Nelly et Monsieur Arnaud — Wikipédia

Nelly et Monsieur Arnaud

Titre original Nelly et Monsieur Arnaud
Réalisation Claude Sautet
Scénario Claude Sautet
Jacques Fieschi
Yves Ulmann
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Alain Sarde
TF1 Films Production
Cecchi Gori Group Tiger Cinematografica
Prokino Filmproduktion
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Drame
Durée 106 minutes
Sortie 1995

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Nelly et Monsieur Arnaud est un film franco-italo-allemand réalisé par Claude Sautet sorti en 1995. C'est le dernier film de Claude Sautet, pour lequel il reçoit en 1996 le César du meilleur réalisateur, tandis que le César du meilleur acteur est attribué à Michel Serrault.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Pour surmonter des difficultés financières et gagner son indépendance, une jeune femme, Nelly (Emmanuelle Béart) cumule plusieurs petits boulots. Par l'intermédiaire d'une amie, Jacqueline (Claire Nadeau), elle rencontre dans un café un retraité aisé, Pierre Arnaud (Michel Serrault). Ce dernier déconcerté par l'informatique et les traitements de texte, propose à Nelly de l'engager pour dactylographier ses mémoires. Nelly accepte. Elle quitte son mari Jérôme (Charles Berling) et passe de plus en plus de temps avec Monsieur Arnaud. Elle entre ainsi en rapport avec Vincent (Jean-Hugues Anglade), qui se propose d'éditer le livre.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Pour l'interprétation de M. Arnaud, Michel Serrault porte des cheveux postiches, le faisant ainsi sensiblement ressembler à Claude Sautet, dont c'est le dernier film.
  • Le tournage s'est déroulé du au à Paris, au Château de Chantilly, à l'Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et au Studios d'Épinay.
  • La mémoire de monsieur Arnaud semble défaillante lorsqu'il dicte son projet de livre. Il explique à Nelly avoir été dans les îles Sous-le-Vent : « après-guerre on y envoyait les juges débutants. » Et commence à dicter : sa première affectation était à Ururoa. Il n'avait pas trouvé ce nom dans un atlas. Il est sûr de l'orthographe et épelle le nom de la ville : U.R.U.R.O.A.. Il se souvient que, lors d'un procès, le greffier avait interrogé les témoins en maori (il en existe une trentaine de variantes). Plus probablement, il devait être en poste à Uturoa en Polynésie française, la ville la plus importante de l'une des îles Sous-le-Vent : Raiatea. Ururoa peut faire penser à Moruroa appelé aussi Mururoa, l’atoll de Polynésie où eurent lieu les essais nucléaires français.

Critiques[modifier | modifier le code]

Pour Télérama, « Ce quasi-huis clos aux abords sages et lisses, qui fut le dernier film du cinéaste, distille quelque chose de très intime et, pour finir, de profondément dérangeant. »[1]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Nelly et Monsieur Arnaud », sur Télérama,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Patrick Glâtre, Val-d'Oise, terre de tournage, Cergy-Pontoise, Comité du Tourisme et des Loisirs du Val-d'Oise, , 118 p., p. 81

Liens externes[modifier | modifier le code]