Novillero (Granier) — Wikipédia

Novillero
Artiste
Date
Type
Technique
Dimensions (H × L)
6,5 × 13,5 cm
Localisation
NC

Novillero est une suite de dix planches de la Tauromachie IV , (série de dix burins sur cuivre), réalisée en 1952 par Jean-Marie Granier à l'époque où le jeune graveur s'était vu offrir un séjour de deux ans à la Casa de Velázquez, Madrid, en Espagne[1].

Contexte[modifier | modifier le code]

C'est la première planche d'une suite tauromachique au burin dans laquelle Granier fait l'inventaire des acteurs de la corrida. « Pour cela, il achète un costume, fait poser un modèle, se documente à partir de photographies et grave à partir de minutieux dessins au carreau[2]. ».

Le novillero tenant un bouquet de fleurs à la main est inspiré par un des propres dessins de l'artiste : une illustration pour l'ouvrage de Pierre Menanteau et Georges Bouquet : Trésors de la poésie française publié chez Sudel en 1950, cité dans les ouvrages illustrés de Jean-Marie Granier sur son site officiel[3], encore commercialisé d'occasion dans diverses librairies en ligne. Le dessin était une jeune fille tenant un bouquet de fleurs à la main. Mais Granier avait aussi vu un novillero similaire à la feria de La Alberca de Záncara à l'été 1952[2].

Description[modifier | modifier le code]

Le novillero est un personnage isolé, avec toujours cette même figure de Pierrot triste qui caractérise les toreros de Granier. Il n'y a ni arène, ni taureau.

Il existe 2 états. Le premier, tiré sur un défet de Tristan et Yseut. Le deuxième état définitif est tiré sur guarro ancien.

Plusieurs tirages ont eu lieu : plusieurs épreuves marquées E.A (épreuve d'artiste) sur papier Rives, Guarro, Japon, et Marais ont été utilisées comme carte de vœux[2]. Cette planche figure au catalogue de la rétrospective 1983-1984 de l'œuvre complet de Jean-Marie Granier au Musée des beaux-arts de Nîmes[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bartolomé Bennassar, Michel Duport, Pierre Dupuy, Jean-Louis Vidal et Danièle Crégut, Jean-Marie Granier, l'œuvre gravé tauromachique 1950-1952 : catalogue raisonné établi par Danièle Crégut, Nîmes, Éditions D.C, , 224e éd., 40 p.
    1000 exemplaires numérotés : de 1 à 10 avec un dessin et une gravure originale, 20 exemplaires de 11 à 30 avec une gravure, 970 exemplaires de 31 à 1000. Quelques exemplaires hors commerce versés aux auteurs marqué H.C
  • Michel Melot, Danièle Crégut et Victor Lasalle, Jean-Marie Granier : catalogue de l'exposition de son œuvre Nîmes, Nîmes, Musée des beaux-arts de Nîmes, 1983-1984, 261 p.
    exposition du 2 décembre 1983 au 31 janvier 1984