Lons-le-Saunier — Wikipédia

Lons-le-Saunier
Lons-le-Saunier
Place de la Liberté.
Blason de Lons-le-Saunier
Blason
Lons-le-Saunier
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
(préfecture)
Arrondissement Lons-le-Saunier
(chef-lieu)
Intercommunalité Espace communautaire Lons Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Yves Ravier (DVG)
2020-2026
Code postal 39000
Code commune 39300
Démographie
Gentilé Lédoniens
Population
municipale
17 043 hab. (2021 en diminution de 2,38 % par rapport à 2015)
Densité 2 219 hab./km2
Population
agglomération
26 522 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 31″ nord, 5° 33′ 16″ est
Altitude 255 m
Min. 243 m
Max. 415 m
Superficie 7,68 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lons-le-Saunier
(ville-centre)
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Lons-le-Saunier-1 et Lons-le-Saunier-2
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Lons-le-Saunier
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Lons-le-Saunier
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Lons-le-Saunier
Liens
Site web lonslesaunier.fr

Lons-le-Saunier (prononciation : [lɔ̃s.lə.so.nje] Écouter) est le chef-lieu du département du Jura en Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté. La ville est située à une altitude de 255 mètres.

Lons-le-Saunier doit son nom à ses sources salées, d'abord exploitées par les Romains, qui ont fait la fortune de familles de Bourgogne, de Vienne et de Chalon à partir du Moyen Âge, mais aussi de nombreuses abbayes et couvents.

Elle compte 17 320 habitants en 2018 dans une agglomération de 26 700 habitants. Ses habitants sont nommés les Lédoniens et les Lédoniennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

La ville est au cœur du Revermont, au pied du premier plateau du massif jurassien à l'est et au sud, tandis que s'étend à l'ouest la plaine de la Bresse et au nord le vignoble. La ville est située à des distances relativement similaires (60 à 80 kilomètres à vol d'oiseau) de Besançon, Chalon-sur-Saône, Dijon, Bourg-en-Bresse et Genève en traversant le massif.

Lons-le-Saunier est la deuxième plus petite préfecture de département de France par sa superficie après Bobigny.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

Géologie[modifier | modifier le code]

La ville et ses environs reposent sur un faisceau du massif du Jura et sur un gisement de houille de 35 km2 enfoui entre 600 et 700 mètres de profondeur[1]. Il est découvert par plusieurs campagnes de prospection engagées entre 1943 et 1961, mais le charbon n'est pas exploité, seul un captage de gaz de houille est ouvert entre 1948 et 1964[2],[3],[4]. Elle repose aussi sur le bassin salifère comtois.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique de Lons-le-Saunier.

La ville est traversée par la Vallière qui prend sa source dans une reculée typique du Jura. Autrefois à l'air libre, la rivière a été couverte dans les années 1950 pour des aspects de salubrité (les égouts s'y déversaient). Aujourd'hui, on ne trouve plus qu'un petit tronçon à ciel ouvert en amont de la ville et qui longe le parc des Bains et il ne subsiste qu'un seul pont : le pont de la Guiche.

Il existe une source d'eaux thermales froides (13 °C) et fortement salées (environ 11 g de NaCl/litre).

Topographie[modifier | modifier le code]

La région viticole s'étendant au nord est particulièrement réputée, avec notamment les vignobles de l'Étoile, Château-Chalon et Arbois.

Le premier plateau au sud et à l'est offre un attrait touristique avec les lacs de Chalain, Clairvaux-les-Lacs et Vouglans, et les stations de moyenne montagne assez proches comme Les Rousses.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 240 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lons le Saunier », sur la commune de Montmorot à 2 km à vol d'oiseau[7], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 147,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records LONS LE SAUNIER (39) - alt : 298m, lat : 46°41'34"N, lon : 5°31'03"E
Records établis sur la période du 01-01-1972 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 0,8 3,8 6,4 10,1 13,6 15,5 15,3 11,8 8,8 4,1 1,3 7,7
Température moyenne (°C) 3,3 4,2 8,1 11,3 15,1 18,7 20,7 20,5 16,5 12,5 7,1 3,9 11,8
Température maximale moyenne (°C) 6 7,6 12,4 16,1 20 23,8 25,9 25,8 21,3 16,2 10,1 6,6 16
Record de froid (°C)
date du record
−19,6
09.01.1985
−15,8
11.02.1986
−12,2
01.03.05
−3,8
10.04.1977
−0,2
03.05.1979
1,7
01.06.1986
6,6
04.07.1984
4,8
30.08.1998
0,4
29.09.1972
−4,2
30.10.1997
−9,2
23.11.1998
−15
30.12.05
−19,6
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
01.01.23
20,8
24.02.21
23,8
31.03.21
28,3
30.04.05
32,4
24.05.09
36,6
18.06.22
39,4
31.07.1983
39,8
12.08.03
33,7
10.09.23
29
04.10.1985
22,4
08.11.15
19,9
16.12.1989
39,8
2003
Précipitations (mm) 83 76,6 79,7 91,5 113 88,8 95,4 95,3 95 112,4 117,2 99,5 1 147,4
Source : « Fiche 39362001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6
0,6
83
 
 
 
7,6
0,8
76,6
 
 
 
12,4
3,8
79,7
 
 
 
16,1
6,4
91,5
 
 
 
20
10,1
113
 
 
 
23,8
13,6
88,8
 
 
 
25,9
15,5
95,4
 
 
 
25,8
15,3
95,3
 
 
 
21,3
11,8
95
 
 
 
16,2
8,8
112,4
 
 
 
10,1
4,1
117,2
 
 
 
6,6
1,3
99,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

La commune possède une réserve naturelle régionale (RNR), la Côte de Mancy, créée en 2010, réserve qu'elle partage avec la commune de Macornay[12]. De 1996 à 2008, c'était une réserve naturelle volontaire.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lons-le-Saunier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lons-le-Saunier, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[16] et 26 522 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (84,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (66,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,3 %), forêts (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), prairies (2,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communications et transport[modifier | modifier le code]

Lons-le-Saunier a une proximité relative avec l'autoroute A39, ce qui la met à une heure et quart de Dijon et à une heure et demie de Lyon. La gare de Lons-le-Saunier se trouve sur la ligne Strasbourg - Lyon.

Grandes voies de circulation routière[modifier | modifier le code]

carte de la Franche-Comté présentant les principales aires urbaines et les voies de communication de la région
Situation de Lons-le-Saunier au sein des voies de communications franc-comtoises.

La ville est un nœud routier. Elle est traversée par la RD 1083 (ex-RN 83) reliant Bourg-en-Bresse au sud et Besançon au nord-est, la RD 678 (ex-RN 78) avec Louhans et Chalon-sur-Saône vers l'ouest et la Suisse vers l'est (via la RN 5) rejointe à Saint-Laurent-en-Grandvaux.

L'autoroute A39 passe à une dizaine de kilomètres à l'ouest (péage de Beaurepaire-en-Bresse sur la commune du même nom). D'autres routes départementales irriguent la campagne bressane et le premier plateau.

Autres voies de circulation[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous résume les voies de circulation automobile, cyclable ou pédestre présentes sur le territoire de la commune, hors les grandes artères déjà mentionnées dans la section précédente.

223 odonymes recensés à Lons-le-Saunier
au 16 novembre 2013
Cité Ave. Bld Chemin Cours Imp. Montée Promenade Place Esplanade Carrefour Route Rue Ruelle Square Autres Total
1 14 6 25 2 8 3 1 16 1 1 4 137 0 3 1 [Note 4] 223
Notes « N »
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare de Lons-le-Saunier est située sur la ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse. Le tronçon entre Saint-Amour et Mouchard a été électrifié en 1997 seulement, ce qui a permis de voir passer les rames TGV (un train quotidien de Strasbourg à Marseille). Cette desserte du TGV Strasbourg-Marseille via la ligne du Revermont a été suspendue par la SNCF en décembre 2018[22], en raison des travaux d'agrandissement de la gare de Lyon Part-Dieu. Les liaisons TER desservent principalement l'ancienne capitale régionale Besançon, avec un début de cadencement. La gare est également desservie par 3 à 4 TER A/R Lyon-Belfort.

Projet de ligne à grande vitesse[modifier | modifier le code]

La branche sud de la LGV Rhin-Rhône était programmée pour passer à proximité de l'autoroute A39, où une gare entre Lons et Louhans devait être créée (Gare Bressane). La ville aurait alors disposé d'une gare TGV permettant de rejoindre Strasbourg en 2 h, Lyon en 40 minutes et Paris en moins de 2 h[23]. Compte tenu des difficultés de réalisation (coût économique et écologique) et des oppositions au projet, celui-ci a été abandonné et seule la branche est de cette LGV a effectivement été réalisée[24].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Bus urbain du réseau Tallis.

Une liaison routière en car (ligne 301 du réseau Mobigo) permet de rejoindre en une heure la gare de Dole-Ville pour les liaisons TGV au départ ou à destination de Paris via Dijon.

La société FlixBus proposait des liaisons routières quotidiennes à destination de Dijon et Paris, ainsi que d'autres villes françaises et européennes à moindre fréquence, depuis l'arrêt de l'entreprise Transarc située En Bercaille. Cet arrêt à Lons-le-Saunier a été supprimé, au profit de celui de Dole, qui est desservi par les lignes en direction de Lyon/Grenoble vers le sud et Strasbourg/Nuremberg/Prague vers le nord.

La gare routière, sise sur le parking de la gare ferrée de Lons-le-Saunier, est le point de départ des lignes de transport par cars de la région.

La ville de Lons-le-Saunier et quelques communes voisines sont reliées par le service de bus urbains Tallis[25], et par le service de transport à la demande sur réservation Mallis.

Contournement routier de l'ouest : effectif depuis 2016[modifier | modifier le code]

L'idée d'un contournement ouest de Lons-le-Saunier, lancée en 1963, n’avait jamais pu aboutir (avis défavorable à l'issue d'une enquête publique en 1997 (le tracé était dommageable par ses impacts environnementaux et urbanistiques et il était en outre d’« une fonctionnalité incomplète[26] »). À cause de la décentralisation, le projet porté par l'État a été transmis au conseil général du Jura qui en reprend la maîtrise d'ouvrage depuis 2007.[réf. souhaitée]

Le contournement est une route bidirectionnelle à une voie (2x1 voie) avec quelques créneaux de dépassement. La Vallière et la Sorne sont franchies chacune par un viaduc. Le contournement démarre au nord au niveau du carrefour actuel RD 1083-RD 38, qui est aménagé en giratoire. Après avoir croisé la RD 678 au niveau du carrefour avec la RD 470 (giratoire futur), il se termine au sud au niveau du carrefour RD 1083 (ex-RN83)-RD 30[réf. nécessaire][27].

Le tracé passe dans les communes de Plainoiseau, L'Étoile, Montmorot, Courlans, Messia-sur-Sorne, Chilly-le-Vignoble et Gevingey. Mais pas dans la commune de Lons-le-Saunier.

Le coût du projet est de 46 M€. Le financement a été assuré à parts presque égales par l'État (27,5 %), le conseil régional de Franche-Comté (24 %), le conseil général du Jura (24 %) et la Communauté de communes du bassin lédonien (23,5 %)[28].

Un autre projet bien moins avancé vise à détourner le parcours actuel des camions qui empruntent la RD 678 en provenance ou à destination du massif. Ces camions traversent actuellement avec de lourdes nuisances les communes de Revigny, Conliège et Perrigny avant de rejoindre la rocade lédonienne, la RD 52 leur étant interdite à cause de la trop forte pente (13 %). Plusieurs tracés ont fait l'objet d'études préliminaires mais vu les coûts et les enjeux des territoires traversés, il est probable que le projet ne voie pas le jour avant 15 à 20 ans.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Laons en 1233[29], dou Poys de Lons 1290[30], Pois de Laon 1295[30], dou Pois de Laon lou Sanier 1310-11[30], Lons le Sanier en 1315[29], de Ledone Salnerii en 1397[29],[31] (forme latinisée).

Lons est un type toponymique obscur en l'absence de formes remontant au Haut Moyen Âge[31], sans doute est-il d'origine gauloise[29]. Les formes Laon, bien que peu anciennes, suggèrent une possible évolution parallèle à celle de Laon, c'est-à-dire Lugdunum[réf. nécessaire], type toponymique celtique bien attesté et pléthorique (même en Angleterre) composé de Lug « dieu Lug » + -dunon (avec la désinence latine -um) « forteresse » ou « citadelle, enceinte fortifiée, mont. »[32]. Cependant, si -on constitue bien une trace de l'ancien appellatif gaulois dunum, le premier élément pourrait représenter le nom de personne gaulois Litu, Litus, ce qui suppose l'évolution phonétique *Litódunu(m) > *Litodónu(m) > *Lioónu(m)[29].

Le déterminant complémentaire le Sanier ou le Saunier apparaît tardivement au Moyen Âge. En revanche, le nom commun saunier est attesté plus précocement en français chez Geffrei Gaimar, Histoire des Anglais, sous la forme salnier vers 1140, au sens de « celui qui débite et vend le sel », puis dans un recueil d'actes des XIIe et XIIIe siècles, Ban sur le sel, sous la forme saulnier au sens de « celui qui fabrique le sel ». On avait en latin médiéval une forme salinarius (dérivé de salinae, salines), attestée en 1086, déjà au sens de « fabricant de sel »[33]. On ne sait à quel personnage ce déterminant fait référence, à moins que le Saunier désigne le travail du sel de la localité prise dans son ensemble et personnifiée.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site est connu dès la préhistoire, la fondation de la ville remonte au moins à l'horizon 100 av. J.-C. ; les Séquanes dominaient alors la région jusqu'à la conquête romaine. Les ressources en sel étaient déjà exploitées (cf. salines de Lons-le-Saunier et histoire du sel du Jura).

Du Moyen Âge au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Il est fait mention d'un castrum en 1097 ; en 1237, c'est le château de Jean de Chalon. Reconstruction de l'enceinte fortifiée initiale, à partir de 1364, les quartiers du Puits Salé et de Saint-Désiré n'en faisant pas partie. Le château est probablement transformé vers la fin du XIVe siècle. Il est endommagé par un incendie en 1510 et abandonné après 1530.

La seigneurie de Lons-le-Saunier s'organise à partir des trois châteaux de Pymont (à la Maison de Vienne, avec Saint-Désiré), Montmorot (aux sires de ce nom, fondus dans les Vienne-Pymont), et Montaigu (à plusieurs branches de la maison comtale de Bourgogne dite de Chalon). En 1364, un accord entre les châteaux de Pymont et Montaigu et la ville de Lons-le-Saunier précise qu'en cas de danger, des cornes d'appel serviraient à lancer un appel à l'aide ; des secours devront être portés à celui qui cornera[34]. Finalement, par des mariages ou cessions[35], la baronnie de Lons-le-Saunier est unifiée vers 1400 au profit des Chalon-Arlay (Louis Ier et son fils Jean III d'Arlay ; à partir de ce dernier, les barons de Lons-le-Saunier sont princes d'Orange : ainsi Philibert, né à Lons-le-Saunier le ).

Le Lons-le-Saunier du XVIe siècle est abordé dans la Description de la Franche-Comté de 1552 :

« […] Lons le Saunier, ville charmante par-dessus toutes est située dans une plaine. De nos jours il s'y tient un marché célèbre.[…] Mais d'après nos propres souvenirs, trois incendies accidentels ont détruit Lons le Saunier, dont l'église consacrée à Saint Désiré, a été reconstruite presque de fond en comble par les soins de révérendissime prélat Guillaume de Poupet. […] Il y a là deux communautés, l'une des Franciscains qui veulent maintenant s’appeler Franciscains de l'Observance, l'autre de religieuses. La ville est percée de rues assez larges et droites avec beaucoup de maisons élégantes et magnifiques. Des fossés plein d'eau qui corrompent souvent l'air de leurs émanations l'entourent, et de grands faubourgs l'embrassent de tous cotés[36]. »

En juin 1637, durant la guerre de Dix Ans, les Français font le siège de la ville. Le mestre de camp Christophe de Raincourt tient jusqu'au , jour où les Français ouvrent une brèche dans la muraille. De Raincourt met le feu à la ville et se retranche dans les ruines du château. Il se rend au bout de huit jours, à court de munitions et de vivres.

En , Lacuzon doit céder le commandement de la place au baron de Chastenois[37], alors que les Français se présentaient sous les murailles de la ville, sous les ordres du comte d'Apremont[38].

Début , Le duc de Navailles commandant de l'armée française, rentre à Lons-le-Saunier dont Lacuzon et ses troupes s'étaient retirés quelques jours auparavant pour aller renforcer la défense de Salins qui devenait le cœur de la défense espagnole[39]. Lons passe définitivement sous la souveraineté française.

De 1674 à 1688, les fossés sont comblés et les fortifications sont progressivement démolies entre 1716 à 1758. Des ruines sont arasées en 1735 pour la construction de l'hôtel de ville. Quelques vestiges de l'enceinte subsistent jusqu'au milieu du XIXe siècle dans le clos des Cordeliers.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Franciade[40].

Lons-le-Saunier est la préfecture du département du Jura, d'après la loi du 2 pluviôse an VIII ().

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le docteur Jean Michel (Jean-Marie-Vital Michel), chirurgien de l'hôpital de Lons-le-Saunier, est torturé et abattu par l'occupant allemand le en représailles des soins apportés à des maquisards blessés.

Lons-le-Saunier est libérée le par les troupes débarquées en Provence[41].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections Présidentielles[modifier | modifier le code]

Les résultats du second tour de l'élection présidentielle de 2017 à Lons-le-Saunier sont les suivants : Emmanuel Macron (En Marche !) arrive à la première place avec 72,61 % des voix. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui récolte 27,39 % des voix. Emmanuel Macron était aussi arrivé en première position au premier tour (24,75 % des votes).

On décompte 6,1 % de votes blancs et 2,2 % de votes nuls parmi les votants[42].

Élections Régionales[modifier | modifier le code]

La ville de Lons-le-Saunier place la liste "Notre Région Par Cœur" menée par Marie-Guite Dufay, présidente sortante (PS) en tête, dès le 1er tour des Élections régionales de 2021 en Bourgogne-Franche-Comté, avec 33.8 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau la liste de "Notre Région Par Cœur", avec cette fois-ci, près de 52.86 % des suffrages. Loin devant les autres listes menées par Gilles Platret (LR) en seconde position avec 20.54 %, Julien Odoul (RN), troisième avec 17.26 % et en dernière position celle de Denis Thuriot (LaREM) avec 9.34 %. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné la ville de Lons-le-Saunier avec lors du premier tour 67.24 % d'abstention et au second, 64.96 %[43].

Élections Départementales[modifier | modifier le code]

La partie de la ville de Lons-le-Saunier faisant partie du Canton de Lons-le-Saunier-1 place le binôme de Thomas Barthelet (DVG) et de Christelle Plathey (DVG), en tête, dès le 1er tour des Élections départementales de 2021 dans le Jura, avec 45,98 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Thomas Barthelet (DVG) et de Christelle Plathey (DVG), en tête, avec cette fois-ci, près de 51,87 % des suffrages. Devant l'autre binôme menée par Christophe Bois (DVD) et Céline Trossat (DVD) qui obtient 48,13 %. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné la ville de Lons-le-Saunier avec lors du premier tour 63,99 % d'abstention et au second, 61,99 %[44].

La partie de la ville de Lons-le-Saunier faisant partie du Canton de Lons-le-Saunier-2 place le binôme de Cyrille Brero (UD) et Yoanna Wancauwenberghe (UD), en tête, dès le 1er tour des Élections départementales de 2021 dans le Jura, avec 34,20 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Cyrille Brero (UD) et Yoanna Wancauwenberghe (UD), en tête, avec cette fois-ci, près de 53,82 % des suffrages. Devant l'autre binôme menée par Ivan Bourgeois (DVG) et Émilie Gougeon (DVG) qui obtient 46,18 %. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné la ville de Lons-le-Saunier avec lors du premier tour 69,24 % d'abstention et au second, 67,29 %[45].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Lons-le-Saunier.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Lons-le-Saunier.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Offenbourg[46]Allemagnedepuis
Ripley[46]Royaume-Unidepuis
Touba[46]Côte d'Ivoiredepuis

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • Collège Saint-Exupéry
  • Collège Aristide-Briand
  • Collège Rouget-de-Lisle
  • Collège-lycée privé de Sainte-Marie
  • Lycée agricole de Mancy
  • Lycée général et technologique Jean Michel
  • Lycée professionnel Montciel
  • Lycée professionnel Le Corbusier

Santé[modifier | modifier le code]

Les curistes bénéficient des bienfaits de la source Lédonia depuis 1892 au centre thermal Ledonia, situé dans le parc des bains.

La ville compte un hôpital, le centre hospitalier de Lons-le-Saunier, qui succède à l'Hôtel-Dieu du XVIIIe siècle.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 17 043 habitants[Note 6], en diminution de 2,38 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 7406 0417 3147 7967 9187 6848 5658 7819 410
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9 4569 8629 94310 70111 39112 37312 29012 61012 116
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12 93513 13313 92713 15212 65114 10114 66115 56815 030
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
15 92418 76920 94220 10519 14418 48317 87917 49617 364
2021 - - - - - - - -
17 043--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population de l'aire urbaine (101 communes[49]) est de 58 058 habitants en 2012[50].

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Les unités militaires ayant tenu garnison à Lons-le-Saunier sont :

Depuis le 11 novembre 2014, Lons-le-Saunier est jumelée avec le 6e régiment du matériel de Besançon[53].

Économie[modifier | modifier le code]

Lons-le-Saunier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Jura, qui gère, avec Kéolis (filiale de la SNCF), l’aéroport de Dole-Jura.

Aujourd'hui, l'économie du Jura a considérablement changé autour de deux principaux pôles : Dole et Lons-le-Saunier.

Lons-le-Saunier bénéficie de sa proximité avec la Suisse et se situe à l’entrée de zones touristiques fréquentées comme le Parc naturel régional du Haut-Jura. Par ailleurs, la position de carrefour de Lons-le-Saunier entre les ensembles géographiques de la plaine jurassienne et des premiers plateaux lui a conféré un rôle de place commerciale importante.

Transformation agroalimentaire fabriquée dans la ville de Lons-le-Saunier à base majoritaire de lactosérum de brebis.

On trouve à Lons-le-Saunier et sa périphérie trois grandes zones d'activités :

  • la zone commerciale de Chantrans, la plus récente, dans la commune de Montmorot ;
  • la zone commerciale de la Vallière, dont la modernisation est à l'étude ;
  • la zone industrielle à cheval sur les communes de Lons-le-Saunier et de Perrigny.

À proximité du centre-ville, se trouve l'usine Bel qui fabrique les célèbres portions de fromage fondu de la marque La vache qui rit et l'usine du groupe Lactalis (Société Fromagère de Lons-Le-Saunier) de fabrication fromagère pour les marques commerciales Président et Société Crème. À la sortie de la ville, sur la route de Bourg-en-Bresse, se trouve la fromagerie de Rivoire-et-Jacquemin, un des nombreux fabricants de comté (appellation d'origine protégée) .

L'aérodrome de Lons-le-Saunier - Courlaoux a une vocation orientée vers le loisir (ULM notamment) et n'a pas de réelle vocation commerciale (fret ou passager).

Viticulture[modifier | modifier le code]

Lons-le-Saunier est une commune viticole du vignoble du Jura, elle se situe dans les aires géographiques de l'AOC Côtes du Jura, l'AOC Crémant du Jura, l'IGP Franche-Comté et l'AOC Macvin du Jura[54].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et musées[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Catholique[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Désiré, rue Saint-Désiré.
  • Église Saint-Pierre-Saint-Paul dite des Cordeliers, rue des Cordeliers.
  • Église Saint-Luc, rue des Baronnes aux Mouillères.
  • Chapelle de l'Hôtel-Dieu, place de l'Hôtel-Dieu.
  • Chapelle Notre-Dame de l'ancien ermitage de Montciel, chemin de Montciel à l'Ermitage.
  • Chapelle du collège Rouget de Lisle, rue des Écoles.
  • Chapelle du collège Sainte-Marie, rue Saint-Désiré.
  • Chapelle de la Petites maison des Pauvres, avenue Camille Prost.
  • Chapelle de la Maison de retraite Saint-François d'Assise, rue Marcel Paul.

Protestant[modifier | modifier le code]

  • Temple réformé, rue Solvan.
  • Église évangélique protestante, rue Fontaine de Rome.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Statue de Rouget de Lisle (1760-1836).

(Par ordre chronologique de naissance.)

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lons-le-Saunier Blason
Coupé : au 1er parti au I de gueules à la bande d'or et au II d'or au huchet d'azur, embouché, virolé et lié de gueules, au 2e d'argent plain[60].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1939-1945
Détails
Ici le huchet est "équipé" d'argent sur la 1re photo et de gueules sur la 2e.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Philatélie[modifier | modifier le code]

  • En 1936, un timbre de 20 centimes vert est émis. Il représente la statue de Rouget de Lisle à Lons-le-Saunier. Il est le premier à avoir fait l'objet d'une vente anticipée le 27 juin 1936, à Lons-le-Saunier. Il porte le n° YT 314.
  • En 2006, c'est un timbre de 0,53 euro multicolore qui est émis. Il représente « Rouget de Lisle chantant la Marseillaise » d'après le tableau d'Isidore Pils avec à gauche le village de Montaigu et à droite la ville de Lons-le-Saunier. Il a bénéficié de deux cachets 1er jour, un à Paris le 13 juillet et un second à Lons-le-Saunier le 14 juillet. Il porte le n° YT 3939[61].
  • Une flamme postale est éditée en 1989 à l'en-tête Lons-le-Saunier (Jura) 1789-1989 et est sous-titrée Ville natale de Rouget de Lisle ; elle représente deux portées de notes de musique et la statue de l'auteur de l'hymne national.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Voies en relation avec le Champ de Foire
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Chevalier, Tableau industriel de la Franche-Comté, 1960-1961, Presses Univ. Franche-Comté, (lire en ligne), p. 21.
  2. CDM, Le livre jaune du comité de défense de la mine, Comité de défense de la mine, (lire en ligne), p. 8.
  3. Georges Lienhardt, Géologie du bassin houiller stéphanien du Jura et de ses morts-terrains, Éditions Technip Chambéry, Impr. réunies, .
  4. « Du charbon et du gaz de houille à Lons-le-Saunier », sur Le Progrès, .
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Lons-le-Saunier et Montmorot », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Lons le Saunier », sur la commune de Montmorot - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Lons le Saunier », sur la commune de Montmorot - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. « Sur le site de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel. ».
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Lons-le-Saunier », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. « Plus aucun TGV à Lons-le-Saunier dès ce dimanche », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté (consulté le ).
  23. Le site sud.lgvrhinrhone.
  24. « JURA. Branche Sud de la LGV Rhin Rhône : « L’impact environnemental aurait été terrible » », sur leprogres.fr (consulté le ).
  25. Le site de Tallis.
  26. La Voix du Jura - 29/01/2004
  27. « Le contournement ouest de Lons-le-Saunier, ça y est, c’est fait ! » (consulté le ).
  28. Décision no 6475 du 7 décembre 2007 du CG39.
  29. a b c d et e Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, Genève, 1990, t. 1, p.171, n° 2706 sur books.google.fr.
  30. a b et c PRINET (Max), « Industrie du sel en Franche-Comté avant la conquête française » (suite) in Mémoires de la société d'Émulation du Doubs, année 1897 (1898), t. 2, p. 105, n.2.
  31. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 411b.
  32. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la Langue gauloise (approche linguistique du vieux celtique continental), éditions Errance, Paris, 2003, p. 163 (ISBN 2-87772-237-6), p. 154-155.
  33. Site du cnrtl : étymologie de "saunier".
  34. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 191.
  35. Voir des précisions aux articles Montmorot, Pymont et Montaigu.
  36. Gilbert Cousin, Description de la Franche-Comté, Gauthier frères, (lire en ligne).
  37. François de Saint-Mauris, baron de Châtenoy, de Lavilleneuve et de Saulx, général-major de bataille, commandant au comté de Bourgogne, maître de camp d'un terce d'infanterie et d'un corps de dragons.
  38. Charles II
  39. « Les combats de Lacuzon », sur mes-annees-50.fr (consulté le ).
  40. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 35.
  42. « Lons-le-Saunier (39000) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
  43. Ministère de l'Intérieur, « Jura - commune de Lons-le-Saunier Résultats de la commune au 2d tour », sur elections.interieur.gouv.fr.
  44. Ministère de l'Intérieur, « Jura (39 ) - canton de Lons-le-Saunier-1 commune de Lons-le-Saunier », sur interieur.gouv.fr.
  45. Ministère de l'Intérieur, « Jura (39 ) - canton de Lons-le-Saunier-2 commune de Lons-le-Saunier », sur elections.interieur.gouv.fr.
  46. a b et c « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=24313 »
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  49. « Aire urbaine 2010 de Lons-le-Saunier », sur Insee.fr (consulté le ).
  50. « Séries historiques des résultats du recensement : Lons-le-Saunier », sur Insee.fr (consulté le ).
  51. Françoise Desbiez & Alain Michaud, Balade ferroviaire à travers le Jura, éditions Arts et Littérature, 2001, pp. 30 (ISBN 2-908208-27-X).
  52. Coluche y a effectué une partie de son service militaire.
  53. « Jumelage du 6e RMAT », sur defense.gouv.fr (consulté le ).
  54. Placido Llorca, « Lons-le-Saunier, commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le ).
  55. Sources : Le site officiel de la ville.
  56. Sur le site initial de fabrication en 1921 du célèbre fromage fondu, elle ouvre ses portes au printemps 2009 avec 60 000 visiteurs. D'un coût de plus de 10 M€, la maison a été financée à 90 % par l'entreprise Bel et à 10 % par le département, la région et la ville (d'après délibération no 6564 du CG39).
  57. Voir sur orgues.haut.jura.free.fr.
  58. Mâcon et ses maires, 1692-1992, trois siècles de vie mâconnaise, ouvrage édité par le Comité permanent d'études mâconnaises (avec le patronage scientifique de l'Institut de recherche du Val de Saône-Mâconnais), Mâcon, 1992.
  59. (en) Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Fiche individuelle », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  60. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  61. Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1