1977 chez Disney — Wikipédia

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L'année 1977 au sein de la société Walt Disney Productions est marquée par le succès des productions de la concurrence dont le premier opus de La Guerre des étoiles. Ces productions mettent en lumière les problèmes de la société ce qui conduit à la démission de Roy Edward Disney.

Résumé[modifier | modifier le code]

L'un des faits marquants est la démission le de Roy Edward Disney, fils de Roy Oliver Disney et neveu de Walt Disney[1],[2]. Parmi les motifs de grief, il y a le déclin de la qualité des productions des studios, la croissance nulle et des confits avec la direction menée par Donn Tatum et Card Walker[3]. Cette démission n'a pas d'effet immédiat mais Roy E. Disney sera un élément important dans la croisade qui aboutit en 1984 à la nomination de Michael Eisner et Frank Wells[3].

La filiale The Walt Disney Distributing Company est fermée[3]. Elle servait pour concevoir ses propres design de marchandises et de ne plus dépendre des créations réalisées par les entreprises ayant obtenues des licences[3].

Alors que le studio a laissé passé le projet de La Guerre des étoiles, la société Disney a entamé une collaboration avec George Lucas pour les produits dérivés comme un livre-disque chez Disneyland Records et des attractions dans ses parcs à thèmes[3].

Productions audiovisuelles[modifier | modifier le code]

La sortie du long métrage Les Aventures de Bernard et Bianca est un succès tandis que Rox et Rouky est en production[1]. Charles Salomon évoque la production intitulée Scruffy, dirigée pendant deux ans par Ken Anderson et centrée sur un macaque berbère de Gibraltar durant la Seconde Guerre mondiale[4]. L'histoire est une adaptation du livre Scruffy (1962) de Paul Gallico[5]. Cette production est restée inachevée à la fin des années 1970[1],[4]. Le studio édite un moyen métrage intitulé A Tale of Two Critters (réalisé par Jack Speirs) qui est diffusé la même année à la télévision dans The Wonderful World of Disney[1]. Le studio ressort Frissons garantis (1968), Les Trois Caballeros (1944), Fantasia (1940) et Du vent dans les voiles (1970)[1].

La concurrence des autres studios est très fournie avec bien sur La Guerre des étoiles mais aussi Pour l'amour de Benji, Sinbad et l'Œil du tigre, Raggedy Ann and Andy: A Musical Adventure, Les galères de Charlie Brown (en) et Rencontres du troisième type[1]. Plusieurs productions auraient pu être des productions du studio[1]. Ces productions pour la majorité à succès, poussent le studio à revoir sa stratégie de produire uniquement des films tous public[1]. Jodie Foster explique dans le commentaire DVD d'Un vendredi dingue, dingue, dingue (1976) qu'elle a dû refuser le rôle de Leia dans La Guerre des étoiles car elle était alors sous contrat avec Disney[6].

Après deux années de rediffusions des épisodes des années 1950 de The Mickey Mouse Club, l'émission revient avec une nouvelle version The New Mickey Mouse Club[1]. Cette émission est accompagnée d'un livre[1]. Une émission spéciale des Mouseketeers à Walt Disney World est aussi diffusée à la télévision[1]. Le studio développe une série dédiée The Mystery of Rustler’s Cave qui débute en février[1].

L'émission The Wonderful World of Disney poursuit sa production avec une douzaine de téléfilms[1]. Mais l'émission voit arriver un concurrent important avec l'émission 60 Minutes sur CBS mise au même créneau horaire depuis fin 1975, le dimanche à 19h00[1], dont l'audience grimpe à la quatrième place de l'échelle de Nielsen[7].

En 1977, les chaînes HBO (1976) et Showtime (1972) commencent à se faire connaître et l'idée de créer une chaîne de télévision Disney émerge au sein de Walt Disney Educational Productions , qui gère les productions Disney en dehors des cinémas et de la télévision hertzienne, filiale dirigée par James P. Jimirro[8], ce sera Disney Channel lancée en 1983. Jimirro se souvient avoir présenter en mai 1977 avec Art Reynolds un projet intitulé Disney Satellite Network à la direction de Disney mais le coût du projet EPCOT a retardé l'entrée de Disney sur le marché des chaînes payantes[8].

Parcs à thèmes et loisirs[modifier | modifier le code]

À Disneyland, l'attraction Space Mountain ouvre ses portes le 4 mai après son succès en Floride au Magic Kingdom[3]. La zone Nature's Wonderland avec l'attraction Mine Train through Nature's Wonderland ferment pour faire place à Big Thunder Mountain[3].

Au Magic Kingdom, la parade Main Street Electrical Parade débute[3]. Le bateau artificiel Empress Lilly ouvre pour compléter l'offre du Lake Buena Vista Village[3].

Autres médias[modifier | modifier le code]

Disneyland Records publie toujours des bandes originales de son catalogue mais aussi un album spécial The Magical Music of Walt Disney[3]. Le label publie aussi des titres d'autres sociétés comme des albums tirés des émissions spéciales de Rankin/Bass, de Charlie Brown et un livre-disque de Star Wars[3].

Gold Key Comics poursuit ses publications de comics et lance le titre Winnie the Pooh[3]. Deux one-shots sont publiés Mickey Mouse Club Fun Book and Walt Disney Christmas Parade[3].

Publications Gold Key Comics[3]

Disney publie un livre Mickey Mouse: Fifty Happy Years en prévision des cinquante ans de Mickey Mouse l'année suivante[3]. Dans son ouvrage Walt, Mickey and Me[9] publié en début d'année 1977 l'acteur Paul Petersen (en) évoque son histoire : il est le premier animateur du Mickey Mouse Club à avoir été remercié[3].

Durant l'année le Disney Magazine est publié comme un cadeau par Procter & Gamble qui l'offre contre l'achat de certains produits[10]. Neuf numéros sont publiés constitués d'histoires et articles repris des numéros des années 1950 et de la série The Wonderful World of Disney Magazine de 1969-1970[10] édité par Gulf Oil[11].

Future filiales[modifier | modifier le code]

En janvier 1977, Capital Cities Communications achète le Kansas City Star pour la somme de 125 millions de $[12].

En mai 1977, George Lucas et sa société de production Lucasfilm sortent le film La Guerre des étoiles distribué par 20th Century Fox.

Événements[modifier | modifier le code]

Janvier[modifier | modifier le code]

Février[modifier | modifier le code]

Mars[modifier | modifier le code]

Avril[modifier | modifier le code]

Mai[modifier | modifier le code]

Juin[modifier | modifier le code]

Juillet[modifier | modifier le code]

Août[modifier | modifier le code]

Septembre[modifier | modifier le code]

Octobre[modifier | modifier le code]

Novembre[modifier | modifier le code]

Décembre[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m et n (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 245.
  2. a et b (en) John Taylor, Storming The Magic Kingdom, p. 3.
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p et q (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 246.
  4. a et b (en) Charles Salomon, The Disney That Never Was, p. 167.
  5. (en) David Koenig, Mouse Under Glass, p. 155.
  6. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 243.
  7. (en) « 60 Minutes: Milestones » [archive du ], sur CBS Interactive, (consulté le )
  8. a et b (en) Marlowe Froke, « Education & Research - Oral History Detail Page - JAMES P. JIMIRRO », sur cablecenter.org, (consulté le )
  9. (en) Paul Petersen, Walt, Mickey and Me : Confessions of the First ex-Mouseketeer, Dell Publishing, , 220 p.
  10. a b c et d (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 247.
  11. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 46.
  12. a et b (en) Associated Press, « $125 Million Offered for Kansas City Star », The Evening Sun (Baltimore), vol. 134, no 79,‎ , p. D 11 (65) (lire en ligne, consulté le )
  13. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 374-375
  14. (en) Chris Strodder, The Disneyland Encyclopedia, p. 298-299
  15. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 363
  16. « Un vendredi dingue, dingue, dingue - Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
  17. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 221
  18. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 370
  19. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 515
  20. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 345-346
  21. (en) « A Tale of Two Critters », sur This Day in Disney History (consulté le )
  22. a b et c (en) Leonard Maltin, The Disney Films : 3rd Edition, p. 314.
  23. (en) John Grant, The Encyclopedia of Walt Disney's Animated Characters, p. 289.
  24. (en)Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 258-259.
  25. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 262-263.
  26. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 261
  27. (en) Ivan M. Lincoln, « Herbie at Mann's Chinese Theatre », Deseret News,‎ , p. 19 (lire en ligne, consulté le )
  28. (en) Scott Harrison, « Herbie leaves tire prints in concrete », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. a et b (en) John Grant, The Encyclopedia of Walt Disney's Animated Characters, p. 296.
  30. a et b (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 268.
  31. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 275-276.
  32. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 87