Seigneuries de Vouvant et de Mervent — Wikipédia

Seigneuries de Vouvant et de Mervent
Description de cette image, également commentée ci-après
Blason
Description de l'image Armoiries Seigneurie Vouvant-Mervent.svg.
Administration
Pays Drapeau du royaume de France Royaume de France
Région/Province Bas-Poitou
Subdivisions Hommages reçus de fiefs compris dans une cinquantaine de paroisses
Statut Seigneuries, puis baronnies
Date de fondation XIe siècle (seigneurie de Vouvant)
Vers le XIe siècle (seigneurie de Mervent)
Date de disparition 1788
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 25″ N, 0° 46′ 18″ O
Géolocalisation sur la carte : Vendée

La seigneurie de Vouvant et la seigneurie de Mervent, sont deux anciennes seigneuries, puis baronnies, localisées en Bas-Poitou. Les hommages rendus à ces deux seigneuries se confondent à partir du XIVe siècle[1]. Ils sont dès lors rendus uniquement au château de Vouvant. Après avoir été possédées par de nombreuses familles, les seigneuries-baronnies de Vouvant-Mervent reviennent définitivement à la Couronne de France en 1694.

Selon les Archives nationales, la seigneurie de Vouvant est érigée en baronnie au moins à partir de 1468[2]. La date de disparition de la baronnie de Vouvant est quant à elle fixée à 1788[2].

L'appellation de seigneuries de Vouvant-Mervent vient du fait que les deux seigneuries sont jumelées à partir de la fin du XIIe siècle. En effet, c'est à partir de cette date que Geoffroy Ier de Lusignan devient seigneur de Vouvant et de Mervent[1].

« Par sa valeur immobilière, par l'étendue et par l'importance de sa mouvance, Vouvant fut longtemps au premier rang des nombreuses seigneuries du Bas-Poitou. »[1]

— Edgar Bourloton, Revue du Bas-Poitou, 1902

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes utilisées avant v. 1500[modifier | modifier le code]

Nouvelles armes données vers 1500[modifier | modifier le code]

Au moins dès le début du XVIe siècle, de nouvelles armes sont données aux seigneuries de Vouvant, Mervent et Mouilleron. Elles sont décrites comme « ung escu burelé d'argent et d'azur à deux serpents de gueulles »[3],[4]. Les nouvelles armes remplacent alors celles des seigneurs de Parthenay et font directement référence à la légende de la fée Mélusine (présence de deux serpents) et à la famille de Lusignan (présence d'un burelé d'argent et d'azur). Les armes communes attribuées aux trois seigneuries sont visibles dans un ouvrage de Jean de Baudreuil daté entre 1524/25 et 1534[5] dans lequel sont présentes les armoiries des divers fiefs tenus par Louis II d'Orléans-Longueville[3],[6].

Liste des seigneurs-barons[modifier | modifier le code]

Voici ci-après une liste présentant les seigneurs de Vouvant puis, dès la fin du XIIe siècle, les seigneurs-barons de Vouvant et de Mervent.

La liste des premiers seigneurs de Mervent n'est pas indiquée, ces derniers étant peu connus. Un certain Hugues de Mervent est toutefois mentionné dans une charte datée de 1076[7].

Seigneurs de Vouvant (du début du XIe siècle à la fin du XIIe siècle)[modifier | modifier le code]

Premiers seigneurs-châtelains (av. 1040-av. 1076)[modifier | modifier le code]

Le château de Vouvant étant une résidence comtale édifiée par Guillaume le Grand d'Aquitaine, les premiers « seigneurs » de Vouvant sont des châtelains choisis par les comtes de Poitiers et ducs d'Aquitaine afin de tenir la forteresse pour ces derniers. L'identification de ces personnes est peu connue, mais des actes indiquent qu'il y avait[8],[9],[10] :

  • en 1040 : Hélie[11].
  • peut-être avant 1045 ou avant Hélie : Raymond[12].
  • de peut-être après 1045 à, au moins, 1056[13] : Géraud, fils de Raymond[12],[14].
  • peut-être suivi par : Guillaume.
  • vers 1065 : Bouchard, Raoul et Vossard.
  • en 1076 et 1088 : Bouchard[7],[15].

Maison de Craon (av. 1076)[modifier | modifier le code]

Maison de Rancon (v. 1076-v. 1140/50)[modifier | modifier le code]

  • Avant 1080 : Aimery III de Rancon, époux de Bourgogne de Craon (fille de Robert Bourgoin et de Avoie (ou Blanche) de Sablé)[8].
  • Début du XIIe siècle : Geoffroy de Rancon, fils de Aimery III de Rancon et de Bourgogne de Craon[8],[16],[17].

Maison de Lusignan (v. 1140/50-av. 1200)[modifier | modifier le code]

Seigneurs de Vouvant et de Mervent (de la fin du XIIe siècle à 1788)[modifier | modifier le code]

Maison de Lusignan (av. 1200-1247/48)[modifier | modifier le code]

Famille de Parthenay-l'Archevêque (1247/48-1419)[modifier | modifier le code]

  • De 1247/48 à 1271 : Hugues II de Parthenay-l'Archevêque, époux de Valence de Lusignan (héritière des fiefs à la mort de son oncle Geoffroy II)[24],[23],[25].
  • De 1271 à ???? : Guillaume VI de Parthenay-l'Archevêque, fils du précédent.
  • De ???? à ???? : Hugues (III), fils du précédent.
  • De ???? à ???? : Jean Ier de Parthenay-l'Archevêque, frère du précédent. En 1349, les châtellenies de Parthenay, Vouvant et Mervent sont réunies en un seul fief à la demande de Jean Ier de Parthenay-l'Archevêque[8],[26].
  • De ???? à 1419 : Jean II de Parthenay-l'Archevêque, fils du précédent. Il vend définitivement ses terres de Vouvant et de Mervent en 1419 au dauphin régent Charles VII[27].

Couronne de France (1419-1424)[modifier | modifier le code]

Arthur III de Bretagne (1427-1458)[modifier | modifier le code]

  • 1427-1458 : Arthur III de Bretagne, dit le « Connétable de Richemont » ou « le Justicier », s'empare de Vouvant en 1415 lors du combat l'opposant à Jean II de Parthenay-l'Archevêque. Il prend alors possession de la seigneurie jumelle de Vouvant-Mervent de 1427 à sa mort en 1458[9],[24].

Famille d'Orléans-Longueville (1458-1694)[modifier | modifier le code]

Couronne de France (1694-1788)[modifier | modifier le code]

La lignée des d'Orléans-Longueville s'éteignant en 1694, la seigneurie jumelle de Vouvant-Mervent revient définitivement à la Couronne de France[9],[24].

Fiefs dépendants de la seigneurie[1][modifier | modifier le code]

Paroisse de Vouvant[modifier | modifier le code]

Huit fiefs situés à proximité immédiate du château de Vouvant dépendaient de la seigneurie. Deux de ces fiefs avaient droit de haute justice tant que celle rendue ne gênait pas la justice donnée par le seigneur de Vouvant. Ces deux fiefs étaient :

Les autres fiefs situés au sein du territoire de la paroisse de Vouvant n'étaient que des fiefs de basse justice :

  • le Pré du Buignon, que la famille Brunet possède pendant une très longue période.
  • la Grange Cagouilleau, qui devait payer une maille d'or (évaluée à environ 30 sols) au château de Vouvant à chaque changement de vassal.
  • la Grange-Talusseau.
  • le Paillot-Duplessis, fief mouvant de Vouvant créé le au profit de Jacques-Claude Paillot du Plessis. Ce fief comprenait l'étang de Puy-de-Serre, le champ du Château-Neuf (situé à Vouvant à l'emplacement d'une motte castrale portant le même nom) et le pré de la Porte. L'ensemble de ces éléments sont achetés par Paillot du Plessis pour un prix de 1 716 livres.
  • la Grande Rhé.
  • le Vernon, fief mouvant de Vouvant créé par l'édit fiscal de 1702. Le pré des Gillottières est alors vendu à Jacques Baron (conseiller du roi) le pour 2 160 livres.

Paroisse d'Antigny[modifier | modifier le code]

Sept fiefs de la paroisse d'Antigny relevaient directement de la seigneurie de Vouvant :

  • la seigneurie d'Antigny, qui avait droit de haute justice et qui comprenait quinze arrière-fiefs.
  • la Cressonnière, qui avait seulement le droit de basse justice et qui comportait six arrière-fiefs.
  • la Grassière, qui avait droit de haute justice et qui comprenait deux arrière-fiefs.
  • l'Audouerie, qui avait seulement le droit de basse justice.
  • le moulin à froment de Vouvant, dit le Cadroux, qui avait droit de basse justice.
  • le Poussin, fief avec droit de basse justice comportant deux borderies nommées le Poussin et les Echevières.
  • Puyrincent, qui avait droit de basse justice.

Paroisse de Bazoges[modifier | modifier le code]

Cinq fiefs de la paroisse de Bazoges devaient rendre hommage au seigneur de Vouvant :

  • la seigneurie de Bazoges-en-Pareds, qui possédait la haute justice, dont le premier aveu effectué à la seigneurie de Vouvant date de 1412 au nom de Marie Luneau ; 86 arrières-fiefs en 1541. Cette seigneurie est officiellement vassale de Vouvant à foi et hommage lige, mais les seigneurs de Bazoges ne sont pas astreints aux devoirs vassaliques (conseil, aide militaire, etc.)[30].
  • Clisson ou Ciclon, qui avait uniquement le droit de basse justice.
  • Maison-Neuve, qui avait haute, moyenne et basse justice (premier aveu en 1465).
  • la Mercerie, fief-borderie avec basse justice (premier aveu en 1390).
  • Villeneuve, fief avec moyenne et basse justice.

Paroisse de Bourneau[modifier | modifier le code]

Trois fiefs de la paroisse de Bourneau devaient hommage au château de Vouvant :

  • la seigneurie de Bourneau, qui avait droit de moyenne et basse justice.
  • l'Orière, appelé aussi fief de la Chabossière ou Bourolière qui avait droit de haute justice.
  • la Simonnière, qui avait droit de basse justice.

Paroisse de La Caillère[modifier | modifier le code]

Trois seigneuries de la paroisse de La Caillère rendaient hommage au château de Vouvant :

  • la seigneurie de la Caillère, qui avait droit de basse justice.
  • le fief de la Baronnie en l'air, qui ne reposait sur aucun immeuble et qui n'avait donc pas de chef d'hommage.
  • le fief Suzannet, qui est réuni avec la seigneurie de la Caillère en 1675 lors du mariage d'Hélène Dubois avec Frédéric-Henri Suzannet.

Paroisse de Cezais[modifier | modifier le code]

Sept seigneuries et fiefs de la paroisse de Cezais relevaient du château de Vouvant :

  • la seigneurie de Cezais, qui avait droit de basse justice.
  • la seigneurie de la Brandasnière (haute justice).
  • le bois des Brandasnière (basse justice).
  • la Chouatière (basse justice)
  • le prieuré de Saint-Hilaire de Cezais.
  • la Frouardière (haute justice).
  • la seigneurie de la Tournerie (haute, moyenne et basse justice).

Paroisse de Chaillé-les-Marais[modifier | modifier le code]

Paroisse de Charzais[modifier | modifier le code]

  • la seigneurie de Charzais et Ranconnay.

Paroisse de La Châteigneraye[modifier | modifier le code]

  • la seigneurie de La Châteigneraye (haute justice), qui possédait 36 arrière-fiefs.
  • la seigneurie du Châtenay (basse justice).
  • l'Audebertière (basse justice).

Paroisse de Chavagnes-en-Pareds ou Chavagnes-les-Redoux[modifier | modifier le code]

  • le fief de Chavagnes, seul fief de la paroisse.

Paroisse de Cheffois[modifier | modifier le code]

  • le fief de la Rouselière (basse justice), seul fief de la paroisse de Cheffois à rendre hommage au château de Vouvant.

Paroisse de Coussais[modifier | modifier le code]

La paroisse de Coussais, disparue en 1790, comptait deux seigneuries mouvantes qui relevaient de Vouvant :

  • la seigneurie du Breuil-Bertin (basse justice).
  • la seigneurie de la Châtre (basse justice).

Paroisse de Saint-Cyr-des-Gâts[modifier | modifier le code]

Sept seigneuries de la paroisse de Saint-Cyr-des-Gâts devaient rendre hommage au château de Vouvant :

  • la seigneurie de Brebaudet (haute justice).
  • le fief des Deffens, qui était un prieuré appartenant aux jésuites du collège de Fontenay.
  • la seigneurie des Fouchinières (basse justice).
  • la seigneurie de la Gibonnière (haute justice).
  • les Granges de Parthenay.
  • le prieuré de Saint-Cyr-des-Gâts (haute justice), qui dépendait religieusement de l'abbaye de Nieul-sur-l'Autise.
  • la seigneurie de la Révelinière (haute justice).

Paroisse de Faymoreau[modifier | modifier le code]

  • la seigneurie de Faymoreau (haute justice), unique seigneurie de la paroisse de Faymoreau.

Paroisse de Fontenay[modifier | modifier le code]

Deux seigneuries de la paroisse de Fontenay relevaient du château de Vouvant :

  • la seigneurie de la Caillère (basse justice).
  • la seigneurie de la Fuye-Champenoise (basse justice).

Paroisse de Foussais[modifier | modifier le code]

Un seul fief de la paroisse de Foussais devait rendre hommage au château de Vouvant :

  • le fief de Magresouris.

Paroisses de Saint-Hilaire, des Loges et de Saint-Étienne-des-Loges[modifier | modifier le code]

Treize seigneuries des anciennes paroisses de Saint-Hilaire, des Loges et de Saint-Étienne-des-Loges (absorbées à la Révolution pour former la paroisse de Saint-Hilaire-des-Loges) relevaient du château de Vouvant :

  • le Bois de la Grande-Boule ou des Boules (haute justice).
  • Chassenon (haute, moyenne et basse justice), qui possédait uniquement un hébergement (plus modeste des demeures féodales) au XVe siècle.
  • la Chaignée, qui était un fief de vignes localisé à proximité du lieu-dit de la Couture.
  • l'hébergement des Loges (haute justice).
  • la Mesnardière (moyenne justice).
  • Mons (moyenne justice).
  • Nisson (sans justice).
  • Personnier (moyenne justice).
  • le Pertuis-Benoît (basse justice).
  • Sep (haute justice).
  • le prieuré de Saint-Martin l'air sur l'Autise (basse justice), qui appartenait religieusement au domaine des religieux Feuillants de Limoges jusqu'en 1774 avant de revenir au chapitre de Luçon jusqu'à la Révolution.
  • la Tour de Sauvéré (haute justice).
  • la Tour et le Four de Saint-Hilaire (moyenne justice).
  • Toux (moyenne justice).

Paroisse de Saint-Hilaire-de-Voust[modifier | modifier le code]

  • la seigneurie de Saint-Hilaire-de-Voust.
  • la Chesnelière (moyenne et basse justice).
  • le fief des Blancs (basse justice), qui comprenait une borderie.
  • la Jordonnière (haute justice).

Paroisse du Langon[modifier | modifier le code]

Deux seigneuries de la paroisse du Langon devaient rendre hommage au château de Vouvant :

  • la seigneurie d'Arcemalle, créée à la suite de l'édit fiscal de 1702
  • les deux fiefs de la Grande et de la Petite Lollière, qui sont réunis à partir de 1447.

Paroisse de la Loge-Fougereuse[modifier | modifier le code]

Paroisse de Longèves[modifier | modifier le code]

Un fief de la paroisse de Longèves relevait de Vouvant :

  • la Grange de Longèves (haute, moyenne et basse justice).

Paroisse de Marillet[modifier | modifier le code]

  • la seigneurie de Marillet (haute, moyenne et basse justice).

Paroisse de Saint-Maurice-des-Noues[modifier | modifier le code]

  • la seigneurie de Broue (basse justice lors de l'aveu de 1575 et haute justice lors de l'aveu de 1787).
  • le fief Mignoux (basse justice).

Paroisse de Menomblet[modifier | modifier le code]

  • Fraigneau (haute justice).

Paroisse de Mervent[modifier | modifier le code]

Sept fiefs de la paroisse de Mervent relevaient du château du village puis du château de Vouvant dès la réunion des aveux des deux seigneuries :

  • le Bois-Beluteau, dont le premier aveu conservé date du au nom de Louis-César de Pontoise (chevalier et époux de Marie d'Aubigné).
  • la Motte d'Aulnay (haute justice)
  • le fief Pipet.
  • la Petite Prairie ou Pérure.
  • la Citardière ou la Radigoulière.
  • Saint-Thomas ou Motte Saint-Thomas de Pérure (basse justice).
  • le Four de Mervent, qui comprenait le droit de cuire le pain (les « cuisages »), de moudre le blé (les « vérolies ») et de chauffage du bois mort issu de la forêt de Mervent-Vouvant.

Paroisse de Saint-Michel-le-Clou[modifier | modifier le code]

  • le fief de Saint-Michel-le-Clou (haute, moyenne et basse justice), qui recevait les hommages de six arrière-fiefs.
  • la Chapelle-Béreau (moyenne et basse justice).

Paroisse de Monsireigne[modifier | modifier le code]

  • Chantefoin (basse justice).
  • Chasseboire.
  • la Polvelière (basse justice).

Paroisse de Mouilleron[modifier | modifier le code]

  • la Roche de Mouilleron (basse justice), qui recevait les hommages de deux arrière-fiefs.
  • la Texerie ou Tercerie (haute justice).
  • la Fosse (basse justice), qui recevait les hommages de 19 arrière-fiefs.

Paroisse de Mouzeuil[modifier | modifier le code]

  • Escoulandre (haute justice), qui recevait les hommages de six arrière-fiefs.

Paroisse de Nieuil-sur-l'Autise[modifier | modifier le code]

Paroisse de l'Orberie[modifier | modifier le code]

  • le Puy-Chabot, qui consistait en un pacage situé en forêt de Mervent-Vouvant et en l'hébergement de Puy-Chabot.
  • le Pinier (basse justice).
  • Saute-Grelet (basse justice).

Paroisse de Payré-sur-Vendée[modifier | modifier le code]

  • la Pibolière ou Puybolière (moyenne et basse justice).
  • Prédorin ou Puydorin (basse justice).
  • la Socelière (haute, moyenne et basse justice).

Paroisse de Saint-Paul-en-Gâtine[modifier | modifier le code]

  • le fief d'Appelvoisin (haute justice), qui recevait les hommages de trois arrière-fiefs. Ce fief consistait en un hébergement qui est devenu plus tardivement un château.

Paroisse de Saint-Pierre-du-Chemin[modifier | modifier le code]

  • Bois-Baudrin ou Bois-Baudron (moyenne justice).
  • la Garenne à connils ou Garenne à renards, qui possédait trois hautes justices.

Paroisse de Pissotte[modifier | modifier le code]

  • la Charonne (moyenne justice).
  • la Grande de Pissotte (basse justice).
  • Pissotte ou les terrages de Pissotte (moyenne justice).
  • la cure de Pissotte.
  • le Poiron (basse justice).
  • Voussard ou Motte Voussard, qui appartenait aux possesseurs du Poiron.

Paroisse de Saint-Pompain[modifier | modifier le code]

  • la seigneurie de Saint-Pompain.
  • le fief de la Clavelle (basse justice).
  • le fief de Drahé (basse justice), qui comprenait un moulin à eau.

Paroisse de Puy-de-Serre[modifier | modifier le code]

  • la seigneurie de Puy-de-Serre (basse justice), qui comprenait un château.
  • le Barrot (basse justice), qui consistait en un hébergement et ses terres environnantes.
  • la Briandière (basse justice).

Paroisse de Réaumur[modifier | modifier le code]

  • la seigneurie de Réaumur ou de la vieille Tour (haute justice).
  • le Chêne-sec (basse justice).
  • le fief des Champs (basse justice), qui consistait en une borderie.

Paroisse de Sérigné[modifier | modifier le code]

  • la seigneurie de Sérigné (haute justice).
  • le fief Buignon-Potereau (basse justice).
  • le fief de Bon-Repos (haute justice).

Paroisse de Saint-Sulpice[modifier | modifier le code]

  • la Court Barabin ou Barbarin-Barabinière (basse justice).
  • la Fenêtre-Gautron.
  • la Motte Saint-Sulpice dénommée également Voussard ou Chevalier (haute, moyenne et basse justice), qui était probablement le plus ancien fief de la paroisse de Saint-Sulpice.
  • le Puyviau-Chevalier (basse justice), qui comprenait deux borderies ainsi qu'une garenne.
  • le Puyviau-Claveau (basse justice), qui comprenait une garenne et une fuie.
  • les dîmes de Saint-Sulpice.

Paroisse de La Tardière[modifier | modifier le code]

  • le Bourg-Bastard (haute justice), qui portait le titre de châtellenie.
  • le prieuré de La Tardière (basse justice), dont les aveux sont rendus par les prieurs successifs.

Paroisse de Thouarsais[modifier | modifier le code]

  • la Bobinière (haute justice).
  • la Grange à la Bertille ou l'Autonnière (moyenne justice).

Paroisse de Xanton[modifier | modifier le code]

  • Vignolle (basse justice), dont le nom provient du fait que les terres étaient plantées de vignes au cours de l'inféodation.

Autres fiefs d'arrondissements et de départements voisins[modifier | modifier le code]

Deux-Sèvres[modifier | modifier le code]

  • le Bois-Chapleau (haute justice), dans la paroisse de La Chapelle-Thireuil. C'était le plus important fief relevant du château de Vouvant situé dans un département voisin.
  • Souvigny ou le moulin de Souvigny (moyenne justice), dans la paroisse de Coulonges-les-Royaux
  • les Nouhes (basse justice), dans la paroisse de Sazay.

Charente Maritime[modifier | modifier le code]

  • la châtellenie de Fontaine-Chalandry ou des Gourds.
  • la Boucherie (basse justice), dans la paroisse de La Ronde.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Edgar Bourloton, Revue du Bas-Poitou, 1900, 1901 et 1902 (lire en ligne), « La seigneurie de Vouvant »
  2. a et b « CENTRE HISTORIQUE DES ARCHIVES NATIONALES PAPIERS DES PRINCES : APANAGE D’ARTOIS » [PDF], sur archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le ) : « 1 E 1318-1320. Baronnie de Vouvant : titres (1468-1788) », p. 36
  3. a et b Jean de Baudreuil (premier exemplaire), Généalogie de la maison de Longueville, avant 1516 (lire en ligne)
  4. Société des antiquaires de l'Ouest, Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, Société des antiquaires de l'Ouest, (lire en ligne), p. 86 et 87
  5. « Jean de Baudreuil », sur data.bnf.fr (consulté le )
  6. Jean Chartier, Gilles Le Bouvier et Mathieu d' Escouchy, Histoire du roy Charles VII. par Jean Chartier, Berry, Matthieu de Coucy, et autres historiens, De L'Imprimerie Royale, (lire en ligne), p. 838-848
  7. a et b Charles Arnauld, « Histoire de l’abbaye de Nieuil-sur-l’Autize », Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres,‎ (lire en ligne)
  8. a b c d e f g h et i [PDF] Association Patrimoines du Vouvantais, exposition : Vouvant d'un millénaire à l'autre, à partir des recherches de Nicolas Prouteau (Maître de conférences en archéologie médiévale à l'Université de Poitiers - Directeur adjoint du CESCM) et des aquarelles historiques de Lionel Duigou, août 2016. Lire en ligne.
  9. a b c d et e René Valette, Octave de Rochebrune, Joseph Berthelé, A.-Bénoni Drochon, Edgar Bourloton et Jules Robuchon (photogr. Jules Robuchon), Paysages et monuments du Poitou, t. X, 1884-1892, 362 p. (lire en ligne), « Vouvent (Vendée) et la forêt »
  10. Jean Besly et Société des archives historiques du Poitou, Lettres de Jean Besly : 1612-1647 / [publiées par M. Apollin Briquet], Typographie de Oudin frères, (lire en ligne)
  11. Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis (Saintes), (lire en ligne), p. 2
  12. a et b Alfred Richard et Société des archives historiques du Poitou, Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent, t. 1, Poitiers, Typographie Oudin, 1886-1887 (lire en ligne), p. 134 à 136
  13. Abbé Lacurie, Histoire de l'Abbaye de Maillezais depuis sa fondation jusqu'à nos jours, suivie de pièces justificatives la plupart médites, Edm. Fillon, , 593 p. (lire en ligne), p. 207 à 209
  14. Jacques de Font-Réaulx, « Cartulaire du Chapitre de Saint-Étienne de Limoges », dans Société archéologique et historique du Limousin, Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, t. LXVIII, Limoges, , 258 p. (lire en ligne), p. 174-176
  15. Sylvie Refalo, « Les ducs d'Aquitaine et l'abbaye de Maillezais (vers 970-vers 1100) », dans L'abbaye de Maillezais : Des moines du marais aux soldats huguenots, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-2305-0, lire en ligne), p. 319–342
  16. a b et c Marie-Pierre Baudry, Les fortifications des Plantagenêts en Poitou : 1154-1242, Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques, , 382 p. (ISBN 2-7355-0448-4 et 9782735504480, OCLC 708551955, lire en ligne), p. 337-338
  17. Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres, Niort, Impr. Robin et L. Clouzot, (lire en ligne), p. 284 à 286
  18. [PDF] (en) Sidney Painter, « The Lords of Lusignan in the Eleventh and Twelfth Centuries », Speculum, vol. 32, no 1,‎ , p. 39 (lire en ligne)
  19. (en) Généalogie de Hugues VIII de Lusignan sur le site Medieval Lands
  20. Francis Moreau, « Les Châteaux de Mélusine », sur fmoreau.recit.free.fr (consulté le )
  21. Anselme de Sainte-Marie et Ange de Sainte-Rosalie, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, libr. associés, (lire en ligne), p. 556 et suivantes
  22. Notice historique et généalogique sur la maison de Chabot, et autres pièces concernant cette maison, Impr. de Dezauche, (lire en ligne), p. 35, 41 et 226
  23. a et b Charles Farcinet, Les anciens sires de Lusignan, Geoffroy la Grand'Dent et les comtes de La Marche : recherches historiques sur le moyen âge en Poitou, Imprimerie Lemercier et Alliot, (lire en ligne), p. 16 et suivantes
  24. a b et c Gilles Bresson, Châteaux forts de Vendée : guide d'histoire et de visite, Saint-Sébastien-sur-Loire, Orbestier, , 111 p. (ISBN 978-2-84238-152-3, OCLC 853442733, lire en ligne), p. 94-99
  25. (la) Joseph de Laborde, Layettes du Trésor des chartes, t. 3, E. Plon, (lire en ligne), p. 47-48
  26. Archives nationales (France), Registres du Trésor des chartes / Archives nationales. 3, Règne de Philippe de Valois. 2, JJ 70 à 75 : inventaire analytique / [rédigé] par Jules Viard... ; [revu par] Aline Vallée, Paris, SEVPEN puis Archives nationales, , 498 p. (lire en ligne), p. 119
  27. a et b « Actes royaux du Poitou, t. 8 (1431-1447) MXL », sur corpus.enc.sorbonne.fr (consulté le ) : « C’est par contrat passé à Bourges, le 19 novembre 1419, ratifié le 21 janvier suivant, que le sire de Parthenay vendit définitivement ses domaines au dauphin Charles, régent du royaume [...] »
  28. « Actes royaux du Poitou, t. 10 (1456-1464) MCCXCIII », sur corpus.enc.sorbonne.fr, (consulté le ) : « Don à Jean bâtard d'Orléans, comte de Dunois, des villes, terres et châtellenies de Parthenay, Secondigny, Vouvant, Mervent, le Coudray-Salbart, Châtelaillon, Matheflon et autres, pour en jouir après le décès d'Artur de Richemont, duc de Bretagne. »
  29. « Actes royaux du Poitou, t. 10 (1456-1464) MCCXCIV », sur corpus.enc.sorbonne.fr (consulté le ) : « Déclaration portant que le don de Parthenay fait à Dunois, le même jour, ne doit point préjudicier aux droits prétendus sur cette terre par les héritiers de Jean Larchevêque, ni modifier l'issue du procès pendant au sujet de cette succession. »
  30. Poitiers, archives départementales de la Vienne, C 507, mouvance féodale de Vouvant, "Bazoges". Aveux et dénombrements de la seigneurie de Bazoges.