il s'installe en 1872 à Paris.

Il se marie à Caen le avec Marie Célestine Lecomte née le à Caen et décédée vers 1939 à Luc-sur-Mer.

Outre le bronze, il sculpte aussi la pierre, par exemple pour la statue de saint Pierre sur la façade de la pharmacie rue Saint-Jean à Caen (disparue en 1944), le marbre pour la fontaine de Monte-Carlo et la terre de Noron pour les médaillons sur la façade de l'école normale de Caen, rue Caponière.

Le Duc conserve toutefois un lien avec la Normandie, notamment par le biais de ses mandats politiques : il est élu maire d'Asnières-en-Bessin de 1893 à 1918, et conseiller général du canton d'Isigny de 1904 à 1918.

Il est décédé le à son domicile d'Antibes (quartier du Ponteil, villa Marie Alice) tel que mentionné sur son acte de décès.

Il est inhumé au cimetière caennais de Saint-Gabriel dans un monument funéraire dont il est probablement l'auteur[7].

Un musée lui est consacré au château des Matignon à Torigni-sur-Vire, sa ville natale.

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Australie
France
Monaco

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Il est parfois connu sous le nom d'Arthur J. Le Duc. Certains auteurs ou commissaires-priseurs écrivent parfois son nom en un seul mot « Leduc », alors que toutes les sources d'état civil officielles disponibles l'écrivent bien « Le Duc » en deux mots, comme pour les différentes personnes de sa famille, vivantes et mortes.
  2. (en)L. Forrer, Biographical Dictionary of Medallists : Le Duc, Arthur Jaques, t. VII, London, Spink & Son Ltd, , 567 p., p. 543.
  3. Commune déléguée dans Torigny-les-Villes depuis le
  4. Acte de décès, consultable sur le site Internet des archives départementales des Alpes Maritimes (État-Civil Antibes, mariages et décès 1918, p. 140 / 224, n° 36-29).
  5. Le peintre Arthur Conrad Le Duc.
  6. Pierre Le Nordez sur WM
  7. https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article4868 Célébrités du cimetière Saint-Gabriel de Caen].
  8. « La jument et son poulain – Mare (La Reyna) and Foal – Royal Botanic Garden – Sydney », notice sur e-monumen.net.
  9. « Monuments aux enfants de l’arrondissement de Bayeux », notice sur e-monumen.net.
  10. Prix Bouctot 1879 de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.
  11. Notice sur e-monumen.net.
  12. pi360.fr.
  13. « Centaure et Bacchante », sur flickr.com.
  14. « Monument à Duguesclin – Caen », notice sur e-monumen.net.
  15. « Statue de Duguesclin », notice no PA14000065, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  16. Monument à la mémoire des enfants du Calvados morts pour la patrie, 1870-1871, Caen, sur le site du musée d'Orsay.
  17. « Monument aux enfants du Calvados tués à l’ennemi pendant la guerre de 1870-1871 ou Monument des Mobiles du Calvados – Caen (déplacé) », notice sur e-monumen.net.
  18. « Course libre à Rome, la reprise du vainqueur », notice no IA06000689, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. « Course libre à Rome, ou La Reprise du vainqueur – Cannes », notice sur e-monumen.net.
  20. e-monumen.net : Course libre à Rome, ou La Reprise du vainqueur – Cannes
  21. « Monument à la Bataille de Formigny, 15 avril 1450 – Formigny », notice sur e-monumen.net.
  22. « Groupe sculpté de la bataille de Formigny », notice no PA14000068, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Buste d'Émile Péhant.
  24. « Harde de Cerfs – Jardin du Luxembourg – Paris (75006) », notice sur e-monumen.net.
  25. « Monument à Havin, ou La Presse guide l’Enfance à la Vérité – Saint-Lô (fondu) », notice sur e-monumen.net.
  26. Le Baiser équestre
  27. la faute d'orthographe « Reischoffen » au lieu de « Reichshoffen » a été faite par le sculpteur lui-même car elle figure à côté de sa signature sur le socle de cette œuvre représentant le porte-étendard du 3e régiment de cuirassiers blessé à mort comme son cheval.
  28. « La laitière normande ou Femme d’Isigny – Saint-Lô », notice sur e-monumen.net.
  29. Cette œuvre est parfois titrée Nessus et Déjanire en salle des ventes.
  30. « Monument au connétable de Richemont – Vannes », notice sur e-monumen.net.
  31. https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/219050

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]