Valdoie — Wikipédia

Valdoie
Valdoie
Photo du pont traversant la Savoureuse et du clocher gris de l'église, visible au fond à droite.
Blason de Valdoie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Grand Belfort
Maire
Mandat
Marie-France Céfis
2020-2026
Code postal 90300
Code commune 90099
Démographie
Gentilé Valdoyens
Population
municipale
5 236 hab. (2021 en diminution de 2,71 % par rapport à 2015)
Densité 1 124 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 40′ 02″ nord, 6° 50′ 33″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 429 m
Superficie 4,66 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Belfort
(banlieue)
Aire d'attraction Belfort
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Valdoie
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Valdoie
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Valdoie
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Valdoie
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Valdoie
Liens
Site web ville-de-valdoie.fr

Valdoie est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Chef-lieu du canton de Valdoie, elle appartient à l'agglomération belfortaine. Ses habitants sont appelés les Valdoyens[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Proche des frontières suisse et allemande, à la sortie nord de Belfort, sur la route de Giromagny et du Ballon d'Alsace.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune, au centre de la trouée de Belfort, est entourée de deux massifs boisés, la forêt du Salbert à l’ouest et la forêt de l’Arsot à l’est.

Le bassin houiller stéphanien sous-vosgien s’étend sur le territoire communal et aux alentours, entre Bouhans-lès-Lure, Ronchamp, Lomont à l'ouest et Rougemont-le-Château, Romagny à l'est.

Sismicité[modifier | modifier le code]

  • Commune située dans une zone de sismicité modérée[2].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 289 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Giromagny_sapc », sur la commune de Giromagny à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 636,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records GIROMAGNY_SAPC (90) - alt : 473m, lat : 47°44'30"N, lon : 6°50'06"E
Records établis sur la période du 01-01-1991 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,3 −1,1 1,7 4,7 8,7 12 13,8 13,6 10,1 6,6 2,4 −0,3 5,9
Température moyenne (°C) 1,7 2,5 6,1 9,7 13,6 17,2 19,1 18,9 14,8 10,7 5,6 2,6 10,2
Température maximale moyenne (°C) 4,7 6,1 10,5 14,7 18,6 22,4 24,3 24,1 19,6 14,7 8,8 5,5 14,5
Record de froid (°C)
date du record
−14,5
26.01.00
−17
07.02.1991
−14,7
01.03.05
−4,5
08.04.03
−1,3
05.05.1991
2,1
02.06.06
4,9
09.07.1996
4,6
28.08.1998
1
30.09.1995
−6
30.10.1997
−11
23.11.1998
−18,9
20.12.09
−18,9
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
17,4
01.01.23
20,7
24.02.21
24,9
31.03.21
27,8
28.04.12
32
25.05.09
35
26.06.19
37,2
24.07.19
36,8
04.08.22
32
11.09.23
27,6
02.10.23
21,8
08.11.15
17,3
31.12.22
37,2
2019
Précipitations (mm) 185,1 143,5 147,3 90,1 127,6 104,1 104,9 106 108,9 143,2 161,4 214,5 1 636,6
Source : « Fiche 90052002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,7
−1,3
185,1
 
 
 
6,1
−1,1
143,5
 
 
 
10,5
1,7
147,3
 
 
 
14,7
4,7
90,1
 
 
 
18,6
8,7
127,6
 
 
 
22,4
12
104,1
 
 
 
24,3
13,8
104,9
 
 
 
24,1
13,6
106
 
 
 
19,6
10,1
108,9
 
 
 
14,7
6,6
143,2
 
 
 
8,8
2,4
161,4
 
 
 
5,5
−0,3
214,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par plusieurs routes départementales : RD 5, RD 13, RD 23, RD 24, RD 465.

La RD 5 relie Offemont à Sermamagny.
La RD 13 relie Auxelles-Bas à la frontière suisse, via Valdoie, Vézelois, Vellescot et Réchésy.
La RD 23 relie Grosmagny à Valdoie, via Éloie.
La RD 24 relie Riervescemont à Valdoie, via Rougegoutte, Sermamagny et Évette-Salbert
La RD 465 relie Belfort à Saint-Maurice-sur-Moselle. Il s'agit de l'ancienne RN 465, classée dans la voirie nationale dans les années 1930[10] ; elle a été déclassée et reclassée dans la voirie départementale en [11].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Sermamagny Éloie Rose des vents
Évette-Salbert
Belfort
N Offemont
O    Valdoie    E
S
Belfort

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Valdoie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort, une agglomération inter-départementale regroupant 16 communes[16] et 80 035 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), zones urbanisées (40,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), eaux continentales[Note 4] (1,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Wedo (1350), Vaydhoye (1617), Vaidoye / Vaidhoye / Vaidhoy / Vauldoye / Vaudoye (1621-1655), Valdoye (1793).

Histoire[modifier | modifier le code]

Faits historiques[modifier | modifier le code]

Le nom de Valdoie (Val d'Oye, Wedaw, Waido, Vaydoie...) viendrait, selon J. Liblin, du latin vadum (guè, endroit guéable) et du celtique Oye (eau, rivière) qui aurait alors désigné la rivière la Savoureuse. Ce gué permettait à la voie romaine secondaire de Mandeure à Auxelles-Bas de franchir la rivière, du moins en période d'étiage. Valdoie n'est citée dans les écrits qu'à partir de 1350. Le village était partie de la seigneurie du Rosemont à ses origines et a été rattaché aux domaines autrichiens comme le comté de Ferrette de 1347 à la fin de la guerre de Trente Ans en 1648. Fin décembre 1674, Turenne a bivouaqué à Valdoie avant d'aller en Alsace remporter la victoire de Turckheim.
La ville a été rattachée à la paroisse de Belfort jusqu'en 1778. Après avoir été pendant quelques années dépendante de Belfort, Valdoie est devenue une paroisse autonome en 1780. À la fin du XVIIIe siècle, les villages de Cravanche et de Salbert lui ont été rattachés. L'église Saint-Joseph du début du XXe siècle a été construite à l'emplacement d'un premier bâtiment érigé en 1780.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs à partir de 1902
Période Identité Étiquette Qualité
1902 1904 Georges Charpentier-Page    
1904 1906 André Larger Républicain Conseiller général du canton de Belfort (1905-1906)
décédé en fonctions
1906 1908 Emile Marchegay    
1908 1912 Emile Romond    
1912 1914 Charles Dreyfus    
1919 1925 Edouard Hengy PCF Conseiller général du canton de Belfort (1922-1928)
1925 1941 Georges Merckle[24] SFIO  
1941 1945 Oscar Ehret    
1945 1953 Georges Merckle SFIO  
1953 1958 Charles Guldemann[25] MRP Syndicaliste CFTC
Conseiller général du canton de Belfort (1951-1958)
décédé en fonctions
1958 1971 Victor Frahier    
1971 1977 Paul Kiffel PS Conseiller général du canton de Valdoie (1967-1985)
1977 1986 Daniel Pierquet PS Conseiller général du canton de Valdoie (1985-1998)
1986 12 avril 2004 Yves Ackermann PS Conseiller général du canton de Valdoie (1998-2015)
Sénateur (sept. 2008)
13 avril 2004 21 mars 2008 Robert Bolle Reddat PS  
21 mars 2008 17 juillet 2017 Michel Zumkeller Rad. puis UDI - Rad. Député (2002-2022)
17 juillet 2017 23 mai 2020 Corinne Coudereau UDI  
23 mai 2020 En cours Marie-France Céfis MRSL Conseillère départementale du canton de Valdoie depuis 2015

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

File:Mairie de Valdoie.jpg

Mairie.

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :

  • total des produits de fonctionnement : 4 356 000 , soit 792  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 4 045 000 , soit 736  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 373 000 , soit 68  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 877 000 , soit 341  par habitant ;
  • endettement : 8 114 000 , soit 1 475  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 11,96 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 32,09 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 36,81 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 700 [27].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

En 1999, les Valdoyens étaient 4 843, soit 20 fois plus qu'en 1803. L'évolution a été importante entre 1872 et 1901 avec l'arrivée nombreuse d'Alsaciens optant pour la nationalité française ; la population a été multipliée par cinq en moins de trente ans passant de 523 à 2 575 habitants. L'industrie s'est fortement développée avec cette main-d'œuvre qualifiée : construction mécanique (Page, 1852) et industrie textile (Dollfus et Noack, 1898).

En 2010, elle était la troisième commune du département en nombre d'habitants, loin derrière Belfort et ses 50 078 habitants, un peu moins loin de Delle avec 5 916 habitants et tout juste devant Beaucourt et ses 5 060 habitants.

En 2014, elle compte 5 900 habitants.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 5 236 habitants[Note 5], en diminution de 2,71 % par rapport à 2015 (Territoire de Belfort : −3,34 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
301272281328387413385416428
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4335225375237321 1561 3711 6651 985
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5752 7253 1663 1213 2663 5803 3803 2953 538
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3 9863 9834 4664 5724 3144 8435 0005 0445 394
2018 2021 - - - - - - -
5 2605 236-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Écoles primaires[modifier | modifier le code]

L'école élémentaire Paul-Kiffel.
  • École élémentaire André-Chenier ;
  • École élémentaire Paul-Kiffel ;
  • École élémentaire Victor-Frahier.

Collèges[modifier | modifier le code]

  • Collège René-Goscinny (collège public).
  • Collèges à Belfort[32].

Lycée[modifier | modifier le code]

  • Lycée professionnel agricole Lucien-Quelet (lycée public ; Centre de Formation Agricole pour Adultes ; Centre de Formation Agricole pour Apprentis).
  • Lycées à Belfort.

Cultes[modifier | modifier le code]

Centre hospitalier de Belfort-Montbéliard.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[34] :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Exploitation lycée agricole Lucien Quelet[35].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Restaurant[36].
  • Hôtels à Belfort.

Commerces et services[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[37].
  • Filature de laine peignée Schwartz et Cie, puis usine de teinturerie Achtnich, actuellement magasin de commerce[38].
  • Usine de transformation des métaux Charpentier, puis Charpentier-Vogt, puis usine de construction électrique (usine d'isolants électriques) Samica, actuellement Von-Roll Isola[39].
  • Moulin à farine, puis tissage de coton Meyer, puis Alexandre, puis Couleru et Chatel, puis Schmerber, puis Schwob, puis de la Cotonnière d'Héricourt, actuellement magasin de commerce[40].
  • Usine de feutre Dollfus-Noack, actuellement centre commercial[41].
  • Usine de passementerie de la Société industrielle de Rubans, puis usine de peintures et vernis Gauthier, puis des Industries des Peintures Associés, actuellement Sigma Coatings[42].
  • Usine de matériel d'équipement industriel Page, puis Chaudel-Page, puis Socolest, actuellement usine de mécanique de précision Crelier[43].
  • Usine de construction métallique et usine de menuiserie A. Lutringer et Cie, actuellement magasin de commerce et atelier[44].
  • Usine de teinturerie des Ets Georges Koechlin, puis usine de bonneterie et usine de confection Lama, actuellement usine d'articles en matière plastique Danplast[45].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Joseph[46].
L'orgue construit en 1936 par Georges Schwenkedel[47],[48].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • La forêt de Valdoie est composée de deux massifs boisés, la forêt du Salbert à l'ouest et la forêt de l'Arsot à l'est.

Patrimoine militaire[modifier | modifier le code]

Le fort de Valdoie.
  • Le fort de Valdoie[51].
Construit entre 1889 et 1891, et aussi connu sous le nom de fort du Monceau. Il s'agit d'une ancienne caserne militaire.
Aujourd'hui, la forêt a repris ses droits sur cet édifice.Il reste en bon état malgré les quelques tags qui recouvrent certains murs. Un projet prévoyait de le restaurer pour l’ouvrir au public, mais il est resté sans suite. Il appartient à la commune depuis 2010.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Valdoie

Les armes peuvent se blasonner ainsi[52] :

d'argent à la bande ondée d'azur, accompagnée de deux fleurs de lys de gueules.

Galerie photos[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

"Valdoie" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé, Territoire de Belfort, habitants.fr
  2. Didacticiel de la règlementation parasismique
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Valdoie et Giromagny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Giromagny_sapc », sur la commune de Giromagny - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Giromagny_sapc », sur la commune de Giromagny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. Circulaire du 8 septembre 1933 modifiant la nomenclature des routes nationales, Journal officiel de la République française, 14 septembre 1933, p. 9702
  11. Arrêté du 15 septembre 1972, Journal officiel de la République française, 17 septembre 1972, p. 9927
  12. Réseau Optymo
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. Plan local d'urbanisme
  22. Valdoie sur Géoportail
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. notice MERCKLE, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.
  25. notice GULDEMANN Charles, version mise en ligne le 7 décembre 2014, dernière modification le 7 décembre 2014.
  26. Les comptes de la commune
  27. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Établissements d'enseignements
  33. Paroisse Saint Marc Belfort-Montbéliard
  34. Professionnels et établissements de santé
  35. Exploitation lycée agricole Lucien Quelet
  36. Restaurant du Pont
  37. Commerces et services de proximité
  38. « Filature de laine peignée Schwartz et Cie, puis usine de teinturerie Achtnich, actuellement magasin de commerce », notice no IA90000107, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « usine de transformation des métaux Charpentier, puis Charpentier-Vogt, puis usine de construction électrique (usine d'isolants électriques) Samica, actuellement Von-Roll Isola », notice no IA90000105, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « moulin à farine, puis tissage de coton Meyer, puis Alexandre, puis Couleru et Chatel, puis Schmerber, puis Schwob, puis de la Cotonnière d'Héricourt, actuellement magasin de commerce », notice no IA90000109, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « usine de feutre Dollfus-Noack, actuellement centre commercial », notice no IA90000108, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Usine de passementerie de la Société industrielle de Rubans, puis usine de peintures et vernis Gauthier, puis des Industries des Peintures Associés, actuellement Sigma Coatings », notice no IA90000106, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « usine de matériel d'équipement industriel Page, puis Chaudel-Page, puis Socolest, actuellement usine de mécanique de précision Crelier », notice no IA90000104, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « usine de construction métallique et usine de menuiserie A. Lutringer et Cie, actuellement magasin de commerce et atelier », notice no IA90000111, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « usine de teinturerie des Ets Georges Koechlin, puis usine de bonneterie et usine de confection Lama, actuellement usine d'articles en matière plastique Danplast », notice no IA90000110, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. L'église Saint-Joseph sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux
  47. Orgue de Georges Schwenkedel
  48. Orgue réalisé en 1973 par Didier Chanon, facteur d’orgues
  49. Monument aux morts
  50. La gare et la Résistance-Fer
  51. L'ouvrage du Monceau
  52. L'Armorial des villes et villages de France