Pierre Pachet — Wikipédia

Pierre Pachet
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Père
Simcha Apatchevsky (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Hélène Schneck (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Soizic Pachet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
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Distinction
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Pierre Pachet, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un écrivain et essayiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

De parents d'origine russe[1], il est le père de Yaël Pachet et du scientifique François Pachet, ainsi que l'oncle de Colombe Schneck, écrivaine et journaliste[2] et d'Antoine Schneck, photographe.

Son père, mort en 1965, est un juif d'Odessa devenu citoyen roumain. Il part faire ses études de médecine en France et s’y installe. Ses enfants y naissent, dont Pierre en 1937.

Lorsque les Allemands envahissent la France en 1940, il décide de ne pas déclarer les siens comme juifs et inscrit ses enfants dans une école catholique. La famille s’installe à Saint-Étienne. À la Libération, il ouvre un cabinet de stomatologie à Vichy[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Maitre de conférences, il a publié des ouvrages consacrés à la littérature (Le Premier Venu, Les Baromètres de l'âme, Un à Un), au rêve (Nuits étroitement surveillées, La Force de dormir), aux soubresauts de l'Europe de l'Est (Fiodorov et Mourjenko - Camp n°389/36, Le Voyageur d'Occident, Conversations à Jassy).

De formation helléniste, il est l'auteur d'une traduction de La République de Platon chez Gallimard.

Une partie de son œuvre est autobiographique (Autobiographie de mon père, Adieu).

Depuis les années 1970 et jusqu'à la crise qui conduit au départ de l'équipe du journal, il est membre du comité de rédaction de La Quinzaine littéraire, bimensuel au format tabloïd fondé par Maurice Nadeau. Outre des comptes rendus de livres, il y publie une chronique mensuelle intitulée « Loin de Paris », puis « Désoccupé ». Il est ensuite membre de la direction éditoriale d'En attendant Nadeau.

Décès[modifier | modifier le code]

Il meurt le [4],[5]. Il est enterré au cimetière de Hédé auprès de son épouse Soizic[6].

Le , un tag antisémite est découvert sous une plaque commémorative à son nom dans le 3e arrondissement de Paris[1].

Prix[modifier | modifier le code]

Œuvre[modifier | modifier le code]

Collectifs[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Un tag antisémite sous une plaque commémorative à Paris », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  2. Colombe Schneck, Dix-sept ans, Paris, Éditions Grasset, , 91 p. (ISBN 978-2-246-85608-5).
  3. « Mort de l’écrivain Pierre Pachet », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « L’écrivain et essayiste Pierre Pachet est mort », sur philomag.com, (consulté le ).
  5. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Pierre Pachet », sur MatchID.
  6. « Disparition : Pierre Pachet, écrivain de l'intime », sur ouest-france.fr, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]