Villa Kujoyama — Wikipédia

Villa Kujoyama
Vue de la Villa.
Géographie
Pays
Préfecture
Ville désignée
Arrondissement
Coordonnées
Fonctionnement
Statut
Résidence créative (d), centre culturelVoir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
Identifiants
Site web
Carte

La Villa Kujoyama est un établissement artistique français, situé sur le mont Higashi à Kyoto et destiné à l’accueil en résidence d’artistes et de créateurs français. Construite en 1992 par l’architecte Katō Kunio (加藤邦男?), la Villa Kujoyama est aujourd’hui l’un des plus anciens et plus prestigieux programmes de résidence français en Asie[1],[2].

En 2022, la Villa Kujoyama fête ses 30 ans à travers une diversité d'événements en France et au Japon[3],[4]. Elle a accueilli depuis sa création plus de 400 artistes et créateurs qui ont ainsi pu développer un projet en lien avec le Japon, dans les champs les plus variés de la création.

La Villa Kujoyama est l’une des cinq antennes de l’Institut français du Japon[5]. Elle agit en coordination avec l’Institut français et bénéficie du soutien de la Fondation Bettencourt Schueller depuis 2014[6].

Historique[modifier | modifier le code]

La création d’un Institut franco-japonais à Kyoto[modifier | modifier le code]

Construite en 1992, la Villa Kujoyama est le fruit d’un projet antérieur qui remonte à 1926 alors que Paul Claudel occupe encore le poste d’Ambassadeur de France au Japon[7],[8]. L’idée initiale de ce dernier est d’établir un centre culturel dans la région du Kansai ; ce projet se développe grâce à l’aide de Katsutaro Inabata 稲畑勝太郎 (1862-1949), alors Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Osaka[9]. L’industriel japonais parvient à réunir un groupe de japonais francophiles et crée la Société de rapprochement intellectuel franco-japonais par laquelle les fonds nécessaires sont rassemblés pour la construction d’un établissement culturel sur le mont Higashi, à l’emplacement actuel de la Villa Kujoyama.

D’abord imaginé comme une université d’été proposant sur trois ans et à raison de dix semaines par an un enseignement de langue et de culture française, le projet de l’établissement est quelque peu modifié[10]. Il est décidé de le nommer Institut franco-japonais, de l’ouvrir tout le long de l’année et de lui attribuer des missions d’enseignement de la langue française et de sensibilisation aux idées françaises.

La Société de rapprochement intellectuel franco-japonais assure la tutelle de ce nouvel Institut, construit grâce à des fonds japonais, le fonctionnement et la programmation culturelle sont quant à eux pris en charge par le gouvernement français. L’Institut franco-japonais est inauguré le et est dirigé dans ses premières années par le géographe Francis Ruellan[11].

C’est en 1936 que l’Institut franco-japonais est transféré près de l’Université Impériale dans le quartier d’Izumidono alors en plein développement. Un nouveau bâtiment voit le jour tandis que le site construit sur le mont Higashi en 1926 est laissé à l’abandon pendant près de cinquante ans[12].

De l’Institut franco-japonais à la Villa Kujoyama[modifier | modifier le code]

Le bâtiment se dégrade, de sorte que dans les années 1970 les riverains protestent de plus en plus. Ainsi, la démolition du site est actée en 1981 et la Société de rapprochement intellectuel franco-japonais rassemble les fonds pour prendre en charge la destruction de l’édifice[13]. Le terrain dégagé, la vente de celui-ci est alors prévue. Toutefois, le gouvernement français, à la suite de l’annonce, manifeste son intérêt pour ce terrain surplombant Kyoto et exprime sa désapprobation quant à cette vente envisagée[14].

Les administrateurs français et japonais de la Société de rapprochement intellectuel franco-japonais s'accordent sur l'annulation de la vente et réfléchissent à une nouvelle utilisation du site. En 1986, ils s’entendent et décident de construire une résidence d’artistes, en raison notamment de la nature de Kyoto, ville d’art et d’histoire et de l’emplacement sans pareille du site, véritable « balcon sur la ville ». La décision de fonder ce « Centre franco-japonais pour les échanges et la création » est prise le .

Il s’ensuit trois années de levée de fonds auprès des principales sociétés du Kansai ; cette opération est prise en charge par Inabata Katsuo (稲畑勝?), le petit-fils de Katsutaro Inabata[15]. Les financements réunis, trois années sont encore nécessaires à l’obtention du permis de construire auprès de la municipalité.

Le projet architectural est confié à l’architecte Katō Kunio, alors professeur à l’université de Kyoto. Il prend la forme d’un bâtiment de mille mètres carrés, susceptible d’accueillir simultanément six artistes pour des séjours de création. L’architecte façonne son projet au croisement de la culture française et japonaise et choisit d’allier tout à la fois « rigueur de la composition modulaire et liberté de distribution des espaces. »

Le chantier débute en pour 18 mois, et ouvre ses portes aux premiers résidents en , avec une inauguration officielle le [16]. Ce Centre est aujourd’hui connu comme l’actuelle Villa Kujoyama.

Entre 1992 et 2012, la Villa Kujoyama a accueilli 275 artistes et créateurs français pour des périodes de résidences pouvant aller jusqu’à douze mois. L’établissement est durant cette période géré conjointement par l’Institut français, qui assure la coordination du programme et le financement des allocations des artistes et créateurs, et par le ministère des Affaires étrangères qui finance le fonctionnement et les activités artistiques et culturelles de l’établissement.

2013–2014 : une période de rénovation[modifier | modifier le code]

Après plus de vingt ans d’activités, la Villa Kujoyama ferme ses portes pour deux ans de rénovation[17]. Le bâtiment alors vieillissant, il est question de mettre un terme au programme et de fermer le site.

C’est l’implication notamment de mécènes qui permet son maintien. D’une part, la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent apporte son soutien[1] à la rénovation de l’édifice en effectuant des travaux d’isolation, de mises aux normes, de nettoyage et de dallage ; son soutien à hauteur de 500 000 € permet de mener à bien ces travaux, jusqu’à la réouverture de la Villa en 2014[18].

D’autre part, la Fondation Bettencourt Schueller s’engage aux côtés de la Villa sur trois années pour financer le fonctionnement et les activités artistiques et culturelles de l’établissement[19]. Elle soutient ainsi le programme à hauteur de 754 000  entre 2014 à 2017[20]. La Fondation Bettencourt Schueller renouvelle son soutien en tant que mécène du programme de résidence pour la période 2022-2026[21],[22].

La Villa Kujoyama aujourd'hui[modifier | modifier le code]

La réouverture de la Villa Kujoyama a été l’occasion de redéfinir les missions du lieu.

Depuis sa création en 1992, plus de 400 lauréats, dont les disciplines oscillent de la création artistique contemporaine à la recherche en sciences humaines et sociales, ont résidé à la Villa Kujoyama[23].

Les programmes de résidence[modifier | modifier le code]

La Villa Kujoyama propose 3 dispositifs de résidences distincts[24].

Le premier (en solo) permet à un candidat français ou étranger résidant en France depuis au moins 5 ans de présenter un projet de recherche, pour une résidence de 4, 5 ou 6 mois. Le deuxième (en binôme), offre une résidence de 4 mois à deux candidats français ou étrangers résidant en France depuis au moins 5 ans et leur permet de travailler en binôme sur un projet commun. Le dernier (en duo), s’adresse à un candidat français ou étranger résidant en France depuis au moins 5 ans souhaitant développer un projet de collaboration avec un candidat japonais résidant au Japon, pour une résidence de 4 mois[25].

Prix Liliane Bettencourt pour l'Intelligence de la Main[modifier | modifier le code]

Créé en 1999 par la Fondation Bettencourt Schueller, le Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la Main récompense savoir-faire, créativité et innovation dans le domaine des métiers d’art[26].

Dans le cadre du partenariat entre la Villa Kujoyama et la Fondation Bettencourt Schueller, deux lauréats du Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la Main sont invités chaque année, à partir de 2022, à séjourner un mois à la Villa Kujoyama afin de développer un projet en lien avec leur savoir-faire et la culture japonaise. Nicolas Pinon (2022), Mona Oren (2022), Fanny Boucher (2023) et Grégoire Scalabre (2023) sont les lauréats du prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main ayant résidé à la Villa Kujoyama[27].

Le statut des lauréats invités à séjourner à la Villa Kujoyama diffère de celui des lauréats des autres programmes de résidence de la Villa. Néanmoins, les lauréats sélectionnés ont la possibilité de déposer, par ailleurs, une candidature pour les programmes de résidences solo, binôme, ou duo, proposés par l’Institut français.

Diffusion et post-résidence[modifier | modifier le code]

Par ses activités, la Villa invite au dialogue les cultures de ces deux pays et traduit sur le plan de l’art et de la culture les proximités et les passerelles qui existent entre le Japon et la France[28].

Depuis l'arrivée de la nouvelle directrice Adèle Fremolle en septembre 2022, la Villa Kujoyama ouvre ses portes tous les premiers jeudis du mois aux publics[29].

La Villa Kujoyama dispose d'un accompagnement artistique, pendant et après la résidence, avec l’Institut français. Les 5 années qui suivent la fin de la résidence, la post-résidence, permettent aux artistes de présenter leurs travaux dans des lieux de diffusion en France ou bien de prolonger leur expérience au Japon avec l’appui de lieux partenaires de la Villa Kujoyama[30].

Au Japon[modifier | modifier le code]

Les lauréats de la Villa sont invités chaque année à exposer leur travail lors de la Nuit Blanche Kyoto, un festival de création contemporaine organisé par l'Institut français du Kansai et la ville de Kyoto. Les travaux des lauréats sont alors présentés non seulement à la Villa, mais aussi dans d’autres lieux partenaires.

En France[modifier | modifier le code]

La Villa Kujoyama possède un dispositif de partenariats pluriannuels permettant d'approfondir les productions artistiques après la résidence au Japon. À Paris, le partenariat avec le Musée de la Chasse et la Nature et la Maison de la Culture du Japon, offre aux artistes l’opportunité de montrer leurs œuvres dans le cadre de leur programmation[31],[32]. Dans le Val-d’Oise, le centre d’art contemporain de l’Abbaye de Maubuisson permet aux artistes de finaliser leurs créations débutées lors de leur séjour à la Villa, en mettant à leur disposition un atelier de travail et en leur fournissant un accompagnement curatorial et / ou logistique[33].

À l'international[modifier | modifier le code]

En collaboration avec la Villa Albertine aux États-Unis, l'Académie de France à Rome - Villa Médicis et la Casa de Velázquez à Madrid, la Villa Kujoyama participe à ¡Viva Villa!, un appel à projet lancé en 2016 destiné aux institutions culturelles établies sur le territoire français[34]. L'objectif est de permettre la restitution du travail réalisé par les artistes, créateurs et chercheurs issus de ces quatre résidences d'artistes françaises situées à l'étranger à travers une diversité de formats[35].

De nouvelles disciplines accueillies[modifier | modifier le code]

Les disciplines concernées sont les suivantes :

  • Architecture/paysage/urbanisme
  • Arts de la rue/cirque/marionnettes
  • Création numérique
  • Arts plastiques
  • Bande dessinée
  • Cinéma
  • Critique d’art et commissariat d’expositions
  • Danse / Performance
  • Design / Graphisme
  • Gastronomie
  • Littérature
  • Métiers d’art
  • Mode
  • Musique
  • Photographie
  • Théâtre

Depuis 2014, les champs des disciplines accueillis ont été élargis aux arts numériques et aux métiers d’art[36]. L’ouverture au domaine des métiers d’art correspond à un souhait de la Fondation Bettencourt Schueller de valoriser à l’international les créateurs et artisans d’arts tout en permettant une sauvegarde et une transmission des savoir-faire des métiers d’excellence dans ces deux pays[37].

En 2019, l’éventail des disciplines est élargi aux arts de la rue / cirque / marionnette, aux jeux vidéo et au commissariat d’exposition.

Des missions réaffirmées[modifier | modifier le code]

La Villa Kujoyama est depuis sa création un outil d’échanges. En tant que lieu de résidence, ce lieu d’exception entièrement destiné à la création contemporaine et aux métiers d’art est un outil d’influence et de rayonnement de l’excellence et du savoir-faire français.

L’ouverture du programme aux métiers d’art à Kyoto, cette ville caractérisée par sa tradition artisanale millénaire, trouve une justesse et une pertinence pour les acteurs français et japonais. Cette dimension permet à la fois de multiplier les interactions entre les artistes des deux pays et d’établir un dialogue avec les habitants. L’objectif est ainsi d’ancrer le programme dans le territoire kyotoïte et faciliter les échanges dans cette ville qui a appris à se diversifier et à mêler pratique traditionnelle et activités modernes.

Fondation Bettencourt Schueller[modifier | modifier le code]

Depuis 2014, la Fondation Bettencourt Schueller joue un rôle essentiel en tant que principal mécène de la Villa Kujoyama. Fondation familiale reconnue d'utilité publique depuis sa création, elle s'engage à "donner des ailes aux talents" afin de contribuer au succès et à l'influence de la France. Dans cette optique, elle recherche, sélectionne, soutient, accompagne et met en valeur des individus qui façonnent aujourd'hui le monde de demain, dans trois domaines qui participent concrètement au bien commun : les sciences de la vie, les arts et la solidarité. Depuis sa création en 1987, elle a récompensé 634 lauréats et soutenu plus de 1000 projets portés par diverses équipes, associations, établissements et organisations[38].

Les lauréats depuis 1992[modifier | modifier le code]

Dû à la crise sanitaire du Covid-19, le séjour à la Villa Kujoyama des lauréats 2020 et 2021 a été repoussé.

Architecture[modifier | modifier le code]

  • 1993 : Franck de Gioanni
  • 1994 : Georges Heintz
  • 1996 : Renaud Djian ; Charles-André Nouvellet
  • 1998 : Philippe Grégoire
  • 1999 : Nikolas Jankovic
  • 2001 : Benoît Maillard ; Elodie Nourrigat
  • 2002 : Florence Lipsky
  • 2003 : Philippe Rahm
  • 2005 : Isabelle Berthet-Bondet ; Didier Goury
  • 2010 : Olivier Boucheron
  • 2015 : Andy Todd et Kiichiro Hagino
  • 2016 : Benjamin Lafore et Sébastien Martinez Barat (binôme)
  • 2018 : Louise Lemoine et Ila Bêka
  • 2019 : Benjamin Aubry
  • 2021 : Ludivine Gragy (en résidence en 2022)

Arts plastiques[modifier | modifier le code]

Art culinaire, gastronomie[modifier | modifier le code]

  • 1997 : Renaud Tissot Boris
  • 2019 : Luz Moreno & Anaïs Silvestro (binôme)
  • 2020 : Céline Pelcé (en résidence en 2021)

Arts numériques[modifier | modifier le code]

  • 1999 : Véronique Legendre
  • 2000 : Isabelle Dupuy
  • 2001 : Philippe Freling ; Eric Maillet
  • 2002 : Pierre Giner
  • 2004 : Jérôme Duval
  • 2005 : Maïder Fortuné & Loïc Serot (binôme) ; Julien Maire
  • 2006 : Éric Duranteau
  • 2007 : Matthieu Mercier
  • 2009 : Romain Kronenberg
  • 2012 : Alexandre Maubert
  • 2014 : Grégory Chatonsky
  • 2016 : Thomas Pons & Julie Stephen Chheng (binôme)
  • 2017 : Bertrand Planes
  • 2021 : Julie Vacher (en résidence en 2022 et 2023)

Arts visuels[modifier | modifier le code]

  • 2017 : Angela Detanico & Rafaël Lain (binôme)

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Critique d'art[modifier | modifier le code]

  • 1997 : Pascal Beausse
  • 2011 : Yoan Gourmel et Elodie Royer
  • 2014 : Anne Bonnin & Thomas Clerc
  • 2015 : Vincent Romagny
  • 2019 : Annie Claustres
  • 2021 : Karin Schlageter (en résidence en 2022)
  • 2023 : Sébastien Pluot

Danse[modifier | modifier le code]

  • 1992 : Susan Buirge
  • 1994 : Santiago Sempere
  • 1995 : Cécile Proust
  • 1996 : Didier Theron
  • 1998 : Pal Frenak ; Jean-Marc Zelwer et Françoise Lattuada
  • 1999 : Héla Fattoumi & Éric Lamoureux (binôme) ; Alain Rigout et Satchie Noro (duo)
  • 2001 : Joël Borgès de Freitas ; Emmanuelle Huynh ; Alain Michard
  • 2002 : Mié Coquempot et Jérôme Andrieu (binôme)
  • 2003 : Nadia Lauro et Jennifer Lacey (binôme)
  • 2004 : Claudia Triozzi
  • 2007 : Vienne
  • 2009 : Franck Micheletti
  • 2010 : Matthieu Doze
  • 2011 : David Wampach
  • 2012 : Maria Donata d'Urso et Wolf Ka (binôme)
  • 2015 : Damien Jalet et Nawa Kohei (duo)
  • 2017 : Mylène Benoit
  • 2018 : Emmanuel Guillaud et Takao Kawaguchi (duo) ; Nach / Anne-Marie Van
  • 2019 : Benjamin Bertrand ; Camille Mutel
  • 2020 : Jann Gallois ; Éric Minh Cuong Castaing et Anne-Sophie Turion (binôme) (en résidence en 2022)
  • 2023 : Pauline Brun

Design / Graphisme[modifier | modifier le code]

  • 1994 : Charles Bove ; Martine Harlé
  • 1995 : Christian Ghion et Patrick Nadeau
  • 1997 : Florence Bost
  • 1998 : Vincent Beaurin ; Nestor Perkal
  • 1999 : Sidonie Camplan et Florence Doléac-Stadler (binôme) ; Jean-Michel Letellier
  • 2000 : Xavier Moulin
  • 2001 : Vincent Tordjman
  • 2005 : Aboubackar Fofana
  • 2006 : Laurence Brabant
  • 2008 : Sébastien Cordoléani et Franck Fontana (binôme)
  • 2009 : Benjamin Graindorge
  • 2010 : Armel Barraud
  • 2011 : José Lévy
  • 2012 : Pierre Charpin ; Alexandre Dimos
  • 2014 : Quentin Vaulot et Goliath Dyèvre (binôme)
  • 2015 : François Azambourg
  • 2016 : Felipe Ribon et Ryōko Sekiguchi ; Anne Xiradakis
  • 2017 : Jean-Sébastien Lagrange, Laureline Galliot et Mathieu Peyroulet-Ghilini (binôme) ; Angela Detanico et Rafael Lain (binôme)
  • 2018 : Johan Brunel
  • 2019 : André Baldinger ; Samy Rio
  • 2020 : Émilie Rigaud (en résidence en 2023)
  • 2021 : Natacha Poutoux et Sacha Hourcade (binôme) ; Yuko Oshima (en résidence en 2022) ; Alexandru Balgiu
  • 2023 : Karine Arabian et Frank Blais (binôme)

Littérature / livre[modifier | modifier le code]

Métiers d'art[modifier | modifier le code]

  • 2014 : Manuela Paul-Cavallier
  • 2015 : Mylinh Nguyen ; Nelly Saunier ; Céline Sylvestre
  • 2016 : Karl Mazlo ; Émilie Pedron
  • 2017 : Baptiste Ymonet & Vincent Jousseaume (binôme) ; François-Xavier Richard ; Violaine Blaise
  • 2018 : Sandrine Rozier ; Martine Rey
  • 2019 : Marion Delarue ; Laurel Parker et Paul Chamard (binôme)
  • 2020 : Johan Després (en résidence en 2022) ; Flore Falcinelli (en résidence en 2021)
  • 2021 : Céline Wright ; Sébastien Desplat (en résidence en 2022)
  • 2023 : Gérald Vatrin ; Tony Jouanneau

Mode[modifier | modifier le code]

  • 2005 : Olivier Saillard
  • 2009 : Michèle Chatenet
  • 2011 : Ligia Dias
  • 2015 : Aurore Thibout
  • 2018 : Pauline Abascal & Kanako Kajihara
  • 2020 : Marie Labarelle (en résidence en 2023)
  • 2021 : Teddy Sanches (en résidence en 2022 et 2023)

Musique[modifier | modifier le code]

Parfum[modifier | modifier le code]

  • 2019 : Daniel Pescio

Photographie[modifier | modifier le code]

Recherche[modifier | modifier le code]

  • 1994 : Catherine Grout
  • 1995 : André Kneib ; Éric Mézil ; Julie Brock-Peverelly
  • 1996 : Antoine Gournay ; Martine Jullien
  • 1998 : Christine Buci-Glucksmann ; Biruta Kresling
  • 1999 : Philippe Bonnin
  • 2000 : Claude Estèbe
  • 2001 : Catherine Jami
  • 2002 : Nicolas Fiévé
  • 2003 : Corinne Atlan
  • 2004 : Laurence Martin ; Olivier Reneau
  • 2005 : Xavier Martel
  • 2006 : Éric Germain
  • 2010 : Agnès Giard

Scénographie[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • 1996 : Didier Bezace
  • 1998 : Daniel Jeanneteau ; Didier Galas
  • 2001 : François Hiffler & Pascale Murtin (binôme)
  • 2003 : Pascal Rambert
  • 2006 : Yan Allegret
  • 2008 : Laurent Colomb
  • 2009 : Zaven Paré ; Sandrine Garbuglia & Stéphane Ferrandez
  • 2010 : Agnès del Amo
  • 2012 : Lukas Hemleb
  • 2015 : Georges Lavaudant
  • 2017 : Thomas Bouvet & Hiroshi Ota (duo)
  • 2018 : Simon Gauchet
  • 2020 : Aurélie Pétrel et Vincent Roumagnac (binôme) (en résidence en 2023) ; Marcus Borja (en résidence en 2021)

Arts de la rue, cirque, marionnettes[modifier | modifier le code]

  • 2019 : Simon Moers et Tomoe Kobayashi (duo)

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Les directeurs[modifier | modifier le code]

De 1992 à 2012[modifier | modifier le code]

Entre 1992 et 2012, la direction de la Villa Kujoyama est assurée par le directeur de l’Institut français du Japon - Kansai.

  • 1986-1994 : Michel Wasserman[39]
  • 1994-1998 : Claude Hudelot
  • 1998-2000 : Jérôme Delormas
  • 2000-2002 : Jean-Claude Duthion
  • 2002-2006 : Pierre Fournier
  • 2006–2010 : Jean-Paul Ollivier
  • 2010–2013 : Philippe Janvier-Kamiyama

De 2014 à aujourd’hui[modifier | modifier le code]

Depuis 2014, la Villa Kujoyama est un des cinq établissements de l’Institut français du Japon. Elle a un fonctionnement et une direction propre au même titre que les quatre autres instituts français (Tokyo, Kyoto, Fukuoka, Yokohama), les quatre Alliances françaises (Sapporo, Sendai, Aichi, Tokushima) et l’Institut de recherche du réseau culturel français au Japon.

Les directeurs depuis la réouverture sont :

  • 2014-2017 : Christian Merlhiot et Sumiko Oé-Gottini[40]
  • Depuis 2017 : Charlotte Fouchet-Ishii[41]
  • Depuis septembre 2022 : Adèle Fremolle[42]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Villa Kujoyama. Retour de résidence », sur mcjp.fr, (consulté le ).
  2. « Villa Kujoyama », sur AIR_J : Online Database of Artist in Residence Programs in Japan (consulté le )
  3. Valérie Duponchelle, « Le Figaro. ARTS : reportage à Kyoto, à la Villa Kujoyama, où se rencontrent artistes français et japonais. », périodique,‎ , p. 7-10
  4. « Villa Kujoyama | RDV le 17 décembre pour l’événement de clôture des 30 ans de la Villa Kujoyama! » (consulté le )
  5. « Nouvelles perspectives pour la Villa Kujoyama », sur Institut français du Japon, (consulté le )
  6. « Villa Kujoyama | Fondation Bettencourt Schueller », sur www.fondationbs.org (consulté le )
  7. Martine Robert, « La Villa Kujoyama, temple de l'épure », Les Échos, (consulté le ).
  8. « Villa Kujoyama : derrière le projet, le rêve de Claudel », sur Pen Magazine International (consulté le )
  9. (en) Philippe Pons, « Villa Kujoyama reopening cements France-Japan cultural collaboration », The Guardian, (consulté le ).
  10. Michel Wasserman, « La fondation de l’Institut franco-japonais du Kansai (1927) »
  11. « Wayback Machine », sur web.archive.org, (consulté le )
  12. Marie Godfrain, « Villa Kujoyama : une bulle culturelle française en pays nippon », sur IDEAT, (consulté le )
  13. Michel Wassermann, Les arches d'or de Paul Claudel, Éditions Honoré Champion, , 155 p. (ISBN 9782745352446)
  14. Dominique Guillaumin, 72 saisons à la Villa Kujoyama, Éditions Gallimard, , 522 p. (ISBN 978-2-07-294636-3, lire en ligne), p. 28
  15. (en-GB) Philippe Pons, « Villa Kujoyama reopening cements France-Japan cultural collaboration », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  16. « INAUGURATION DE LA VILLA KUJOYAMA UN BALCON FRANÇAIS SUR L'ORIENT », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « Photo Mystère #128 : la Villa Kujoyama sur les hauteurs de Kyoto », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Philippe Pons, « Le soleil se lève à nouveau sur la Villa Kujoyama », Le Monde, (consulté le ).
  19. Olivier Sévère, « La Villa Kujoyama au musée », sur chassenature.org, mai à septembre 2017 (consulté le ).
  20. Arnaud Vaulerin, « La Villa Kujoyama, une belle endormie se réveille au Japon », Libération, (consulté le ).
  21. « 5 ans - Le renouvellement du mécénat Bettencourt Schueller pour la Villa Kujoyama », sur Le Quotidien de l'Art (consulté le )
  22. « Villa Kujoyama | L'Institut français, la Fondation Bettencourt Schueller et l'Institut français du Japon renouvellent leur convention de mécénat au bénéfice de la Villa Kujoyama » (consulté le )
  23. benais, « Résidence à la villa Kujoyama - appel à candidatures », sur INMA - Institut National des métiers d'art, (consulté le )
  24. « Villa Kujoyama|AiR around the World|ICA Kyoto », sur ICA Kyoto (consulté le )
  25. « Résidences à la Villa Kujoyama | Institut français », sur www.institutfrancais.com (consulté le )
  26. « L'Intelligence de la Main », sur L'Intelligence de la Main (consulté le )
  27. « Villa Kujoyama | Le prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main – Talents d’exception 2021 récompense Karl Mazlo, artisan joaillier, pour son œuvre Black Garden. » (consulté le )
  28. « Résidences 2024 à la Villa Kujoyama | ARTCENA », sur www.artcena.fr, (consulté le )
  29. Yamina Benaï, « Geste/s n°6. L'esprit du geste / Villa Kujoyama. Kujoyama mon amour », Périodique,‎ , p. 110-117
  30. « La Fondation Bettencourt Schueller amplifie son engagement à l’international pour le rayonnement de l’Intelligence de la Main »
  31. Maison de la culture du Japon à Paris, « Villa Kujoyama », sur Maison de la culture du Japon à Paris (consulté le )
  32. « Inside Outside », sur Musée de la Chasse et de la Nature (consulté le )
  33. « Luz Moreno & Anaïs Silvestro | Institut français », sur www.institutfrancais.com (consulté le )
  34. (en-US) « ¡Viva Villa! 2024-2025 », sur ¡ Viva Villa ! (consulté le )
  35. (en-US) « Villa Kujoyama / Le Monde M Magazine – HIROSHI OKAMOTO » (consulté le )
  36. (en-US) « Villa Kujoyama / Le Monde M Magazine – HIROSHI OKAMOTO » (consulté le )
  37. Benjamin Locoge, « La France hisse son pavillon d’art », Paris Match, (consulté le ).
  38. « La Fondation Bettencourt Schueller s'engage aux côtés de la Villa Kujoyama pour un ambitieux programme de soutien de trois ans »
  39. Christine Cibert, « Kujoyama, 20 ans déjà »,
  40. « Christian Merlhiot et Sumiko Oé-Gottini prennent la tête de la Villa Kujoyama », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
  41. Élodie de Dreux-Brézé, « Charlotte Fouchet-Ishii devient la directrice de la Villa Kujoyama à Kyoto », sur connaissancedesarts.com, Connaissance des arts, (consulté le ).
  42. « Connaissance des arts : Adèle Fremolle met le cap sur le Japon », Périodique,‎

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]