Noyaux armés pour l'autonomie populaire — Wikipédia

Noyaux armés pour l'autonomie populaire
NAPAP
Idéologie maoïste, marxiste-léniniste
Objectifs Révolution prolétarienne
Statut Inactif
Fondation
Date de formation 1977
Pays d'origine Drapeau de la France France
Actions
Mode opératoire Attentat à la bombe, incendie, assassinat
Victimes (morts, blessés) 1 mort
Zone d'opération Drapeau de la France France, région parisienne
Période d'activité 1977
Organisation
Chefs principaux Christian Harbulot, Frédéric Oriach
Groupe relié Brigades internationales,Cellules communistes combattantes, Vaincre et vivre, GARI, Action directe

Les Noyaux armés pour l'autonomie populaire (NAPAP) sont un groupuscule armé français maoïste, qui apparaît en France en décembre 1976.

Ils sont issus de l'organisation légale des Brigades internationales, Vaincre et vivre. D'obédience marxiste-léniniste, l'un des principaux dirigeants et idéologues des NAPAP fut Frédéric Oriach, un proche de Pierre Carette, membre-fondateur des Cellules communistes combattantes belges. Frédéric Oriach des NAPAP influença idéologiquement les CCC[1]. Le chef présumé des NAPAP, selon la police, fut Christian Harbulot[2],[3].

Attentats revendiqués[modifier | modifier le code]

Suites judiciaires[modifier | modifier le code]

Membres[modifier | modifier le code]

Parmi les membres des NAPAP, on peut citer, Frédéric Oriach, Henri Savouillan, Michel Lapeyre, Jean-Paul Gérard, Jean-Louis David, Danyel Gérard, Richard Anthony, Jacques François, Martine da Silva et Christian Gauzens.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jos Vander Velpen, Les CCC : l'État et le terrorisme, Anvers, Éditions EPO, coll. « EPO Dossier », , 220 p. (BNF 36629420).
  2. Christophe Bourseiller, Les maoïstes. La folle histoire des gardes rouges français, éditions du Seuil, collection « Points », 2008, p. 371
  3. Néanmoins, il fut finalement libéré le 12 novembre 1978 et obtient successivement deux non-lieux. Voir op. cit., p. 453, note 10.
  4. « Asesinan a tiros al embajador de Bolivia en París », sur El País (consulté le )
  5. « El asesinato del general Zenteno Anaya », sur Los Tiempo (consulté le )
  6. Artus, Hubert, "Les fantômes de la Gauche Prolétarienne revisités" Rue89, 30 March 2008.
  7. « Mort pour la cause du peuple », sur FR3 Haute-Normandie (consulté le )
  8. « Tentative d'attentat à Renault-Flins », sur Le Monder (consulté le )
  9. « ATTENTAT À USINOR-THIONVILLE », sur Le Monde (consulté le )
  10. « GTD ID:197710080003 », sur Global Terrorism Database (consulté le )
  11. « GTD ID:197710150002 », sur Global Terrorism Database (consulté le )
  12. « GTD ID:197710160004 », sur Global Terrorism Database (consulté le )
  13. « Baron Empain, survivor of brutal 1978 kidnapping, dies at 80 », sur France24 (consulté le )
  14. « Baron Empain, target of brutal 1978 kidnapping, dies aged 80 », sur RFI (consulté le )
  15. « Los separatistas bretones se atribuyen un atentado contra Versalles », sur El País (consulté le )
  16. « MICHEL LAPEYRE, VINGT-QUATRE ANS, SYMPATHISANT DES NOYAUX ARMÉS POUR L'AUTONOMIE POPULAIRE », sur Bibliotéque Numérique (consulté le )
  17. « Condenados tres activistas de extrema izquierda en Francia », sur El País (consulté le )
  18. « Une lettre de Frédéric Oriach », sur Le Monde (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]