Nick Moloney — Wikipédia

Nick Moloney
Image illustrative de l’article Nick Moloney
Contexte général
Sport Voile
Période active Depuis 1995
Biographie
Nationalité sportive Drapeau de l'Australie Australie
Naissance (55 ans)
Lieu de naissance Melbourne (Australie)

Nick Moloney, né le à Melbourne, Australie, est un navigateur et skipper professionnel australien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière comme coéquipier lors de deux coupes de l'América en 1992 et 1995 aux côtés de John Bertrand. Lors de la Coupe Louis-Vuitton à San Diego le le bateau australien One Australia coule au cours du quatrième round[1].

Il effectue son premier tour du monde en 1997/1998, toujours en équipage, lors de la Whitbread Round the World Race avec Dennis Conner comme skipper sur le bateau américain Toshiba.

En 1998, il devient le premier a traverser le Détroit de Bass en planche à voile en reliant l'Australie à la Tasmanie en 22 heures[2].

En 2001 , il gagne l'EDS Atlantic Challenge sur Kingfisher avec Ellen MacArthur qui a barré le bateau lors des trois premières étapes[3]. la même année 3e de la Transat Jacques-Vabre en classe IMOCA sur Kingfisher (Casto-Darty-But)[4].

2002 est encore une année faste pour Nick avec le record du Trophée Jules-Verne sur le catamaran Orange barré par Bruno Peyron améliorant le précédent record de plus d'une semaine, en 64 j 8 h 37 min. Il gagne ensuite la Route du Rhum en classe 2 monocoques sur Ashfield Healthcare.

En 2004 il prend le départ du Vendée Globe 2004-2005 (dont il est un outsider) Skandia. Très vite, la course "est devenue un combat" et les galères se sont enchaînées pour l'Australien. Le coup de grâce intervient le lors de la remontée vers Les Sables-d'Olonne, le skipper perd sa quille et se voit contraint de renoncer à la compétition. Il laisse son bateau en réparation au Brésil, puis il revient le chercher plusieurs mois après, pour terminer son tour du monde[5],[6].

A 52 ans Nick annonce vouloir participer aux qualifications australiennes pour les Jeux olympiques d'été de 2024 de Paris[7]

Palmarès[modifier | modifier le code]

Skandia, Fastnet 2005

Ouvrages[modifier | modifier le code]

(en) Nick Moloney, Chasing the Dawn: Capturing the Trophee Jules Verne, Navigator Guides, , 192 p. (ISBN 978-1903872086).

Réalisateur cinéma[modifier | modifier le code]

Il réalise un documentaire Wild Colonial Boy sorti en Australie le dont le tournage a eu lieu en Bretagne et à Gijon en Espagne. racontant la préparation à une traversée de l'Atlantique[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « America’s Cup: Sinking of One Australia », sur sailingscuttlebutt.com, (consulté le ).
  2. (en) « Nick Moloney », sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  3. « Kingfisher remporte le EDS Atlantic Challenge », sur yachtsandyachting.com, (consulté le ).
  4. « Voile Monocoques (60 pieds, classe IMOCA) (E), les résultats Transat Jacques-Vabre Le Havre - Salvador de Bahia (BRE) 2001 - L'Équipe.fr », sur www.lequipe.fr (consulté le )
  5. Lucas Bendavid, « Naufrage, langue recousue, disparition, les folles histoires du Vendée Globe », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  6. « Skandia en remorque » [archive du ], sur Vendée Globe, (consulté le )
  7. Jocelyn Blériot, « À 52 ans Nick Moloney rêve d’une sélection pour les Jeux olympiques de Paris ! », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, (consulté le ).
  8. (en) Herb McCormick, « American Forced From The Race », The New York Times, (consulté le )
  9. « Transat Jacques-Vabre 2003 Voile Monocoques (60 pieds, classe IMOCA) », sur lequipe.fr (consulté le ).
  10. « Alinghi remporte l’iShares Cup », sur courseaularge.com, (consulté le ).
  11. « iShares Cup 2009 – Le final à Almeria », sur nauticnews.com (consulté le ).
  12. (en) « Wild Colonial Boy », sur imdb.com (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]