Tour de France 2012 — Wikipédia

Tour de France 2012
Généralités
Course99e Tour de France
CompétitionUCI World Tour 2012 2.UWT
Étapes21
Dates30 juin – 22 juillet 2012
Distance3 494,4 km
PaysFRA France
BEL Belgique
SUI Suisse
Lieu de départLiège
Lieu d'arrivéeParis
Équipes22
Partants198
Arrivants153
Vitesse moyenne39,9 km/h
Site officielSite officiel
Résultats
VainqueurGBR Bradley Wiggins (Sky)
DeuxièmeGBR Christopher Froome (Sky)
TroisièmeITA Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale)
Classement par pointsSVK Peter Sagan (Liquigas-Cannondale)
Meilleur grimpeurFRA Thomas Voeckler (Team Europcar)
Meilleur jeuneUSA Tejay van Garderen (BMC Racing Team)
Super-combatifDEN Chris Anker Sørensen (Saxo Bank-Tinkoff Bank)
Meilleure équipeLUX RadioShack-Nissan
◀20112013▶
Documentation

Le Tour de France 2012 est la 99e édition du Tour de France cycliste. Il s'est élancé le de Liège en Belgique et s'est achevé le à Paris.

Ce Tour est remporté par le Britannique Bradley Wiggins (Sky), qui s'empare du maillot jaune à l'issue de la première étape de moyenne montagne, à la Planche des Belles Filles. Il devient le premier Britannique à remporter la course. Il succède à l'Australien Cadel Evans (BMC Racing), qui finit septième de cette édition (à 15 min 49 s). Les deuxième et troisième positions sont occupées respectivement par Christopher Froome (Sky), coéquipier et compatriote de Wiggins, et par l'Italien Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale).

Peter Sagan (Liquigas-Cannondale), vainqueur de trois étapes, devient le premier Slovaque lauréat du classement par points, tandis que le Français Thomas Voeckler (Europcar) s'adjuge le maillot à pois du classement de la montagne. L'Américain Tejay van Garderen (BMC Racing), 5e de l'épreuve, remporte le maillot blanc de meilleur jeune. L'équipe luxembourgeoise RadioShack-Nissan gagne le classement par équipes et le Danois Chris Anker Sørensen (Saxo Bank-Tinkoff Bank) le prix de super-combatif du Tour.

Présentation[modifier | modifier le code]

Parcours[modifier | modifier le code]

ASO annonce le que le Tour de France 2012 débute par un prologue le samedi à Liège[1]. C'est la quatrième fois que le Tour de France s'élance de Belgique après Bruxelles en 1958, Charleroi en 1975 et Liège 2004[2]. Le parcours est dévoilé le [3], après avoir été mis en ligne par erreur dès le 10 octobre sur le site internet du Tour de France[4],[5].

Le Tour débute par un prologue de 6,4 km tracé dans le centre-ville de Liège, les longues lignes droites du circuit favorisent les coureurs puissants. La première semaine du Tour est relativement plate avec des arrivées pour sprinteurs et pour puncheurs.

Ensuite, les favoris auront un terrain favorable pour créer des écarts. En effet, après une arrivée au sommet de la Planche des Belles Filles (7e étape) et une étape de moyenne montagne dans le massif du Jura, côté français et côté suisse (8e étape), se déroulera un contre-la-montre de 38 km à Besançon. Après la journée de repos, le col du Grand Colombier, suivi du col de Richemond, animera le final de la 10e étape, avant une arrivée à La Toussuire le lendemain. L'ascension finale sera précédée du col de la Madeleine, du col de la Croix-de-Fer et du col du Mollard.

Puis, les baroudeurs auront l'occasion de briller lors de la 12e étape, avant une étape de plaine, dont le final sera propice aux bordures. L'enchaînement du port de Lers et de l'inédit mur de Péguère pimentera le final de la 14e étape, même si le sommet de ce dernier est à près de 40 km de l'arrivée. Suivra alors une étape de transition.

Les Pyrénées seront au programme. La 16e étape sera marquée par le célèbre enchainement Aubisque-Tourmalet-Aspin-Peyresourde, puis les coureurs devront grimper le lendemain le port de Balès et la montée vers Peyragudes via le col de Peyresourde. Une étape de plaine, un contre-la-montre de 52 km et le circuit des Champs-Élysées concluront ce Tour de France[6].

Ainsi, cette Grande Boucle est vue comme présentant des opportunités pour tous les types de coureurs[7]. Il présente aussi plusieurs ascensions n'ayant jamais encore figuré au programme de la Grande Boucle : La Planche des Belles Filles, le col du Grand Colombier (première ascension hors catégorie du Jura), le mur de Péguère, Peyragudes et l'ensemble des petits cols traversés dans le Jura suisse. Le sommet du Tour de France 2012 est le col du Tourmalet, à 2 115 m d'altitude. Les journées de repos, habituellement les lundis, sont des mardis en 2012.

Équipes[modifier | modifier le code]

L'organisateur Amaury Sport Organisation a communiqué la liste des équipes invitées le [8]. 22 équipes participent à ce Tour de France — 18 ProTeams et 4 équipes continentales professionnelles :

UCI ProTeams
Nom de l'équipe Pays Code Marque de cycle
AG2R La Mondiale Drapeau de la France France ALM Kuota
Astana Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan AST Specialized
BMC Racing Drapeau des États-Unis États-Unis BMC BMC
Euskaltel-Euskadi Drapeau de l'Espagne Espagne EUS Orbea
FDJ-BigMat Drapeau de la France France FDJ Lapierre
Garmin-Sharp Drapeau des États-Unis États-Unis GRS Cervélo
Katusha Drapeau de la Russie Russie KAT Canyon
Lampre-ISD Drapeau de l'Italie Italie LAM Wilier
Liquigas-Cannondale Drapeau de l'Italie Italie LIQ Cannondale
Lotto-Belisol Drapeau de la Belgique Belgique LTB Ridley
Movistar Drapeau de l'Espagne Espagne MOV Pinarello
Omega Pharma-Quick Step Drapeau de la Belgique Belgique OPQ Specialized
Orica-GreenEDGE Drapeau de l'Australie Australie OGE Scott
Rabobank Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas RAB Giant
RadioShack-Nissan Drapeau du Luxembourg Luxembourg RNT Trek
Saxo Bank-Tinkoff Bank Drapeau du Danemark Danemark STB Specialized
Sky Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni SKY Pinarello
Vacansoleil-DCM Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas VCD Bianchi
Équipes invitées
Nom de l'équipe Pays Code Marque de cycle
Argos-Shimano Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas ARG Felt Bicycles (en)
Cofidis Drapeau de la France France COF Look
Europcar Drapeau de la France France EUC Colnago
Saur-Sojasun Drapeau de la France France SAU Time

Favoris[modifier | modifier le code]

Pour le classement général[modifier | modifier le code]

Deux des principaux protagonistes des derniers Tours de France sont absents de cette édition : Alberto Contador, vainqueur en 2007 et 2009, est suspendu pour dopage, et Andy Schleck, déclaré vainqueur du Tour de France 2010 après déclassement de Contador, souffre d'une fracture de la hanche, contractée lors d'une chute pendant le Critérium du Dauphiné.

En leur absence, les coureurs considérés comme les principaux favoris sont le Britannique Bradley Wiggins[9] et le tenant du titre Cadel Evans[10],[11], on peut aussi citer dans une moindre mesure, Vincenzo Nibali[12] et Robert Gesink[13],[14],[15].

Parmi les principaux outsiders et prétendants au podium final, les noms de Samuel Sánchez[16], Fränk Schleck[17], Christopher Horner, Jurgen Van den Broeck, Ryder Hesjedal[18], Levi Leipheimer[19], Alejandro Valverde[20], Juan José Cobo et de Denis Menchov[21] sont mentionnés[14],[22].

Les sprinteurs[modifier | modifier le code]

Les principaux candidats au maillot vert sont le Britannique Mark Cavendish vainqueur de ce classement en 2011, l'Espagnol José Joaquín Rojas, deuxième en 2011, le Slovaque Peter Sagan, l'Allemand André Greipel, meilleur sprinteur du Tour d'Espagne 2009, et l'Australien Matthew Goss[23].

Les autres principaux sprinteurs au départ de ce Tour de France sont Óscar Freire, maillot vert en 2008, Alessandro Petacchi, vainqueur de ce classement en 2010, Yauheni Hutarovich, Juan José Haedo et Tyler Farrar.

Règlement de la course[modifier | modifier le code]

Le règlement officiel général de l'épreuve est consultable ici.

  • Le port du casque est obligatoire pour tous dans la totalité des étapes.
  • Comme c’est le cas depuis 2005, en cas de chute dans les trois derniers kilomètres, les coureurs impliqués sont crédités du temps du groupe auquel ils appartenaient. Cette règle ne s’applique pas dans les étapes disputées en contre-la-montre et sur les arrivées au sommet d’une ascension.
  • Comme c'est le cas depuis 2008, aucune bonification n'est attribuée dans le tour.

Règlement du classement général[modifier | modifier le code]

Le leader du classement général, qui porte le maillot jaune, est déterminé par addition des temps individuels réalisés à chaque étape. En cas d’égalité de temps au classement général, les centièmes de seconde enregistrés par les chronométreurs lors des épreuves contre-la-montre « individuels » sont réincorporés dans le temps total pour départager les coureurs et décider de l’attribution du maillot jaune. En cas de nouvelle égalité, il est fait appel à l’addition des places obtenues à chaque étape et, en dernier ressort, à la place obtenue dans la dernière étape.

Règlement du classement par points[modifier | modifier le code]

À l'issue de chaque étape le leader du classement par points porte le maillot vert. Le classement par points a été modifié par rapport aux années précédentes concernant l'attribution du nombre de points et les sprints intermédiaires[24]. Par ailleurs, il n'y aura plus désormais qu'un seul sprint intermédiaire maximum par étape. Le classement par points est établi en fonction du barème suivant, identique à 2011 :

  • Pour les arrivées des étapes dites de « plat » : 45 points, 35, 30, 26, 22, 20, 18, 16, 14, 12, 10, 8, 6, 4 et 2 points pour les 15 premiers coureurs classés
  • Pour les arrivées des étapes dites de « parcours accidenté » : 30 points, 25, 22, 19, 17, 15, 13, 11, 9, 7, 6, 5, 4, 3 et 2 points pour les 15 premiers coureurs classés
  • Pour les arrivées des étapes dites de « haute montagne », les « contre-la-montre individuels » (y compris le prologue) et les sprints intermédiaires : 20 points, 17, 15, 13, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point pour les 15 premiers coureurs classés

Un coureur qui arrive hors des délais (par exemple dans un éventuel gruppetto) à une étape et qui est repêché reçoit une pénalité équivalente au nombre de points attribués au vainqueur de l'étape. Cette pénalité est automatique et peut conduire à un solde de point négatifs.

En cas d'égalité de points au classement général, les coureurs sont départagés par le nombre de victoires d'étape, puis par le nombre de victoires dans les sprints intermédiaires comptant pour le classement général par point et enfin par le classement général individuel au temps en cas d'égalité absolue. Pour être déclaré vainqueur du classement par points, le coureur se doit de terminer le Tour de France.

Règlement du classement de la montagne[modifier | modifier le code]

Montée vers le Port de Balès, classé hors-catégorie

Le classement de la montagne, dont le leader porte le maillot à pois, a été modifié par rapport aux années précédentes concernant l'attribution du nombre de points[24]. Il est établi en fonction du barème suivant (modifié par rapport à 2011 pour revaloriser les côtes hors-catégorie) :

  • Côte hors-catégorie : 25, 20, 16, 14, 12, 10, 8, 6, 4 et 2 points aux 10 premiers coureurs classés
  • Côte de 1re catégorie : 10, 8, 6, 4, 2 et 1 point aux 6 premiers coureurs classés
  • Côte de 2e catégorie : 5, 3, 2 et 1 point aux 4 premiers coureurs classés
  • Côte de 3e catégorie : 2 et 1 point aux 2 premiers coureurs classés
  • Côte de 4e catégorie : 1 point au premier coureur classé

Comme en 2011, les points attribués à une arrivée sur une côte de deuxième, première ou hors-catégorie seront doublés. Ainsi, sur le Tour de France 2012, les points du classement de la montagne attribués à l'arrivée seront doublés pour les étapes 7, 11 et 17.

En cas d'égalité de points entre deux coureurs au classement général final, le coureur ayant obtenu le plus grand nombre de places de premier au sommet des côtes hors catégorie est déclaré vainqueur. Si l'égalité demeure, le coureur ayant obtenu le plus grand nombre de places de premier au sommet des côtes de première catégorie est déclaré vainqueur, et ainsi de suite jusqu'aux côtes de quatrième catégorie, puis enfin par le classement général individuel au temps en cas d'égalité absolue. Pour être déclaré vainqueur du classement de la montagne, le coureur se doit de terminer le Tour de France.

Règlement des autres classements annexes[modifier | modifier le code]

Le classement du meilleur jeune, dont le leader porte le maillot blanc, est réservé aux coureurs nés depuis le . Le premier d'entre eux au classement général individuel au temps est leader journalier des jeunes. À l'issue de la dernière étape, il est déclaré vainqueur du classement des jeunes. En cas d'ex-æquo, les mêmes critères de départage que pour le maillot jaune sont appliqués.

Le classement général par équipes s’établit par l’addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe dans toutes les étapes. À l’issue de la dernière étape, l'équipe créditée du plus petit temps est déclarée vainqueur du classement par équipes. En cas d'ex-æquo, les équipes sont départagées par leur nombre de victoires d’étapes par équipes, puis par leur nombre de places de deuxième par équipes et ainsi de suite. Les coureurs de l'équipe leader au classement par équipes portent un dossard jaune. Toute formation réduite à moins de 3 coureurs est éliminée du classement général par équipes.

Le prix de la combativité récompense « le coureur le plus généreux dans l'effort et manifestant le meilleur esprit sportif ». Ce prix, établi dans les étapes en ligne, est décerné par un jury présidé par le directeur de l'organisation. Le combatif de l'étape porte dans l’étape suivante un dossard rouge. À l'issue de la dernière étape un Super Combatif du Tour est désigné par les membres du Jury du Tour de France.

Bonifications[modifier | modifier le code]

Comme en 2011, aucune bonification ne sera accordée.

Primes[modifier | modifier le code]

Au total, plus de 3,4 millions d'euros sont distribués lors de ce Tour. Au départ, chaque équipe recevra 51 243 , celles arrivant à Paris avec au moins sept coureurs recevront une prime de 1 600  par coureur. Le vainqueur du classement général final remporte 450 000 , une prime étant versée jusqu'au dernier coureur classé (400 )[25].

Prix pour les différents classements
Classement 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Par jour
Général 450 000  200 000  100 000  70 000  50 000  23 000  11 500  7 600  4 500  3 800  350 
Points 025 000  015 000  010 000  04 000  03 500  03 000  02 500  2 000  300 
Grimpeur 025 000  015 000  010 000  04 000  03 500  03 000  02 500  2 000  300 
Jeune 020 000  015 000  010 000  05 000  300 
Par équipes 050 000  030 000  020 000  12 000  08 000 
Combatif 020 000 

Un vainqueur d'étape remporte 8 000 . Les prix des poursuivants sont dégressifs jusqu'au 20e coureur auquel sont attribués 200 . Lors d'un contre-la-montre individuel, le vainqueur remporte 10 000 , les prix étant dégressifs jusqu'à la 20e place qui rapporte 200 . Un prix est attribué aux trois premiers d'un sprint intermédiaire, qui a lieu une fois par étape. Des prix sont aussi attribués pour le passage d'une côte classée, pour le meilleur jeune de l'étape, pour le coureur le plus combatif d'une étape hors contre-la-montre, et pour la meilleure équipe de l'étape.

Prix pour les différentes étapes
Classement 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.
Étape 8 000  4 000  2 000  1 200  830  780  730  670  650  600 
Contre-la-montre 10 000  5 000  2 500  1 000  800  700  600  600  500  500 
Sprint intermédiaire 01 500  01 000  0500 
Côte classée HC 0800  0450  0300 
Côte classée 1re cat. 0650  0400  0150 
Côte classée 2e cat. 0500  0250 
Côte classée 3e cat. 0300 
Côte classée 4e cat. 0200 
Meilleur jeune 0500 
Combatif 2 000 
Équipe 2 800 

Deux prix spéciaux sont également attribués. Les premiers de l'ascension du col du Tourmalet et du col de la Croix-de-Fer remportent respectivement le souvenir Jacques-Goddet et le souvenir Henri-Desgrange, dotés chacun de 5 000 .

Déroulement de la course[modifier | modifier le code]

30 juin - 6 juillet : Cancellara en tête du général, Sagan, vainqueur de trois étapes[modifier | modifier le code]

A group of cyclists, with one wearing a yellow jersey
Fabian Cancellara (en jaune) et son équipe, lors de la première étape.

Le prologue d'ouverture de 6,4 km à Liège a été remportée par Fabian Cancellara de l'équipe RadioShack-Nissan. Bradley Wiggins et Sylvain Chavanel se sont classés respectivement deuxième et troisième. Cancellara prend donc le maillot jaune en tant que leader du classement général. Lors de la première étape, dans la montée finale, la Côte de Seraing, Cancellara attaque à 1,5 km de l'arrivée, suivi de Peter Sagan et Edvald Boasson Hagen,c'est Sagan, qui remporte le sprint. L'étape suivante est gagnée par Mark Cavendish. La troisième étape, la première en France, a vu Sagan gagner à nouveau, franchissant la ligne d'arrivée avec une marge confortable sur la courte montée raide de Boulogne-sur-Mer. La quatrième étape s'est terminée avec un sprint de peloton qui a été gagné par André Greipel. La sixième étape a été remportée par Sagan dans un autre sprint du peloton.

7 - 9 juillet : Wiggins s'empare du maillot jaune[modifier | modifier le code]

Dans la septième étape, la première en altitude, la dernière des échappées de la journée a été rattrapée à 1,5 km de l'arrivée, lors de la montée finale vers La Planche des Belles Filles. Un groupe de cinq personnes - Wiggins et son compatriote et coéquipier Christopher Froome, Cadel Evans, Vincenzo Nibali et Rein Taaramäe - se sont ensuite affrontés dans le dernier kilomètre. Evans a attaqué avant que Froome ne contre et remporte l'étape. Cancellara a perdu près de deux minutes dans la journée et laisse le maillot jaune à Wiggins, qui devient le cinquième coureur britannique à porter le maillot . La huitième étape a vu Thibaut Pinot attaquer dans la montée finale, le col de la Croix, et s'imposer en solo à l'arrivée à Porrentruy, en Suisse, remportant la victoire par une marge de 26 secondes. Le contre-la-montre individuel de 41,5 km a été remporté par Wiggins.

11 - 14 juillet : Les Alpes avant les étapes de transition[modifier | modifier le code]

La dixième étape, première classée comme montagneuse, où Thomas Voeckler a remporté la victoire d'étape. Une autre étape de montagne a suivi le jour suivant, qui a de nouveau vu une grande échappée avec la victoire de Pierre Rolland à la station de ski des Sybelles. Le groupe des prétendants au classement général a suivi 55 secondes plus tard. Evans n'était pas dans le groupe des prétendants principaux et, en raison du temps perdu, est passé de la deuxième à la quatrième place du classement général, avec plus de trois minutes de retard. Dans l'étape suivante, une grande échappée s'est formée à 20 km, avant de se réduire plus tard à cinq coureurs au Col du Granier . Ils sont restés ensemble jusqu'à l'arrivée où, à un kilomètre de l'arrivée, David Millar s'est échappé pour remporter la victoire. L'étape suivante s'est terminée avec un sprint groupé remporté par Greipel.

15 - 19 juillet : L'écart se creuse dans les Pyrénées[modifier | modifier le code]

Dans la première étape des Pyrénées, la quatorzième étape, une grande échappée s'est formée au 50 km, et a pris une avance de quinze minutes. Parmi les cinq coureurs restants de la montée finale de Mur de Péguère, Luis León Sánchez a attaqué lors de l'ascension de 11,5 km et s'est rendu en solo à l'arrivée à Foix. Le peloton a passé le Mur de Péguère, et un grand nombre de coureurs ont subi des crevaisons; il a été découvert plus tard que la route avait été saboté avec des punaises. Evans a attendu plus d'une minute pour obtenir une roue de remplacement, puis a subi deux autres crevaisons dans la descente. Dans un esprit sportif, Wiggins a ensuite forcé le peloton à attendre qu'Evans revienne dans le groupe. L'étape suivante a traversé les contreforts des Pyrénées. Une échappée de cinq coureurs a atteint l'arrivée à Pau, où avec 6 km à parcourir, Christian Vande Velde et Pierrick Fédrigo se sont échappés, Fédrigo remportant l'arrivée au sprint.

Bradley Wiggins riding a time trial bicycle wearing yellow cycling clothing
Bradley Wiggins, lors du contre-la-montre.

Dans la seizième étape, la course est entrée en haute montagne avec l'étape reine traversant deux ascensions hors catégorie - le col d'Aubisque et le col du Tourmalet - suivies des ascensions de première catégorie du col d'Aspin et du col de Peyresourde. Une échappée de 38 coureurs a traversé l'Aubisque, avant de se fracturer dans le Tourmalet. Voeckler a attaqué le Peyresourde et a remporté la victoire d'étape avec une marge d'une minute et quarante secondes. Wiggins, Froome et Nibali sont arrivés sept minutes après Voeckler, tandis qu'Evans a perdu près de cinq minutes sur le trio, passant de la quatrième à la septième place du classement général.  Dans la dernière étape des Pyrénées, après un certain nombre d'attaques dans le groupe de tête contenant les prétendants au classement général, Alejandro Valverde franchit le Port de Balès et conserve son avance jusqu'au sommet de la station de ski de Peyragudes. Dans le groupe derrière, Wiggins et Froome ont attaqué leurs rivaux pour terminer dix-neuf secondes plus tard. Nibali est arrivé septième, dix-huit secondes plus tard.

20 - 22 juillet : Wiggins, premier britannique vainqueur du Tour[modifier | modifier le code]

Dans l'étape suivante, six coureurs d'une échappée ont été rattrapés dans la dernière ligne droite d'arrivée à Brive-la-Gaillarde par Cavendish prenant la victoire devant Matthew Goss et Sagan. Wiggins a remporté le dernier contre-la-montre individuel de 53,5 km. Froome a terminé deuxième, une minute et seize secondes de retard, avec Sánchez encore 34 secondes derrière. Dans l'étape finale, Cavendish a gagné sa quatrième étape consécutive des Champs-Élysées, pour enregistrer sa troisième victoire d'étape. Wiggins devient le premier coureur britannique à remporter le Tour de France, devant son compatriote et coéquipier Froome. Nibali s'est classé troisième. Sagan remporte le classement par points, et Voeckler le classement de la montagne. Le meilleur jeune est Tejay van Garderen. RadioShack – Nissan termine vainqueur du classement par équipe. Sur les 198 partants, 153 ont atteint l'arrivée de la dernière étape à Paris.

Étapes[modifier | modifier le code]

Étape[26] Date Villes étapes Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
Prologue sam. 30 juin Liège (BEL) Liège (BEL)
Contre-la-montre individuel
6,4 Fabian Cancellara Fabian Cancellara
1re étape dim. 1er juillet Liège (BEL) Seraing (BEL)
Étape de plaine
198 Peter Sagan Fabian Cancellara
2e étape lun. 2 juillet Visé (BEL) Tournai (BEL)
Étape de plaine
207,5 Mark Cavendish Fabian Cancellara
3e étape mar. 3 juillet OrchiesBoulogne-sur-Mer
Étape accidentée
197 Peter Sagan Fabian Cancellara
4e étape mer. 4 juillet AbbevilleRouen
Étape de plaine
214,5 André Greipel Fabian Cancellara
5e étape jeu. 5 juillet RouenSaint-Quentin
Étape de plaine
196,5 André Greipel Fabian Cancellara
6e étape ven. 6 juillet ÉpernayMetz
Étape de plaine
205 Peter Sagan Fabian Cancellara
7e étape sam. 7 juillet TomblaineLa Planche des Belles Filles
Étape accidentée
199 Christopher Froome Bradley Wiggins
8e étape dim. 8 juillet Belfort Porrentruy (SUI)
Étape accidentée
157,5 Thibaut Pinot Bradley Wiggins
9e étape lun. 9 juillet Arc-et-SenansBesançon
Contre-la-montre individuel
41,5 Bradley Wiggins Bradley Wiggins
mar. 10 juillet Mâcon
Jour de repos
Journée de repos no 1
10e étape mer. 11 juillet MâconBellegarde-sur-Valserine
Étape de montagne
194,5 Thomas Voeckler Bradley Wiggins
11e étape jeu. 12 juillet AlbertvilleLa Toussuire - Les Sybelles
Étape de montagne
148 Pierre Rolland Bradley Wiggins
12e étape ven. 13 juillet Saint-Jean-de-MaurienneAnnonay - Davézieux
Étape accidentée
226 David Millar Bradley Wiggins
13e étape sam. 14 juillet Saint-Paul-Trois-ChâteauxLe Cap d'Agde
Étape de plaine
217 André Greipel Bradley Wiggins
14e étape dim. 15 juillet LimouxFoix
Étape de montagne
191 Luis León Sánchez Bradley Wiggins
15e étape lun. 16 juillet SamatanPau
Étape de plaine
158,5 Pierrick Fédrigo Bradley Wiggins
mar. 17 juillet Pau
Jour de repos
Journée de repos no 2
16e étape mer. 18 juillet PauBagnères-de-Luchon
Étape de montagne
197 Thomas Voeckler Bradley Wiggins
17e étape jeu. 19 juillet Bagnères-de-LuchonPeyragudes
Étape de montagne
143,5 Alejandro Valverde Bradley Wiggins
18e étape ven. 20 juillet BlagnacBrive-la-Gaillarde
Étape de plaine
222,5 Mark Cavendish Bradley Wiggins
19e étape sam. 21 juillet BonnevalChartres
Contre-la-montre individuel
53,5 Bradley Wiggins Bradley Wiggins
20e étape dim. 22 juillet RambouilletParis - Champs-Élysées
Étape de plaine
120 Mark Cavendish Bradley Wiggins

Classements[modifier | modifier le code]

Classement général final[modifier | modifier le code]

Bradley Wiggins portant le maillot jaune.

Le coureur russe Denis Menchov a été disqualifié en par l'UCI pour des irrégularités dans son passeport biologique[27]. Initialement 15e à 27 min 22 s, sa place est laissée vacante.

Classement général[28]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Bradley Wiggins Leader du classement général Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Sky en 87 h 34 min 47 s
2e Christopher Froome Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Sky + min 21 s
3e Vincenzo Nibali Drapeau de l'Italie Italie Liquigas-Cannondale + min 19 s
4e Jurgen Van den Broeck Drapeau de la Belgique Belgique Lotto-Belisol + 10 min 15 s
5e Tejay van Garderen Leader du classement du meilleur jeune Drapeau des États-Unis États-Unis BMC Racing + 11 min 4 s
6e Haimar Zubeldia Drapeau de l'Espagne Espagne RadioShack-Nissan Leader du classement par équipes + 15 min 41 s
7e Cadel Evans Drapeau de l'Australie Australie BMC Racing + 15 min 49 s
8e Pierre Rolland Drapeau de la France France Europcar + 16 min 26 s
9e Janez Brajkovič Drapeau de la Slovénie Slovénie Astana + 16 min 33 s
10e Thibaut Pinot Drapeau de la France France FDJ-BigMat + 17 min 17 s
11e Andreas Klöden Drapeau de l'Allemagne Allemagne RadioShack-Nissan Leader du classement par équipes + 17 min 54 s
12e Nicolas Roche Drapeau de l'Irlande Irlande AG2R La Mondiale + 19 min 33 s
13e Christopher Horner Drapeau des États-Unis États-Unis RadioShack-Nissan Leader du classement par équipes + 19 min 55 s
14e Chris Anker Sørensen Leader du classement de la combativité Drapeau du Danemark Danemark Saxo Bank-Tinkoff Bank + 25 min 27 s
15e Denis Menchov
Place vacante
Drapeau de la Russie Russie
Katusha
16e Maxime Monfort Drapeau de la Belgique Belgique RadioShack-Nissan Leader du classement par équipes + 28 min 30 s
17e Egoi Martínez Drapeau de l'Espagne Espagne Euskaltel-Euskadi + 31 min 46 s
18e Rui Costa Drapeau du Portugal Portugal Movistar + 37 min 3 s
19e Eduard Vorganov Drapeau de la Russie Russie Katusha + 38 min 16 s
20e Alejandro Valverde Drapeau de l'Espagne Espagne Movistar + 42 min 26 s
21e Jérôme Coppel Drapeau de la France France Saur-Sojasun + 45 min 43 s
22e Sandy Casar Drapeau de la France France FDJ-BigMat + 46 min 52 s
23e Michael Rogers Drapeau de l'Australie Australie Sky + 54 min 52 s
24e Michele Scarponi Drapeau de l'Italie Italie Lampre-ISD + 58 min 37 s
25e Ivan Basso Drapeau de l'Italie Italie Liquigas-Cannondale + 59 min 49 s

Classements annexes finals[modifier | modifier le code]

Classement par points[modifier | modifier le code]

Classement du meilleur grimpeur[modifier | modifier le code]

Classement du meilleur grimpeur[28]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Thomas Voeckler Leader du classement du meilleur grimpeur Drapeau de la France France Europcar 135 points
2e Fredrik Kessiakoff Drapeau de la Suède Suède Astana 123 pts
3e Chris Anker Sørensen Leader du classement de la combativité Drapeau du Danemark Danemark Saxo Bank-Tinkoff Bank 77 pts
4e Pierre Rolland Drapeau de la France France Europcar 63 pts
5e Alejandro Valverde Drapeau de l'Espagne Espagne Movistar 51 pts
6e Christopher Froome Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Sky 48 pts
7e Egoi Martínez Drapeau de l'Espagne Espagne Euskaltel-Euskadi 43 pts
8e Thibaut Pinot Drapeau de la France France FDJ-BigMat 40 pts
9e Brice Feillu Drapeau de la France France Saur-Sojasun 38 pts
10e Dan Martin Drapeau de l'Irlande Irlande Garmin-Sharp 34 pts

Classement du meilleur jeune[modifier | modifier le code]

Classement du meilleur jeune[28]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Tejay van Garderen Leader du classement du meilleur jeune Drapeau des États-Unis États-Unis BMC Racing en 87 h 45 min 51 s
2e Thibaut Pinot Drapeau de la France France FDJ-BigMat + min 13 s
3e Steven Kruijswijk Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Rabobank + h 5 min 48 s
4e Rein Taaramäe Drapeau de l'Estonie Estonie Cofidis + h 16 min 48 s
5e Gorka Izagirre Drapeau de l'Espagne Espagne Euskaltel-Euskadi + h 21 min 15 s
6e Rafael Valls Drapeau de l'Espagne Espagne Vacansoleil-DCM + h 26 min 53 s
7e Peter Sagan Leader du classement par points Drapeau de la Slovaquie Slovaquie Liquigas-Cannondale + h 27 min 33 s
8e Dominik Nerz Drapeau de l'Allemagne Allemagne Liquigas-Cannondale + h 31 min 8 s
9e Edvald Boasson Hagen Drapeau de la Norvège Norvège Sky + h 41 min 30 s
10e Davide Malacarne Drapeau de l'Italie Italie Europcar + h 46 min 41 s

Classement par équipes[modifier | modifier le code]

Classement par équipes[28],[29]
  Équipe Pays Temps
1re RadioShack-Nissan Leader du classement par équipes Drapeau du Luxembourg Luxembourg en 263 h 12 min 14 s
2e Sky Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni + min 46 s
3e BMC Racing Drapeau des États-Unis États-Unis + 36 min 29 s
4e Astana Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan + 43 min 22 s
5e Liquigas-Cannondale Drapeau de l'Italie Italie + h 4 min 55 s
6e Movistar Drapeau de l'Espagne Espagne + h 8 min 16 s
7e Europcar Drapeau de la France France + h 8 min 46 s
8e Katusha Drapeau de la Russie Russie + h 12 min 46 s
9e FDJ-BigMat Drapeau de la France France + h 19 min 30 s
10e AG2R La Mondiale Drapeau de la France France + h 41 min 15 s

Prix de la combativité[modifier | modifier le code]

Évolution des classements[modifier | modifier le code]

Évolution des leaders des classements par étape[30],[31]
Étape Vainqueur Classement général
Leader du classement général
Classement par points
Leader du classement par points
Classement de la montagne
Leader du classement du meilleur grimpeur
Classement du meilleur jeune
Leader du classement du meilleur jeune
Classement par équipes
Leader du classement par équipes
Prix de la combativité
Leader du classement de la combativité
P Fabian Cancellara Fabian Cancellara Fabian Cancellara non décerné Tejay van Garderen Sky non décerné
1 Peter Sagan Michael Mørkøv Nicolas Edet
2 Mark Cavendish Peter Sagan Anthony Roux
3 Peter Sagan Michael Mørkøv
4 André Greipel Yukiya Arashiro
5 André Greipel Matthieu Ladagnous
6 Peter Sagan David Zabriskie
7 Christopher Froome Bradley Wiggins Christopher Froome Rein Taaramäe Luis León Sánchez
8 Thibaut Pinot Fredrik Kessiakoff RadioShack-Nissan Fredrik Kessiakoff
9 Bradley Wiggins Tejay van Garderen non décerné
10 Thomas Voeckler Thomas Voeckler Thomas Voeckler
11 Pierre Rolland Fredrik Kessiakoff Pierre Rolland
12 David Millar Robert Kišerlovski
13 André Greipel Michael Mørkøv
14 Luis León Sánchez Peter Sagan
15 Pierrick Fédrigo Nicki Sørensen
16 Thomas Voeckler Thomas Voeckler Thomas Voeckler
17 Alejandro Valverde Alejandro Valverde
18 Mark Cavendish Alexandre Vinokourov
19 Bradley Wiggins non décerné
20 Mark Cavendish non décerné
Classements finals Bradley Wiggins Peter Sagan Thomas Voeckler Tejay van Garderen RadioShack-Nissan Chris Anker Sørensen

UCI World Tour[modifier | modifier le code]

Ce Tour de France attribue des points pour l'UCI World Tour 2012, seulement aux coureurs des équipes ayant un label ProTeam.

Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e 13e 14e 15e 16e 17e 18e 19e 20e
Classement général 200 150 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30 24 20 16 12 10 8 6 4
Par étape 20 10 6 4 2
Classement individuel
# Coureur Équipe Points
1 Bradley Wiggins Sky 266
2 Christopher Froome Sky 206
3 Vincenzo Nibali Liquigas-Cannondale 128
4 Jurgen Van den Broeck Lotto-Belisol 114
5 Tejay van Garderen BMC Racing 108
6 Cadel Evans BMC Racing 100
7 Peter Sagan Liquigas-Cannondale 98
8 Haimar Zubeldia RadioShack-Nissan 90
9 Thibaut Pinot FDJ-BigMat 84
10 André Greipel Lotto-Belisol 80

Liste des participants[modifier | modifier le code]

198 coureurs répartis dans 22 équipes prennent part à ce Tour de France.

Bilan[modifier | modifier le code]

Plusieurs commentateurs ont souligné l'ennui d'une compétition entièrement dominée par une seule équipe et dont le déroulement était prévu. C'est notamment le cas de Patrick Chassé sur Rue89[32] ou de François Bégaudeau dans Le Monde[33].

Frédéric Portoleau, « calcule depuis les années 90 les puissances développées par les coureurs du Tour de France ». Il estime que « sur l’ensemble du Tour 2012, [la performance de Bradley Wiggins] se situe entre celle d’Evans l’an dernier et celle de Schleck en 2010 ». « Dans la hiérarchie des meilleures performances des vainqueurs du Tour, établie par Frédéric Portoleau, Wiggins se situe à égalité avec Cadel Evans (Alpe d’Huez 2006), Laurent Fignon (Superbagnères 1989) et Greg LeMond (Avoriaz 1985). Il est à distance raisonnable d’Andy Schleck (Tourmalet 2010) et Alberto Contador (Plateau de Beille 2007) »[34].

Le , l'UCI annonce que tous les contrôles antidopages effectués pendant le Tour de France 2012 se sont révélés négatifs[35].

Dopage et lutte antidopage[modifier | modifier le code]

Lors de la première journée de repos, Rémy Di Grégorio est arrêté à l'hôtel de l'équipe Cofidis à Bourg-en-Bresse dans le cadre d'une affaire liée au dopage et l'équipe Cofidis le suspend à titre conservatoire[36]. Lors de la seconde journée de repos, c'est Fränk Schleck qui est contrôlé positif à un diurétique[37] (la xipamide) après l'étape du . Il décide alors de lui-même de se retirer de la compétition. En 2018, un rapport parlementaire britannique accuse la Sky d'avoir contourné l'éthique et certaines règlementations antidopages pour remporter le Tour de France 2012. Le rapport reconnait en outre des défaillances de l’agence britannique de lutte contre le dopage[38].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le Tour 2012 partira de Liège »,
  2. « Liège lancera le Tour 2012 », sur eurosport.fr,
  3. Le parcours du Tour officiellement dévoilé
  4. « TOUR DE FRANCE 2012. Les 21 étapes dévoilées par erreur sur Internet », sur nouvelobs.com,
  5. « Dévoilé par erreur, le tracé du Tour-2012 fera escale 6 jours dans la région », sur ladepeche.fr,
  6. « A l'Est et rien de nouveau », sur eurosport.fr,
  7. « Un Tour pour tous », sur velochrono.fr,
  8. « Europcar, Saur, Cofidis et Argos-Shimano invitées », sur cyclismactu.fr,
  9. (fr) « Wiggins a tout pour lui », sur eurosport.fr, (consulté le )
  10. (fr) « Evans à double tour ? », sur eurosport.fr, (consulté le )
  11. (fr) « Evans-Wiggins, duel dans un mouchoir », sur eurosport.fr, (consulté le )
  12. (fr) « Nibali a un gros appétit », sur eurosport.fr, (consulté le )
  13. (fr) « Gesink, c'est l'heure », sur eurosport.fr, (consulté le )
  14. a et b (en) « Tour de France: Top-five general classification contenders », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  15. Philippe Bouvet, « Evans-Schleck-Wiggins-Nibali : qui sera le super-héros de juillet », Vélo Magazine, no 497,‎
  16. (en) « Tour de France 2012: Samuel Sanchez May Be Taking Final Shot At Title », sur sbnation.com (consulté le )
  17. (fr) « Frank le grand frère », sur eurosport.fr, (consulté le )
  18. (fr) « Hesjedal s'attaque à l'Everest », sur eurosport.fr, (consulté le )
  19. (fr) « Leipheimer, sans faire de bruit », sur eurosport.fr, (consulté le )
  20. (fr) « Valverde, quatre ans après », sur eurosport.fr, (consulté le )
  21. (fr) « Menchov y croit encore », sur eurosport.fr, (consulté le )
  22. (en) « Rating the Tour de France favorites, from W(iggins) to Z », sur velonews.com, (consulté le )
  23. (en) « 2012 Tour de France: Top five points classification contenders », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  24. a et b « Une réforme des classements annexes », sur cyclismactu.net,
  25. « Liste des prix », sur letour.fr
  26. « 2012 Route – Sporting aspects, stage cities – Tour de France 2012 » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  27. Nigel Wynn, « Denis Menchov given two-year doping ban », Cycling Weekly, Time Inc. UK,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. a b c d e et f « Classifications stage 20 – Rambouillet > Paris Champs-Élysées – Tour de France 2012 » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  29. « 99ème Tour de France 2012 - Les classements », sur memoire-du-cyclisme.eu, Mémoire du Cyclisme (consulté le )
  30. « Tour de France 2012 – Leaders overview » [archive du ], sur ProCyclingStats (consulté le )
  31. (nl) Pieter van den Akker, « Informatie over de Tour de France van 2012 » [« Information about the Tour de France from 2012 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )
  32. Patrick Chassé, « Ce n’est plus le dopage qui menace le Tour de France mais l’ennui », Rue89,‎ (lire en ligne)
  33. François Bégaudeau, « Le Tour est éternel », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  34. Frédéric Portoleau et Clément Guillou, « Puissances sur le Tour : Voeckler fait du Virenque, Wiggins moins fort que Contador : C'est les watts qu'ils préfèrent », Rue89,‎ (lire en ligne)
  35. TdF : contrôles antidopage négatifs, Le Figaro, 17 août 2012.
  36. « Tour: Cofidis suspend Di Grégorio », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  37. Mathieu Simon, « Résultat d’analyse anormal pour F. Schleck », (consulté le ).
  38. « Cyclisme : « Team Sky a utilisé des médicaments pour améliorer les performances de ses coureurs » », sur Le Monde.fr (consulté le )

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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