Studios Disney de 1995 à 2005 — Wikipédia

Studios Disney de 1995 à 2005

Animation de synthèse et suites

Description de cette image, également commentée ci-après Description de cette image, également commentée ci-après
Le Feature Animation building hébergeant Walt Disney Feature Animation à Burbank (gauche)
Entrée des studios Pixar à Emeryville. (droite)
Début 1995
Fin 2005
Studios Walt Disney Studios Burbank (1941-)
Walt Disney Animation Australia (1988-2006)
Walt Disney Animation Florida (1989-2003)
Walt Disney Animation France (1989-2002)
Périodes
1922-1937 Premières productions
1937-1941 Premiers longs métrages d'animation
1941-1950 Première grève, Seconde Guerre mondiale
1950-1973 Télévision, films et décès de Walt Disney
1973-1988 Le studio endormi, guerre financière et Touchstone
1989-1995 Renaissance et Second âge d'or
1995-2005 Animation de synthèse et suites et Pixar
2006-2018 Pixar aux commandes
2019-aujourd'hui Disney+ et 20th Century
Franchises
XXIe siècle Liste au XXIe siècle

L'histoire des Studios Disney de 1995 à 2005 est marquée par plusieurs changements dans les productions du studio. La fin de la période précédente, nommée « Second Âge d'or » est assez floue et très subjective mais la sortie de Toy Story coproduit avec Pixar Animation Studios et la systématisation à partir de 1996 des suites des longs métrages d'animations marquent un profond changement pour le studio Disney. En parallèle les productions Disney d'après 1995 reçoivent des succès plus mitigés bien que certains films ne manquent pas de mérite tel que Fantasia 2000. Officiellement la production des films d'animation est exclusivement en image de synthèse en raison du succès des films de Pixar et des studios concurrents. En dehors des studios d'animation, les labels Touchstone Pictures et Hollywood Pictures produisent des films plus adultes.

La période se termine en 2005 avec le rachat du studio Pixar et la décision de reprendre la production de film en animation traditionnelle au sein du Walt Disney Animation Studios, créé en 2007. un autre changement est la fusion entre Disney et le groupe de presse et de télévision Capital Cities/ABC en 1996.

Historique[modifier | modifier le code]

1995-1999 : Déclin de l'animation traditionnelle face à l'image de synthèse[modifier | modifier le code]

Le Roy E. Disney Animation Building ouvert en 1995 et hébergeant les studios de Walt Disney Feature Animation.

En 1995, soit 10 ans après leur installation temporaire, les studios d'animation regagnent les studios de Burbank. Les succès bien que faibles des suites de longs métrages et la compétition avec les films en image de synthèse pousse le studio à produire encore plus de suites à partir de 1996 et jusqu'au milieu des années 2000. Le studio Disney n'avait jamais envisagé la production d'une suite à l'un de ses longs métrages, sauf sous la forme de téléfilms mais avec le succès de Monte là-d'ssus (1961) change la donne[1]. Ce film basé sur des inventions loufoques et des effets spéciaux offre une formule aisément reproductible donc une suite est rapidement prévue[1]. Le second opus Après lui, le déluge (1963) récolte 9 millions d'USD lors de sa sortie aux États-Unis[2]. Ce succès modéré renforce le studio dans son idée de produire des séries de films[2]. Plusieurs verront le jour dont La Coccinelle mais la décision de faire des suites de longs métrages d'animation n'intervient que plus tardivement. La première suite d'un long métrage d'animation est Bernard et Bianca au pays des kangourous (1990) sorti en salle. L'apparition des supports vidéo accélère le rythme et un studio d'abord dédié aux séries d'animation Walt Disney Animation Australia est converti presque exclusivement pour la production de suites de longs métrages d'animation.

Le premier DVD Disney est édité le par Buena Vista Home Entertainment[3].

En 1998, Walt Disney Holdings annonce la fermeture de Walt Disney Animation UK Lmited[4].

Le , Disney prononce la liquidation de Walt Disney Animation UK[5].

Après le rachat de Pixar en 2006, le studio Disney décide de réduire la production de suites aux productions en cours puis selon le souhait de John Lasseter de stopper ce type de productions[6].

Productions[modifier | modifier le code]

Longs métrages d'animation[modifier | modifier le code]

Voir aussi les coproductions avec Pixar Animation Studios.

Productions télévisuelles[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Le procès Janet Gilmer vs Buena Vista Home Video[modifier | modifier le code]

Le , Janet Gilmer dépose une plainte contre l'éditeur de vidéo Buena Vista Home Video à cause de la présence d'images subliminales à caractère sexuel dans des films Disney comme Le Roi lion ou La Petite Sirène[7],[8],[9]. Le cas est rapidement jugé et la décision du déclare que le plaignant dans l'incapacité de formuler sa plainte[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Leonard Maltin, The Disney Films : 3rd Edition, p. 207.
  2. a et b (en) Leonard Maltin, The Disney Films : 3rd Edition, p. 208.
  3. Disney Investor Relations - 1997 Fact Book
  4. (en) Walt Disney Holdings, « Walt Disney Holdings - Full group accounts made up to 30 September 1998 » [PDF], sur Companies House, (consulté le )
  5. (en) Walt Disney International, « Walt Disney International - Group of companies' accounts made up to 30 September 2002 » [PDF], sur Companies House, (consulté le )
  6. (en) Say "So Long !" to direct-to-video sequels
  7. (en) Mark I. Pinsky, The Gospel According to Disney, p. 247.
  8. a et b (en) « The Fox and the Hound », sur Film Suits (consulté le )
  9. (en) « Gilmer v. Buena Vista Home Video, Inc. », sur https://casetext.com/ (consulté le )