Parti libéral-radical — Wikipédia

PLR.Les Libéraux-Radicaux
(de) FDP.Die Liberalen
(it) PLR.I Liberali Radicali
(rm) PLD.Ils Liberals
Image illustrative de l’article Parti libéral-radical
Logotype officiel.
Présentation
Président Thierry Burkart
Fondation
Fusion de Parti libéral suisse et Parti radical-démocratique
Siège Neuengasse 20
Case postale 6136
3001 Berne
Vice-présidents Andrea Caroni
Philippe Nantermod
Andri Silberschmidt
Johanna Gapany
Secrétaire général Jon Fanzun
Jeunesse de parti Jeunes libéraux-radicaux suisses
Positionnement Centre[1],[2],[3],[4] à centre droit[5],[6],[7],[8]
Idéologie Libéralisme[9]
Radicalisme[10]
Affiliation européenne Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe
Couleurs Bleu
Site web plr.ch
Présidents de groupe
Assemblée fédérale Damien Cottier
Conseillers fédéraux Ignazio Cassis
Karin Keller-Sutter
Représentation
Conseillers nationaux[11]
28  /  200
Conseillers aux États[12]
11  /  46
Législatifs cantonaux[13]
555  /  2609
Exécutifs cantonaux[13]
37  /  154
Législatifs communaux
1310  /  5403
Exécutifs communaux[14]
328  /  1146
Conseillers fédéraux
2  /  7

Le Parti libéral-radical, appelé également PLR ou Les Libéraux-Radicaux (en allemand : Freisinnig-Demokratische Partei (FDP.Die Liberalen), en italien : Partito liberale-radicale svizzero (PLR. I Liberali), en romanche Partida liberaldemocrata svizra (PLD. Ils Liberals)), est un parti politique suisse qui prône une économie et une société libérale.

Il est fondé en 2009 à la suite de la fusion de deux partis fondateurs de la Suisse moderne, le Parti libéral suisse (PLS) et le Parti radical-démocratique (PRD). Il compte donc parmi les plus jeunes partis de Suisse, mais il est aussi celui qui hérite de la plus longue histoire politique, avec 160 ans d'engagement.

Il détient 28 sièges au Conseil national sur 200, 11 au Conseil des États sur 46 et selon la formule magique 2 sur 7 au Conseil fédéral. Il est également le parti le plus représenté dans les exécutifs et législatifs des cantons et des communes[15],[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le PLR est fondé en 2009, tirant ses racines des différents mouvements qui l’ont précédé. Tout d'abord l'Association nationale[17] créée en 1835, puis l’Association patriotique suisse de 1872 et enfin la fraction parlementaire radicale-démocratique créée en 1878. Le Parti libéral suisse était lui principalement issu de l’Association fédérale, qui réunit les libéraux-conservateurs des cantons réformés en 1875. Les « Libéraux » créèrent en 1893 la fraction libérale-démocratique du Parlement, puis, en 1913, le Parti libéral suisse. Depuis le milieu du XIXe siècle, le PRD et le PLS ont porté l’État fédéral et les autorités cantonales et communales dans toutes les régions de Suisse. Le PRD a été présent au gouvernement fédéral sans interruption depuis 1848 et le PLR y est aujourd’hui encore représenté avec deux sièges sur les sept que compte le gouvernement fédéral. Le PLR plonge donc très profondément ses racines dans l’histoire politique de la Suisse.

Après de multiples baisses régulières de leur force électorale, le PRD et le PLS décident de créer le l'Union libérale radicale[18], devant mettre en synergie les forces de la droite libérale. Après avoir formé un groupe parlementaire commun entre le PRD et le PLS à la suite des élections d', les sections jeunesses et femmes des deux partis fusionnent en 2008. En septembre 2008, les délégués des deux partis respectifs décident de créer officiellement le PLR. Le , les statuts sont officiellement approuvés et le parti est créé rétroactivement en date du .

Chronologie[modifier | modifier le code]

  • 1830 : Le mouvement de la Régénération[19] saisit la Suisse et pousse une dizaine de cantons à réviser leurs constitutions dans un sens libéral, consacrant les principes de la démocratie représentative, de la souveraineté populaire et de l’égalité entre villes et campagnes. On redécouvre l’apport de la République helvétique de 1798. La création de l’Association nationale (Nazionalverein), en 1835, marque une étape dans le processus de démocratisation de la vie politique, et d’unification du pays.
  • 1840 - 1847 : Le libéralisme politique, puissant dans les cantons réformés et les plus industrialisés, se scinde en deux camps : les libéraux, attachés au fédéralisme et aux libertés individuelles et les radicaux, partisans d’un État fédéral fort, de l’affirmation des droits populaires et d’une nation suisse.
  • 1848 : La défaite des sept cantons du Sonderbund ouvre la voie à l’adoption de la Constitution fédérale du , qui pose les fondements de la Suisse moderne. Les Chambres fédérales et le Conseil fédéral sont dominés par les radicaux, qui détiennent aussi le pouvoir dans la plupart des cantons. Hégémonie qui durera jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale.

Le courant libéral-conservateur est représenté au Parlement par vingt à trente élus, provenant des cantons romands (Genève, Vaud, Neuchâtel) et, dans une moindre mesure, de cantons alémaniques (Bâle-Ville, Zurich, Grisons, Saint-Gall, Berne, etc.) Ce courant va perdurer durant la seconde moitié du XIXe siècle, avant de décliner dès 1900, notamment en Suisse alémanique.

  • 1872 : Échec de la première révision constitutionnelle, à cause de l’opposition conjuguée des radicaux romands, notamment vaudois, des libéraux-conservateurs et des conservateurs-catholiques.

Les radicaux suisses, secoués par l’échec, créent l’Association patriotique suisse, en 1873, « un parti de masse, de type primitif » (Roland Ruffieux), qui rassemble la « grande famille radicale », die freisinnige Grossfamilie (Erich Gruner). Ce mouvement populaire, et le ralliement des radicaux romands, permet la révision totale de la Constitution du . L’Association patriotique suisse, le Volksverein, compte près de 100 000 membres, de toutes confessions et de tous milieux sociaux. Plus tard, l’élargissement des droits populaires (représentation proportionnelle dans les cantons, puis sur le plan fédéral, en 1919 ; inscription des droits de referendum et d’initiative) favorisera l’émergence des partis modernes.

  • 1875 : Création de l’Association fédérale, de l’Eidgenössische Verein, qui réunit les libéraux-conservateurs des cantons réformés.
  • 1878 : Création de la fraction parlementaire radicale-démocratique. Les liens restent lâches entre les élus nationaux. Ce n’est qu’en 1892 qu’un règlement interne est adopté, mais la maxime de la liberté de vote prévaut sur la discipline de groupe.
  • 1891 : Élection d’un premier catholique-conservateur (Josef Zemp) au Conseil fédéral, jusqu’alors mono-colore. En 1918, un second conservateur-catholique (Jean-Marie Musy) entre au Gouvernement.
  • 1893 : Création de la fraction libérale-démocratique, puis, en 1913, du parti libéral suisse.
  • 1894 : Création à Olten du parti radical-démocratique suisse, suivie, en 1914, de l’ouverture d’un secrétariat national, à Berne. De nombreux éléments libéraux des cantons alémaniques rallient la nouvelle formation. En Suisse romande, la division entre deux courants persiste dans les cantons réformés. Dans les cantons catholiques, libéraux et radicaux font cause commune.
  • 1896 : Création de la fraction « groupe de politique sociale », qui rassemble les éléments démocrates de la Suisse orientale surtout. Suivie, en 1911, de la formation d’un groupe démocrate. Au tournant du siècle, la « grande famille radicale » est ainsi éclatée en trois courants, d’importance inégale.
  • 1917 : Élection au Conseil fédéral du libéral genevois Gustave Ador.
  • 1918 : Premières élections au Conseil national à la proportionnelle : le PRD perd la majorité absolue.
  • 1929 : Élection au Conseil fédéral du premier membre (Rudolf Minger) du parti paysan artisan et bourgeois (PAI-BGB).
  • 1943 : Élection du premier socialiste (Ernst Nobs) au Conseil fédéral.
  • 1959 : Naissance de la « formule magique » pour l’élection du Conseil fédéral (2 PRD-2 PS- 2 PCCS-1 PAI), grâce à l’alliance des socialistes et des conservateurs-chrétiens sociaux.
  • 1961 : Création de l’Union libérale-démocratique de Suisse.
  • 2003 : Formation d’un groupe parlementaire commun radical-libéral à l’Assemblée fédérale.
    • Élection de deux membres de l’UDC au Conseil fédéral. Le PDC perd un siège.
  • 2005 : Création de l’Union Libérale-Radicale (ULR).
  • 2006 : Fusion des Partis radical et libéral dans le canton de Fribourg.
  • 2008 : Fusion des Partis radical et libéral dans les cantons du Valais et de Neuchâtel. La création d’un nouveau parti sera décidée lors de l’Assemblée des délégués du PRD et du PLS du . Radicaux et Libéraux décident de se rassembler dans un nouveau parti au niveau fédéral.
  • 2009 : Le 1er janvier, la naissance du PLR. Les Libéraux-Radicaux est effective. Lors de l’Assemblée des délégués du PRD et du PLS du , la fusion sera confirmée juridiquement (décision unanime) et le contrat de fusion accepté. Les nouveaux statuts entrent en vigueur rétroactivement au 1er janvier.
    • Élection du conseiller fédéral, Didier Burkhalter.
  • 2010 : Élection du conseiller fédéral, Johann Schneider-Ammann
  • 2011 : Fusion des partis radical et libéral dans le canton de Genève.
  • 2012 : Fusion des partis radical et libéral dans le canton de Vaud.

Orientation[modifier | modifier le code]

Le PLR est un parti qui appartient « à la droite du centre » selon La Confédération en bref 2021[20]. L'édition 2015 de la même publication le situe sur le flanc gauche de la droite[21].

Il est identifié comme un parti du centre par l'Encyclopædia Britannica notamment[22],[23],[24] ou comme un parti du centre-droit[25],[26],[27],[28],[29].

Objectifs[modifier | modifier le code]

Il se présente comme un parti qui s'engage pour la responsabilité individuelle, la compétitivité et des finances publiques saines et dont la politique est fondée sur trois valeurs principales : liberté, cohésion et innovation[30],[31].

Membres et élus[modifier | modifier le code]

Le PLR compte environ 130 000 membres dans tous les cantons et à l’étranger. Avec 15,1 % des voix aux élections fédérales 2019, le PLR est le troisième parti de Suisse.

Le PLR a deux représentants au Conseil fédéral, le gouvernement suisse qui compte sept membres : Ignazio Cassis, chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), et Karin Keller-Sutter, cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP).

Avec 41 élus, il est, sans alliance, le 3e parti le plus fortement représenté au Parlement.

Secrétariat général[modifier | modifier le code]

Le secrétariat général est tout à la fois un état-major et un prestataire de service du parti libéral-radical suisse. Il apporte un soutien au parti et le groupe radical aux chambres fédérales dans la mise en œuvre des objectifs fixés dans les statuts et dans le programme du parti.

Dans le domaine politique, il incombe au secrétariat général les lourdes charges suivantes : détecter de façon précoce les développements sociétaux, politiques, économiques et culturels; élaborer des idées, des papiers de position, des programmes et des supports destinés à toutes instances du parti suisse ; suivi des contacts avec le Conseil fédéral et l’administration ; conduite des campagnes électorales ; élaboration de prises de position et les communications, organisation des assises et autres séminaires.

Le secrétariat général organise des séances et des réunions de tous les organes du parti, notamment le bureau directeur, la conférence des présidents, des délégués suisses, des secrétaires cantonaux ainsi que des comités. Il organise des conférences de presse, constitue des comités d’action, cherche des conférenciers, s’assure des bons contacts avec les médias et informe le public par le biais de ses médias (service de presse, Freisinn, les « pages de politique fédérales », les brochures, etc.) et tient le parti informé, en interne, de tout le travail qui y est réalisé. Les collaborateurs du secrétariat général soutiennent les organes du parti et les membres du groupe dans leur travail. Ils veillent à la meilleure intégration dans le parti des femmes, des travailleurs, des fonctionnaires, etc.

La centrale garantit la collaboration entre toutes les commissions du parti, notamment du parti et du groupe, des partis cantonaux et des comités. Le secrétariat général représente le parti au sein des comités transpartites (par exemple en cas d’élections populaires), de l’Internationale libérale (IL) et du Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ALDE). Il nourrit les contacts avec les organisations qui lui sont proches, comme celle des femmes du PLR, des jeunes libéraux-radicaux, du PLR international, de l’association PLR du service public, etc. Le secrétariat général soutient les partis cantonaux lors des élections par une série de services.

Conseillers fédéraux[modifier | modifier le code]

Les libéraux-radicaux ont fourni 69 conseillers fédéraux depuis 1848.

Présidents[modifier | modifier le code]

Comité directeur[modifier | modifier le code]

Membres élus par l’Assemblée des délégués
Membres ex officio
  • Damien Cottier, conseiller national (NE), président du groupe
  • Daniela Schneeberger, conseillère nationale (BL), vice-présidente du groupe
  • Hans Wicki, conseiller aux États (NW), vice-président du groupe
  • Matthias Müller (ZH), président des jeunes libéraux-radicaux suisse
  • Stefan Nünlist (SO), représentant des cantons
  • Bertrand Reich (GE), représentant des cantons
  • Daniel Seiler (ZH), président PLR Service Public
  • Susanne Vincenz-Stauffacher, conseillère nationale (SG), présidente PLR Femmes
  • Jon Fanzun (GR), secrétaire général
Autres membres
Assesseurs

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections au Conseil national[modifier | modifier le code]

Année Votes Députés Rang
Voix %
2011 364 704 15,1
30  /  200
3e
2015 413 434 16,4
33  /  200
3e
2019 366 303 15,1
29  /  200
3e
2023 364 052 14,3
28  /  200
3e
Évolution des résultats électoraux du Parti Libéral-Radical au Conseil National, de 2011 à 2019.

Élections au Conseil des États[modifier | modifier le code]

Année Sièges Rang
2011
11  /  46
2e
2015
13  /  46
1er (ex aequo)
2019
12  /  46
2e
2023
11  /  46
2e

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « FDP. »
  2. « Obtaining Party Positions on Immigration in Switzerland: Comparing Different Methods »
  3. « Obtaining Party Positions on Immigration in Switzerland: Comparing Different Methods »
  4. « The Parliamentary and Executive Elections in Switzerland, 2011 »
  5. Edgar Grande et Martin Dolezal, Political Conflict in Western Europe, Cambridge University Press, , 349 p. (ISBN 978-1-107-02438-0, lire en ligne), p. 102
  6. Paolo Dardenelli et John Kincaid, Routledge Handbook of Regionalism and Federalism, Routledge, , 640 p. (ISBN 978-1-136-72769-6 et 1-136-72769-8, lire en ligne), p. 303
  7. Governing Interests : Business Associations Facing Internationalism, Routledge, , 256 p. (ISBN 978-0-203-01588-9, lire en ligne), p. 60
  8. « Switzerland—Summary: Political Structure », Economist Intelligence Unit, (consulté le )
  9. (en) Wolfram Nordsieck, « Switzerland », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).
  10. « Valeurs, historique et organisation » [PDF], sur Site du PLR (consulté le ).
  11. « Répartition des mandats par parti Élections au Conseil national de 1971 à 2011 », sur bfs.admin.ch (consulté le )
  12. « Répartition des mandats par parti 1971 à 2011 », sur bfs.admin.ch (consulté le ).
  13. a et b Élections en Suisse
  14. « Statistiques des villes suisses - Chapitre politique », sur uniondesvilles.ch (consulté le ).
  15. « Le PLR reste le parti le plus représenté dans les exécutifs communaux », sur rts.ch, (consulté le )
  16. « Le PLR en progression dans les législatifs cantonaux », sur www.laliberte.ch (consulté le )
  17. « Association nationale suisse » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne..
  18. « Union radicale-libérale contre la polarisation », sur SWI swissinfo.ch, 25. juin 2005.
  19. « Régénération » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne..
  20. Chancellerie fédérale, « La Confédération en bref », sur www.chf.admin.ch, (consulté le )
  21. Chancellerie fédérale, « La Confédération en bref 2015 », sur www.chf.admin.ch, (consulté le ), p. 21
  22. (en) Encyclopaedia Britannica, « FDP.The Liberals » (consulté le )
  23. (en) Didier Ruedin, « Obtaining Party Positions on Immigration inSwitzerland: Comparing Different Methods », Swiss Political Science Review, vol. 19(1),‎ , p. 84–105 (lire en ligne)
  24. (en) Sean Mueller et Paolo Dardanelli, « The Parliamentary and Executive Elections in Switzerland, 2011 », sur kent.ac.uk, (consulté le )
  25. Edgar Grande et Martin Dolezal, Political Conflict in Western Europe, Cambridge University Press, , 349 p. (ISBN 978-1-107-02438-0, lire en ligne), p. 102
  26. Paolo Dardenelli et John Kincaid, Routledge Handbook of Regionalism and Federalism, Routledge, , 640 p. (ISBN 978-1-136-72769-6 et 1-136-72769-8, lire en ligne), « Switzerland: Europe's first federation », p. 303
  27. Governing Interests : Business Associations Facing Internationalism, Routledge, , 256 p. (ISBN 978-0-203-01588-9, lire en ligne), p. 60
  28. « Switzerland—Summary: Political Structure », Economist Intelligence Unit, (consulté le )
  29. Duc-Quang Nguyen, Jeremy Stucki et Jan Wächter, « Connaissez-vous bien votre parti ? », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  30. « PLR.Les Libéraux-Radicaux - Portrait - Parti politique – Suisse », sur PLR.Les Libéraux-Radicaux (consulté le )
  31. Sonia Fenazzi, « Comment se positionnent les partis sur l’échiquier politique suisse? », sur swissinfo.ch, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Diestchi, E., 60 Jahre Eidgenössische Politik – Ein Beitrag zur Parteigeschichte des schweizerischen Freisinns, Berne, .
  • (de) FDP Schweiz, « Hundert Jahre FDP », Politische Rundschau, no 2+3,‎ .
  • (de) Dettwiler Rustici et M. Berner Lauffeuer, Roman zur Gründung des Schweizer Bundesstaates.Schumacher, J.-J., .
  • Olivier Meuwly, L’Unité impossible. Le Parti radical suisse à la Belle Époque, Attinger, .
  • Olivier Meuwly, Les Partis politiques : acteurs de l'histoire suisse, Presses polytechniques et universitaires romandes, coll. « Le savoir suisse », .

Liens externes[modifier | modifier le code]