Porrentruy — Wikipédia

Porrentruy
(de) Pruntrut
Porrentruy
Blason de Porrentruy
Armoiries
Porrentruy
Logo
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton du Jura Jura
District Porrentruy
Communes limitrophes Alle, Bure, Cœuve, Courchavon, Courgenay, Courtedoux, Fontenais
Maire
Mandat
Philippe Eggertswyler (PCSI)
2023-2027
NPA 2900
No OFS 6800
Démographie
Gentilé Bruntrutain
Population
permanente
6 441 hab. (31 décembre 2022)
Densité 437 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 47° 25′ 02″ nord, 7° 04′ 34″ est
Altitude 443 m
Superficie 14,75 km2
Localisation
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Porrentruy
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Porrentruy
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Porrentruy
Liens
Site web porrentruy.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Porrentruy (prononcé [pɔʁɑ̃tʁɥi]) (en franc-comtois : Poérreintru et en allemand : Pruntrut) est une commune suisse située dans le canton du Jura dans la région de l'Ajoie. Elle est le chef-lieu du district de Porrentruy. Elle est la troisième commune du canton du Jura par sa population.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue aérienne (1950)

La commune de Porrentruy se situe à l'extrême nord-ouest de la Suisse, dans le canton du Jura. Elle est le chef-lieu du district de Porrentruy et fait partie du domaine géographique de la vallée de l'Allaine dans la région ajoulote. Elle est traversée par l'Allaine, une rivière affluente du Doubs.

Le territoire de Porrentruy s'étend sur 14,75 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 24,5 % de sa superficie, les surfaces agricoles 34,5 %, les surfaces boisées 40,2 % et les surfaces improductives 1,1 %[3].

Communes limitrophes de Porrentruy
Bure Courchavon Cœuve
Courtedoux Porrentruy Alle
Fontenais Courgenay

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Gare CFF de Porrentruy

La commune est desservie par :

Histoire[modifier | modifier le code]

Appartenances historiques

Blason de Principauté épiscopale de Bâle Principauté épiscopale de Bâle 1283–1397
Comté de Montbéliard 1397-1461
Blason de Principauté épiscopale de Bâle Principauté épiscopale de Bâle 1461–1792
République rauracienne 1792-1793
Drapeau de la France République française (Mont-Terrible) 1793-1800
Drapeau de la France République française (Haut-Rhin) 1800-1804
Drapeau de l'Empire français Empire français (Haut-Rhin) 1804-1815
Drapeau du canton de Berne Berne, Drapeau de la Suisse Suisse 1815–1978
Drapeau du canton du Jura Jura, Drapeau de la Suisse Suisse 1979–présent

Vue générale de Porrentruy et du château vers 1910

Le site est habité dès l'époque romaine (en 1983, un fanum (temple gallo-romain) a été mis au jour, près du cimetière actuel « En Solier »), mais les premières mentions historiques se situent entre 968 et 1148. Les documents révèlent l'existence d'une petite bourgade, avec une église paroissiale dédiée à saint Germain et, après 1233, avec une chapelle située sur la colline sud, à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Pierre.

En 1283, Porrentruy reçoit sa charte de franchises de l’empereur Rodolphe de Habsbourg. Mais au XIIIe siècle la situation est compliquée ; engagée sous condition au comte de Montbéliard en 1236, la ville doit faire retour aux Ferrette, mais ceux-ci ont, entretemps, cédé leurs droits à l’évêque de Bâle. Le nouveau comte de Montbéliard, Renaud de Bourgogne (frère d’Othon IV, comte de Bourgogne), ne tient pas à accroître encore la puissance de son voisin. Il entre en guerre ouverte contre l’évêché de Bâle et se saisit du château de Porrentruy. La même année, pour financer sa campagne, Renaud accorde des franchises, immunités et privilèges semblables aux bourgeois de la cité de Montbéliard, moyennant 1 000 livres estevenantes (monnaie de Besançon). Mais au bout du compte, les princes-évêques de Bâle, soutenus par l’Empereur, auront raison de Renaud de Bourgogne. En 1386, l'évêque Imier de Ramstein dut vendre toute l'Ajoie, Porrentruy et son château, au comte Étienne de Montbéliard (maison de Montfaucon) pour 11 000 florins. À sa mort, en 1397, l’héritage tomba dans la corbeille de sa petite-fille, Henriette d’Orbe, qui épousa 10 ans plus tard Eberhard IV, comte de Wurtemberg.

En 1409, Eberhard IV confirma les franchises de la ville aux bourgeois de Porrentruy (ainsi qu’à ceux de Montbéliard). Devenue veuve et gouvernant seule le Wurtemberg, la comtesse Henriette régnera sur la cité de Porrentruy ; elle devait encore acquérir de l’évêque de Bâle, pour 3 000 florins d’or, la partie occidentale de l’Ajoie. Les bourgeois de Porrentruy n’ont d’ailleurs eu qu’à se louer de l’administration des Wurtemberg, qui leur avaient octroyé des privilèges et des bienfaits. Les princes wurtembergeois régneront encore sur Porrentruy jusqu’en 1461, date à laquelle ils rétrocédèrent toute l’Ajoie à l'évêque Jean de Venningen, moyennant une somme considérable.

Après le passage de la ville de Bâle à la Réforme protestante (1528), Porrentruy devint le siège « provisoire » des princes-évêques de Bâle et le resta officiellement jusqu'en 1828, date à laquelle le siège fut transféré à Soleure. L'épiscopat de Jacques Christophe Blarer de Wartensee (1575-1608) fut une époque brillante pour la ville, suivie de la période noire de la guerre de Trente Ans.

Le , la ville fut prise par le général Custine. Porrentruy devint le chef-lieu du département français du Mont-Terrible de 1793 à 1800.

De 1800 à 1815, Porrentruy fut un chef-lieu d'arrondissement du département du Haut-Rhin.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Organisation[modifier | modifier le code]

Les autorités municipales sont constituées de deux pouvoirs : le législatif et l’exécutif.

  • Composition législature 2023-2027
    Le législatif s'appelle « Conseil de ville ». Il se compose de 41 membres, élus tous les cinq ans, selon le système proportionnel. Il exerce la surveillance de l'ensemble de l'administration communale et prend les mesures nécessaires à cet effet.
    Répartition proportionnelle au « Conseil de ville » pour la législature 2023-2027 : Le Centre : 13 ; PS-Les Verts : 12 ; PLR : 9 ; PCSI : 7 ;
    Président(e) : Sébastien Piquerez (Le Centre) (2024).
  • L'exécutif, appelé « Conseil municipal », est composé de six conseillers et du maire, qui en est le président. Le vice-président (adjoint) est élu par le conseil communal, pour une durée d'une année, par rotation. Le maire est élu pour cinq ans selon le système majoritaire à deux tours et les membres du Conseil (« conseillers municipaux ») sont élus selon le système proportionnel pour cinq ans également. L'exécutif exerce dans l'administration tous les pouvoirs qui ne sont pas attribués à un autre organe par des prescriptions de droit fédéral, cantonal ou communal. Il représente la commune municipale envers les tiers.
    Répartition des sièges « Conseil municipal » pour la législature 2023-2027 : Le Centre : 2 ; PCSI : 2 ; PS-Les Verts : 2 ; PLR : 1 ;

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste de maires de Porrentruy
Début Fin Nom Parti Qualité
1800 1807 Jean-Georges Quiquerez[4]
(1755-1832)
Notaire ;

Receveur et conseiller des finances du prince-évêque ;

Receveur de l'enregistrement dans le Mont-Terrible.

1858 1860 Joseph Trouillat[5]
(1815-1863)
Conservateur ; Professeur et bibliothécaire au collège de Porrentruy ;

Conservateur des archives de l'évêché de Bâle.

1860 1874 Pierre-François Girardin[6]
(?-?)
Négociant ;

Député au Grand Conseil bernois (1846-1847 ; 1854-1860).

1874 1876 Charles Bodenheimer[7]
(?-?)
Radical Médecin ;

Président de la Commission de l'École cantonale de Porrentruy.

1876 1878 Hyppolyte Paulet[8]
(1818-1879)
Radical Géomètre ;

Député au Grand Conseil bernois (1854-1862) ;

Directeur du cadastre et de l'impôt foncier du Jura bernois (1873-1878) ;

Conseiller national (1872-1879) ;

Préfet du district de Porrentruy (1878-1879).

1878 1891 Népomucène Schmider
(1816-1894)
Radical
1891 1896 Ferdinand Kenel[9]
(?-1931)
Radical Hôtelier, puis horloger.
1896 1920 Joseph Maillat
(1854-1923)
PLR Géomètre ;

Directeur du cadastre du Jura bernois (1884-1923).

1920 1939 Achille Merguin
(1863-1939)
PLR
1940 1950 Paul Billieux[10]
(1884-1960)
PLR Avocat ;

Président du tribunal du district de La Neuveville (1910-1913) ;

Procureur du Jura (1913-1954) ;

Conseiller national (1922-1931, 1934-1943).

1950 1972 Charles Parietti
(1912-1981)
PLR Exploitant du Moulin des halles de Porrentruy ;

Député au Grand Conseil bernois (1954-1970; 1973-1974).

1972 1984 Gabriel Theubet[11]
(1936-)
PDC Instituteur, journaliste ;

Chef de la Trésorerie générale du canton du Jura (1984-1993) ;

Conseiller national (1987-1995).

1985 1988 Robert Salvadé[12]
(1936-)
PDC Banquier ;

Directeur de la filiale de la Banque cantonale bernoise à Porrentruy (1976-1979) ;

Directeur adjoint (1979-1992), puis directeur général de la Banque cantonale du Jura (1992-1997).

1988 1995 Jean-Marie Voirol[13]
(1933-)
PLR Instituteur ;

Député au Parlement du canton du Jura (1982-1994).

1996 2004 Hubert Theurillat
(?-)
PDC
2005 2012 Gérard Guenat[14]
(1946-)
PDC Imprimeur.
2013 2017 Pierre-Arnauld Fueg
(?-)
PDC
2018 2022 Gabriel Voirol[15]
(1961-)
PLR Pharmacien ;

Pharmacien cantonal du Jura (1989-2006) ;

Député au Parlement du canton du Jura dès 2015.

2023 Philippe Eggertswyler PCSI

Jumelage[modifier | modifier le code]

Porrentruy est jumelée avec Tarascon (France), ou Tarascon-sur-Rhône, commune française située à l'extrémité ouest du département des Bouches-du-Rhône et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, peuplée de 15 056 habitants en 2015. Le jumelage a été ratifié en 1969[16].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population[modifier | modifier le code]

Porrentruy compte 6 441 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 437 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a diminué de −1,9 % (canton : 5,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

Évolution de la population de Porrentruy entre 1850 et 2020[17],[1]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 31,4 %, au-dessous de la valeur cantonale (33 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 30,7 %, alors qu'il est de 28,1 % au niveau cantonal[18].

La même année, la commune compte 3 186 hommes pour 3 248 femmes, soit un taux de 49,5 % d'hommes, supérieur à celui du canton (49,4 %)[18].

Pyramide des âges de Porrentruy en 2020 (%)[18]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ans ou +
2,1 
8,9 
75 à 89 ans
13,0 
16,5 
60 à 74 ans
19,7 
21,8 
45 à 59 ans
22,3 
16,9 
30 à 44 ans
15,0 
22,2 
15 à 29 ans
16,4 
12,7 
- de 14 ans
11,5 
Pyramide des âges dans le canton du Jura en 2020 (%)[18]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ans ou +
1,7 
7,8 
75 à 89 ans
10,1 
17,7 
60 à 74 ans
18,1 
21,1 
45 à 59 ans
21,4 
18,1 
30 à 44 ans
17,3 
18,9 
15 à 29 ans
16,9 
15,7 
- de 14 ans
14,5 

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

La ville compte un club de hockey sur glace en Championnat de Suisse de hockey sur glace de national league : le HC Ajoie.

Elle a été ville étape du Tour de France le dimanche , étape remportée par le Français Thibaut Pinot (22 ans) de l'équipe FDJ-Bigmat, le plus jeune coureur de la compétition.

Économie[modifier | modifier le code]

La ville de Porrentruy est le centre économique de l'Ajoie. De nombreuses entreprises dans le domaine de la construction, de la mécanique et de l'horlogerie y sont installées. Les commerces sont principalement concentrés dans la vieille-ville. Cependant, deux centres commerciaux sont installés en bordure de la vieille-ville, sur la route de Courgenay. Porrentruy abrite aussi les succursales des principales banques du pays. Elle est le siège de la Banque cantonale du Jura.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Légende du sanglier[modifier | modifier le code]

Le sanglier possède une place particulière dans la culture bruntrutaine. Encore aujourd'hui, on le rencontre dans les forêts avoisinantes, sur les armoiries et sous la forme d'une statue devant la mairie. La légende raconte[19] :

« Un jour d’autrefois, une singulière bête, courant ventre à terre, queue en l’air et la gueule grande ouverte (un énorme sanglier) franchissait le rempart de dix pieds comme si ç’avait été une petite clôture de rien du tout.

Après moult péripéties dont le récit fait état, la bête fut frappée à mort par la hache lancée d’une fenêtre par un courageux bruntrutain ! Elle s’écroula finalement devant le perron de l’Hôtel de ville.

L’aventure fit comprendre à « Messieurs du Conseil » qu’en certains endroits le mur de l’enceinte de la ville était insuffisamment haut pour s’opposer aux attaques de l’ennemi. Il fut donc décidé de pousser les remparts à une hauteur plus imposante.

Ce sanglier providentiel était donc, à n’en pas douter, le messager des Puissances protectrices de la cité… Le Conseil arrêta, en séance solennelle, que, dorénavant, le sanglier deviendrait l’emblème de la louable ville de Porrentruy. Les étendards de la cité arborèrent donc le sanglier de sable sur champ d’argent et les sceaux officiels imprimèrent sur tous les documents l’animal héraldique, hirsute, bondissant et grognant, qui avait incarné, à un moment mémorable, le bon génie de la cité. »

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vue du château depuis une montgolfière.
Château de Porrentruy et Porte de France
Vue depuis le château.
  • Le château ;
  • L'église Saint-Pierre ;
  • L'église Saint-Germain ;
  • Le collège Saint-Charles ;
  • L'hôtel-Dieu (ancien hôpital) ;
  • L'Hôtel des halles ;
  • L'ancienne église des Jésuites ;
  • L'ancien collège des Jésuites (lycée cantonal) ;
  • L'école Juventuti ;
  • L'hôtel de Gléresse ;
  • La chapelle de Lorette ;
  • L'hôtel de ville ;
  • La porte de France ;
  • Les trois fontaines historiques : La Samaritaine, le Suisse et la Boule dorée ;
  • Le pavillon des remparts ;
  • Le POPA.

Arts et culture[modifier | modifier le code]

Porrentruy possède depuis 2016 un musée unique en Europe consacré à l'art optique, le POPA (Porrentruy Optical Art).

Depuis 2017, Porrentruy fait partie de l'association Les plus beaux villages de Suisse[20].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
  4. André Bandelier, « Quiquerez, Jean-Georges », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le )
  5. Dominique Prongué, « Trouillat, Joseph », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le )
  6. « DIJU - Dictionnaire du Jura – Girardin, Pierre-François (?-?) », sur www.diju.ch (consulté le )
  7. « DIJU - Dictionnaire du Jura – Bodenheimer, Charles (?-?) », sur www.diju.ch (consulté le )
  8. François Kohler, « Paulet, Hippolyte », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le )
  9. « DIJU - Dictionnaire du Jura – Kenel, Ferdinand (?-1931) », sur www.diju.ch (consulté le )
  10. Peter Stettler / LTT, « Billieux, Paul », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le )
  11. « DIJU - Dictionnaire du Jura – Theubet, Gabriel (1936-) », sur www.diju.ch (consulté le )
  12. « DIJU - Dictionnaire du Jura – Salvadé, Robert (1936-) », sur www.diju.ch (consulté le )
  13. « DIJU - Dictionnaire du Jura – Voirol, Jean-Marie (1933-) », sur www.diju.ch (consulté le )
  14. « DIJU - Dictionnaire du Jura – Guenat, Gérard (1946-) », sur www.diju.ch (consulté le )
  15. « DIJU - Dictionnaire du Jura – Voirol, Gabriel (1961-) », sur www.diju.ch (consulté le )
  16. www.chronologie-jurassienne.ch, Chronologie jurassienne, « Jumelage | Chronologie jurassienne - de l'époque romaine à nos jours », sur www.chronologie-jurassienne.ch (consulté le )
  17. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  18. a b c et d « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  19. « Notre Histoire », sur porrentruy.ch (consulté le ).
  20. « Porrentruy parmi les plus beaux villages de Suisse », sur www.rfj.ch, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]