Commando Delta — Wikipédia

Commandos Delta
Idéologie nationaliste, Anti-indépendantiste
Objectifs garder l'Algérie française
Statut Inactif
Fondation
Date de formation 1961
Pays d'origine Algérie
Fondé par Roger Degueldre
Actions
Zone d'opération Algérie, France
Période d'activité 1961-1962 puis 1977-1983[réf. nécessaire]
Organisation
Chefs principaux Roger Degueldre, Albert Dovecar, Wilfried Schliederman, Jean-Pierre Ramos, Jean-Loup Blanchy, Josué Giner, Gabriel Anglade, Jacques Sintes, Jo Rizza, Joseph-Edouard Slama, Paul Mancilla, Marcel Ligier, Jacques Bixio, Michel De Vellis.
Branche politique Algérie française
Groupe relié OAS

Les Commandos Delta étaient le bras armé de l'Organisation de l'armée secrète (OAS) à la fin de la guerre d'Algérie de 1961 à 1962.

Historique[modifier | modifier le code]

Les Commandos Delta furent fondés par un civil, le Dr Jean-Claude Pérez (médecin généraliste à Bab El Oued), et un militaire âgé de 35 ans, déserteur du 1er Régiment étranger de parachutistes (1er REP), le lieutenant Roger Degueldre[1] qui les dirigea en étroite relation avec l'ancien Chef de la Sureté nationale en Algérie, le colonel Yves Godard (ex bras droit du général Jacques Massu). Sur le plan opérationnel et selon le propre organigramme de l'OAS, les Commandos Delta appartenaient à la branche dite « ORO » (Organisation Renseignements-Opérations) de l'OAS et agissaient en relation avec les deux autres branches de l'OAS, l'« APP » (l'Action Psychologique et de Propagande) et l'« OM » (l'Organisation des Masses)[2]. Dans les faits, Roger Degueldre disposait d'une certaine latitude et les initiatives étaient fréquentes. Dite « structure punitive de l'OAS » par Jean-Jacques Susini chargé des opérations d'élimination[3]. À la différence des membres du Comité Supérieur de l'Organisation, les militaires de carrière étaient une minorité (entretiens avec Jean-Jacques Susini). En opposition violente avec la politique menée par le Président de la République française de l'époque (le général de Gaulle)[4]. Les Commandos Delta étaient principalement constitués de Pieds-Noirs déçus et formés à l'usage des armes pendant leur service militaire, souvent dans des unités d'élite (notons qu'un « Commando Z » a également existé, principalement constitué d'étudiants, et non directement « contrôlé » par Degueldre). Marc Ténard s'occupe de former de jeunes déserteurs et Pieds-Noirs avec toute la rigueur de la Légion.

«A 15 ans, G. se sauve de son collège et milite de façon musclée et déterminée pour conserver l'Algérie française. Il fait partie des petits Ultras d’Alger. C’est à leur contact qu’il apprend l’action militante et se forge une volonté. À cette époque, il rencontre son maître à penser Claude Tenne, alias Marc Ténard, alias José Casabals[5]. » Au nombre de quelques centaines (le nombre exact n'est actuellement pas connu) les « Deltas » étaient groupés en une trentaine de commandos, plus ou moins autonomes, et ceux-ci bénéficiaient dans la clandestinité de l'appui de nombre de Pieds-Noirs et du soutien des partisans de l'Algérie française[6]. Selon Jacques Delarue, le nom Delta (le « D » en grec) fut choisi à cause de la première lettre du nom de Degueldre.

Portrait de Roger Degueldre

Roger Degueldre était un militaire de carrière qui après la guerre d'Indochine est affecté au 1er Régiment étranger de parachutistes. Légionnaire, il est engagé au sein de son unité dans le conflit algérien, où il est promu officier (il sera nommé Chevalier de la Légion d'honneur). Du 24 janvier au 1er février 1960 il participe avec son unité à la semaine des barricades à Alger ; manifestation insurrectionnelle au cours de laquelle une partie de l'armée et de la population algéroise manifeste son mécontentement à la suite de la mutation en métropole du général Massu. Partisan de l'Algérie française, soupçonné d’avoir participé à l'élaboration d'un complot contre le Général de Gaulle en décembre 1960, il passe dans la clandestinité le 11 décembre 1960 en rejoignant l'organisation clandestine politico-militaire dite « Organisation de l'Armée Secrète » (OAS). À la suite de l'échec du putsch des généraux en 1961, considéré comme déserteur, Roger Degueldre structure les Commandos Delta. Sous le pseudonyme « Delta » ou « Danielle », Degueldre est chargé de mener clandestinement des actions violentes contre le Front de libération nationale algérien (FLN) et les partisans de l'indépendance. De Paris à Oran, comme à Alger, certaines nuits résonnent du bruit des plastiquages et les murs se couvrent du slogan « L'OAS frappe où elle veut, quand elle veut » et comme l'indique le message parfois inscrit sur les corps des victimes des commandos Delta : l'« OAS veille »... En métropole comme sur le territoire algérien, les Commandos Delta frappent. Ils sont considérés responsables

de centaines d'attentats à l'explosif et d'assassinats de personnes considérées comme « molles » ou « traîtres » à la cause de l'Algérie française, ainsi que -à tort ou à raison- du meurtre de plusieurs appelés du contingent français. Dans un souci d'objectivité, retenons qu'un certain nombre de ces exactions criminelles ont pu être effectuées par des barbouzes ou par des activistes du FLN, et ce tant pour régler des comptes internes que pour discréditer l'OAS et les partisans de l'Algérie française. En ce sens, certains auteurs (dont Lucien Bodart - France-Soir) mettent en cause le « Mouvement pour la coopération » (MPC), dit par certains « Mouvement Pour la Communauté », dont les quelque 300 barbouzes[7] auraient été pilotées par un « cabinet noir » composé de l'avocat Pierre Lemarchand (ancien responsable du RPF gaulliste), Roger Frey (ministre de l'intérieur), Alexandre Sanguinetti (adjoint au cabinet du ministre), Lucien Bitterlin (secrétaire général), Fred Simon (représentant parisien du MPC), Charly Bonardi, Youssef Benhoura et son beau-frère Nouar, le père Badin, et Barthélémy Rossello (Chef du « Service Action »). Par ailleurs, d'autres

sources évoquent -sans réelle preuve- une organisation secrète dite La Main rouge, fondée à l'origine par le gouvernement socialiste Guy Mollet et pour partie aux ordres des services secrets français de l'époque (SDECE). Pour être le plus complet possible, l'histoire pointera peut-être un jour le rôle des policiers de la « mission C » (dans la fameuse caserne des Tagarins), celui des gendarmes du Colonel Debrosse, celui des gardes mobiles de l’école de Police d’Hussein Dey, etc. De fait, les archives de cette époque sensible étant encore difficilement accessibles (ou disparues !), dans certains cas il est encore aujourd'hui difficile de « faire le tri » pour définir avec exactitude si telle action ou tel cadavre peut être imputé ou non aux « Deltas »[réf. nécessaire]... Néanmoins, il est indubitable que les Commandos Delta ont marqué cette période troublée par leurs nombreuses actions terroristes meurtrières (voir le bilan des victimes attribuées à l'OAS et à ses commandos Delta). Ainsi, le 15 mars 1962, à 10 h 45, un Commando Delta pénètre au centre social de Château-Royal dans la commune d'El-Biar près d'Alger, où six dirigeants furent alignés contre un mur de la cour avant d'être abattus à l'arme automatique (revendication « officielle » OAS)[réf. nécessaire]... Sur l'ordre de Canal, Degueldre fait exécuter le commissaire Gavoury en réaction à la condamnation des généraux Zeller et Challe[8]. Il en charge le commando

Delta 1 composé du sergent Dovecar, du caporal Marc Ténard, du légionnaire Karl Pietri[9]. Arrêtés, le sergent Dovecar et Claude Pietri sont condamnés à mort alors que les légionnaires Pietri et Ténard sont condamnés à la réclusion perpétuelle à perpétuité[10].

Plaque mémoire des quatre fusillés pour l'Algérie française.

Roger Degueldre est arrêté le 7 avril 1962 et rapidement condamné à mort par la Cour Militaire de Justice[11]. Plusieurs projets d'évasion seront montés par les commandos Delta, sans aboutir. Trois mois après son arrestation, le 6 juillet 1962, il est fusillé au Fort d'Ivry. Selon Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat, les trois premiers officiers désignés pour commander le peloton d'exécution refuseront cet ordre et seront rayés des cadres de l'armée[12] ; du peloton d'exécution (onze militaires), seule une balle l'atteindra. Dans les faits, son exécution constitue une véritable décapitation du commandement des Commandos Delta qui, malgré quelques soubresauts très violents, vont se diluer et disparaître à la fin de cette triste année 1962 (en ce qui concerne Oran, les derniers Commandos Delta quittent la ville le 28 juin 1962).

Notons que depuis 1977, il apparaît que certains groupes d'extrême-droite utilisent cette appellation pour revendiquer des attentats.

Guerre d'Algérie[modifier | modifier le code]

Les deltas ont notamment participé aux événements suivants :

Plusieurs centaines de meurtres furent attribués à l'OAS. Selon Bertrand Le Gendre, journaliste au quotidien Le Monde, « Il est impossible de déterminer avec précision le nombre des victimes de l'OAS en Algérie. Le chiffre le plus fiable émane de la Sûreté nationale. Un décompte qui s'arrête au 20 avril 1962, le jour de l'arrestation de Salan, fait état de 1 622 morts dont 1 383 musulmans et 239 Européens. Et de 5 148 blessés dont 4 086 musulmans et 1 062 Européens. La proportion musulmans/Européens est de 85 % pour les morts. »

Pérennité[modifier | modifier le code]

L'appellation, sans qu'on puisse remonter aux commandos Delta originaux, fut réutilisée pour revendiquer des attentats d'extrême-droite :

  •  : attentat contre une librairie communiste à Toulon.
  •  : assassinat de Laïd Sebaï, gardien de l'Amicale des Algériens en Europe à Paris[15].
  •  : attentat à la bombe contre un foyer de travailleurs algériens à Marange-Silvange[15].
  •  : Cocktails Molotov contre un foyer de la Sonacotra à Strasbourg-Meinau.
  •  : tentative d'attentat au cocktail Molotov contre un foyer Sonocotra à La Garde.
  •  : attentat contre la maison des syndicats de Cambrai, les dégâts sont mineurs.
  •  : attentat à l'explosif contre la mairie de Marcoing.
  •  : attentat au siège de l'Amicale des Algériens à Toulon.
  •  : attentat contre une permanence du Parti communiste français (PCF) à Toulon.
  •  : assassinat d'Henri Curiel à Paris[16].
  •  : incendie de la porte de maison d'un militant communiste à Aubervilliers.
  •  : incendie chez un membre du Parti communiste à Aubervilliers[17].
  •  : tentative d'attentat au colis piégé contre le directeur du Monde.
  •  : les commandos Delta revendiquent l'attentat à la Foire Internationale au Palais des Congrès de Marseille, 1 mort, 26 blessés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Roger Degueldre, photos. », sur tenes.info (consulté le )
  2. Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, éd. La Table Ronde, 1968, tome 2 : La Bataille.
  3. Confessions du n°2 de l'OAS, Ed. Les Arènes, « escadron de la mort »
  4. Henri-Christian Giraud, De Gaulle et les communistes, Albin Michel, 1988, 2 tomes.
  5. Frédéric DELMONTE, "Le Front National à Toulon : de la sous-société des débuts à la contre société de juin 1995," Résumé d'un mémoire de maîtrise préparé sous la direction de M. Schor et soutenu à la Faculté des Lettres de Nice [lire en ligne]
  6. « Peines de prison, la plupart avec sursis, contre des Algérois qui hébergèrent des déserteurs, notamment les assassin du commissaure Gavoury », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  7. Rapport 955 remis à M. le Président de l’Assemblée Nationale le 17 juin 1982, « de la commission d'enquête sur les activités du Service d'Action Civique »
  8. Fleury 2002, chap.37:L'OAS élimine le commissaire Gavoury, p. 344-357.
  9. Claude Tenne, Mais le diable marche avec nous, éd La Table Ronde, 1968, 253 p
  10. « L'avocat général suggère discretement la peine de mort contre Dovecar et Piegts mais il leur reconnait des mobiles idéologiques », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  11. Fleury 2002, chap.68, p. 663-675.
  12. Jean-Louis Tixier-Vignancourt, Fors l'honneur, Paris, SERP, 1963.
  13. Fleury 2002, p. 353.
  14. Yves Courrière, La Guerre d'Algérie, tome 4 : Les feux du désespoir, Fayard, 1969
  15. a et b (en) « Incident summary », sur gtd.
  16. « L'assassinat d'Henri Curiel à nouveau investigué par la justice », Libération,‎ (lire en ligne).
  17. Journal officiel du 8 octobre 1980

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Montagnon, Guerre d'Algérie, Éditions Pygmalion.
  • Général Massu, La véritable bataille d’Alger, éd.Plon, 1971
  • Pierre Sergent, Je ne regrette rien, éd. Fayard, 1972, 403 p.
  • Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, éd. La Table Ronde, 1968, 2 tomes.
  • Paul Bonnecarrère, La guerre cruelle, éd. Fayard, 1972.
  • Erwan Bergot, Les Marches vers la gloire, Presses de la Cité, 1993, 899 p. ( livres 2 et 3 : Frères d’armes et Le Flambeau)
  • Jean J. Mourot, La pacification, c’était la guerre ! Témoignage d’un appelé en Algérie 1957-1959, Books on Demand France, 2009, 480 p. chap. 13 Le temps de la Croisade pp. 209 217.
  • Arnaud Déroulède, OAS, étude d'une organisation clandestine' Éditions Curutchet, 1977
  • Camille Gilles, Jésus et ses Apôtres, Julliard, 1973
  • OAS : une Histoire Interdite par François Margolin et Georges-Marc Benamou, Margo Films-E Siècle-Odyssée - 2003
  • Jacques Valette, Le 13 mai du général Salan, Éditions Esprit du livre, 2008
  • Raoul Salan, Mémoires - Fin d’un empire (4 volumes, dont « Algérie française 1972 »), Éditions Presses de la Cité, 1970-74
  • Maurice Vaïsse, Le putsch d'Alger, Paris, Éditions Odile Jacob, coll. « histoire », 2021, 336 p. (ISBN 978-2-7381-5495-8).
  • Bazooka : La confession de Philippe Castille par Bob Maloubier, Éditions Filipacchi, 1988
  • Carl Schmitt, Théorie du partisan, Flammarion, 1999
  • Jean-Bernard Ramon, L'OAS et ses appuis internationaux, Atelier Fol'fer, 2008.
  • Pierre Descaves, Une autre histoire de l'OAS : topologie d'une désinformation, Éditions Atelier Fol’fer, 2007.
  • Bertrand Le Gendre, Confessions du n°2 de l'OAS : Entretiens avec Jean-Jacques Susini, Éditions Les Arènes, 2012.
  • Lt-Cel Armand Bénésis de Rotrou, Commando Georges et l'Algérie d'après : Légion étrangère - Harkis - OAS, Éditions Dualpha, 2009.
  • Guy Pujante, Itinéraire Lambda : De l'Algérie de papa à l'OAS, Éditions Godefroy de Bouillon, 2004.
  • Claude Mouton, La Contrerévolution en Algérie : Le combat de Robert Martel et de ses amis, Éditions Diffusion de la Pensée Française, 1972.
  • Le procès de Raoul Salan, compte rendu sténographique, Albin Michel, 1962, 549 p. plaidoirie de Maître Tixier-Vignancour (pp.507 à 548)
  • Lajos Marton, Il faut tuer De Gaulle, éd. Du Rocher, 2002, 210 p.
  • Le Procès du Petit-Clamart, Nouvelles Éditions Latines. Exposé des faits, Déclarations, Dépositions, débats, plaidoiries. Présenté par Yves-Frédéric Jaffré, Avocat à la Cour de Paris, 642p. (1963)
  • Abbé Olivier Rioult, Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide, éd. des Cimes, Paris, 2013 (ISBN 979-10-91058-05-6).
  • Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p.
  • Pierre Guillaume et Élisabeth Escalle Mon âme à Dieu, mon corps à la patrie, mon honneur à moi : Les mémoires du Crabe-Tambour, Éditions Plon, 2007.
  • Yves-Frédéric Jaffré [préf. Jean-François Chiappe], Les grandes affaires judiciaires du XXe siècle, Éditions de Paris, 2000
  • Hervé de Blignières et Hugues Héraly, Un combattant dans les tourmentes du siècle, Éditions Albin Michel, 1990.
  • Georges Fleury, On l'appelait le « Crabe-tambour » : Le destin du lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume, Perrin, .
  • Jacques Laurent et Raphaël Chauvancy, Qui suis-je?, Éditions Pardès, 2009.
  • "Je veux la tourmente" par Jean Curutchet. Éditions Dualpha - 2004.
  • Zvonimir Novak, Tricolores : Une histoire visuelle de la droite et de l'extrême droite, Éditions L'échappée, 2011.
  • Jean-Claude Pérez, L'assassinat de l'Algérie française, terreau de la conquête islamiste actuelle, Éditions Dualpha, 2012.
  • Yves Courrière, La guerre d'Algérie, tome 4 : Les feux du désespoir, Fayard, 1969
  • Vincent Guibert, Les commandos Delta, Curutchet, 2000
  • Georges Fleury, Histoire secrète de l'O.A.S., Grasset & Fasquelle, .
  • Rémi Kauffer, OAS : histoire d'une guerre franco-française, Seuil, 2002
  • Edmond Fraysse, Commando Delta: Confessions d'un soldat de l'OAS, Nouveau Monde, 2021
  • Lajos Marton, Il faut tuer De Gaulle, éd. Du Rocher, 2002, 210 p.
  • Le Procès du Petit-Clamart, Nouvelles Éditions Latines. Exposé des faits, Déclarations, Dépositions, débats, plaidoiries. Présenté par Yves-Frédéric Jaffré, Avocat à la Cour de Paris, 642p. (1963)
  • Abbé Olivier Rioult, Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide, éd. des Cimes, Paris, 2013 (ISBN 979-10-91058-05-6).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]