Tony Gonzales — Wikipédia

Tony Gonzales
Illustration.
Portrait officiel de Tony Gonzales (2021).
Fonctions
Représentant des États-Unis
En fonction depuis le
(3 ans, 3 mois et 20 jours)
Élection 3 novembre 2020
Circonscription 23e district du Texas
Législature 117e
Prédécesseur Will Hurd
Biographie
Nom de naissance Ernest Anthony Gonzales II
Date de naissance (43 ans)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Université Chaminade d'Honolulu
Excelsior College (en)
American Public University (en)
Site web gonzales.house.gov

Ernest Anthony Gonzales II dit Tony Gonzales, né le , est un homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est élu à la Chambre des représentants des États-Unis depuis 2021.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Tony Gonzales grandit à San Antonio au Texas[1]. Il est membre de la United States Navy de 1999 à 2019[2]. Cryptologiste, il sert notamment en Afghanistan et en Irak[3],[4].

Après l'armée, il travaille pour le sénateur républicain Marco Rubio sur les questions liées au Moyen-Orient[3] et donne également des cours à l'université (Pensacola State College (en), Université du Maryland)[2].

Tony Gonzales a six enfants avec son épouse Angel[4].

Représentant des États-Unis[modifier | modifier le code]

Lors des élections de 2020, Tony Gonzales est candidat à la Chambre des représentants des États-Unis. Il songe à se présenter dans le 35e district du Texas mais choisit finalement le 23e district lorsque Will Hurd annonce ne pas être candidat à un nouveau mandat[4]. Le 23e district, qui s'étend d'El Paso à San Antonio le long de la frontière mexicaine, est l'un des plus compétitifs du pays[5],[6],[7]. Soutenu par Will Hurd, Tony Gonzales arrive en tête du premier tour de la primaire républicaine avec 28,1 % des suffrages devant Raul Reyes (23,3 %)[7]. Entre les deux tours, il reçoit le soutien du président Donald Trump tandis que Raul Reyes est soutenu par le sénateur Ted Cruz. Il remporte le second tour en juillet avec à peine 45 voix d'avance, conduisant à un recomptage des voix qui confirme sa victoire le mois suivant[8].

En novembre, il affronte la démocrate Gina Ortiz Jones, battue par Will Hurd de seulement 926 voix en 2018. Contrairement à Tony Gonzales, la démocrate remporte sa primaire dès le premier tour en mars et peut lever d'importants fonds de campagne alors que les républicains ne connaissaient pas encore leur candidat. Durant la campagne, Gina Ortiz Jones attaque Tony Gonzales sur le thème de la santé (le républicain souhaitant abroger l'Obamacare) tandis que Tony Gonzales critique les positions libérales de la démocrate, qui vivrait toujours à Washington selon lui (malgré la preuve du contraire)[9]. Le républicain met également l'accent sur la nécessité de sécuriser la frontière et son opposition à l'avortement[10]. Alors que les démocrates sont d'abord considérés comme favoris après le retrait de Will Hurd — la circonscription a voté pour Hillary Clinton en 2016 — l'élection semble se resserrer à l'approche du scrutin[9]. Les démocrates et les républicains dépensent plusieurs millions de dollars dans l'élection[9],[10]. Tony Gonzales est finalement élu représentant des États-Unis avec 50,7 % des voix, devant Gina Ortiz Jones (46,5 %) et le libertarien Beto Villela (2,8 %)[5],[6]. Il profite notamment des mauvais scores de Joe Biden et des démocrates dans l'électorat hispanique de la région[11]. La presse note également son travail de terrain, délaissé par l'équipe de Gina Ortiz Jones qui se concentre sur le numérique en période de pandémie[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Cayla Harris, « How Tony Gonzales kept a competitive Texas congressional district red », sur expressnews.com, San Antonio Express-News, (consulté le ).
  2. a et b (en) « GONZALES, Tony (1980 – ) », sur bioguide.congress.gov, Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
  3. a et b (en) Marc Rod, « Tony Gonzales talks Texas, the Hispanic vote and plans for his first term », sur jewishinsider.com, Jewish Insider, (consulté le ).
  4. a b et c (en) Rafael Bernal, « Rep.-elect Tony Gonzales (R-Texas-23) », sur thehill.com, The Hill, (consulté le ).
  5. a et b (en) Eleanor Dearman, « Election results: Gonzales wins Texas Congressional District 23 race, Jones concedes », sur elpasotimes.com, El Paso Times, (consulté le ).
  6. a et b (en) Associated Press, « Republican Tony Gonzales winner in District 23 race over Gina Ortiz Jones », sur foxsanantonio.com, KABB, (consulté le ).
  7. a et b (en) Eleanor Dearman, « Texas runoff: Tony Gonzales narrowly leads Raul Reyes in Republican House District 23 race », sur elpasotimes.com, El Paso Times, (consulté le ).
  8. (en) Patrick Svitek, « After recount, Tony Gonzales is still winner of GOP runoff for U.S. Rep. Will Hurd's seat », sur texastribune.org, Texas Tribune, (consulté le ).
  9. a b et c (en) Patrick Svitek, « Always a battleground, never a landslide: Texas’ 23rd Congressional District stays competitive despite state’s political shifts », sur texastribune.org, Texas Tribune, (consulté le ).
  10. a et b (en) Emily Cochrane, « Tony Gonzales Defeats Gina Ortiz Jones, Keeping G.O.P. Hold on Texas House Seat », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  11. (en) Alex Samuels, Patrick Svitek, Anna Novak et Mandi Cai, « Joe Biden’s struggles along the Texas border raise questions about Democrats’ outreach there », sur texastribune.org, Texas Tribune, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]