29e régiment d'artillerie — Wikipédia

29e régiment d'artillerie
Image illustrative de l’article 29e régiment d'artillerie
Intérieur d'un poste de secours du 29e régiment d'artillerie de campagne près d'Oulches, avril 1917.

Création 1872
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Type Régiment d'artillerie
Rôle Appui feu
Fait partie de 2e corps d’armée (France)
Garnison Grenoble
Laon
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
La Somme 1916
Soissonnais 1918
Anniversaire Sainte-Barbe
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918

Le 29e régiment d'artillerie (29e RA) est une unité d'artillerie de l'armée française, créée en 1872 et dissoute en 1940.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : Formation du 29e régiment d'artillerie
  • 1883 : devient 29e régiment d'artillerie de campagne
  • 1918 : devient 29e régiment d'artillerie de campagne porté
  • 1923 : dissous, devient le 301e régiment d'artillerie portée
  • 1939 : formation du 29e régiment d'artillerie divisionnaire
  • 1940 : dissolution

Colonel et chefs de corps[modifier | modifier le code]

  •  : Charles Édouard Gerbaut[1]
  •  : Oscar Jean Henri Auguste de Sailly[1]
  • 1875 : colonel Fiaux
  • 1880 : colonel Cary
  • 1885 : colonel Queillé
  • 1890 : colonel Le Coat de Saint-Haouen
  • 1891 : colonel Aron
  • 1895 : colonel Bonnet
  • 1898 : colonel Leclère
  • ....
  • -  : Paul Omer Aubry[2] (†)
  • -  : lieutenant-colonel Azéma
  • -  : colonel Maucorps
  • -  : lieutenant-colonel Milhaud
  • -  : lieutenant-colonel Gèze
  • -  : lieutenant-colonel Sayet
  • -  : lieutenant-colonel Gèze
  • - : lieutenant-colonel Terrière
  • ....

Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]

De 1872 à 1914[modifier | modifier le code]

Le 29e régiment d'artillerie est formé à Grenoble par ordre du avec[1] :

En 1873, il fait partie de la 19e brigade d'artillerie, conserve 8 de ses batteries, reçoit 1 batteries à cheval du 17e régiment d'artillerie et cède 4 batteries au 36e régiment d'artillerie[1].

En 1874, il quitte Grenoble et prend garnison à Laon[1].

En 1881-1882 des éléments participent à la campagne de Tunisie.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En casernement à Laon et Sissonne

Composition : 4 groupes de 12 batteries de 75 (48 canons).

À la mobilisation, le 29e RAC est affecté à l'artillerie de corps du 2e corps d'armée.

1914[modifier | modifier le code]

Mention du groupe de réserve formé par le 29e RAC sur le monument à la 81e DIT à Nieuport en Belgique, mémorial des combats de la division pendant la bataille de l'Yser.

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

Le régiment devient un régiment d'artillerie de campagne portée en mai 1918[3].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La réorganisation des corps d'artillerie français décidée en 1923 mène à la dissolution le du 29e régiment d'artillerie de campagne porté, qui devient le lendemain le 301e régiment d'artillerie portée à La Fère[4].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le régiment est recréé le sous le nom de 29e régiment d'artillerie divisionnaire par le centre mobilisateur d'artillerie no 2 de Sedan. Affecté à la 4e division d'infanterie, il est constitué d'une batterie hors-rang, de trois groupes de canons de 75 et d'une batterie divisionnaire antichar de canons de 47[5].

Traditions du 29e régiment d’artillerie[modifier | modifier le code]

Étendard[modifier | modifier le code]

L'étendard du 29e régiment d'artillerie porte les inscriptions[6] :

Décorations[modifier | modifier le code]

Le 29e régiment d'artillerie porte la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918[7].

Insigne[modifier | modifier le code]

L'insigne du 29e RAD de 1939 montre un sanglier chargé d'une croix de Lorraine, surmontant la devise Je fais tête.

Personnalités ayant servi au 29e RA[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Louis Susane, Histoire de l'artillerie française, J. Hetzel et cie., , 444 p. (lire en ligne), p. 391
  2. Paul Omer Aubry sur Mémoire des Hommes
  3. « Parcours et historiques des régiments d'artillerie durant 1914 1918 : N° 1 à 62 », sur chtimiste.com, (consulté le )
  4. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
  5. « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  6. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 92
  7. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 224-225
  8. « Cariou Jacques », sur culture.gouv.fr, base Léonore, dossier LH/427/76, notice L0427076, p. 9 (consulté le 12 février 2018).

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]