Pierre Zucca — Wikipédia

Pierre Zucca
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Zucca (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Autres informations
Archives conservées par
Tombe de Pierre Zucca au cimetière du Père-Lachaise
(division 59).

Pierre Zucca est un photographe, photographe de plateau, scénariste et réalisateur français né le à Paris et mort le dans la même ville[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du photographe André Zucca et d'une comédienne ayant joué dans la troupe de Tristan Bernard, il passe sa jeunesse à Garnay où il va à l'école communale et où ses parents vivent et à Dreux où son père tient une boutique de photographe et où il est inscrit au collège Rotrou[3].

Il apprend très jeune, auprès de son père, la photographie :

« je suis né avec la photo que j'ai apprise, que j'ai développée dès l'âge de 6 ans. Je me rappelle ces heures volées à l'école, que je passais dans la chambre noire. Je trouvais magique l'apparition des images[4]. »

Il commence sa vie professionnelle comme photographe de plateau puis tourne trois courts-métrages en 1967, 1971 et 1972.

En 1970, il illustre de photographies le livre-album La Monnaie vivante paru chez Éric Losfeld, comportant des textes et des dessins de Pierre Klossowski.

Dès 1972, il s'atèle à son premier film Vincent mit l'âne dans un pré (et s'en vint dans l'autre) avec Michel Bouquet, Bernadette Lafont et Fabrice Luchini qui sort en 1975. Son deuxième film, Roberte, sort en 1978.

En 1978, il se lance dans un nouveau projet, plus ambitieux, inspiré de la vie de la journaliste et écrivain Isabelle Eberhardt, rôle pour lequel il a pressenti Isabelle Adjani. Le budget du film est estimé à plus de cinq millions de francs et il obtient en 1979 une avance sur recettes d'un million. Le tournage est prévu en Suisse et en Afrique du Nord[4]. Mais le film ne se fait pas, faute de producteur intéressé par le projet. En octobre 1986, répondant à une interview avec Harlem Désir dans Globe, Isabelle Adjani déclara qu'elle refusait d'interpréter au cinéma Isabelle Eberhardt : "La même chose avec Werner Herzog qui me proposait le rôle d'Isabelle Eberhardt, jeune Suisse supposée être la fille de Rimbaud, qui est partie dans le désert et s'est convertie à la religion islamique. C'était une aventurière qui voulait profondément être arabe, mais ce n'était pas pour moi (...). J'ai dit non ! Je veux jouer une Arabe, pas une fille qui veut être arabe[5]."

Un film sur la vie d'Isabelle Eberhardt, Eden Miseria, mis en scène par Christine Laurent sortira le  ; puis un second film, de Ian Pringle, avec Mathilda May dans le rôle-titre, en 1991, intitulé Isabelle Eberhardt.

Pendant qu'il prépare ses films, il vit d'émissions pour la télévision scolaire et pour la radio, ainsi que de ses droits d'auteur pour ses photos.

Il meurt dans son sommeil à l'âge de 51 ans le à Paris, et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 59)[6].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Scénariste[modifier | modifier le code]

Photographe de plateau[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.cineressources.net/repertoires/archives/fonds.php?id=zucca »
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 26 novembre 1975 : « Auteur-réalisateur d'un film, un ancien Drouais remarqué au festival de Paris ».
  4. a et b L'Écho républicain, 22 mars 1980, interview de Pierre Zucca : « Pierre Zucca à l'affiche. La longue lutte de l'enfant de Garnay pour faire du cinéma ».
  5. Première, n°161, août 1990, p.109, lettre de Cyril Brody de La Seyne-sur-Mer
  6. Skyrock

Liens externes[modifier | modifier le code]