Transports dans le Gers — Wikipédia

Transports dans le Gers
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Carte synthétique des transports dans le département.
Transport routier
Autoroutes km[1]
Routes nationales 237 km[1] N 21 N 124 N 224 N 524
R.D. et V.C. 10 874 km[1]
Autocars interurbains liO
Transport ferroviaire
Principales gares de voyageurs L'Isle-Jourdain, Auch
Services voyageurs TER Occitanie (liO Train)
Transport maritime et fluvial
Principaux ports  
Transport aérien
Aéroports Auch-Gers
Transport en commun urbain et périurbain
Réseaux de transport en commun Alliance (Auch)

Les transports dans le département français du Gers sont dans l'ensemble peu développés, le département étant situé en-dehors des principaux axes de communication, et ne générant pas lui-même de trafic important en raison de sa faible population. Le département est ainsi l'un des rares de France métropolitaine à ne posséder aucune autoroute, à n'être parcouru que par une seule ligne ferroviaire et à ne posséder aucun aéroport desservi par une ligne régulière.

Transport routier[modifier | modifier le code]

Une section de la route nationale 124 aménagée à 2x2 voies, près de L'Isle-Jourdain.

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

Auch est situé à l'intersection de deux routes nationales conservées dans le réseau routier national après les déclassements de 2006 (mais qui doivent être déclassées en 2024, le département du Gers s'étant déclaré volontaire pour en reprendre la gestion). La route nationale 21 relie Limoges à Lourdes et, plus localement, Agen à Tarbes en desservant notamment Lectoure, Fleurance, Auch et Mirande. La route nationale 124 est en grande partie aménagée en voie rapide à 2x2 voies entre Auch et Toulouse, où certaines communes (L'Isle-Jourdain) génèrent un important trafic périurbain vers la Ville Rose ; en revanche, elle devient secondaire à l'ouest d'Auch, et assure surtout la continuité de la route nationale 524 (itinéraire à grand gabarit créé au début des années 2000 pour l'Airbus A380).

Transport collectif de voyageurs[modifier | modifier le code]

Le Gers est desservi par le réseau régional de transport routier liO, qui exploite 9 lignes régulières dans le département.

Covoiturage et autopartage[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

La gare de Condom au début du XXe siècle.

La première ligne de chemin de fer ouverte dans le département est la ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre, qui dessert Riscle à partir de 1859. C'est en 1865 que la gare d'Auch voit circuler ses premiers trains, et seulement en 1877 que la ligne de Saint-Agne à Auch la relie à Toulouse.

Le réseau d’intérêt général a été développé dans le département par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne (Midi). À son apogée, dans l’entre-deux-guerres, le réseau restait assez peu développé dans le Gers : il desservait notamment Auch, Condom, Eauze, Fleurance, Gimont, Lectoure, L'Isle-Jourdain, Mirande, Nogaro, Riscle et Vic-Fezensac. Les chemins de fer d’intérêt local sont restés quasiment inexistants dans le Gers, le département n'étant desservi que par de courts tronçons des réseaux des départements limitrophes, le Pau-Oloron-Mauléon (Projan) et la ligne de Toulouse à Boulogne-sur-Gesse (Samatan, Lombez). C'est ainsi que des bourgs importants comme Marciac, Masseube, Mauvezin et Plaisance n'ont jamais été desservis par le chemin de fer.

Les rares lignes de chemin de fer du département ont fermé progressivement, dès les années 1930 pour certaines et après la guerre pour les autres. Depuis 1970, seule la ligne de Saint-Agne à Auch accueille des trains de voyageurs.

Situation actuelle[modifier | modifier le code]

La gare de L'Isle-Jourdain, la plus fréquentée du département.

Le transport ferroviaire n'occupe qu'une place marginale dans le Gers. Le département ne compte plus aujourd'hui que quatre gares, dont les principales sont celles de L'Isle-Jourdain et Auch, avec une fréquentation annuelle qui ne dépasse pas 266 000 et 226 000 voyageurs respectivement en 2019[2].

La seule ligne ferroviaire encore en service, tant pour les voyageurs que pour le fret, est la ligne de Saint-Agne à Auch. A voie unique et non-électrifiée, celle-ci voit son trafic croître à l'approche de la métropole toulousaine, grâce aux déplacements pendulaires.

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

La Baïse est navigable en aval de Valence-sur-Baïse, uniquement pour la navigation de plaisance (classe 0 CEMT[3]).

Transport aérien[modifier | modifier le code]

L'aéroport Auch-Gers n'est desservi par aucune ligne régulière, mais accueille des vols d'affaires, de tourisme, de loisirs et de travail aérien. Pour prendre un avion de ligne, les habitants du Gers doivent se rendre à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, dans la Haute-Garonne.

L'aérodrome de Condom - Valence-sur-Baïse et l'aérodrome de Nogaro sont, eux, réservés à l'aviation légère de tourisme et de loisirs.

Transports en commun urbains et périurbains[modifier | modifier le code]

Un autobus Irisbus Citelis 12 du réseau Alliance place de la Liberté à Auch en 2015.

La communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne est la seule autorité organisatrice de la mobilité du département[4]. Elle organise des services de transport dans son ressort territorial. Le réseau Alliance compte quelques lignes régulières d'autobus urbain, principalement assurées avec des midibus et minibus.

Modes actifs[modifier | modifier le code]

Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
  3. [PDF] « Les voies navigables du bassin Sud-Ouest », sur VNF.fr, (consulté le ).
  4. Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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